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Retour sur les terres d'Althéa

Par Hugues de Payns le 1/6/2002 à 17:49:50 (#1570089)

je chevauche depuis maintenant plus de six jours, je me dirige a nouveau vers le Comté des Lioncour.
Je suis fourbu, j'ai évité plusieurs patrouille militaire, on dirait que le pouvoir de ces gardes est immesuré, j'ai bien l'impression qu'ils cherchent après moi.
Je n'ai aps eu d'interaction avec la population, je prends ca et la des vivres pendant la nuit, je n'aime pas ca et j'essaie de m'acquitter aupres de ceux que je vole, en laissant des biens personnels, puisque je ne plus d'or non plus.
En prennant ces chemins detournés , j'ai eu maille a partir avec des orcques renegats formés en bande, tantot j'ai pu eviter le combat, mais j'ai du livrer bataille une fois , un peu submergé, j'ai été blessé, je ne peux me servir de mes aptitudes venant de Bréhan, je ne sais si ces effates , qui restent magiques, ne donneraient pas des indications aux tres officiels mages de ce royaume.
Ma plaie s'infecte, ces creatures viles, utilisent sur leurs armes des excrements ou des melanges peu ragoutant de divers extraits de plantes.
Pourtant je sais ce que je retourne faire chez ma belle famille, mais je n'arrive pas a me resoudre que ma solution est la bonne, mais je dois etre a mon mariage, pour elle, pour nous et pour ceux qui ont voulu salir mon honneur avec ces ragots.
Mais je sais quelle est ma décision, souvent je pense a ce moment douloureux que je vais vivre, mais il n'y a pas d'autre issues. Je pourrai reste la et attendre de voir le poison et ma blessure arriver au resultat que j'escompte, mais je veux que ca soit en terres ami que cela se passe.
J'ai besoin de savoir et que eux aussi sachent quelle est ma determination, mon amour pour une des leurs, je veux pouver que je serai digne de la confiance qu'ils semblent avoir mis en moi.
Harrassé, exténué, allongé sur l'encollure de mon cheval lui aussi poussé a bout, j'arrive tard dans la nuit non loin du chateau des Lioncour.
Je n'ai plus la force d'appeller, et si je me rapproche je risque de prendre une fleche trop precise pour pouvoir la parer, si pres de mon but, si pres d"elle".
Je tombe de cheval, je vois une derniere lueur sur les crénaux , sans doute un garde qui fait sa ronde, ma vue devient floue, ma bouche seche, je m'évanouie.
Mon réveil est brutal, un homme que je ne connais pas vient de me lancer un seau d'eau qui a croupi trop longtemps.
J'ai toujours mal au flanc , a ma blessure maintenant , elle dégage une odeur pestilente, on y a posé un linge sale avec un baume , mais tout cela ne semble qu'empirer mon état.
L'homme est accompagné, par deux gardes on dirait, je ne vois pas tres bien leurs visages, ma vue n'est plus aussi précise.
Celui qui semble se rire de moi, est grand , un air sombre, une voix grave et si arrogante dans les propos que je discerne de ce que j'ai appris de sa langue natale.
Je m'apercois en voulant faire face que je suis attaché, oui, c'est bien une cellule ou je suis, c'est infect, sale, et puant.
L'homme arrogant arrache en riant les couleurs que je porte a mon bras, celle de Ma Dame. Je tente desesperement de réagir, mais les entraves faites de ces chaines et ma faiblesse me ramene a la raison... je dois subir.
J'essaie d'etre digne, ils parlent entre eux, je crois qu'il parlent de rancon, mais le seigneur parait avoir d'autres ambitions pour mon devenir, je redoute son jegement, il ne me dit rien qui vaille.
Un des gardes vient de le nommer par son titre : Sire Bertrand a t il dit, je comprends soudain ou je suis et ce qu'il peut se passer.
Je decide de ne dire mot, si ils ne connaissent pas nominativement les chevaliers des Lioncour, cela peut passer, et si je parlais je serai vite trahi par mon accent et mon manque de vocabulaire.
Je dois gagné du temps, mais je ne cesse a penser à mon rendez vous, je dois etre a mon mariage. Dans certains moment de soulagement de ma douleur, j'entre apercois le visage d'Agnes, je suis toujours inspiré par elle, mais mes forces me lachent et je suis aux mains de mon pire ennemi.
Bertrand est heureux de sa prise, tellement qu'il ne me questionne pas , mais je ne crois pas qu'il me soignera, j'ai l'impression qu'il escompte un echange avec un de ses chevaliers retenus par les Lioncour, tant mieux, si je ne suis pas démasqué , je peux jouer encore ma chance, mais je suis trop fatigué et mon état s'empire encore au fil des minutes.
Je prie Bréhan de m'avoir inspiré la remise de ma chevaliere de famille à Agnes comme gage de retour, si je la portais je serai deja decouvert comme étranger et je ne doute pas qu'avec les couleurs a mon bras , j'aurai deja eu un sort peu enviable.
A cet instant je me souviens qu'il reste la lettre de son père a Agnes , elle est encore là, sur ma poitrine, je l'ai mise contre mon coeur, si ils l'a decouvre, ils sauront et moi ici, je ne pourrai ni me sauver, ni proteger agnes, et meme sa famille ne sera pas avertie.
Je dois trouver un moyen .
De longues heures passent, ils doivent avoir commencer des tractations à mon sujet avec les Lioncour, eux savent qui je suis, et ce que je porte, ils me donneront le temps d'agir, mais je perds encore des forces, et cette blessure empire de minutes en minutes.
Il me semble que la nuit et a nouveau la, les bruits de gemissements dans les geoles voisines se taisent peu a peu, et apparait sur le pas de porte de ma cellule , le geolier, mal rasé, mal vetu, il sent mauvais, et l'alcool, il titube mais ne me parait pas etre mauvais homme.
Il aurait pu lancer l'écuellede ce potage douteux mais il me le tend.
Voila ma chance, je dois la saisir. En gémissant , je laisse entrevoir que je ne pourrai me nourrir seul, il me questionne d'un air dur, je ne sais pas ce qu'il dit, je ne repond pas feignant un presque évanouissement.
Il s'accroupit a cote de moi, manquant de tomber a la renverse, je ne bouge pas.
Il prend un malin plaisir a me donner la becquée, me salit de ce potage infect que je dois prendre, mais quelle odeur detestable, quel gout de vomi , je bois la texture, je m'écarte de temps en temps, et je note dans son oeil un changement soudain d'interet sur ma personne.
Ce regard me redonne force, je ne sens plus cet homme jovial qui semble me trouver a son gout. Mais avec ces entraves je ne pourrai me defendre, il me faut réagir.
Il est assis a mes cotes, et dans un effort desespéré, je force mon meilleur sourire au vue de conditons qui sont les miennes...il a compris, se rapproche, je sens son haleine fétide contre moi , il pue l'alcool, il sent le moisi, mais il s'est detendu.
Avant qu'il n'en arrive à un geste déplacé que je ne saurai supporter, de ma main droite je lui assenne sur la nuque un violent coup de mon poignet , employant toute ma force, le mouvement qu'il m'est possible de realiser, et surtout le lourd bracelet de metal qui retient la chaine elle meme accrochée a de lourds anneaux dans le mur.
Pour une fois je benis tout les dieux d'avoir inventé l'alcool que je ne peux que detester, le garde chiourme sous l'impact de mon coup tombe sur moi , renversant l'écuelle du potage froid et nauséabond.
Me voila débarrassé de cet individu génant, mais la violence de mon geste a réouvert ma blessure, j'ai beaucoup de mal à bouger plus, le corps lourd du geolier entrave encore plus mes mouvements.
Je replie mes jambes remontant au prix de gros efforts le corps inerte de l'homme, je vois son poignard au coté, je ne sais ce que je vais pouvoir en faire, mais je dois le saisir.
Apres plusieurs minutes qui me paraissent une éternité, je saisi l'arme, je relache mes jambes, j'ai mal. La douleur est insuportable et seule la vision de ma Bien aimée, me donne encore la force d'agir.
Je ferme les yeux. Il n'y a plus que cette solution. Bien sur j'y avais pensé, mais je voilais que cela se fasse par un autre, j'ai trop de mauvais souvenir de ce geste que j'ai fais jadis pour ne plus etre corrompu, je vais devoir le renouveller.
J'approche la pointe de l'arme de mon cou, je sens sa piqure, je n'arrive pas a me resoudre a faire ce geste.
Je me revois le faire, et tout ce qui a decoulé de cet acte qui se devait irrémédiable, mais que l'amour d'Agnes et sa volonté ont rendu possible.
Elle n'aura pas a revivre ce passage , aujourd'hui j'ai ma pierre de destinée sur moi, ils ne l'ont pas prise, je la sens sur ma poitrine, j'espere que c'est bien elle que je sens.
Je dédie une derniere priere a Bréhan, en appelle au courage qu'il inspire, je reste un temps bercé par mes pensées vers celle que j'aime. Oui j'ai un rendez vous, et j'y serai, elle m'attend.
J'inspire profondement et plante d'un coup sec l'arme a la base de mon cou, seul endroit accessible pour moi dans cette position, la brulure de la lame prenetrant me glace le sang, et si ce n'etait pas ma peirre de destinée que je sens sur ma poitrine, apres tout tous en manque ici, sauf les nobles d'apres ma connaissances plutot scolaire de ce Royaume.
Qu'importe il est trop tard, le sang perle sur mon armure, je vascille, mes yeux se ferment lentement, alors que la vie me quitte ne voyant passer devant moi que tout ces visages d'amis, de gens que je respecte, de mes freres d'armes, d'Agnes.
Je murmure son nom une dernière fois... Enfin une douce chaleur se fait sentir d'un seul coup ... sur ma poitrine, je souris , a bout de force , aux portes de la mort, je sais que je serai au rendez vous.... ma pierre brille enfin, je me souviens pendant ce temps quasi instantanné la devise que nous avons fait notres... "Honni soit qui faille"... je soupire... je n'ai pas failli .

Par Loriane le 1/6/2002 à 18:25:01 (#1570341)

TandTandis qu'elle se recueille et se repose dans un temple après un entrainement des plus prolifiques, l'attention de Loriane se porte sur la forme d'un homme gisant sanguinolant au milieu du temple. C'est étrange les gens arrivant là de blessures mortelles, n'ont pas l'habitude de tenir leur épée crispée au niveau de leur gorge.
Que cela peut-il vouloir bien dire?
Par Brehan qu'il pue! se dit-elle, cette odeur d'excréments et de moisi...
Mais une démangeaison qu'elle commence à connaître nait sur le coeur de Loriane.
cette silhouette me rappelle quelqu'un...


Un prêtre pour cet homme,il a besoin de soins!

Ce disant, Loriane se dirige vers l'echoppe la plus proche pour acheter des vêtements secs et de quoi nettoyer l'homme

Par Agnès le 1/6/2002 à 18:43:56 (#1570517)

Cela fait plusieurs nuits que je cauchemarde. Chaque soir, je le vois souffrir, je ne distingue pas ces lieux étranges et sombres... Je sens le drap coller à ma peau à ne plus vouloir s'en détacher. Je tressaille. J'ai du mal à respirer. Une violente douleur s'acharne à enflammer mon flan. Je sens ma tête heurter violemment l'oreiller. Un hurlement déchire le silence nocturne. Je me redresse, en nage... Criant son nom, serrant ma gemme de destin dans mon poing, elle semble vibrer dans ma main tremblante... J'ai un mauvais pressentiment... Hugues...

Par Thorn Aska le 1/6/2002 à 23:09:52 (#1572602)

*l'air semblait vibrer, le sommeil leger je me reveillais*
Sire? vous etes de retour ?
*un etrange pressentiment etreignait ma poitrine,d'un pas mal assure je me dirigait vers le temple d'Artherk. A ma vision se decouvra un corps etendu sur un banc autour du quel s'afferaient Loriane et le pretre. M'approchant doucement je reconnu Hugues , mon Seigneur. Je me precipitais alors a ses cotes troublé.*
Seigneur m'entendez vous ? Seigneur, Hugues je vous en supplie repondez....
*n'entendant point de reponse, je parti sans mots dire prevenir sa promisse*

Par -Hagen Obscura- le 1/6/2002 à 23:14:27 (#1572637)

Déja ... *légère moue*

Par Hugues de Payns le 3/6/2002 à 23:55:11 (#1587120)

Les yeux mi clos, encore sanguinolant, regarde presque étranger à la scène, les gens s'affairer autour de lui.
Il reconnait Lorianne qui semble bien plus assurée dans l'action, il sourit.
Il entend Thorn , son écuyer, son visage le rassure. Il pense qu'il est de retour, et étendu sur le banc de ce temple, il sourit, puis se met à rire, , à rire aux éclats, il n'a pas failli

Ca ira , merci à tous, mes amis.
Non Thorn, ne le dites rien, elle sait déjà sans doute, nous partageons nos pierres.
Je vais prendre repos et me préparer, je dois etre à mon rendez vous. Oh oui je dois y etre.

Hugues laisse les pretres prodiguer leurs soins, le regard ailleurs, brillant et porté que vers "elle" . Il sourit déjà auprès de sa Dame par la pensée. Dans un éclair de lucidité , il porte la main sur son coeur. La missive de son père à elle est toujours là. Puis fronce les sourcils et regarde Lorianne.
Lorianne pourriez vous pour ce grand soir me refaire les couleurs que je portais, jen ne voudrais pas ne pas les porter en ce jour béni . Je vous en serai gré Lorianne.

Encore troublé par tout ce qu'il vient de vivre, mais guidé par ce qu'il va vivre, se lève enfin et sort du temple. Le port altier, la démarche assuré, la tete haute, d'un pas décidé se dirige vers son destin... Agnès

Par Loriane le 4/6/2002 à 18:50:52 (#1591986)

*Hochant la tête*
Bien m'sieu Hugues je me met de suite à l'ouvrage.

avec habileté Loriane bien plus à l'aise dans le travail manuel semble prendre du plaisir à coudre adroitement la demande du paladin. Quelques temps plus tard elle retrouve Hugues de Payns et lui remet les couleurs de sa dame

Voilà m'sieu *petit rire étouffé* pour vous.

Par Hugues de Payns le 4/6/2002 à 22:29:31 (#1593439)

Hugues devisage la jeune fille , encore fraiche, et tel un grand frère bienveillant lui adresse un sourire ravi et plein de gratitude
Tu es une jeune fille précieuse Lorianne, je suis , comme je te l'ai déjà dit, jamais très loin, Thorn veille aussi sur toi, comme nous tous.
N'hésites jamais à requerir notre aide, et si tu doutes face à tel ou tel autre probleme ou ...
marque un temps de silence, pensant particulièrement à Hagen et ne pouvant repenser à leurs dernières altercations où le soi disant prophète d'Ogrimar avait porté ses mains immorales sur ce qui est encore une enfant
quelqu'un, là encore tout les freres d'armes du clergé seront présents.
Lui adresse un sourire se voulant rassurant, restant un peu perdu dans ses pensées et revivant certains passages de cette quete presque destructrice qu'il entrepris jadis pour donner le choix à Sacha, Soeur asservie par son propre frère. Hugues sourit sachant qu'il a reussi dans cette entreprise et que le temps sera , encore une fois pour un porteur de lumière, son allié et ce qui manquera à ses ennemis pour tenter de soumettre le monde à leurs causes.
soulagé à cette dernière pensée, met les couleurs des De Lioncour à son bras, et d'un pas assuré et determiné, se dirige, accompagné de Lorrianne, vers son destin, son avenir... Agnès

Par Loriane le 5/6/2002 à 13:28:45 (#1596727)

Après avoir un peu accompagné un peu Hugues de Payns, Loriane les yeux éperdus vers l'écuyer de celui-ci...

Vous m'avez l'air d'vous r'mettre bien vite m'sieu , j'suis contente.
Ben faut qu'j'aille aider un peu m'dam' Driinsilde à l'orphelinat et j'ai une course importante à faire à Hurlevent j'en profit'rai pour annoncer la nouvelle d'vot' retour à m'sieu Sahas.

*Jette un regard énamouré à Thorn en s'eloignant*

A bientot m'sieu ,Que Brehan vous garde.

Par Loriane le 5/6/2002 à 15:07:29 (#1597254)

Loriane après avoir fait ce qu'elle avait à faire, se dirige allègre et heureuse pour retrouver Hugues de Payns et son écuyer.
Elle est accompagnée de messire Sahas et lui relate en chemin les derniers événements concernant le chevalier.
Elle abreuve Sahas des dernières nouvelles avec un débit de parole plus que soutenu, en maintenant une marche des plus rapides.


Hihi j'ai bien peur qu'ils ne soient encore plus préssés que nous nous les retrouverons sans doute auprès de la dame de monsieur Hugues.

Par SahasGW le 5/6/2002 à 15:12:38 (#1597294)

*souriant et marchant bon train*
oui certainement, tien d'ailleurs je les vois, bien laissons les seules quelque moment...

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