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Rêve Sucré Glacé

Par Anaria DeArnise le 28/5/2002 Ă  17:06:50 (#1543719)

Le ciel ce soir là était plein de cette lune que tous connaissent ronde, blanche éclairant tout d’une douce lueur et cachant quelques peu les étoiles… Un mince rayon de lune passait au travers de la fenêtre de la chambre d’Anaria, palissant le sol d’un rais blanchâtre. La jeune fille dormait mal emmitouflée dans ses draps. Les causes de ce malaise… Son père venait de partir, il avait disparu dans le brouillard, une vague silhouette sombre partant au loin. Ses derniers mots restaient gravés dans sa mémoire la tourmentant et lui rappelant certains douloureux souvenirs. Ses sœurs amazones aussi étaient parties peu de temps avant emmenant avec elles sa sœur Lylas, elle les avaient observés de loin, reprenant leur chants et triste de les voir partir… Elle n’avait pas pu les suivre car son âme et sa conscience lui dictant sa conduite elle sentait qu’elle ne devait pas partir pas maintenant.
Cette nuit là, la jeune fille c’était couchée le cœur lourd, le hasard avait voulu que certaines choses arrivent aux mêmes périodes… Plongée dans son sommeil la jeune fille eu soudain l’impression d’entendre du bruit près de sa porte, elle s’éveilla doucement, sur ses gardes et saisit une petite lame qui gisait au sol. Elle se leva précautionneusement et se dirigea vers la porte certaine d’avoir entendu quelqu’un farfouiller dans la maison. Elle sortit de sa chambre sans apercevoir personne et se demanda qui était le fou qui pouvait bien s’aventurer dans la demeure de son père. Pour elle cela ne pouvait être qu’un impur, un imbécile avec qui elle jouerait afin de lui apprendre les bonnes manières. Cette pensée la fît sourire. Cependant alors qu’elle se rapprochait des bruits elle surpris une silhouette féminine avec de longues ailes noires. Elle restât un instant interdite en pensant reconnaître la forme et elle appela :
-Enia ma sÂśur, cÂ’est toi ?
Sa voix raisonnait Ă©trangement dans cette maison silencieuse.
Seulement la silhouette se retourna calmement, un sourire espiègle et doux sur les lèvres, Anaria eu un sursaut et lâcha sa lame ne voulant pas croire ce qu’elle voyait, elle restât longtemps à contempler le visage de sa mère n’osant ni respirer ni dire un mot de peur de voir disparaître celle qui avait déjà disparue il y a si longtemps. Finalement elle se décida enfin a prononcer quelques mots car sa mère semblait elle aussi plongée dans ses pensées.
-Maman cÂ’estÂ… cÂ’est bien toi ?
Elle avait la gorge nouée et chaques mots la faisait souffrir.
La voix qui parla pour lui répondre était bien celle de son souvenir, c’était bien celle de sa mère.
-C’est bien moi mon enfant, Kitana esquissa un tendre sourire. Tu as bien grandit et je suis heureuse de le voir. A te regarder comme cela, je suis certaine que tu es digne du maître et que ton père est fière de toi…
-Je… je fais de mon mieux, mais maman où étais-tu tout ce temps ? Anaria restait interdite à la fois émerveillée et apeurée, elle espérait tant que sa mère soit fière d’elle.
-Viens je vais te montrer quelque chose.
Kitana entraînât alors son enfant hors de la maison au clair de lune en l’enveloppant de ses ailes, elle l’emmena s’asseoir sur un banc et berçât Anaria doucement sans dire un mot. La jeune fille n’osât pas répéter sa question cherchant toujours à comprendre ce que voulait lui montrer sa mère. La jeune fille finit par s’endormir, apaisée, pour se réveiller glacée sur le banc et s’apercevoir que sa mère était partie, elle se leva vivement la cherchant partout du regard l’appelant d’une voix fébrile. La jeune fille tourna alors ses yeux vers le ciel pour voir au loin la néphandis disparaître dans le ciel nocturne.

A ce moment Anaria se réveillât en sursaut et se précipitât dans la maison priant de tout son cœur le maître pour que ce rêve n’en fût pas qu’un. Mais la maison restât silencieuse et vide sans la présence de son père et sa mère n’apparaissant nul part. Elle se retourna, glacée et émerveillée à la fois de son rêve gardant sa mère dans ses souvenirs et dans son cœur. Alors qu’elle retournait dans sa chambre elle s’arrêta et ouvrit une malle pour chercher une couverture plus chaude. La lune la baignait doucement dans sa lueur, apaisant son cœur et ses larmes.


Anaria DeArnise
Fille D'Orius et Kitana DeArnise
Haute disciple du Maître
Fière amazone

Par Delyna Vald le 28/5/2002 Ă  17:21:08 (#1543824)

magnifique et terrible rĂŞve :(

Par OriusDa GdPurif le 28/5/2002 Ă  17:22:27 (#1543832)

*un bruit, comme un cliquetis tintait sur le carreau d'une des fenetres*

*Un chant d'oiseau raisonna dans toute la maison*

Par Anaria DeArnise le 28/5/2002 Ă  18:23:02 (#1544225)

Provient du message de OriusDa GdPurif :
*un bruit, comme un cliquetis tintait sur le carreau d'une des fenetres*

*Un chant d'oiseau raisonna dans toute la maison*



Anaria sentit Ă©trangement le calme revenir en elle....


(Désolée pour les lourdeurs de style aussi au niveau du rêve j'avais pas fait attention:p)

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