Sévère défaite

Par Reis Tahlen le 17/6/2002 à 14:04:29 (#1672085)

Il était allongé sur un lit sommaire, ses blessures soignées par des bandages sommaires, dans une grotte sommaire. Il transpirait, délirait, et parfois se mettait à hurler d'une voix faible et croassante , et à balancer des bras, comme pour se protéger de quelques invisibles assauts. La couverture jaunie et sale reposait par terre maintenant, alors qu'il se tournait et retournait, dans sa lutte contre les hallucinations et la fièvre qui le tourmentaient. Le fier Fondateur du Projet Chaos faisait plutôt figure d'un vieil ermite crasseux et fou, et on aurait bien du mal à reconnaître là Reis Tahlen.

La Garde Royale n'avait peut-être pas atteint le but espéré en voulant décapiter Reis, mais en tout cas elle avait frappé là où ça faisait extrêmement mal: elle avait démontré que le Projet Chaos n'était pas inviolable, qu'elle pouvait percer à travers le voile du secret. Cette pensée traversa l'esprit de Reis comme un aiguillon chauffé à blanc, et il se cambra sur son lit... Comment ces ploucs, ces incapables, avaient-ils réussis à obtenir des informations sur le Projet?! Pourquoi la Garde avait-elle toujours une longueur d'avance?! Un traître? Une fuite? Un espion? Tant de possibilités....

De plus, après une brève mais intense période d'activité, Reis allait devoir garder le lit à nouveau quelques temps, ce qui le rendait complètement dingue. C'est la Garde Royale qui l'a cloué dans ce lit.... C'est la Garde Royale qui l'a mise si longtemps en taule... C'est à cause de la Garde Royale qu'il n' plus de nouvelles de Jade...TOUJOURS ELLE!! Reis en avait plus qu'assez; finit de jouer les pacifistes! Puisqu'elle ne comprend pas le langage des mots, on passerait au langage des armes, avec le maximum de dommages.

Non, le Projet Chaos n'est pas mort...

Par Keel le 17/6/2002 à 14:16:11 (#1672157)

Mon pauvre Reis, tu vas maintenant enployer les armes. Bon courage, j'admire ta détermination...

Par Gwaiir Windlord le 18/6/2002 à 13:07:22 (#1677618)

Hausse les épaules, Reis ne lui faisait pas peur, ni à lui, ni à la Garde...