Voyages d'Hermyn.-Les Sept Provinces.

Par Gwen d'Armor le 31/5/2002 à 12:06:39 (#1561031)

La vieille dame ne semblait pas surprise de la présence et du retour si rapide en terres d'Orcanie d'Hermyn. Même si ce dernier ne fût qu'un passage en coup de vent, comme une obligation d'être là...De suite...
Elle l'attendant entre sombre et clarté, sur cette route, chemin qui avait ammené Illemm et Hermyn a leur union. La vieille dame était assise sur un bloc de pierre séculaire, un sourire, toujours le même, aux lèvres. Sans trop comprendre mais pourtant sans aucune surprise, Hermyn croisa son regard au détour d'une épaisse forêt laissant place à une clairière ou Gwendolyne semblait règner sans faille. Hermyn parla la première voulant décontenancer la vieille dame.

Je suis venue pour...

La Matriarche d'Orcanie se mît a rire doucement, un rire cristallin presque chantant. Elle se leva dans un geste d'une rare élégance pour une personne de son âge et rejoingnît Hermyn au centre de cet espace semblant vivre uniquement par sa présence. Tout en posant une main la paume ouverte sur le ventre d'Hermyn, elle lui coupa la parole.

Je sais pourquoi tu es là, Hermyn de Kryar. Tes racines et ta vie sont miennes, tout comme le sont celles de ton frère.

La vieille dame, sans bouger sa main, ferma lentement les yeux. Elle se rapellait ce jour où elle avait croisé Catriona Fortin, la mère de Koreandra...

Vos désirs seront exhaussés, Hermyn, vous aurez donc une fille. Maintenant, il est temps pour toi de rejoindre ta famille ainsi que ton monde d'adoption...

Dans un geste de la main, mélange de grâce et d'incantation, la dame disparu soudainement laissant Hermyn seule, la vie reprenant ses droits autour d'elle....Et en elle. Une phrase semblant l'envahir comme un murmure, comme une complainte douce et mélodieuse.




Terres d'Orcanie, pour chacune de tes Sept Provinces....Un enfant se lèvera pour te rendre ton lustre d'Antan...

Attente

Par Illemm le 31/5/2002 à 12:19:12 (#1561129)

Il n'aimait pas trop quand elle partait, mais elle reviendrait toujours, alors son temps, il l'occupait à l'entrainement et le partage de savoir avec les gens et ses apprentis.
Les terres d'Orcanie, et Gwendolyne... Leur mariage.. et le reste... tout allait bien.
Et puis elle revint, sa douce Hermyn, le sourire éclatant. Elle n'avait pas besoin de parler, il savait qu'il serait comblé, une fois de plus.
Il savait que ce serait une fille, sans qu'elle eut à en parler..

(7 ??? *nombrilise* Illemm va devoir... ..humm? RAssure moi qd meme! >> *taquine ;p* LOL)

Par Korey dOrcanie le 31/5/2002 à 19:13:10 (#1563696)

Les souffles s'étaient emmêlés, des corps s'étaient enlacés et, loin des regards enfantins, ils s'étaient unis une nouvelle fois. Les premiers pas de Koreandra sur la Maudite avait rendu Dydou fou de joie.... et fou d'amour. Il ne se passait pas une nuit sans que leur chambre s'emplisse de ce désir dévorant qui les amenait l'un vers l'autre...

Baisers donnés et rendus, frissons libérés, douces caresses nocturnes... et parfois... parfois...

"Dis, Ko...
-Hmm? Des lèvres chaudes lui arrachèrent un sourire quand elles se posèrent sur son épaule nue.
-Puisque nous faisons l'amour chaque soir, tu pourrais très bien tomber enceinte encore une fois... Elle le regardit, souriant toujours.
-Nous avons les plus merveilleux enfants du monde et tu veux en avoir d'autres?
-Je ne le sais pas, Ko... mais ce sont des choses qui arrivent... Tant que nous sommes ses parents et personne d'autre, je serai le plus heureux des hommes. Les coeurs chantaient l'amour sous le clair de lune. Elle le serra un peu plus fort contre son coeur.
-Dydou... si nous avons un autre enfant... ce sera difficile de s'occuper de lui... Toi et ton Vicomté à gérer... moi, la Garde et les coups que je pourrais subir... C'est mon devoir de me battre pour le Royaume, mais si je suis enceinte, je devrai faire un choix entre renoncer à la Garde pendant quelques temps ou prendre le risque de perdre l'enfant en protégeant le royaume de ses ennemis... Avec ce qui m'est arrivé dernièrement, est-ce que je peux vraiment me le permettre?
-Ce ne sont pas des choses qui se commandent, mon amour... L'aimerais-tu malgré tout?
-Oh oui, Dydou... Elle prit le visage de son mari entre ses mains. Je le chérirais autant que je chéris nos enfants... et que je t'aime.

Elle l'embrassa avec amour; les étreintes reprirent. La raison avait peu de poids devant la passion qui les liait...



(Pas trop de nombrilisme, Lelem ;) Hermyn n'est pas la seule à travailler sur cette cause. hehe)