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Voyage en Angélus (3 et fin)Dans la pénombre

Par Hugues de Payns le 31/5/2002 à 15:13:27 (#1562185)

Je n'aime pas cette taverne, je n'aime pas les tavernes en général, trop de débauches, trop d'alcool, trop de destin trop vite perdu a cause de ce breuvage, mais soit, je dois rencontrer mon guide.
Je prends place dans un coin sombre, je commande une bière que je ne boierai pas mais il me faut me fondre dans la masse.
On rit , on chante , on boit, on se déshumanise mais tout ces gens ont l'air d'en avoir un besoin si fort, jene peux les blamer.
Un jeune garcon encapuchonné s'approche de moi, d'une voix douce et mélodieuse qui tranche avec ce lieu, il me dit de le suivre, je paie et nous nous appretons à partir.
Un garde présent m'a vu faire, et me prend le bras avec force.
Je ne comprends pas, tout se passait bien jusque là , mon guide , il doit m'avoir déjà trahi.
Le garde prend la pièce d'or que j'ai mis sur la table, voilà mon erreur, je n'ai pas pensé à ce détail, mais elle est frappée a l'éfigie de Théodore XIII; Je vais devoir vite réagir.
Je me prépare , en regardant la sortie, à mettre en oeuvre ce que je connais maintenant surles techniques martiales,mais un surprennant évenement se passe sous mes yeux.
Mon guide dérobe ma bourse, bien sur je le vois faire , mais son geste parait apaisant, je ne bouge pas .
Ensuite, il découvre sa capuche, je suis stupéfait, "il" est une femme, jeune , brune et très jolie, le visage fin les yeux grands et expressifs, je la laisse faire.
Le garde me demande certaines choses, l'incident commence peu à peu à attirer l'attention des gens embrumés de la taverne.
Mais la jeune fille fait sauté ma bourse dans sa main sous le regard avide et voilé du garde déjà grisé par l'alcool.
Il lache mon bras et sans gene prend la bourse, dit quelques mots , j'en comprends vaguement le sens, nous allons devoir partir vite, il ne nous laisse qu'un temps d'avance.
La jeune fille me prend par la main et m'entraine derriere elle , je la suis.
A peine la porte passée et le garde appelle comme un camelot sur un marché , la garde à sa rescousse. Nous courrons dans les ruelles sombres, elle parait determinée et surtout particulierement leste et feline dans son déplacement. Nous entrons dans une demeure dont elle a crocheter avec dexterité la serrure.
Dans la ruelle nonloin déjà les bruits de pas se font entendre, une patrouille, je n'ai pas peur étrangement, mais je ne sais pourquoi.
Un moment d'ébulition à l'exterieur, nous restons la dans le noir, les yeux dans les yeux, je me rends compte que je ne lui ai encore pas parlé, j'essaie et elle obstrue de sa main ma bouche, me souriant.
Un long instant que nous partageons ainsi puis les bruits s'éloigne et l'effervecense se calme , tout redevient calme dehors.
Enfin , elle s'adresse d'une vix douce et mélodieuse à moi, je ne comprends pas tout mais je sais ce qu'elle me dit en me montrant un plan griffoné sur un parchemin qu'elle tenait en son sein.
Les plans du chateau royal, et les tours de garde,j'en prends connaissance. Bien sur j'ai recu des enseignements pour tenir siège ou connaitre stratégie pour mener des batailles, mais là je suis perdu, elle le comprends et une nouvelle fois m'entraine avec elle . Je la suis.
Dans la pénombre nous escalons un rempart, elle est si sure dans ses mouvements, j'essaie de l'imiter.
Il y a des ombres de gardes partout sur les remparts, elle me désigne une des tours, elle est haute et s'élance effilée vers le ciel, j'ai peur qu'elle me propose que c'est là que je dois escalader.
Elle me fourni une corde fine et legere , saisit ma main et l'embrasse avant de s'enfuir, je ne saurai jamais son nom, qui elle était pourtant je lui dois la vie.
Je prends ma respiration et seul commence l'escalade, cette corde semblait bien fragile pourtant elle est solide, le fin grappin couvert de linge pour attenuer le bruit de l'impact tient bon, j'escalade.
mon coeur bat vite, en un instant ma vie peut basculer, je tombe et me voila revenu en Lune d'Or, je reste et je risque ma vie et mon amour, mais je dois le faire, je vois ses yeux gris , ceux qui m'insiprent, ceux d'Agnes, j'y lis qu'elle me veut fort , je dois continuer.
Je prends pied sur le rebord de la fenètre, une épaisse tenture en obstrue la vue, il n'y a pas de bruits.
J'écarte la tapisserie en velour, et je prends pied dans la salle noire, il y a une respiration , je l'entend, un parfum delicat aussi qui plane, un parfum de femme.
Dans l'obscurité je m'approche, etendue sur son lit , un mouchoir detrempé par les larmes, sans doute, la princesse telle qu'elle est décrite dans les récits.
Je suis ému mais je ne dois pas la reveiller, elle devrait me dénoncer , un homme , seul, étranger, dans sa chambre, ce n'est pas convenable, mais je dois lui laisser ce message d'espoir en réponse à cete missive dont j'ai pris connaissance et qu'elle a envoyé , il y a peu aux gens de Lune d'Or.
Je depose délicatement le pli dans ses mains portées sur sa poitrine, et je me redirige vers la fenetren je ne dois pas trainer ici.
J'espere qu'elle n'en voudra pas a celui qui fait ce geste mais avant de commencer une folle descente et une fuite rapide de l'enceinte de la ville, j'envoie avec précision un tout petit cailloux que j'ai pris soin de ramasser en venant.
Elle ouvre les yeux, marque un tempsde surprise, croise mon regard, je lui souris, et disparais.
Grace aux chemins que j'ai repéré dans la journée j'arrive a m'extirper sans difficultés de la ville, je récupere cheval, arme et armure, je pars, je ne dois pas manquer mon rendez vous, et il me reste que peu de temps avant que mon bateau ne reparte.
Je dois encore une fois éviter les patrouilles, les orcques formés en bande, trois jours sont prévus, mais tout ces detours me ralentissent, je perds du temps, mais je dois arriverLe soir a l'heure.
Le soir tombe sur le rivage, et dans le crépuscule je vois la voile déjà trop loin du bateau qui s'éloigne, trop tard.
Machinalement je m'assoie et touche la foulard à mon bras, que vais je faire ? que va t elle penser ? encore une deception pensera t elle, et on lui dira que j'étais ce que l'on prétendait de moi, un simple courreur en mal de conquete, pourtant je sais que cela est faux, bien du monde me l'a dit, mais comment prouver le contraire, si je ne suis meme pas là le jour de notre union ?
Je depeure là, sur cette plage, silencieux, amoureux et inspiré, mais sans pouvoir le prouver.
Je repense a "notre" devise , "Honni soit qui faille", non Agnes, je ne faillierai pas , je serai là.

Par SahasGW le 31/5/2002 à 15:25:13 (#1562257)

heureusement que c'est la fin tu m'as deja fait perdre trop de temps dans l'etude de l'anneau de Regenere et dans les decades biquinaire...
c'est vrai pense a ceux qui etudient avant d'ecrire des choses qui se lisent mieux que des romans... vilains qui m'empeche d'etudier en postant des trucs interressant

PS: tu l'aura compris, ca veut dire: :lit: :lit: :lit: *clap clap clap* super

Par Hugues de Payns le 31/5/2002 à 17:48:48 (#1563121)

(et vi allez hop en haut ;p)

Par SahasGW le 31/5/2002 à 18:24:24 (#1563350)

(arf ca redescend encore cette sale bete!!!
paf un gros coup de pied au cul)

Par Agnès le 31/5/2002 à 20:10:55 (#1564036)

Les jours passent... Je me demande où il est, comment il va... La date du mariage approche à grand pas. Si j'avais eu camériste, elle se serait agitée pour préparer robe, accessoires et voilage, tout en s'accordant à gérer les préparatifs de la fête, ainsi que le couvert de la frairie... Aerye a tenu à s'occuper de tout, cela semble lui tenir à coeur. Je la vois déambuler et courir de ci, de là ; tout doit être parfait... Je la reconnais bien là...

*ehlp*

Par SahasGW le 31/5/2002 à 23:09:29 (#1565215)

*ne parait pas se soucier du temps qui passemais adresse de plus en plus longue priere a Brehan.
Il passe de long moment devant son ecritoire a paufiner le discours de la ceremonie*

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