Regard tourné vers l'océan

Par Pyter Leriel le 28/5/2002 à 12:31:11 (#1542220)

*Je regarde la mer depuis le cercle, je sens comme un appel puissant, une part de moi même voudrait retourner sur mes terres natales, loin par delà les mers*

*Je m'asseoie et je pense à tout ce que j'ai vécu içi, tant de drames et de belles choses, je dois rester pour tout un tas de raisons valables, mais mon esprit me dit le contraire...*

*Ces quelques mots viennent à moi*

Malgré le temps et les années
Jamais je n'ais cessé de lutter
Les amis et les ennemis ont trépassé
Pourtant je suis toujours vivant
Témoin du passé, je n'ais pas de prise sur le présent
Je suis un anachronisme, je n'ais pas de vie en dehors du cercle de mes amis
Ma terre natale m'appelle, mais mes obligations me retiennent içi
Je suis sans coeur et égoïste
Je pense à moi alors que je suis marié et père
La vie me semble ternie par un voile de plus en plus opaque
De lourds secrets pèsent sur mon âme et mon coeur
Je suis le gardien d'un ancestral savoir qui risque de se perdre à ma mort
Je suis un messager sans message
Ironie de la vie ou du sort, Sélène ne me parle plus
A croire que j'ai trop fauté, même pour elle
Un jour sans doute je me confesserais publiquement pour soulager mon âme
Ce jour la aussi je partirais pour le bien de tous
Je suis amer, mais je ne le dois qu'à moi même
Bientôt je rejoindrais mes amis et mes ennemis

*Cela fait du bien, même si je sais que cela ne sera que passagé*
*Je regarde la mer avec envie...*

Par Trinity ForgeFeu le 28/5/2002 à 17:10:21 (#1543742)

Alors que je vais au hasard, mes pas me guident vers ce cercle. Alors que j'avance doucement, absorbée par mes pensées, une voix masculine vient troubler mon esprit. Curieuse, je m'approche timidement, ne voulant gêner l'auteur de ces pensées. Il me tourne le dos. Je reconnais l'un des hommes que j'estime le plus en ces terres.Ces paroles me parviennent à présent clairement, j'écoute sans bouger. Ses mots me choquent et me surprennent. Comment pouvait on deviner qu'un tel homme porte de si lourd fardeaux ? Je soupire, ressentant son mal être au plus profond de mon âme. Je pose deux doigts sur ma bouche, consciente que mon soupir était audible. Je crains qu'il ne m'aie entendue. Et pourtant, je reste là...

Par Hasoth le 28/5/2002 à 17:17:36 (#1543800)

*soupir*

Par Pyter Leriel le 28/5/2002 à 23:28:24 (#1546198)

Je me retourne, sachant très bien que ce cercle est fréquenté par de nombreuses personnes.
Je ne m'attendais pas à voir la femme qui me fait face.
Je me souviens parfaitement de son travail exemplaire dans la Garde.

"Bonjour Trinity, comment vas-tu ?"
J'esaye de sourire, mais je n'y arrive pas.

Par Kieloria Doriel le 28/5/2002 à 23:57:07 (#1546360)

Le temps qui passe est le pire ennemi de l'homme à la volonté libre, car quelquesoit la force de cette volonté, il est implacable et écrase tout sur son passage

Par Trinity ForgeFeu le 29/5/2002 à 16:43:35 (#1549980)

Je le regarde et je lis dans ses yeux la tristesse. Elle ressemble à celle que je porte en mon coeur.

Disons que j'ai connu de meilleur moment. Je pense que tu t'en doutes... mais je t'ai entendu penser à haute voix. Je ne veux pas m'imposer. Si tu préfères que je te laisse seul, je partirais... mais si tu as besoin d'une oreille à qui confier ton coeur, je suis disposée à t'écouter.

Je pose sur lui un regard interrogatif, attendant sa réponse.

Par Pyter Leriel le 29/5/2002 à 17:31:58 (#1550227)

*Je la regarde, ne sachant que penser, les émotions me toublent, si je commence à lui parler, je déverserais un torrent de paroles, peut être ne voudra-t-elle pas tout écouter, mais après qu'ais-je à perdre*

Trinity, je ne suis plus de la première jeunesse et les années m'ont marqué plus que je ne l'aurais pensé *petit rire désabusé*

Mais avant d'aller plus loin , tiens-tu réellement à entendre ce que j'ai à te dire et pourras-tu en garder le secret ?

*Je la regarde droit dans les yeux, sans sourciller, attendant sa réponse*

Par Trinity ForgeFeu le 29/5/2002 à 21:41:16 (#1551785)

Je le regarde amicalement. Malgré la peine qui anime chacun des jours qui passent depuis quelques temps, je lui offre un sourire encourageant.

En ce lieu, en ce jour, deux âmes sont torturées... si l'une d'elle peut-être soulagée...
Je pourrais garder le secret de ce que tu voudras bien me dire.
La décision t'appartient désormais.

Je m'approche doucement, et m'assieds dans l'herbe verte du cercle, prenant garde de ne pas froisser ma robe. Je le regarde fixement, prête à écouter ce lourd secret qui semble tant le tourmenter.

...

Par Galadriel le 29/5/2002 à 21:57:19 (#1551903)

Elle avait croisé a plusieurs reprises celui qu'elle avait appelé Capitaine....
Il ne repondait a ses saluts que par de vagues signes de la main....
il en ai ainsi de tous les hommes dits importants....on croit que rien ne peut leur arriver,qu'ils ne sont pas comme nous,faits d'une matiere incassable,aussi durs d'esprits que de corps...
Ces hommes sont pourtant sortis du meme moule que nous autres...cet homme là n'echappe pas a cette règle...
Comme beaucoup d'autres qu'on pensent des geants...qui n'ont finalement que des pieds d'argile...
On a beau etre fort,d'esprit comme de corps,on a beau essayer de se montrer puissant,d'avoir du dures paroles...il n'en demeure pas moins que les emotions terrassent bien souvent plus simplement qu'une lame...

Par Pyter Leriel le 30/5/2002 à 2:18:33 (#1553040)

*Soupire*

Par où commencer, j'ai tant de choses à confesser, à raconter.
Peut être par le début.
Je ne suis pas un enfant de ce pays, Goldmoon n'est pas ma patrie, je suis Angélusien et fier de mon pays, et pourtant la bas mon nom fait peur, les enfants et les femmes s'écartent de mon passage.

Oui, moi, le fier Capitaine, servant sa majesté Théodore et le peuple avec tant d'abnégation durant ces longues années, je ne suis qu'un sinistre assassin en mon pays. *Voix dure et ironique*

J'ai tué pour l'or et pour des raisons plus futiles, je dis bien tuer, non pas renvoyer au temple comme cela se passe içi.
Seul les nobles angélusiens ont une pierre, j'ai eu ce privilège à ma naissance...
J'ai fait couler plus de sang que certains individus que j'ai arrêter et fait mettre aux cachot, la plupart d'entre eux étaient des enfants de choeurs comparé à moi.

C'est assez ironique comme situation, un des plus grands chasseurs de primes et tueurs d'Angelus devenu Capitaine de la Garde Royale du royaume de Goldmoon.
Croyez moi si vous le voulez, mais j'ai fait mon maximum pour que le peuple puisse vivre en sécurité et en paix.

*Je reprends ma respiration et la regarde, guettant ses réactions*

Par Trinity ForgeFeu le 30/5/2002 à 6:55:18 (#1553313)

Je n'ai cessé de le regarder dans les yeux. Je savais qu'il n'était pas né en ces terres mais, à ses paroles, je reste interloquée. Je vois qu'il marque une pause dans son récit, j'en profite pour lui parler.

Je ne doute en rien de ta capacité à défendre le peuple de Goldmoon. Je suis bien placée pour savoir ta valeur.

Une léger ton mélancolique s'est fait sentir dans ma voix, regrettant ce temps où j'étais sous ses ordres et encore si insouciante.

Quant à ton passé sur tes terres, je n'avancerai pas d'opinion avant d'avoir entendu tout ce que tu voudras bien me dire. De plus, je t'ai simplement proposé une oreille pour t'écouter, pas une audience pour te juger.

Par Pyter Leriel le 30/5/2002 à 20:40:57 (#1557653)

*Reprends son récit aux paroles de Trinity*

Servir le peuple, ce sont de belles paroles, le peuple n'est heureusement pas constitué que de ces beaux aventuriers fanfarons. Ces aventurires d'ailleurs constituent le plus grand danger du royaume, ce sont eux les fauteurs de troubles et à mon avis la plupart d'entre eux ne méritent même pas leur pierre de destinée.

Ils prononcent de belles paroles sur l'incompétence du roy et de ses suivants, de ses nobles, de la garde *particulièrement amer*
Ce sont ces personnes qui aiment à tuer des jeunes gardes, les aventuriers qui ne leur plaisent ou qui ne payent pas leurs soit disant taxes.
Des imbéciles à qui ont a donné une quasi-immortalité, qui détrisent à grand coup d'armes et de sortilèges, ce que quelques personnes ont patiemment mis en place pendant des années, petit à petit.

Et que dire de ces soit disant antiroyalistes, de sombres tueurs qui ne choississent que des cibles faciles à tuer, les gardes des villes ou de sa majesté, pour un motif futil en plus.
Ils n'ont jamais réussi à me convaincre de la nécessité de changer de régime politique, et la où cela me fait le plus rire, c'est quand ils annoncent qu'ils donneraient le pouvoir au peule.
C'est d'un risible, depuis quand le peuple est à même de se diriger, c'est au Roy et à ses Nobles de le faire, ils sont compétents et sages.
Le peuple vit bien dans ce royaume, et c ene sont pas quelques aventuriers en mal de pouvoir qui va changer cela.

Mais c'est à cause d'eux, ces aventuriers qui trouvaient drôle de tuer le Capitaine des Gardes de sa majesté tout les jours, qu'il ne l'est plus. Vous pouvez les remercier ces antiroyalistes, hors la loi de tout poil qui ne connaissent qu'un seul langage, celui des armes.

On a fait de moi, une sorte de mythe vivant, un héros, Capitaine, on me nomnait comme cela, même pas par mon nom, par ma fonction, comment vivre comme un homme alors que l'on est une fonction ?
Je ne pouvais pas déroger à la règle, un carquois étouffant de règles imposés par soi même et les autres. Je me devais d'agir comme on s'attendait.

Mais jamais au grand jamais on ne m'a demandé comment j'allais moi, la personne, l'être humain.
C'est mon plus grand regret.
C'est aussi pour ca que j'ai démissionné, pour pouvoir enfin exister, pour vivre...

Par Trinity ForgeFeu le 31/5/2002 à 10:43:44 (#1560568)

Je suis toute retournée par ses paroles. Au fur et à mesure qu'il se raconte, je reconnais les sentiments qui me tourmentent, cette impression de ne pas vivre pour moi. Sans même m'en apercevoir, mes yeux s'embuent de larmes qui vont s'écouler sur mes joues sans que je puisse les arrêter.

Je te comprends tellement... J'arrive à peine à articuler tant ses paroles m'ont fait prendre conscience de moi même. Moi aussi, je ressens ce sentiment de n'être considérée que par mon titre... Les gens qui ne voient en moi que mon insigne de Sergent... qui m'attaquent et me blessent pour leur trophée de chasse...

Je soupire profondément avant de reprendre.

Je n'en peux plus des gens qui ne voient en moi qu'une servante du Roy... Mais pourtant, malgré cette lassitude, malgré les blessures qui font de mon corps un objet plus que celui d'un être humain, je reste et resterais à jamais dévouée à notre beau Royaume...

Je m'aperçois que je viens de lui ouvrir mon coeur. Je m'arrête net, sachant que je ne peux lui confier la suite. J'essaie de paraître aussi naturelle que possible, malgré les larmes qui ruissellent encore sur mon visage.

Excuse moi... je n'aurais pas dû t'interrompre... continue donc...

Par Pyter Leriel le 31/5/2002 à 11:36:36 (#1560818)

*Je la regarde, confiant tellement de choses en peu de mots, elle est comme moi, ou du moins dans la même position*
*Ses larmes me rappellent celles que j'aurais aimé faire couler...*
*Je voudrais la prendre dans mes bras pour la consoler, mais elle ne comprendrait pas ce geste, alors je sors un mouchoir de soie de ma veste et je lui tends*

Essuie tes larmes, pleurer ne te rend pas belle.

Que dire des moments qui ont suivi ma succession à la tête de la Garde Royale, une impression de fête, un enivrement joyeux, une joie de sens, la libération d'un poids étouffant.

Autant d'impressions qui m'ont donné raison, je pouvais enfin vivre, vivre pour moi, pour mes envies, aller ou je veux, quand je veux. Ne plus allez devoir demander aux hors la loi de quitter une ville et savoir que je reverrais Nissus encore une fois.

J'ai regoûté aux joies de la chasse, des amis, du simple fait de marcher sans me faire harceler parce que je suis Capitaine.
Enfin pouvoir prier Sélène, ma déesse si chère à mon coeur.

Des semaines ont passé sans que je m'en rende compte, cela faisait un bail que cela ne m'était pas arrivé.
Semaines passées au milieu de mes mes frères et soeurs sélènites.
Semaines qui ont vu grandir en moi un sentiment qui ne m'avais plus touché depuis des années, l'Amour.
J'étais amoureux, te rends-tu compte, amoureux de la douce et belle Erin. Enfin, j'avais droit à ma part de bonheur et de rêves, fonder une famille, voir grandir mes enfants paisiblement.

*Mes yeux brillent d'un nouvel éclat, et deviennent entiérement noir le temps d'un battement de cils*

Erin, combien de folies n'ais-je pas fait pour conquérir son coeur.
Elle ne voulait pas de moi, disant aimer un autre, mais celui ci ne l'aimer plus. Une véritable tragédie, aucun de mes arguments ne purent la f aire changer d'avis, même quand je lui appris que son amour était avec une autre femme.

Trouvant la vie inutile sans amour, j'ai décidé de mettre fin à mes jours dans ce cercle, en me tailladant les poignets, il me reste encore ces cicatrices pour en témoigner.

*Je relève mes manches et lui montre les deux cicatrices*
J'étais la, me vidant de mon sang, quand elle est arrivé avec Luaine. Je lui dis que sans elle la vie ne valait rien et donc que je préférais y mettre un terme.

Comme tu peux me voir en face de toi, elle y fut sensible, et arrêta l'hémorragie à temps. La méthode peut paraître choquante à certains, et quelques uns me l'ont fait remarquer.
A cela je leur ais dit qu'il vaut mieux vivre en aimant que vivre après un amour.

Et Erin et moi formons un couple qui a traversé des épreuves très difficiles, mais qui a toujours su resté uni et aimant.

*Je la regarde, tout en reprenant mon souffle*

Par Trinity ForgeFeu le 31/5/2002 à 11:47:44 (#1560883)

Je saisis le mouchoir qu'il me tend. J'essuie mes larmes pour lui faire plaisir mais mon coeur ne cesse de souffrir. Je lui souris tristement et j'écoute le récit qu'il vient de reprendre. Je ne savais pas... je regarde ses poignets.
Lorsqu'il s'interromp, je soulève à mon tour les manches de ma robe. Plus une plaie, pas encore une cicatrice...

Moi aussi... par amour, je m'en rends compte à présent... mais pas pour mourir... pour permettre de vivre...

Je me tais pour le laisser continuer sa narration.

Par Pyter Leriel le 31/5/2002 à 12:16:00 (#1561107)

*Décidèment, elle aura vécu beaucoup de choses tristes cette jeune femme, je la plains sincèrement*
*Je lui demanderais plus tard son histoire, si elle me le permettra, mais avant je dois terminer mon récit*

Après un mariage animée et festif, je vis dorénavant en couple avec Erin.
La Duchesse Rose, que Sélène la garde auprès d'elle, m'a demandé de la conseiller dans la gestion de la ville de WindHowl.
J'ai accepté ce poste pour occuper mes journées, car il faut le dire, ne rien faire ca va un certain temps.
Pendant des années j'ai donc servi fidèlement la Duchesse et le Duché, et ma fois j'en suis assez fier, la ville se porte bien, ainsi que ses habitants.
J'y ai d'ailleurs établi demeure dans une maison non loin du temple avec ma famille.

La vie se déroulait paisiblement, ma vie partagée entre le duché, mes soeurs et frères sélènites et ma vie de famille.
Tout était sereint, mais cela fut troublé par une lettre de mon mère, qui me demandait de rentrer urgemment, mon père étant mourant.

Ce qui allait se passer, dépassait de loin mon imagination. Mon père me séquestra et osa m'utiliser comme vulgaire réceptacle pour l'âme d'un démon, mon âme étant alors enfermé dans un rubis, caché dans une autre dimension.
Mais le démon n'étant pas celui sur lequel mon père comptait, il massacra mon père et ses serviteurs.

*Des larmes commencent à couler et ma voix se trouble*
Il m'utilisa pour étudier les humains, il revient au château de mon père et le mit à feu et à sang, réduisant ma mère en cendres.
Puis il vint finalement dans le royaume et entrepris de noyauter les sélénites. Il a presque réussi son oeuvre, mais il fut stoppé par le savoir de Septimus.

Mais pendant cet épisode et surtout après, il s'avéra que le Démon m'a légué une petite partie de ses pouvoirs, pouvoirs que certains de mes soeurs et frères maîtrisent.
Je ne peux t'en dire plus sans trahir certaines des personnes que j'ai estimé le plus en ce royaume.
Mais sache que je suis le dernier à les posséder et cela me pèse considérablement, voir cela me ronge même.
Mais je ne les utilise pas ou très peu.

Le dernier point que je n'ai pas abordé et qui me laisse le plus amer dans toute ma vie et ma relation avec mes parents.
J'ai reçu une éducation classique de fils de noble, et je percevais plus mes parents comme deux personnes inaccessibles, du moins c'était comme cela chez nous.
Avec le recul, je me rends compte que je ne les ais jamais trop connu, et c'est sans doute mon plus grand regret.
J'ai fait des erreurs, et mes parents aussi sans doute, mais je ne m'explique pas comment j'ai pu renié mon père d'une telle façon.

*Je la regarde, encore abasourdi d'avoir pu lui dire tant de choses, si personnelles*

Par Trinity ForgeFeu le 31/5/2002 à 12:40:20 (#1561239)

Je prête une oreille attentive à son récit. Je perçoit sa peine. Et soudain, je vois ses larmes. Je ne m'y attendais pas et pourtant, cela me semble si naturel.
C'est avec surprise que j'entends le récit qu'il me fait, ce démon... je ne savais rien de tout cela.
Il se tait. Je suppose qu'il a fini. J'ai envie de le prendre dans mes bras... mais en ai-je le droit ?

Je veux lui parler, mais je ne sais quoi lui dire. Je pensais le connaître, je me trompais.

Je suppose que tu as fini ton récit. Tu semble soulagé de m'avoir parlé. Je vais être franche, je ne sais quoi te dire. Je voudrais tant pouvoir t'aider à surmonter ton toument... mais j'ai bien peur de ne pas en avoir le pouvoir.

Quoi qu'il en soit, sache que je ne trahirais pas ta confession. Je ne te l'ai peut-être jamais dit... je crois même qu'aujourd'hui est la première fois que j'ose te tutoyer... mais je te respecte beaucoup, vraiment beaucoup...

Si tu estimes que tu peux m'en dire plus, je suis attentive.

J'esquisse un sourire.

Par Pyter Leriel le 31/5/2002 à 13:39:10 (#1561612)

*Je lui souris malgré mes larmes, elle semble avoir compris plus de choses que je n'avais pensé*

Merci de ses paroles, je vais te dire ce que je suis devenu à cause de ce démon et je vais te parler des possibilités qu'il m'a laissé.

Je peux percevoir ce qu'on appelle les Ombres, certains humains y sont sensibles, ils les appellent esprits, fantômes ou autres, mais je les distingue clairement. Ceux sont des êtres fait d'Ombre venant d'une autre dimension, l'Outremonde.
Je peux y aller en esprit pour y chercher des informations, mais c'est très dangereux.
Je peux aussi invoquer les Ombres pour me protéger ou me cacher.

Je ne suis plus un être humain, je ne vieillirais plus comme toi ou Erin, je vieillirais plus lentement, je vivrais environ 400 ans.
Les poisons ou les maladies ne me font plus rien.
Si je le souhaite, je peux demander aux Ombres de me fournir leur force pour un instant.

Le revers de la médaille est que quand je décide de faire appel à leurs pouvoirs, une Ombre peut prendre le contrôle de mon corps, pour ressentir ce qu'elles ne peuvent pas normalement, je te laisse imaginer ce que cela peut donner.
Et évidemment, je suis à aprt de la race humaine, mais la est aussi le problème, je ne sais pas quoi faire en passant que le temps ne signifie plus la même chose pour Erin et moi.

*Je frissonne à cette pensée*