L'Attrape-rêves.

Par Aina HarLeaQuin le 17/6/2002 à 15:23:38 (#1672516)

Agenouillée face à une tombe éthérée, une séraphe semble prier. Tout autour d'elle une mélopée sans fin résonne. Derrière elle, un étrange objet se trouve accroché à un mât en bois de protecteur temporel.
C'est un morceau de tissage coloré, rouge et vert avec des éclats jaunes vif, qui fait penser à une toile d'araignée. Cet objet est sensé protéger des cauchemars, les capturer. Un attrape-rêves.
La Prêtresse l'a placé ici dans le but de purifier totalement son esprit. Un murmure se fait entendre au milieu de la musique des Vents. Une incantation prononcée dans cette langue ancienne oubliée de la majorité des Althéens : Le Spéréthiel.

... Qu'est ce que la vie ? Un délire.
Qu'est donc la vie ? Une illusion,
Une Ombre, une fiction.
La plus grand bien est peu de chose,
Car toute la vie n'est qu'un songe,
Et les songes rien que des songes.
Attrape-rêves libère moi de mes peurs
A jamais, capture mes frayeurs.

Le morceau de tissu semble alors se contracter, palpitant comme un coeur. Il se gorge de fumées sombres, se ternissant comme un papier brûlé. La Prêtresse parait se vider de cette immondice. Son visage devient plus serein, plus froid. La fatigue et la lourde peine de ces derniers jours s'évanouissent.
Elle se relève enfin et se retourne vers l'attrape-rêves levants ses paumes vers le ciel. Un Vent brûlant se lève alors écoutant la prière muette sur le visage de l'Elue. La toile d'araignée devenue noire est littéralement réduite en lambeaux par les Vents purificateurs.

Le temps du recueillement est fini. Aina se dirige vers la sortie du Pic des Vents.
Ses yeux sont d'une teinte pourpre, son sourire est carnassier. Lumière et noirceur semblent de nouveau se mêler amoureusement en elle.
Souffrir pour ceux qu'on aime rend plus fort et plus déterminé à accomplir sa tâche. Ce n'est plus une faiblesse. Ceux qui s'opposeront à elle en auront la preuve.
La Voix du Juge doit être portée coûte que coûte. Elle est de nouveau prête.

Ecrit en écoutant Marilyn Manson, The Fight Song.

Par Melane Sanctis le 17/6/2002 à 16:29:53 (#1672871)

C'est magnifique Maman :amour:

*trouve toujours les paroles de sa mere si naturelles et si radieuses a la fois *
:lit:

Par Kyriane Feals le 17/6/2002 à 17:40:33 (#1673137)

De l'hiver naît le printemps, de la graine naît l'arbre, de l'orage naît le beau temps... Du recueillement vient le temps de l'action...

Par Héloïse le 17/6/2002 à 18:17:24 (#1673321)

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih
Ben comme d'hab, kwa :amour: :merci: :amour:

Par Vermine Ark le 17/6/2002 à 19:53:28 (#1673815)

:amour: :lit:

Par Gengis Khan le 17/6/2002 à 20:34:01 (#1674041)

Ombre et Lumière se mèlent et se déchirent en un curieux balet qui dure depuis l'aube des temps..Elles se déchirent et dansent dans chaque être ,l'un influençant l'autre ,et parfois dominant sa rivale. Quelque fois cette lutte sempiternelle et "fraternelle" entraine dans la tourmente les personnes en qui elles se déchirent ,et parfois la personne survit ,changée ,métamorphosée..


Gégé *remonte comme je pex* Khan OL

Par Ibuki Tribal le 17/6/2002 à 20:44:11 (#1674087)

*aime beaucoup* :merci:

L'homme n'est qu'une mécanique qui court a sa perte.

Par Myridis Dark le 18/6/2002 à 0:37:22 (#1675319)

C'est l'histoire d'un post qui se ballade sur un forum.
A ce moment là un Myri arrive.
Et paf le post.

Par Banedon le 18/6/2002 à 10:33:12 (#1676657)

:lit:

Par Syris le 18/6/2002 à 17:57:28 (#1679314)

La meilleure manière de se débarrasser de ses cauchemards consiste encore à les affronter directement...
Tout autre moyen peut s'avérer inefficace à long terme.

*Up le joli post*

Par Jeanne de Vaal le 19/6/2002 à 14:27:12 (#1683999)

On ne tire pas force de ce qui nous fait souffrir. La souffrance ronge et amenuise, jusqu'à l'absurde. Il ne faut pas se contenter de l'accepter, il faut aussi le combattre. Chaque douleur morale est comme une fuite dans le vase de notre volonté et celui qui cherche à l'exploiter finira un jour vidé de toutes ses ressources, anéanti par ses propres tortures. J'en ai fait l'expérience.

Causerie.
Extrait du journal de Jeanne.