Chaque fin est un debut

Par Lyanna le 15/6/2002 à 19:08:38 (#1661950)

Pensées de Neyan


La lumière était déjà pâle, dans la grotte humide. Le soleil en train de disparaître derrière les montagnes que l’on entrevoit par l’entrée, laissait peu à peu la place à une douce obscurité. Le feu qui crépitait encore, était en train de devenir la seule source de chaleur et de lumière de la grotte, laissant ces éclairs hasardeux jouer avec les ombres des stalactites, des stalagmites, et de ma petite Lyanna. Un ballet merveilleux pour qui sait regarder la simple beauté dans son état le plus pur. Les petites flammèches s’échappant du brasier incandescent, semblaient vouloir faire briller de milles feux les reflets roux couleur de terre de ces long cheveux. Elles voulaient aussi, sans doute, faire briller d’un éclat de malice sauvage, ces petits yeux, dorés comme la feuille d’automne qui se décide à voyager. On aurait pu la prendre pour un garçon, sous son aspect rude et sa couche de crasse que j’ai bien du mal à lui faire retirer de temps en temps. Mais en regardant mieux, on découvre la féminité que renferme cette petite, si douce et tendre, timide même. Pleine d’amour. Tout en fumant ma pipe, je la regardais évoluer de droite et de gauche, cherchant à amasser quelques branches éparses pour la nuit. Garder le feu en vie est un principe de base pour qui veut survivre dans ces contrés plus que sauvages. Même pour ceux, comme Lyanna, qui ont un lien particulier avec la nature.

Je me rappel qu’un soir elle était rentrée toute perturbée, inquiète presque. Je n’oublierait jamais le regard dans ces yeux quand elle m’expliqua, elle me raconta l’histoire que le vieux dolmen lui contât quelques heures plus tôt.

-- Pourquoi certains animaux sont ils si méchants Neyan ?
-- Les Antilopes, elles, sont si douces, pourquoi tous les animaux ne le sont pas ?

Se soir là, je la regardait me toiser du haut de ces 5 ans, cherchant à comprendre pourquoi le mal existait, et pourquoi le sang coulait toujours. Comment lui expliquer que le monde n’est pas ce qu’elle croit. ‘’Le temps viendra’’ , me dis-je à moi-même, comme pour me donner un répit. Depuis 14 ans maintenant, le temps s’écoule paisiblement, avec ces joies et ces peines. Lyanna apprend de plus en plus vite, et je dois dire que ces longues et fréquentes discutions avec les pierres millénaires y sont pour quelque chose. Je n’ai jamais compris ce lien qui l’uni à ces souvenirs de la terre que sont les pierres. Même pour moi, adepte de la nature, cette chose parait miraculeuse. Même si je n était sûrement pas le meilleur d’entre nous. ‘’ Entre nous ‘’ , étrange cette pensée, je me demande soudain qui est ce ''Nous'' auquel fait allusion mon esprit, étrange ce vide presque ……. artificiel. Cette dernière pensée me fait sourire. Quoi qu’il en soit, cette petite sera sûrement un atout pour la mère nature le moment venu. Mais très très long est encore le chemin qu’elle devra parcourir.

Un grand changement survint pourtant, troublant cette vie pleine de prières et de simplicité, quelque chose qui vas tout compliquer, voila que depuis quelques jours, je sens en moi venir la fin des choses. Je ne sais combien de temps il me reste mais, sûrement très peu. Tant d’années déjà ont passés, mais combien, étrange cette sensation de vide. Tant d’années de bonheurs simples et de joies intenses. Tant d’années depuis que j’ai trouvé un bébé en pleurs sur le bord d’une route, baignant dans le sang d’un homme et d’une femme tués tous deux par je ne sait qui, ou quoi. Jamais cette vision ne quittera mon esprit. Qu’importe, ce jour n’était pas le sien puisque la créatrice a guidée mes pas vers elle. Tant de choses que jamais je ne lui ai dites. Tant de rêves et de vérités que jamais je n’ai osé lui dévoiler. Et pourtant la fin est proche. Il va me falloir lui parler un peu.

Je tire une bouffée de ma pipe, j’adore fumer les feuilles d’arbres démons. Je souris en pensant à ma découverte de la veille. Alors que je fouillais dans le sac qui me servit à quitter les terres, je m’aperçois qu’il est presque vide. ‘’Comment faire sans mon stock de feuilles ‘’ ai-je même pensé sur le coup. Dérision ou destiné, je sens que le crépuscule de ma vie accompagne la fin de mon péché préféré. Je souris encore et tire une autre bouffé de ma pipe. Pour la première fois pourtant, une violente douleur me traverse le corps de part en part, rappelant à ma mémoire étrangement défaillante comme était forte la douleur provoquée par les flèches des druides noirs que j’ai fuit. Vieux, fatigué, surpris d’une si violente réaction de mon corps usé, je ne peux retenir un petit râle de douleur. Ma pipe tombe au sol. Ma poitrine me fait mal.

‘’Pas si tôt, pas encore, j’ai encore tant de choses a lui apprendre’’ .

À suivre …

Soufrir une fin pour vivre un debut

Par Lyanna le 16/6/2002 à 2:16:00 (#1664163)

Enfin le soir, encore une journée qui se termine. J’aime ce moment privilégié où Neyan me raconte les histoires d’antan autour du feu. Enfin quand il s’en rappel, je sourit. Il parle tellement peu du passé, comme si une partie de ce passé le hantait encore. On dirait presque qu’il choisi ces mots quand il me parle. Sait il que je ressent les choses qu’il ne dit pas, de temps en temps, peut être, un jour je lui demanderait. Un jour oui. Souvent il me parle de la nature, des esprits, de gens dont le temps et les vents ne portent même plus les échos. Mais en si petite quantité, je suis si avide de ses histoires, de se savoir ancien. Une chance que les pierres sacrées me racontent leurs histoires, elles aussi. Je me suis souvent demander pourquoi Neyan ne leur parle jamais, je trouve ça étrange.


Ho, encore une jolie branche sèche pour le feu, important ça, le feu.
Tient …….,
Quel est ce bruit ………,
On aurait dit un crachement animal, ou encore un feulement étrange ………………….,
Pourtant dans la grotte il n’y a que moi et ……………,
Neyan , ………………………….Neyan ,


Je cours à perdre haleine vers le feu, pourquoi soudain une crainte inexplicable et impalpable étreint mon cœur. Il me semblait depuis peu qu’un mal étrange rongeait Neyan de l’intérieur, Pourvu que j arrive a temps.

Enfin près du feu, la lumière blafarde et faible diffusé par le foyer déjà presque éteins colore de gris une ombre gisant sur le sol. Une puissante poussée de ce que j’appellerais la peur manque de me paralyser sur place, les yeux rivés sur cette ombre immobile. Bientôt je suis a genoux, près de celui qui fut ma vie jusqu'à ce jour, il semble dormir paisiblement. Un étrange sentiment de calme mêlé de tristesse m’empêche de pleurer toutes les larmes de mon corps. Pourquoi se sentiment de déjà vécu, aurais-je déjà vue la mort si prêt de moi, pourquoi se souvenir est si diffus, si ……….. Imperceptible. Alors que je ramasse sa pipe, pour la poser près de lui, des larmes cristallines se décident enfin à perler de mes yeux à peine rougis. Avec toute la douceur dont je suis capable, et tout l’amour que je peux donner, je passe ma main dans ces cheveux mêlés par le temps dans d’étranges volutes grisâtres.

Neyan, Neyan, …..

Ma voix est douce et chaleureuse, rassurante si cela était possible tant mon émoi est perceptible. La main qui coure dans ces cheveux est tendre comme la peau des antilopes à la naissance. Mes caresses d’une douceur infinie, se voulant source de bien être.

Neyan, tu ne vas pas me laissée seule hein, parle moi, dit moi que tu va bien ………

Il tourne doucement sa tête vers moi, non sans quelques grimaces qui traduisent la douleur qui le possède à ce moment. Apres un moment de récupération, l’effort était énorme, il semble choisir ces mots comme à son habitude. Mes mains, que je veux douces comme la caresse du vent du sud qui apporte la chaleur de l’été, parcourent désormais sont visage, détendu, presque naturel. Inutile de demander aux pierres pour savoir que la tristesse marquera cette journée à jamais. Quelques deglutissements difficiles et il semble enfin vouloir parler. Je suis obligée de porter mon oreille à sa bouche, pour entendre les mots qu’il souffle, doucement.

Lyanna, Lyanna, je vais rejoindre mes frères ma douce, ………………….
Le temps est venu pour moi de rendre ce corps à notre terre, afin que mon esprit vive éternellement.
Tu est le rêve de ma vie, le cadeau que la Mère a fait à l’homme banni et repentant que je fut.
Ton regard et ton sourire font ouvrir les portes des cieux que je vais rejoindre. Ouvre moi la porte ma douce fille, …………………….. Sourit je t'en prie.
Tant de choses a te dire et plus de temps ……………
Pars vers l’ouest, par delà les montagnes les plus hautes, par delà les déserts les plus arides.
Traverse les rivières les plus terribles, et laisse ta route portée par les vents les plus puissants.
Ainsi tu trouveras Althéa. Terre des hommes, terre des douleurs, terre de l’amour et de la guerre.

De longs silences précèdent chaque phrases. Les mots sont pressés, les lèvres presque scellées. Chaque souffle, chaque mot est une lutte, un répit sur la mort. Je la sent autour de moi, pressente, attendant encore quelques secondes de plus. Une seconde de répit pour vivre une vie entière.

Va ma douce fille, trouve les hommes et guide leur destin vers la Mère. Je serais toujours près de toi, dans ton cœur. Parle leur sans crainte ni haine, sans peur ni arrogance, ainsi ta vie va commencer.

Doucement, ces yeux se fermes pour cacher leur tristesse. Sa main serrée sur la mienne relâche doucement son étreinte pour libérer le corps. Un dernier souffle donne à l’air autour de nous l’illusion d’un vent qui porte son âme vers les confins de la vie. Je n’ai pu dire aucuns mots, je n’ai pu prononcer une seule syllabe, je n’ai pu qu’écouter une dernière fois son enseignement. Pendant des heures mes mains ne cessèrent de donner mon amour à se corps sans vie.


A suivre …………………….

Enfin un debut

Par Lyanna le 16/6/2002 à 20:26:45 (#1668024)

… Un rayon de soleil plus courageux que les autres s’étire lentement jusqu'à la joue de Lyanna, étendue au sol, gisant tout contre l’homme qu’elle vénérait. Il était tout pour elle, tout ce qu’elle a connu, tout ce qu’elle a aimer en dehors de la nature et de ses pierres sacrées. Tout ce qu’elle a entendu de sagesse et d’histoires merveilleuses, bien plus belles et irréelles que celles, tristes, contées par le dolmen. Caressée par cette douce chaleur, créant un léger réconfort après cette nuit glacée, elle fini par entrouvrir les yeux. La mine défaite, le corps desséché d’avoir trop pleurer. Elle avait sourit comme il le voulait, pour lui ouvrir la porte de la plénitude et de l’infini, mais aussitôt qu’elle ne senti plus les battements de son cœur, aussitôt qu’elle senti cette douce brise emporter son âme vers l’avenir, elle fondit en larme. Qui oserait ne pas pleurer quand un pan entier de sa vie disparaît, du moins le croyait elle. Comme il le lui avait dit, il resterait près d’elle, tout près de son cœur.

Lentement, engourdie, elle se relève, mélange de résignation et de tristesse, hésitant entre une envie de fin de tout, et un goût inébranlable pour la vie. Elle pose la main sur son cœur et se remémore les dernières paroles de Neyan, elle l’entend comme si il était là, devant elle. Elle l’entend lui répéter sans cesse que sa vie ne fait que commencer, qu’elle doit trouver les hommes, qu’elle doit ….

Je vais y aller, je te le jure, j’y vais ….

Le ton est presque sec, et les mots sont sortis de sa bouche comme si elle avait besoin de crier son désespoir au monde entier pour se soulager. Un fond d’agacement à cette injonction silencieuse, venant de son propre esprit. Maintenant c’est sur, il est bien présent en elle. De longues heures elle hésite entre désespoir et envie de voir se monde dont Neyan parlait, entre se voir poussière près de lui, et faire que le devenir des hommes soit meilleur.
Ainsi donc le choix est fait. Elle traversera le monde pour retrouver la terre de Neyan, Althéa, la voila déjà en train d’imaginer une terre verte et chatoyante, romantique et accueillante. Elle se décide enfin à rassembler quelques affaires dans un baluchon précaire.

……………………

Maudit soit tu Neyan, pourquoi ai-je écouter ton conseil, maudit soit tu ……

Elle ne comptait plus le nombre de fois où la mort lui a caressé le visage dans ces montagnes où le froid mord plus fort que le plus fort des loups. Elle ne comptait plus le nombre de fois ou la noyade aurait semblé plus simple que le franchissement des rivières déchaînées. Elle ne comptait plus le nombre de fois ou le vent semblait vouloir la lancer dans le ciel pour la recracher plus loin sur les terres arides. Elle ne comptait simplement plus le nombre de fois où elle aurait aimé tenir Neyan entre ses mains pour lui arracher la tête.

……………

Terre, Terre

Hurle l’homme accroché au mât. Lyanna se précipite vers le bastingage de proue. Ces petits yeux d’un brun de terre scrutent l’horizon, elle veut savoir pourquoi elle a parcouru tant de distance, pourquoi elle a tant de fois échapper a la mort, mais surtout, savoir ce qu’a fuit celui qu’elle tenait si près de son cœur. Pourquoi a-t-il fuit, et qui.

Bousculés, renvoyée de tous cotés comme un caillou qui dévale une pente abrupte par les hommes pressés, elle fini par ce réfugier dans un recoin entre deux maison. ‘’Ils sont tous fous’’ se dit elle. Elle cherche alors du regard un moyen de filer dans cette foule de gens qui vont dans tous les sens. Au bout de quelques minutes elle se retrouve sur un pont à la sortie de la ville. Elle se rend vite compte que les routes ne sont pas très accueillantes. Qu’importe, elle a fuit des animaux bien plus dangereux que ces étranges bestioles rouges. Leur lenteur la fait presque sourire tant il est aisé de les semer à la course.

Quelques heures de marche, au nord lui a dis le gentil monsieur, tout au nord de l’île. Elle arrive enfin dans un endroit différent de ce qu’elle a traversé jusqu’a lors. Elle se tient au centre d’un cercle, un cercle ceinturé de pierres millénaires et sacrées comme elle en avait chez elle. ‘’Mam’tnu’’, sa terre était si lointaine à présent. C est presque le sourire aux lèvres qu’elle s’avance vers une des pierres érigées là. Sans prêter attention aux alentours elle pose délicatement ces mains sur celle-ci. Puis semble se parler a elle-même ……….

...

Par Manak Örneinn le 16/6/2002 à 20:58:24 (#1668208)

Observe la jeune fille rousse arrivee au cercle depuis sa branche dissimulee dans les ombres. Manak la trouve extenuee et la regarde s'appuyee contre un dolmen tout communiant avec on ne sait qui.

*murmure*
-Soit elle est folle, soit c'est une adepte de la Nature communiant avec les esprits...

Hesite un instant a descendre de son arbre... puis decide de se montrer. Il saute agillement de sa branche et s'approche doucement de Lyanna. Elle n semble pas l'avoir remarque...

-'jour!

Première surprise

Par Lyanna le 16/6/2002 à 21:38:37 (#1668423)

Un vif mouvement propulse la jeune femme de l autre coté de la pierre sacrée.
Elle reste un moment cachée sommairement, blottie derrière la pierre. Puis une tête apparue au bout de quelques secondes, on peut y lire un mélange de colère voilée et de surprise, un zest de frayeur peut être.

Hum, Vous aimez faire peur aux gens il semblerait.
Pardonnez ma surprise mais, je pense qu’elle est la mesure de votre plaisir.

Lyanna reste encore un moment collée à la pierre, comme si elle pouvait la protéger de cet individu. Apres un court instant d’hésitation, un léger et espiègle sourire s’affiche sur ce lèvres.


Bonjour Manak, comment vas-tu ?, et surtout, combien de gens a tu effrayé aujourd’hui ?

Un air satisfait se dessine sur le visage de la jeune gamine, elle fixe sont interlocuteur pour voir la réaction.

Etonnement

Par Manak Örneinn le 16/6/2002 à 21:46:07 (#1668473)

Le jeune homme au visage cache par ces longs cheveux noirs et son echarpe brune haussa legerement un sourcil.

-Hum, on se connait? Comment connais tu mon nom, fillette?!?

Son regard sombre fixe severement la jeune fille.

Par Lios Ren'Ne le 16/6/2002 à 22:01:48 (#1668592)

Ces derniers jours depuis son éveil, Lios avait entreprit de reprendre quelques forces en restant à proximité du cercle druidique. Et puis, regarder les voyageurs passer au cercle agrémentait ses journées. Il ne fut donc pas surprit d’y voir une jeune fille… et Manak qui, à son habitude semble t-il, se lança en bas d’un arbre. Avec un sourire ironique, Lios se dit que pour cette fillette, le jeune archer avait décidé de ne pas l’accueillir avec une flèche plantée à ses pieds…

Mais le sourire fit place à un air intrigué quand il entendit les pierres murmurer et la fillette prononcer le nom de Manak. Lios décida de rester à l’écart et de voir comment les choses allaient tourner… curiosité, quand tu nous tiens…

Pffffffff, ces esprits....

Par Manak Örneinn le 16/6/2002 à 22:36:56 (#1668774)

Manak regarde toujours avec etonnement la jeune inconnue qui lui lance un sourire moqueur. Il remarque alors que la jeune fille a garder sa main contre le dolmen. Il ferme alors les yeux un instant, semblant faire le vide en lui. Quelques secondes plus tard, il ouvre le yeux et tourne subitement la tete vers le dolmen...

-Grrrrrrrr, Nini, petit esprit presomptueux! Tu es charge de proteger ce cercle et non de te payer ma tete!!!! Tu me payeras cette moquerie, je t'en fais le serment!

Un etrange chatouillement se fait sentir dans la main posee sur la pierre de la jeune fille, traduisant les ricannements de l'esprit. Elle se mit alors a rire a son tour, vexant legerement Manak. Rouge de colere, il tourne la tete vers un buisson a quelques metres du cercle et attrapant son arc.

-EN parlant d'esprit ennervant, il y en a un pas tres loin d'ici!!!

Il sort une fleche de son carquois, en arme son arc et tire au pied du buisson. Lios en degringolle de l'autre cote sous l'effet de surprise.

-Humpf!

Premier contact

Par Lyanna le 16/6/2002 à 22:42:06 (#1668803)

Lyanna était contente de son petit effet, elle avait eu tellement peur au moment ou Manak lui avait adresser la parole, que, de le voir ainsi surpris à son tour, la faisait sourire. Elle se rappela pourtant ce que Neyan lui avait enseigné.

Veuillez m’excusez Messire, je n’ai aucun mérite, la pierre sacrée ma simplement donnée votre nom, et expliqué vos actes.
Je suis confuse, pardonnez mon audace.

Malgré ses excuses sincères, elle ne pouvait s’empêcher de savourer un peu son effet. Rassurée par le discours et la visible gentillesse de Manak, elle s écarte un peu de la pierre pour s’en approcher, et le saluer comme il se doit.

Je me nomme Lyanna, je suis ici parce que mon ……………

Un long moment d’hésitation

Parce que Neyan m’a demander de venir ici. Parmi les hommes comme il disait.
Ainsi me voila, je souhaite servir la Mère ici bas, peut être pourriez vous me renseigner ?
Je cherche les hommes nature.

…

?

Par Manak Örneinn le 16/6/2002 à 22:55:27 (#1668875)

Manak n'insiste pas sur les excuses de la jeune fille, et prefere changer de sujet de conversation.

-Hmm....Les hommes Nature? Les druides, tu veux dire? Et bien... Il n'y en a pas pour l'instant ici, petite! Ils ont tous disparus de ce cercle on ne sait comment... C'est un etrange fait, je n'y comprend rien a cette histoire... En tout cas, il y a un certain nombre d'aspirants druides... dont moi...et "ça"...

Montre Lios du doigt, qui est reste tetanise pres de son buisson. Lance un gros soupir a sa vue...

- On peut dire que tu es tombe au bon endroit pour servir la Creatrice, fillette... Hum....Et qui c'est, ce "Nayan"???

Par Lios Ren'Ne le 16/6/2002 à 23:11:56 (#1668971)

Complètement prit de court, Lios se retrouva affalé au sol comme un imbécile. Il était encore toutefois encore vif d’esprit pour entendre les mots de Manak… et assez remit de ses émotions pour répliquer, non pas sans de l’irritation dans la voix.

Ah! Et ça veut devenir druide?!! Dis-toi, petit garnement, que pour devenir druide, tu as encore fort à faire! Et respecter la nature et ses esprits en est déjà la première. Essais d’aquérir un peu de sagesse au lieu de me balancer tes flèches!

Puis Lios, encore par terre, continu à marmoner, à moitié dans sa langue et l’autre en Althéen, visiblement énervé.

Ö Hiril bain Titania… comment faites-vous pour aimer les hommes? Les esprits ne sont pas de vulgaires fantômes! Laitan mi anvanye líri!! Alors que les humains ne font que se plaindre en retour…. Et de plus… comment a t-il sut que j’étais la, ce gamin ?!!!

Lios en avait oublié la présence de la jeune fille, occupé comme il l’était à râger apres Manak.

Rire

Par Manak Örneinn le 16/6/2002 à 23:20:16 (#1669021)

Manak ne peut s'empecher de rire en voyant Lios s'ennervant contre lui. Il ne se lassera jamais de l'embeter...

-Hoooooo, regarde le, fillette, qu'il est mignon quand il s'enerve! Guilli guilli guilli *lui chatouille la joue pour l'enerver d'avantage*

Par Camilla Nata le 16/6/2002 à 23:28:21 (#1669077)

Camilla était assise sur une branche d'un arbre proche du cercle...Ces premiers pas dans le monde des hommes l'avait conduit ici..pourquoi?Elle ne le savait pas...

Elle observait la scéne avec Amusement et curiosité ...

Puis au dernier gestes et phrases de Manak elle ne put s'empéché de retenir un petit rire cristallins.

Camilla se rendit compte que le rire pouvait etre entendu du cercle...

Son visage devint rouge

Une nouvelle rencontre...

Par Manak Örneinn le 16/6/2002 à 23:36:07 (#1669129)

Lios cessa de brailler et Manak et Lyana de rire a l'entente de ce rire christallin. Ce ricannement etait si aigue qu'il en ferait briser n'importe quel verre. Ils leverent tous la tete vers l'endroit d'ou cet etrange bruit semblait venir. Ils virent alors sur une branche une etrange jeune fille, tout de verre vetue, le visage rouge de honte entre sa chevelure blonde. Manak s'ecria alors...

-Tiens, la dryade de l'autre jour...

Par Lios Ren'Ne le 16/6/2002 à 23:36:23 (#1669131)

Lios cessa de râler et aggripa la main de Manak rapidement, se relevant d’un geste vif et gracieux. Dans son expression et son regard, aucunes trâce de colère puérille, seulement un sérieux et une sagesse à en faire frémir les grands arbres. Il s’adressa au jeune garçon dans une voix grave et soutenue.

Sache qu’en ce monde il y a des choses pour lesquelles il ne faut pas rire, des êtres et des forces qui demandent le plus grand respect. C’est humblement qu’un jour tu te présentera devant l’ordre de la nature si tu veux espérer honorer en cette vie Celle pour qui tu desire donner ton cœur et ton âme…

Lios lacha prise sur le bras de Manak, baissa la tête respectueusemenet devant la jeune fille avant de marcher hors du cercle pour dispraître parmis les sous-bois, là où aucun humains, quel qu’il soient, ne saurait le trouver. Mais il avait entendu un rire … et une aura familière à ceux de sa race…


....manak mp

(edit)

Par Manak Örneinn le 16/6/2002 à 23:43:37 (#1669185)

(he oui, on est de sacre floodeur :p)
Edit avant le rire de camilla:

Manak cessa de rira lui aussi quand Lios s'addressa a lui de la sorte. Il n'etait pas choquer par le sens de ses paroles, loin de la, mais il semblait stupefait devant son comportement. il se serait attendu a ce qu'il lui en veuille... mais non... Le jeune homme semble fascine par la sagesse et l'indulgence de l'esprit.

Un nouvel arrivant ...

Par Mim de Venetach le 17/6/2002 à 1:16:39 (#1669637)

Non loin du cercle se trouvait un jeune homme, assit sous un arbre. Mim avait entendu une partie de la conversation qui c'était tenue non loin et comprenait maintenant pourquoi la Nature l'avait conduit ici.

Bien .... je croit que mon voyage ce termine ....

Mim sortit alors sa lyre et commençat à en jouer. La mélodie était triste et mélancolique .
Les animaux de la forêt commencèrent à s'approcher comme charmés par celle-ci.

Murmure
Puisse cette mélodie me rapprocher de ces personnes comme elle me rapproche de vous mes amis.
Sourit

Par Lios Ren'Ne le 17/6/2002 à 1:43:26 (#1669719)

Lios s’était enfoncé dans les bois après ce moment tendu avec le jeune archer Manak. Il ne voulait pas perturber encore plus ce lieu sacré ni en donner une mauvaise impression à la jeune fille nouvellement arrivée. Manak semblait moins agressif envers elle; Aussi bien que Lios les libère de sa présence. Il ressentait toutefois encore l’aura de la dryade, mais une fille des bois serait aisée à retrouver.

Non loin du cercle Lios apperçut une silhouette assise sous un arbre. Après s’être fait surprendre honteusement par Manak au cercle, Lios opta pour une approche plus discrète et ainsi se faufilla entre arbres et buissons, sans un bruits, sans une ombres, et se retrouva tout près du jeune homme. Assez près pour entendre un murmure voilé par une douce mélodie.

Lios leva la tête vers une branche haute pour y apercevoir un oiseau qu’il savait chanter merveilleusement. Linno anim, mellon nîn… un souffle lancé vers l’oiseau perché. Et l’oiseau se mit à chanter pour accompagner la lyre.

Si la musique ne peut mener à vous ceux que vous cherchez…. Foulez le sol de vos pas, eux sauront où vous guider. Mais… je crois que vous avez atteind l’endroit que cherchait votre cœur.

Lios était sortit un peu de l’ombre et semblait avoir retrouvé son calme, un léger sourire sur les lèvres.

Perturbée ..

Par Lyanna le 17/6/2002 à 1:52:19 (#1669750)

Pour une premiere journée, quelle animation, que de rencontres. Cependant, Lyanna n etait habituée ni a voir des esprits, ni a rencontrer autant de monde a la fois. C est discretement qu elle s enfonce legerement dans le bois tout pres du cercle, non sans avoir au prealable dit au revoir a la pierre sacrée. Ainsi , elle ne genera personne, peu etre n est elle pas faite pour vivre parmis les hommes finalement , comme le voulait Neyan. Il est clair que tout ceci demande reflexion. Lyanna se trouve un rocher assez grand pour la portée au dessus des regards , comme d habitude, puis se met a fermer les yeux et s assoupir, ecoutant a peine les histoires que le rocher se vantait d'etre le seul a connaitre. Un si long voyage , de si etonnantes rencontres , besoin de rien de plus pour l envoyer au pays des reves sans tarder...............

Par Mim de Venetach le 17/6/2002 à 11:58:40 (#1671364)

Mim avait perdu la vue il y a bien longtemps de cela et gardait en permanence les paupières fermées. Cependant cet handicap n'en n'était pas un pour lui. Les nombreuses années d'érrance seul dans la Nature lui avait permis d'aiguiser ses autres sens.

Il avait appris a vivre en harmonie avec la Nature. Celle-ci était ces yeux. La façon dont arrivait le vent sur son visage, la direction des sons qu'il entendait, tout lui permettait de se décrire le monde qui l'entourait. Il voyait ,pour ainsi dire, presque aussi bien que n'importe quelle autre personne.

Tout a coup il ressentit une présence près de lui

Bizzare, je ne l'ai pas sentit approcher, à moins que ..

Il retira alors sa cape qui lui cachait la moitié du visage. Sa chevelure blonde apparue alors ainsi que deux ciratrices sur les paupières.

sourit

Bonjour Esprit de la forêt...

Sa voix était douce et calme, remplie de mélancolie, comme sa musique.

Par Camilla Nata le 17/6/2002 à 13:01:55 (#1671705)

Camilla fut vite dépassée par les évenements ... Elle n'était pas habitué a autant de précipitation ... Les humains peuvent agir de façon si hative parfois..

Avec agilité elle descend de l'arbre.Elle remet correctement en place sa simple Robe Blanche...

Puis disparait dans al forêt avoisinante...

Elle prononce doucement une phrase,une phrase a peine audible dans une langue chantante et mélodieuse ... puis soufle sur la paume de sa main....

Elle sait que les vents ammêneront ces paroles a l'esprits des bois nommé Lios

A notre futur rencontre belle esprit

ps hrp : Manack ne jamais décrire un personnage quand celui ci n'a pas été décrit par le LJD lui meme ;)

Par Lios Ren'Ne le 17/6/2002 à 15:06:42 (#1672422)

Lios fut légèrement surprit à la vue des cicatrices sur le visage du jeune homme. Il s’approcha doucement pour venir s’asseoir en tailleur près de ce dernier.

La nature vous guide déjà d’une façon peu commune… Et je vois, ou devrais-je dire j’entends, que vous maîtriser fort bien la lyre. Un jeune garçon au cercle sait animer de ses doigts le luth. Il y a toujours eu si peu de musique au sein de l’ordre druidique, j’espère qu’il en sera autrement dans un futur proche.

Lios releva doucement la tête quand un souffle de vent lui murmura à l’oreille. Un sourire fut sa réaction au message de la dryade. Puis il souffla à son tour pour faire tourner le vent, porteur de ce sourire et de quelques mots.

-- Je ne manquerais pas de te retrouver, jolie dryade. Ce cercle me verra à ses côtés encore quelques temps… --

Par Mim de Venetach le 17/6/2002 à 18:56:03 (#1673494)

Mim sourit aux paroles de l'Esprit

La Nature m'a guidé ici... je ne sait pourquoi...

Chaque jour je protège la création de Mère et je me laisse guider ...

Cela fait maintenant plusieurs années que j'ère en ce monde, mais je ne sait pourquoi je sent mon voyage se terminer. Peut être ceci a-t'il un rapport avec l'Ordre druidique dont vous parlez...qui sait...

Quand à ce musicien je suis impatient de le rencontrer. Ce doit être le premier que je croise sur cette île que je découvre...

Il sentait une autre personne s'éloigner de ces contrées

Hmm si je ne me trompe pas, vous n'êtes pas le seul de votre ... ,comment dire,... espèce ici. Excusez moi si ce terme n'est pas approprié mais je n'en trouve pas d'autre.

Par Lios Ren'Ne le 17/6/2002 à 19:47:43 (#1673781)

Lios se mit à rire doucement.

Ceux de ma race on parcourus ces terres depuis que le monde est monde… je ne sais comment l’expliquer, mais les plus puissants se réunissent souvent en Althéa. Il y a quelque chose ici… que je ne saurais décrire. Peut-être est-ce cette force qui vous a attiré inconsciemment ici. Sans le don de la vue, ce sont les autres sens qui s’éveillent à la nature. Et vous avez raison, il y a une dryade qui était non loin d’ici. Mon instinct me dit que nous la reverrons très bientôt.

J’ai vu sur la mer agitée plus de bateaux de provenances inconnues que je me rappelle en avoir vu depuis mon éveil! Le cercle est plus fréquenté aussi, et pas que de simples voyageurs curieux, non… ils ont tous été conduit ici.

La voix de Lios trahissait un peu son excitation. Curieux de nature et toujours en quête de savoir, autant de personnes se réunissant en ce lieu sacré ne pouvait être que le départ... de quoi?

Par Mim de Venetach le 17/6/2002 à 20:29:17 (#1674022)

Le soleil commençait à se coucher et la pénombre gagnait du terrain

Hmm si je me fie aux cris de certains animaux , la nuit commence à tomber.

Baille

Veuillez m'excuser mais je marche depuis l'aube et la route a été longue...je croit que je vai aller me reposer.

Mim se leva d'un coup sec et se revetit de sa cape

J'attend notre prochaine rencontre avec impatience, j'ai quelques questions sur ce monde inconnu ....

Il fit un signe de tête à l'Esprit et se mit en route, s'avançant d'un pas décidé dans la pénombre, comme si le don de la vue ne l'avait jamais quitté.