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Il y a déjà longtemps ...

Par Hugues de Payns le 2/6/2002 Ă  8:20:45 (#1574510)

Hugues a treize ans quand cet évenement s'est déroulé. Il est jeune accolyte au monastère d'Artherk, las bas sur cette ile au large de Hurlevent. Il pense et hésite encore à epouser la voie religieuse et devenir moine. Mais il y a ce cher et vieux moine qui veille sur lui. Hugues n'a jamais trés bien saisi comment tel homme, si cultivé , si charismatique , était si peu présent dans les activités du cloitre, mais toujours dévoué a son "cher enfant" comme il disait.
On pourrait imaginer bien des choses , mais non rien de tout cela, juste l'attention d'un père; mélée d'un teinte d'inquiétude quand a l'avenir de l'adolescent du moment, et cette abnegation permanente pour que tout oupresque lui soit enseigné pas seulement en matière religieuse mais aussi tout ce qui concerne le code de la chevalerie, la chevalerie traditionnelle.

Vois tu mon cher enfant, dans un lointain royaume, il y a bien longtemps, naquit un enfant naturel d'un roy, mais que peut connaissait comme tel, il fit un geste qui marqua l'histoire des hommes et devint l'enfant roy, par le symbole de l'épée, il mena les hommes, ne les soumettant pas de force, mais leurs donnant toujours avec miséricorde et générosité, la paix qu'il defendait à tout prix, meme si parfois, des guerres devaient etre mener.
A cette Ă©poque , les chevaliers n'Ă©taient qu'un ramassi de guerriers de familles plus riches que d'autres, et qui n'avaient que peu Ă  envier aux derniers des soudards.
Mais ce Roy enfant trouva l'amour en une dame qu'il maria et il vecurent cotes a cotes longtemps et heureux.
L'enfant roy, peut etre a cause de sa mere, avait manque de relations affectives avec les femmes, et c'est dans sa dame qu'il decouvrit toute la beauté, la grace et le devouement, ainsi que la force qu'il fallait a cette epoque pour tenir son role de femme.
Alors il demanda a sa dame de dicter des regles, qu'elle au nom de toutes aimeraient voir respecter par les chevaliers...ce qu'elle fit.
Elle etait aimante et juste, elle ne soumettrai pas son mari a des regles contre nature, et elle se mit au travail.
Quand ce fut fait , le roy en pris connaissance, et souriant parti avec ses plus fideles compagnons amener la bonne nouvelle dans toutes les cours de son royaume et petit Ă  petit , tout les chevaliers preterent un serment.
[i/] l'homme au regard malicieux certaines fois, jaugeait le visage du jeune homme , pensif et absorbé.
Hugues n'a jamais connu sa mère qui au prix de sa propre vie, lui a donne le souffle pour que lui vive, et dans ce monastère toutes les attentions bienveillantes des moines ne palient jamais à celle d'un père, ou d'une mère, d'un frere, d'une famille.
le moine sourit et reprend la parole.
veux tu preter ce serment , hugues ? On a appellé ceci le serment du chevalier courtois.
l'homme enfant mesure un instant la solennité du moment, et finalement acquiesse de la tete
Fais tu voeu de protéger la veuve , l'orphelin et le pauvre, de ne point tuer d'ennemi vaincu et sans défense, de ne point prendre part en des faux jugements ou en des trahisons, ou de te retirer si tu avais pris part, de ne jamais donner de mauvais conseils à une dame, d'aider, si possible , un compagnon en détresse ?
le regard scrutant l'enfant devant lui , genoux a terre, l'homme pris autre grandeur que celle du moine qu'il était habituellement, comme une grandeur passée , revenu l'espace de cet instant.
Hugues repondit, d'une voix deja affirmée et sure.

Oui j'en fais le voeux !

Par Agnès le 2/6/2002 à 15:56:57 (#1576882)

"Une femme chevalier... Tu n'y penses pas sérieusement, père, s'exclama Laurent, un de mes frères aînés.
_ Si justement, rétorqua froidement Adam de Lioncour. Le château est assiégé de toutes parts, et seul un chevalier a le droit de porter l'épée et de défendre ses couleurs. Nous avons besoin de tous les bras disponibles."

Le seigneur se leva avec la grâce et la force d'un fauve, et dirigea son regard vers moi. Je pensais pourtant être bien cachée. Je sentis Raphaël tirer sur ma robe, m'indiquant par ce geste qu'il serait sage de s'éclipser en douceur. Tandis que je m'appretais à saisir la main de mon jeune frère, une voix grave et forte s'éleva et nous appela à nous présenter. Je me mordis la lèvre, et lançais un regard fier à l'assemblée, tout en me dévoilant, altière du haut de mes treize années.

"A genoux, ma fille, ordonna-t-il, impérieux.
Je m'exécutai, attendant sans doute quelques remontrances, cachant une moue puérile qui se voulait désabusée. Il posa la lame sur mon épaule droite, puis sur mon épaule gauche, et déclara avec emphase :
"Moi Adam de Lioncour, seigneur des terres de Lioncour et de Montendre, t'arme chevalier, Agnès de Lioncour. Je t'autorise à porter l'épée et à défendre tes couleurs. Tu devras suivre le code d'honneur des armées et l'ancien code, toujours accomplir ton devoir de chevalier, tout en continuant à honorer celui de femme.
"Je le jure, murmurais-je, en embrassant la lame présentée.

Yves, le plus âgé de mes frères, s'approcha de cette scène atypique, et, contre toute attente, me tendit la main, dévisageant mon père, un léger sourire satisfait aux lèvres. Je me relevais sans comprendre, et le suivit vers cette salle d'armes que j'avais toujours vu comme la pièce interdite. L'excitation me gagnait, et je me pris à courir, ennivrée par l'idée de combattre auprès de ma famille. Quelques mois plus tôt, dans ce couloir, j'aurais croisé mère, qui m'aurait grondé avec cette douce sévérité qui lui était si habituelle... Maman... Je serais femme, mère, et je serais guerrière...


"Père, l'opinion est déjà contre nous. Tu veux donc que tout Angélus se moque de nos terres, s'emporta Laurent, qui ne savait pas lâcher prise.
_ Si cela ne te conviens pas, tu peux toujours partir, répondit séchement le patriarche.
_ Tu préfères exiler un de tes héritiers que de donner cette femelle à un baron puissant?! Donne Agnès à Bertrand, il cessera ses assauts et nous pourrons négocier une alliance intéressante!"

Le vieux lion fronça les sourcils et dévisagea l'adolescent avec autorité. Visiblement c'était trop. La perte de son épouse était encore trop présente, sa blessure encore ouverte, il ne pouvait supporter d'offrir sa fille chérie en sacrifice à un odieux seigneur... Pour une paix qui serait, de toutes façons illusoire..
"Pars, lui ordonna-t-il, d'un ton qui ne permettait aucune répartie, tu n'es plus mon fils... "

Il obeit, et partit tumultueusement, bousculant Raph, qui Ă©coutait toujours aux portes...
J'avais perdu un frère que je n'avais jamais aimé, mais j'avais gagné bien plus... Une nouvelle place dans cette société... Une estime, un but, une vie !

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