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Me parleras-tu une dernière fois?

Par Yodavid le 25/5/2002 Ă  0:35:33 (#1523196)

C'est quand on a besoin des mots enfin qu'on se rend compte qu'ils ont quitté leur coffret.
Et plus cette fois que pour un fugitif coucou, un texte sitôt pensé sitôt jeté sur le papier.
Ils ne retourneront pas en cellule.
Ma cellule a moi fait un mètre sur deux.
Etre oublié de quelqu'un, c'est une petite mort.
De mon tombeau parfois j'attrape, dans la terre autour de moi, quelques lettres jetées aux autres défunts par leurs familles.
Seuls les plus lourds de ces mots, les plus sincères, restent sur place et me servent maintenant à tisser ce message.
Les autres sont emportés dès qu'ils sont prononçés.
Parfois mĂŞme ils filent avant de l'ĂŞtre.
"Mais qu'est-ce que je voulais bien dire?" se demande la personne, qui s'en fichait un peu.
Il ne me reste que ça, les mots sincères des autres.
Ca doit ĂŞtre un clin d'oeil du destin, moi qui ait tant menti.
Pourquoi ce dernier geste?
Pourquoi si je suis mort?
C'est incohérent?
Je veux juste mes morts lourds de sens Ă  moi, qui m'accompagneront le temps qu'il faut.
On ne me les volera pas.
Je laisse la vie oĂą elle est, je laisse le bonheur aller.
Tout ce que j'ai pleuré fera, je l'espère, pousser bien des fleurs.
Qu'ils soient heureux les vivants.
Je ne souhaite que quelques derniers mots, pour comprendre mes erreurs, me faire pardonner mes maux.
Je sais les vivants troublés, même un "non" asséné avec force fera mon affaire.
En fait...
Il est une légende selon laquelle quelques mots légers, mais pas légers comme je l'ai déjà évoqué.
Il est une légende donc, qui dit que quelques mots légers, si on sait s'y accrocher...
Mais voilĂ  que les mots me manquent.
Pourvu que quelqu'un m'entende.
Ces quelques mots légers.
La bonne voix.
S'il vous plaît...

Par Shetan l Ă©lu le 25/5/2002 Ă  1:01:59 (#1523319)

*adore*

Par Petite FĂ©e le 25/5/2002 Ă  11:13:22 (#1524392)

Il est d'une fée, il est d'une fois, qu'il faut écouter les mots, les maux qui s'imposent et s'exposent comme une évidence.
Providence.
Je suis...
J'Ă©coute...
J'apprends...
Je vis.
Il est de cette fois où le hurlement de désespoir déchire la nuit, faut fuir le jour et plonge dans le néant, un vide où les mots se coupent et se mélangent.
On ne sais pas, plus parler exprimer et garde pour...qui? quoi?
Nous et ce qu'il en reste.
Lui parleras tu encore une fois?
L'Ă©couteras tu une ultime fois?
Une chance à ne pas délaisser ou le mutisme s'installe
Peur de rien, peur des rimes qui défilent et s'échappe, glissent des mains et fuient.
Les mots legers imprimant leur contenu dans les esprits, les mots lourds restants à la porte d'entrée, lourds de sens, lourds d'explications, double sens et sens doublé pour les âmes en sursis.
Il est de cette fois...
Pourquoi jamais n'Ă©coute la petite voix qui te pousse?
Il est de cette fée...
Qui attends, une Ă©vidence, une providence, qui Ă©coute...

Une Petite FĂ©e...

Par Yodavid le 26/5/2002 Ă  22:07:05 (#1533474)

C'est quand s'Ă©teignent quelques grands phares que le marin apprend (un peu, faut pas pousser non plus) Ă  voir dans le noir.
Et aussi qu'il distingue ces lumières plus ténues que jusque-là il n'avait pas remarquées.
CRAC
Fuite d'eau, fuite d'os.
Et c'est dans une musique de tibias qui se croisent et battent la mesure que le pirate, grâce à ce qu'il a compris, trouve le chemin du repaire flibustier.
Et...
Vous comprenez-pas?
Ben moi non plus.
Ya pas de raison (mais associez donc une bonne averse et un tacle sévère mais juste pour une vulgaire outre de cuir même pas pleine d'alcoll et vous comprendrez peut-être un peu mieux comment on devient bête et incohérent).
Et pis... Cette fée est si petite que parfois elle parvient à se glisser dans les esprits, sauf ceux des trop étroits, des trop limités (il y a des limites !)
C'est fou le nombre de gens clairvoyants.
On a parfois de ces surprises :
" - Je vois clair en vous.
- Ben avec le nombre de flèches que vous venez de me mettre à travers le corps et comme je suis plein ouest et que le matin prend tout juste son quart, c'est pas vraiment une surprise."
Là le péca fait un au revoir de la main et vous vous retrouvez au temple.
Moonrock vous accueille dans la lumière du bout du couloir qui vous éblouit.
" - Vous devez penser que..."
Raaaaaaaaaaaah !
Mais sinon merci la fée.
Raaaaaaaaaaaah !
*part en courant*
(et je ne fais pas TOUT LE TEMPS des double-sens ! Non mais !)
Et puis HORS D'ICI, c'est un cercueil une place.
C'est la première fois que je joue un mort.
Ya pas Ă  dire c'est reposant.
Adopté, je serai un mort gourmand.
On pourrait appeler ça "les dessous d'Althéa".
D'ici on voit sous les robes des magiciennes et il n'y a que ça ou presque à faire, écouter.
Alors pensez si on en a des (po)potins Ă  raconter, des ra(d'Ă©)gots Ă  ra(t)pporter.
Au plaisir vivants !
(il y a des fois où on ne voudrait pas répondre à ses messages -si si, même moi- mais bon... faut bien modérer chez soi... ca évite de revenir et de trouver la réserve à alcools vidée ou bien les tapis brûlés par endroits ;+)

Par Fizban le 26/5/2002 Ă  22:11:19 (#1533503)

On aime ou on aime pas, mais moi j'aime ;=)
Yo David, comme dirait une certaine Deirdre (grrrrr) , puisses tu continuer Ă  Ă©crire ainsi.

Fiz, inconditionnel

Par Petite FĂ©e le 27/5/2002 Ă  18:40:45 (#1537833)

Il a parlé, c'est exprimé brisant le silence, replaçant mon linceul ,m'enfonçant un peu plus dans la terre et refermant le cercueil.
Un accueil comme écueil qui me glace et une larme qui roule déboule , m'engloutit et coule.
Un flot traversant, transperçant mes pensées

Loup y es tu?
M'entends tu?


En temps voulus tu aurais réduit à néant la barrière qui nous sépare. Mais le jour est loin, la nuit s'engouffre avec son amie le froid, glace nos coeurs et les éloigne d'un souffle.
Mais la chaleur a brisé mon iceberg au lieu de le fondre et de le garder intact, prêt à resservir...
Mais la colle est sèche,il n'y a plus rien, plus personne pour raccommoder.
Hey!

Ouvrez la cage aux oiseaux...

Sortez moi de là, j'inspire, expire ,délire et suis pas loin de mourir!
Je ne veux pas...OUbliez mes mots, mes maux, mes eaux troubles et mes os fragiles.
Le vaux je? Les Vosges?!
J'aime pas la montagne, tout est blanc et bleu, beau et clair seulement rien n'est tel...

Je préfère la mer...

Sur un bateau,bercée par les flots, la tempête prends forme, son épicentre sous ma coque, toutes voiles dehors qui rapidement tombent avec le mat, dessalage...
Je cherche un gilet de sauvetage...Ou coule.
Avec un peu de chance, quelques temps après, j'échoue meurtrie.

non en fait rien ne vaut la ville....

Bien sur!
Avec la pollution qui te tombe dessus comme une gros nuage, les gens qui ne se voient pas et se piétinent. L'égoïsme pur..
Tout pour soi et un tout seul...

OĂą alors?!

L'enfer? Le paradis?
Qui sait si ils ne se valent pas...
Disparaître...

Elle a qu'Ă  s'envoler...

Loin, loin lĂ  bas, lĂ  haut. Plus de mer, plus de terre, plus la glace...

Et eux?Tu y penses?

Oui...Non..Peut-ĂŞtre...Quand mĂŞme...

Ils n'ont qu' Ă  venir!

Y'a de la place chez les "avec" coeurs...
Les "a" coeurs écoeurés par les sens coeurs.....

Je vous aime. Haine pour un cas plus qu'infime, infâme qu'a certains temps j'ai haïs...

Tu aimes, tu ne hais, tu vies, tu...

Une Petite FĂ©e

Par Kristen Lyr le 27/5/2002 Ă  21:18:44 (#1538922)

Il est des mots que l'on a tant envie de murmurer, des mots que l'on a tant envie d'entendre.
Tirer les rideaux face à l'océan, à l'heure ou son sommeil est farceur, à l'heure ou nos rêves sont menteurs.
Plonger dans un monde à soi, au fond d'un puit à souhaits, au fond de la lampe du génie.
Attendre en se faisant entendre, qu'une main vienne frotter notre illusion pour enfin sortir de notre néant.
Et quand cela arrive devant elle, lui demander de prononcer un voeu, un seul.
En silence, esperer que ce voeu sera le notre. Noyer de rimes l'attente, se faire saltimbanque ou cuisinier du coeur pour paraître un génie sans désirs.
Il y a tant de mots que l'on attend, il y a tant de mots Ă  inventer.
Les génies eux aussi ont leurs limites. Ces limites sont celles de leurs propres rêves.
Les rêves rarement s'accordent pour former une mélodie harmonieuse.
Elle, elle rĂŞve de cette harmonie, la cherche, la provoque, la chante, la caresse.
Quand un génie se dessine à ses yeux, elle teste alors ses pouvoirs. Pourra t il réaliser mon voeu ? Elle le souhaite tellement mais jamais ne se ment.
Si ce n'est pas le cas, elle rejete la lampe dans les flots en esperant de tout son coeur que le génie puisse trouver une main à la bonne taille qui pourra rallumer sa flamme.
Il y a tant de mots Ă  ne pas dire, il y a tant de mots Ă  respecter.
Il n'y a pas de bons ou de mauvais génies, il y a juste des rêves qui se font attendre.

Je peux te l'assurer, nous pouvons tous un jour nous échapper de cette lampe. Il suffit pour cela d'entendre les paroles de Bout de Chou. Il t'invente une recette de cuisine où tous tes sens sont titillés. Après avoir pris un bol de ces saveurs, tu trouves à nouveau le courage d'aller dévorer le monde environnant et là alors tout est possible. Il est alors possible de la rencontrer.
Non les enfants ne naissent pas dans les choux mais les rĂŞves certainement.
Il y a des génies plus géniaux que d'autres avec une lampe à la place du coeur, ceux là trouveront toujours un jour la main qui se penchera sur eux pour ne plus les lacher.
J'ai trouvé cette main, trouve la tienne...

Il est des mots qui n'appartiennent qu'à nous, il est des mots compréhensibles que de nous.

A un ami.


Kristen Lyr

Par Yodavid le 27/5/2002 Ă  22:12:34 (#1539265)

(m'a fait doubler tellement je suis lent)

Par Yodavid le 27/5/2002 Ă  22:14:34 (#1539277)

Quand on n'a que l'amer... (version sans bonheur ajouté)

Glaçé jusqu'aux os, le sang mêlé à l'eau.
La pluie n'épargne personne, sauf ces mages assez futiles pour remplir une précieuse page de leurs grimoires d'un sortilège les immunisant contre les averses.
Trempé, il passe devant l'auberge sans s'arrêter.Il ne veut pas d'un bain chaud. Pas s'il faut pour cela se replonger dans son odeur.
MĂŞme s'ils sont partis, s'ils ne reviendront jamais.
Il ne la reverra jamais. Ni elle ni aucun des membres de sa troupe de saltimbanques.
MĂŞme avec son odeur.
Lui l'Ă©claireur...
Un chat le tire de ses pensées, il se frotte à ses jambes, malgré la pluie.
"Ne pars pas, toi. Ne pars pas petit chat."
Bientôt, les larmes sècheront et lui feront une carapace, qui le protègera.
Qui rendra rigide son corps et lui permettra de tenir.
Dans la pluie, ça ne se voit pas.
Dans la pluie on ne l'entend pas.
C'est comme s'il n'était pas là et c'est parfait comme ça.
Tous ces mots vains qu'emploient les gens. Ils feraient mieux de les y noyer.


Toi lĂ  !
Toi t'es pĂ´ roleplay tu rent' pĂ´ !
Toi vas-y !
Ouais, toi aussi vas-y !
...

Encore mieux que le perso jetable, le perso mort-né jetable.
Ca ne prend pas de place sur le compte.
Ca consomme rien.
Pour un serveur propre pour nos enfants, je vote recyclage.
Mmh? Si je vote écolo d'ordinaire? Ben pourquoi vous dites ça?

__________________________
Le papa de Bout de chou aussi, super roleplay (ahem... chacun son style quoi...)

L'Ă©lection de miss nuage (version avec bonheur qui fait prendre du poids, mais c'est du poidsourire)

Et comme dit Nonosse, c'est en souriant qu'on devient heureux (ou quelque chose d'approchant mais de toute façon si on l'a laissé approcher jusque là, c'est que ça ne doit pas être trop dangereux).

C'est nuit de liesse dans la forĂŞt.
Les liasses de feuilles, menue monnaie d'un soir, passent de mimines en papattes, de mains en antennes articulées, de queues préhensiles, de pieds agiles en bouches qui jouent les remplaçantes.
Cette nuit n'est pas une nuit comme les autres.
Cette nuit on Ă©lit miss nuage.
Les fées sont chargées de tous les tracas qu'elles ont ôté.
C'est la plus ronde, la plus gironde (cela dit, il y a des filles graciles en Gironde aussi... je crois...), celle qui a soulagé le plus d'âmes en peine qui sera choisie.
Avant que d'éclater, de devenir poussière et de rejoindre ses soeurs.
Oh bien sûr le mérite chez les fées est une notion toute relative.
On ne gagne pas un titre pour un an avec une coccinnelle de fonction, de jolies feuilles brodées de soirée et l'obligation de visiter les cours des autres peuples.
Et les lauréates n'en tirent aucune gloire particulière.
Mais c'est cette nuit qu'après avoir sauvé les autres créatures, les fées pensent un peu à elles, enfin.
Non sans avoir posté des sentinelles.
On ne fait jamais grève ici.
Ou juste parce qu'il n'y a plus de cookies.
Enfin un truc vraiment grave quoi !
Mais bon, ça n'a lieu que tous les mille ans la pénurie de cookies.
Et je vous le demande, qu'est-ce qui pourrait bien arriver tous les mille ans pendant un tout petit instant d'inattention hein?
Franchement?
Bref, ce soir c'est une minimiss que le peuple des fées s'apprête à élire.
La foule est bigarrée, la petite fée, ils la trouvent gonflée les râleurs du dernier rang d'oignons (oui, ça a lieu dans un coin où les oignons sauvages poussent en abondance, lon de leurs copains rangés tout bien comme il faut et...)
Et c'est vrai qu'elle est gonflée.
Telle une reine des fourmis remplie de petits, de l'avenir de sa race.
Et telle une reine des fourmis, il faut l'aider un peu pour qu'elle fasse de jolis sourires, de jolies choses.
Et pas des larmes.
Tout ce malheur, ces incompréhensions, cette méchanceté, ces bassesses, ces oublis, ces silences, toute cette peine des gens qu'elle renferme, tout cela va être transformé en joli.
Et pour ça tout le monde va s'y mettre.
Même les râleurs du dernier rang.
MĂŞme toi le mage qui crois ĂŞtre une exception en nous regardant Ă  travers ton miroir magique acquis Ă  prix d'or quand un coeur pur aurait suffi.
Même toi la créature ratatinée au bout du doigt brillant qui est tombée de la lune.
...
Tous ensemble on va l'aider.
La petite fée est toute seule pour l'instant dans l'arbre creux.
Elle sent en elle les misères qui voudraient bien se faire larme.
Elle ne pleure pas, elle serre les ailes.
Elle se sent abandonnée de ses amies fées.
Et pourtant elle sait.
Elle sait que le silence fait partie de la cérémonie.
Malgré tout, elle ne peut s'empêcher de penser que ce bonheur qu'elle a eu à venir en aide aux gens, tout cela ne compte pas.
Parce que c'est si grand Althea.
Parce qu'il y a tant de méchants.
Parce que les gens souvent ne la voient pas.
Parce que les gens oublient ou ne remercient pas.
Bien souvent aussi parce qu'ils croient qu'ils se sont parlés et se fâchent pour ça.
Ce n'est pas pour rien que les fées sont immortelles, elles ont tout ce temps pour comprendre que les hommes n'ont pas.
Même si parfois les plus avisés de ces derniers, les mieux entourés, les plus chanceux, allez savoir, même si certains donc peuvent être heureux en comprenant de leur vivant comment on est heureux.
Voilà ce que les fées, ses soeurs, dans une même communion d'esprits et de coeurs (et parfois d'un peu de groseille, d'un morceau d'antennes... dues à de toutes jeunes fées), voilà ce qu'elles lui disent maintenant.
Et les larmes coulent...
Les larmes sucrées, les bonnes larmes, qui ne sèchent pas, ne font pas un masque qui rajeunit certes sur le coup mais aussitôt après transforme la plue jolie des fées en horrible garde royal (oh non, c'est un piratage de clavier, c'est un piratage de clavier, je n'ai jamais voulu écrire ça !)
Et voilĂ  que tout le monde se met Ă  pleurer de joie.
Une chance qu'il n'y ait pas de petit garçon sucrivore à proximité.


La morale de cette histoire?
Vous voulez dire, à part le fait (fée?) que j'aimerais que quelqu'un me dise enfin (mais non pas toi Fiiiiiiiiz) "mon dada à moi c'est toi"?
Euh...
Je ne dirai rien, je vais être muet comme une tombe de carpe qui aurait été creusée par Bernardo (l'acolyte muet de Zorro pour les plus jeunes).
Nyark nyark nyark...
Oups...
Une fois de plus, comprenne qui pourra.
Une histoire de plus pas finie pour cause de ronde féline à organiser (je me comprends et c'est déjà pas mal ; il est pas mal finalement ce journal intime mais je me demande bien comment d'autres gens viennent y écrire parfois et surtout pourquoi... Et puis qu'est-ce que ça poeut bien être que cette quatrième professie? Sûrement un truc pas net cochon avec un nom comme ça ! Enfin...)

P.S. : merci les étoiles, merci du fond du coeur d'avoir laissé une place entre vous aux planètes, même sans cerceau...

Par Yodavid le 27/5/2002 Ă  23:56:57 (#1540026)

*se poste Ă  la fontaine*
*tend sa main*
Joeyyyyyyyyyyyyyyyyyyy
*sourit*
*fait au revoir à quelqu'un dans le lointain, tout au bout du chant, au tout début d'un autre, tout contre la mer*
*regarde avec un sourire que s'il était plus grand sa tête se scinderait en deux comme un oeuf de Pâques (c'est entre les étoiles, c'est pas anachronique, c'est pas anachronique ! Soyez pas si terre-à-terre enfin ! ;+)*
*envoie Croc souhaiter tout plein de choses pour lui au couple*
*l'a muselé avant parce que Croc, quand il est content...*


La flatterie marche pas avec moi, la flatt...
Boudiou ce que j'aime les gens qui m'aiment quand mĂŞme !
Bon, un billet de train pour Nice.
Faut que j'embrasse Deride, mon idole, mon génie de la lampe à moi, mon feu intérieur, mon...
Hey mais je brûle !
Je suis sûre qu'elle a campé pendant mon absence.
*Pépé le putois du grand sud-ouest, fou amoureux de son Deirdre, un battant de première et l'esprit vif avec ça*

Plus sérieusement, je viens d'avoir l'idée (un bien grand mot, me concernant... et seulement deux syllables en plus...) d'une scène se déroulant sur la côte d'azur.
Imaginez Deirdre, superbe, comme d'habitude, dans sa robe longue qui laisse apparaître jusqu'à mi-hauteur ses cuisses parfaites.
Elle rayonne.
On entend Kallista chanter en cuisine pour que chaque plat prenne bien la direction de sa table.
La vue est imprenable.
Les pieds de la colline font trempette dans la mer (ne connaissant pas du tout, mais alors pas du tout Nice, je vous laisse seuls juges de l'incongruité de ce type de représentation romantique de la côte d'aaazur).
Les deux femmes et leurs filles ont préalablement disposé sur la rive des bougies allumées, flottant à la surface de l'eau.
Comme l'heure est avancée, le ciel ne semble avoir ni début ni fin aux yeux des clients de l'enseigne réputée d'ici jusqu'à...
il n'y a pas de fin, je vous le rappelle.
Suivez donc un peu je vous prie.
Des Ă©toiles plein les yeux.
Un seul souçi.
Le client le plus proche de la salle, mais sur la terrasse tout de mĂŞme (Ă  quoi bon venir chez KD si c'est pour s'enfermer enfin !)
" - Votre lampe lĂ , c'est bien pour les moustiques?
- En théorie oui.
- Non parce que c'est le quatrième poète qui s'y grille ce soir, elle vient d'où?
- Je l'ai achetée à l'Adin, la salle des ventes de la vieille ville.
- Je vais laisser la carte de visites d'un ami costumier qui vend des ailes.
- Je reviendrai, vous pensez Ă  tout."

VoilĂ , un message de plus.
L'occasion de dire tout le bien du joueur de Deirdre, pour son roleplay, son humour, sa vivacité d'esprit, sa causticité (n'allez pas en déduire que je l'adore non plus, on est loin d'être d'accord sur tout ; par exemple, je préférais nettement quand Archifolifolifoulkikenden mettait pas son string en plaques béni du Père Vert, boutdechouisme oblige...)
L'occasion de saluer Kristen aux mots qui touchent, comme ses traits (oui oui, je sais, un peu trop ces derniers temps mais ho, chuis pas sa mère ! ;+)
L'occasion de louer la petite fée, pas si petite, pas tant à la fête mais ça devrait changer. Elle peut aller chez KD. Sinon, on pourra l'aider. Paraît que si on trouve un costume, qu'on y croit assez fort, le temps d'une soirée...
L'occasion de dire Ă  Shetan... combien j'aimerais bien le rencontrer et le trouver fantastique.
C'est une chance que les réponses à ce message soient en nombre limité, j'étais condamné à prendre l'adsl sans cela.
Bref, vous l'aurez compris, j'aime presque tout le monde, à différents degrés.
MĂŞme Titi(rion).
Parfois des gens qui entre eux ne s'entendent pas, heaume de plates ou pas.
Mais je ne suis pas juge, c'est souvent un défaut.
En attendant, je ne mets pas toute une race dans le mĂŞme panier moi.
C'est comme les crabes, de toute façon aucun ne sortira du panier.
Alors Ă  quoi bon se bagarrer?
Ce sont même ceux du dessus qui seront bouffés les premiers.
Quand aux bigorneaux camouflés dans un "crabe de Panier" (un cheval, ça se serait vu et il faut bien plus de trois bigorneaux pour manoeuvrer un crabe vide) pour espionner leurs adversaires de toujours de l'intérieur, mangés à la même sauce que les crabes.
C'est sympa d'ĂŞtre lĂ .
C'est sympa d'ĂŞtre lu.
Et miss Lu 2002, lĂ  c'est l'extase mais bon, je ne suis pas une fille donc...

P.S. : " - Nous avons remarqué un quota anormalement élevé d'hrp dans votre sang. Aussi nous vous recommandons de camper trois fois par jour par tranche de huit heures. Eventuellement en entrecoupant de phases rp par voie canale ou bien directement à même la peau. Mais surtout pas d'excès ou bien nous serons obligés de vous prescrire de l'irl. Alors si vous voulez échapper à la coupe du monde, tenez vous à carreau.
- Ils ont dallé la place de la fontaine?
- *soupir*"

P.P.S. : ouf, au mois la satisfaction que cette digression supplémentaire est assez longue pour dégoûter la quasi-totalité des lecteurs, même les concernés, que de toute façon le sujet était déjà bien entamé et qu'en plus même moi je fatigue de doigts là à écrire.
Si ça c'est pas du non-sens caractéristique de... de... Force 9 Sagesse 18...

P.P.P.S. : dernière petite chose pour les fous furieux (mais ceux-là seront garantis de tout réussir dans leur vie après ça tellement c'est un exploit/un signe de dérangement sans limite d'être arrivé jusque-là), cette impression d'être un moustique. Elle a tourné la page, je voudrais me dégager mais SPROUTCH. Je m'y serais noyé dans ses grands lacs azur, je ne suis qu'un moustique. Hypnotisé, pas pu m'envoler.
Mais c'est chouette, je vais pouvoir me réincarner.
Bon certes ça vole moins haut que du Kristen Lyr mais bon, hein, moustique ;+) (*dans son absence de barbe, marmonne* grr, s'il ne me laisse pas son arc des étoiles, il peut bien m'abandonner un ou deux poèmes que je fera passer pour mien non? *fait les yeux doux à Kristen* S'il te plaît...)
Et puis quand on est ptit, on Ă©crit n'importe nawak.
Ouais, on va dire ça.
En tout cas, on a cette excuse lĂ .
Tous mes voeux aux heureux regardeurs d'azur.
Les autres, je suis à la fontaine si c'est pour des cookies mais sinon, j'ai un carnet de fées dans tous les domaines.
Il reste des tas de noms Ă  peine croyables qui sont dispo.
On devrait réussir à trouver une solution à tout problème qui fera l'efort de se traîner jusqu'à Lighthaven.
Amicalement, Bdc ("bouuuuuuuuuuule de cookie", en hommage à une magiciene qui nous raccourcissait nos parties d'ADD avec ses bouuuuuules de feu *en rajoute dans la private joke au point qu'une partie de ses neurones, outrée de ne pas être au courant, commence à faire sécession*)
Dodo...
Et merci au guitariste et Ă  la joueuse de fifre d'avoir pris sur leur part de bonheur pour moi (c'est Bout de chou le gourmand, moi je ne mange que du gazon, en crampons)

*débarque en fanfare*

Par Fizban Krynn le 28/5/2002 Ă  6:38:18 (#1540733)

TADATSOIN TSOIN !!!

*gros sabots couverts de boue*
A jouer avec les mots, on se les ote de la bouche, parfois. Mais c'est toujours mieux que de les manger. Et même si les mots qu'on mange nous sont otés de la bouche, ce n'est pas grave. *sourire*
Au demeurant, et pendant que les pates cuisent, c'est comme les tourteaux les pates, faut bien les Ă©bouillanter sinon elles cuisent mal, je dis vague ici, sur l'usage des mots.
Comme disent si bien ceux Ă  qui la rue est: (La rue qu'est Ă  nous ;=) Ă  traduire pour les connaisseurs)

Un mot pour tous, tous pour un mot !

Des gros mots, pour les grossites,
Des mots de tĂŞte, pour les charlatans,
Des jeux de mot, pour les artistes,
Des mots d'amour, pour les amants !

Des mots-Ă -mots, pour les copieur,
Des mots pour mots, pour les cafteurs,
Des mots savants, pour les emmerdeurs,
Des mots-bylettes, pour les voleurs !

Aujourd'hui grande vente aux enchères, on achete des mots d'occasion, des mots à la page et pas chers, et puis des mots de collection...

Un mot pour tous, tous pour un mot !

Des mots roux, pour les poissonniers,
Des mots-chetés pour les pas-bien beaux,
Des mots perdus, pour les paumés,
Des mots en l'air, pour les oiseaux !

Des mots de passe, pour les méfiants,
Des mots clefs, pour les prisonniers,
Des mots pour rire, pour les enfants,
Des mots tabous, pour l'taboulé ! ( ;op)

Aujourd'hui grande vente aux enchères, on achete des mots d'occasion, des mots à la page et pas chers, et puis des mots de collection...

Un mot pour tous, tous pour un mot !

Des mots croisés, pour les retraités,
Des petits mots, pour les béguins,
Des mots d'ordre, pour les ordonnés,
Des mots fléchés, pour les indiens !

Des mots-mis, pour les pyramides,
Des demis-mots, pour les demies-portions,
Desmots courants, pour les rapides,
Et le mot de la fin, pour la chanson !


Alors qu'en dire, si ce n'est, Ă©crire des mots, soulage les maux.

Fiz

Par Moire le 28/5/2002 Ă  7:15:09 (#1540785)

« Au feu, les pompiers… La maison qui brûle. C’est pas moi qui l’ai…. »

Le reste de la chansonnette se cristallisa dans son regard.

« Oui, m’sieur l’commissaire. C’est moi la pyromane.
- Etes-vous prĂŞte Ă  passer aux aveux ?
- Oui, mÂ’sieurÂ…

Depuis toute petite, les flammes m’attirent. Certainement parce que je ne pouvais pas les approcher. Vous savez c’que c’est. L’attrait de l’interdit. C’est ça qui ets excitant, tutoyer ce qui nous fait peur. Alors, une fois en âge pour les voir de plus près, je me suis amusée à les multiplier… La multiplication des petits feux… Oui, oui, ne riez pas, m’sieur l’commissaire. Partout, j’étais comme le nouveau messie. Un p’tit feu par-ci, un p’tit feu par-là. Dans la rue, à l’école, partout, j’vous dis ! Pyromane des lilas !

Alors, bien sûr, j’avais tellement peur, au début, que j’y mettais trop de papier, trop d’essence. Tout s’envolait en fumée en un rien de temps. Pfffuittt… A peine pouvais-je retirer mes doigts ! D’ailleurs, combien de fois ne me suis-je pas blessée comme ça !

Bon, comme ça ne marchait pas trop bien, j’ai regardé comment ils faisaient, les grands pyromanes. Je les ai étudiés de loin, dans l’ombre. C’est ainsi que, petit à petit, le feu prit. Ouaip ! Sans même m’en rendre compte, j’étais moi-même devenue un petit génie es pyromanie.

Vous savez, m’sieur l’commissaire, c’est bien agréable d’arriver à ce que l’on veut. Je me suis amusée comme une petite folle à allumer toutes les mèches qui dépassaient. En d’autres occasions, c’est moi qui prenait les devants.

Il m’est arrivé, oh ! pas très souvent, de fomenter un incendie, plutôt qu’un feu de joie. Parfois, j’avais honte d’ainsi ravager des hectares de terres, parfois, je m’y suis brûlée. Enfin, rares ont été les fois où… Passons, c’est pas là l’plus important !

Ce dernier feu… Ah ! ce dernier feu… Un chef-d’œuvre ! Je suis resté plantée là, un sacré bout de temps, à le regarder. Non… A l’admirer. Un rouge vif qui se mêlait à d’autres teintes plus profondes. Dites-moi, m’sieur l’commissaire, vous y croyez, vous, à la perfection ? J’y crois, moi, maintenant. Mais…

Eh oui ! Dans toutes les belles histoires, il y a toujours un maisÂ…

- Continuez, je vous Ă©couteÂ…

- MaisÂ…

Il se fait que la pluie s’est mise à tomber, tomber, tomber… On se s’rait cru au déluge, m’sieur l’commissaire. J’vous jure ! Vous auriez dû voir ça. Mon feu, il était tellement beau que je voulais qu’il soit mon dernier. Regardez, comme Aymé Jacquet ou Bjon Borg ! J’voulais partir en pleine gloire. Et, dites-moi, quelle plus belle fin que celle de s’immoler ? Ben voilà, je voulais plonger dans cette mer de flammes, ce raz-de-marée incandesçant.

Mais il y eut ce maisÂ…

La pluie m’empêchait de prendre feu. Pire que cela… Il flottait tant et tant qu’un petit fossé commençait à m’isoler. J’en croyais pas mes yeux ! Je suis restée là, bouche bée, trop longtemps, parce que le p’tit fossé, ben, il est devenu un beau ruisseau. Non, des douves. C’est comme ça qu’on dit ? Les berges n’étaient pas très éloignées l’une de l’autre. Un tout petit élan et hop ! j’aurais été de l’autre côté, près de mon incendie.

JÂ’sais pas pourquoi, le vertige peut-ĂŞtre, jÂ’ai eu peur de sauter. AhlalaÂ… Bien mal mÂ’en a pris !

- Comment cela ?
- Ben oui, avec le déluge qui venait de là-haut, les douves se sont élargies. Si saut il devait y avoir, c’était maintenant sans élan.
- Et quÂ’avez-vous fait ?
- Rien, m’sieur l’commissaire. J’étais prise au piège et vous m’avez cueillie. Pourtant, tout c’que j’voulais, c’était vivre éternellement en communion avec mon chef-d’œuvre. Je ne vous aurais plus embêté. Promis, juré, craché ! »

Elle portait tant d’innocence, tant de naïveté sur son visage d’ange. Il s’avère que, parfois, le plus pieux séraphin se révèle être le pire démon. Et vice-versa… Parfois… Pas toujours…

A présent, le commissaire accompagnait la pyromane le long d’un interminable couloir. Les clés de la cellule sautaient joyeusement dans sa main, alors que s’élevait cette chansonnette…

« Au feu les pompiers… Ma maison qui brûle. C’est pas elle qu’il l’a brûlée… »

Par Moire le 28/5/2002 Ă  8:08:28 (#1540917)

Aposiopèse...

Par Fizban Krynn le 28/5/2002 Ă  8:19:12 (#1540965)

*aime bien les jolies histoires, bizarres mais jolies*
*mais n'a pas compris le dernier mot*

Fiz, la case qui manque au dictionnaire

Par Lorack le 28/5/2002 Ă  8:43:00 (#1541077)

Provient du message de Fizban Krynn :
moi j'aime ;=)


Me too. :)

Lorack, qui arrive jamais a tout lire d'un coup parce qu'il a jamais le temps.

Par Yodavid le 28/5/2002 Ă  22:25:41 (#1545811)

Merci Fiiiz.
Mots-ments de bonheur Ă  croire aux rĂŞves
Mots-dems pour ceux qui s'aiment
Mots d'estie mĂŞme pour les gens d'ici
Mots-mie qui n'ont qu'une demi-vie, vite mangés par les enfants (vaec de la confiture)
Mots-wow(re) parce qu'elle le vaut bien (Moire, mot-wow-re, euh... un peu tiré par les cheveux j'en conviens, mais pas ceux de Moire... ni les miens... ni ceux de Fiiiz... ni ceux de...)

Aposiopèse, interruption d'une phrase par un silence brusque...
Comme quand on coupe la langue au condamné et qu'il devient muet. Mais sinon, il y a des cas moins douloureux, heureusement.
Comme "le trésor est caché dans..." et là, paf, le gars il se pique le doigt au rouet maudit et la princesse vient le sauver mais longtemps après et le trésor a été retrouvé par des taupes qui...
Merci Moiriote d'avoir aidé le lapadin à parler.
Et sans trop le taper encore.
Le mérite n'en est que plus grand.

Le comble du pyromane, c'est encore de vouloir frapper pendant la mousson en Inde, dans le sud-est asiatique, ou de vivre là où il y a cette mousson perpétuelle. Comment ça s'appelle déjà? La Grande-Bretagne? L'Ecosse?
Mazette, alors si un feu y prend, c'est qu'il est plus fort que tout.
Respect, humilité, contrition.

Et je m'en vais montrer mon vrai visage enfin aux gens de ce serveur.
On ne se cache pas bien longtemps derrière un masquillage pour peu qu'il pleuve tout le temps.
Les larmes d'Artherk...
Un massacre...
Mmh, Fiiz?
Tu peux me monter un monstre capable de vous massacrer et toi en premier, s'il te plaît?
Accessoirement, je peux te voler encore du "la rue Ketanou"?
*PAF*
Mouais, c'Ă©tait trop beau.

Paluche virile aux gars (enfin virile, lapadine quoi), bisoux soufflés Moiriote et la fée (ça lui donnera de l'élan jusqu'à sa prochaine étape en plus).
Si vous saviez comme je vous aime, ah la la...
Life will go on, c'est Chris Isaak qui le dit et de façon très jolie en plus (je me demande si c'est parce qu'il prenait des beignes en pagaille dans la tête avant ou si ça n'a aucun rapport, en tout cas il chante bien l'animal)

--------
David, dans sa dernière vie silencieux de flingue, dans la prochaine pantoufle de mémé Deirdre ou valet de coeur dans un jeu de cartes magique appartenant à Monica Belluci (c'est mon fantasme, MON fantasme, sortez, sortez tous *fout le feu aux autres valets, aux rois, même aux reines dans le doute* -je dis pas ça en référence à Deirdre qui est citée plus tôt, qu'allez-vous imaginer là?-), accessoirement dromadaire des sentiments

P.S. : libérons les pommes dauphines qui cuisent dans de petits fours trop chauds, laissons-les rejoindre leurs dauphins dans les vagues qui...
*le non-sens vous appelle, vous ĂŞtes le moignon faible, adieu !*
Non, pas encore, pas encore, je...
(aposiopèse ;+)

Par Kristen Lyr le 29/5/2002 Ă  6:44:27 (#1546974)

*regarde la pluie et sourit*
Il est un pays oĂą mĂŞme le crachin tremble devant les flammes qui s'allument.
Un pays où tout est possible. Les fées existent ! Pour celui qui se cache sous les draps, elles viendront lui lecher les pieds de quelques flammes, histoire de titiller son sommeil. Pour celui qui fait un lit de naphtaline de ses rêves, elles feront tomber un déluge de pluie, histoire de laver les couleurs du passé.
Pour celui qui se perd dans un lit trop grand, elles feront un portefeuille de ses draps, histoire qu'il ose mettre les pieds Ă  terre.
Pour celui qui cherche les fées sous ses draps, elles se feront un malin plaisir à se cacher sous le lit.
Pour celui qui ne les cherche plus, l'une d'entre elles se décidera peut être à faire de beaux draps pour réaliser ses rêves.

Les fées existent !
Il est une haute montagne, oĂą la pluie glisse le long de ses chemins pour venir se reposer dans un canal oĂą la vie passe sans soucis. Les marchands de draps viennent parfois s'y reposer pour Ă©tancher leur soif d'amour.
Quand ils ont la chance de voir le visage d'une fée se refléter dans l'eau alors ils contruisent une écluse pour tenter de la retenir. Ils prient le ciel que la puie monte encore le niveau de l'eau pour voir ce visage de plus près.
Dans ce pays, l'eau est une bénédiction. La terre et le feu forment les deux autres branches de la vie.
De cette haute montagne ,que certains nomment Menez-Hom, tu peux voir le canal se tordre de rĂŞves et de cauchemars mais en bout de course il atteint la mer...

Merci Yo


Kristen Lyr

ha ben tiens, je le mets lĂ 

Par TTT le 29/5/2002 Ă  14:59:53 (#1549355)

*plie en huit un papier gras et griffoné et le donne à l'auberge de Light Haven pour qu'on la remette à qui de droit, ce qui a le double avantage de ne pas avoir à subir les ressentiments tranchants de la personne et de pouvoir tout de même remplir son contrat*


LĂ©gende de Hotan TĂŞte-dure


Eloignez vos enfants!
car je vais vous conter,
sans en rien vous cacher,
l'histoire vraie et meurtrie, d'un guerrier Ă©tonnant,
celle d'Hotan TĂŞte-Dure, dit aussi le sanglant!
Hotan, fils de Wotan, fils de Jotan, fils de Potan,
qui lui mĂŞme Ă©tait fils du terrible Rotan !!!

Il vient de Lormyrie, des guerriers la Patrie,
où l'on forge ces hâches, au terrifiant tranchant!
Un pays beau et fier, oĂą la force fait loi.
De l'honneur au carnage, il n'y a pas mĂŞme un pas!

Un pays oĂą les belles n'sont pas longtemps pucelles
Une terre dure et sauvage, où la sève et le sang,
font un curieux ménage, élèvant des géants!
C'est dans ce paysage, que naquit le plus grand,
et au-delà des âges, je veux parler d'Hotan!

Dans sa tribu du nord, il fit ses premières dents.
Hagh-Jotum sonne encore, de ses mugissements.
Une fois son père tué, d'un duel régulier,
comme il est de coutume, dans ces lointaines contrées,
Hotan devint un homme, dans l'honneur et le sang!

Sa mère n'étant plus là, il l'aurait bien défiée,
très vite il s'en alla, les démons tabasser.
De manière radicale, d'une coupe verticale
il tranchait la question, d'un geste triomphal,
Extirpant les tripailles, de cette vile canaille,
Les gardant comme trophée, ou comme boustifaille.

Un jour sur son chemin, un terrifiant dragon,
qui comme lui avait faim, le voulut comme festin
Hotan voulait ses tripes, mangées en p'tits rognons.
La cervelle de l'homme attirait le démon.

De mauvaises langues diraient, peut-ĂŞtre Ă  l'unisson,
que c'était bien un signe, du bien peu d'appétit
que l'animal furieux, nourrissait en rĂŞveries,
un met aussi petit: l'organe de réflexion.

Mais d'une génuflexion, sans lui laisser le temps,
notre brave Hotan, coupa d'un coup de dents,
la queue de l'animal, faisant gicler le sang.
Et ce saurien morphale, tout de suite devint fou,
suçant à même sa moëlle, le liquide fascinant!
Profitant de l'aubaine, Hotan, de tout son poids,
lui abattit son fer, bien entre les deux yeux.
puis il le dépeça, et rentra victorieux.

Son Jarl lui donna, un armement de choix,
pour le récompenser, et lui montrer sa joie.
D'une dent il fit une dague, orna des cornes vidées
le casque du héros, et il fut dessiné
une tĂŞte de dragon sur son lourd bouclier.

Aujourd'hui, ce géant est venu sur nos plages.
Et ses marques au visage, sont preuves de son courage,
N'ayez pas peur, gentes dames, il est des bonheurs simples,
qui attiseront vos flammes, si vous savez gratter,
sous l'armure du guerrier, entre deux ou trois pintes,
Vous savoir enfin femme, dans ses bras si musclés!
Et pour vous, chevaliers, avant de le défier,
n'oubliez pas, jamais, quand vous lèverez l'épée,

Qu'c'est pt'etre la dernière fois, même si vous en rêviez.
Car une légende qui marche, vot' vie va écourter,

Priez donc bien Brehan,
avant qu'Hotan ...en emporte le vent!

:rolleyes:

Yo

Par Yodavid le 29/5/2002 Ă  19:06:00 (#1550776)

Si le train a la bonne couleur, il peut entrer en gare
S'il est plein de gens bizarres, tant pis c'est trop tard
Une digression de plus par rapport au petit jeu laid
Une bĂŞtise de plus qui n'est pas roleplay
Et pis l'occasion d'arrĂŞter
De toujours faire rimer

Bonjour.
Je m'appelle Moby et je suis artisan.
L'enseigne de la boutique annonce la couleur, je suis décorateur.
Je décore la vie des gens normaux, c'est vrai.
Mais je fais plus que ça.
Je suis un nocker, une sorte de fée.
De la jolie cour, la cour illuminée.
Cette année, c'est à nous de règner.
Mais bientĂ´t il faudra laisser la place Ă  la sombre cour.
Mais ne vous en tenez pas lĂ  sur notre compte.
Maints clans et nombre de maisons nobles viennent encore compliquer notre société.
Et puis chacun, au final, a son petit caractère.
Enfin petit... Attendez donc de voir un troll.
Je vous dis tout cela parce que vous n'en croirez rien.
Je ne me mouille donc pas trop.
Je voudrais attirer votre attention sur une mésaventure qui m'est arrivée dernièrement.
Nous, le nockers, ne sommes pas peu fiers, et Ă  raison, de nos talents d'artisans.
Nous construisons lĂ  oĂą d'autres ne feront que consommer.
Généralement, notre temps étant entièrement dévolu à fabriquer, nous ne nous attachons pas à forger notre amabilité.
Mais de toute façon, les autres ont toujours eu besoin de nous.
Alors peu importe le caractère.
J'ai dit que j'étais décorateur.
Je fabrique tout un tas de choses en fait, de la bouilloire peuplée de poissons éthérés jusqu'au mobilier pour enfant avec passages secrets.
Absolument tout, en bois, en métal, en verre, en air...
Mais surtout, c'est ma spécialité, je fabrique des lunettes.
Mon papa disait toujours que dans la vie, il faut trouver lunette Ă  son nez.
Bizarrement, lui n'en portait jamais...
J'ai pris l'habitude, lorsqu'il s'en est allé, un peu après maman (finalement, il lui aura toujours couru après) de fabriquer des bésicles enchantées.
J'en donnais autour de moi, mais sans jamais rien dire de leur secret de fabrication.
Voyez-vous, nous autres nous aimons les secrets et les surprises.
Les gens Ă©taient ravis de leurs acquisitions, ils ne cherchaient pas plus loin (que le bout de leur nez).
Je fis bientĂ´t parler de moi dans toute l'Arcadie (c'est nĂ´tre pays).
Les autres nockers criaient au sacrilège, quelqu'un d'affable dans le clan, ça ne s'était jamais vu.
Et pourtant, eux non plus ne sortaient pas de leur nez les verres venant de mon atelier.
Quand tout le monde en fut équipé, je pus cesser mon manège, mes simagrées.
Je n'étais pas moins caractériel que mes compères.
Ils me renvoyaient l'image de quelqu'un de sympathique, cependant.
Et je finis par y croire.
Comme je me voyais beau dans le miroir hérité de mon père, beau et doux à la fois.
Si bien que j'en oubliais ma vraie nature.
Mais ça, c'était avant que la magie fugue, sans une note de préavis.
Et que nous soyons jetés parmi vous.
Aujourd'hui, j'aimerais croire toutes ces jolies choses qu'on me disait sur moi.
Ce bel ĂŞtre dont ils parlent, j'en rĂŞve.
Mais le reflet du miroir ne triche pas et les lunettes magiques ont perdu de leur Ă©clat.
Me voilà maladroit, pas mâle adroit.
Et comme disait papa, y a plus qu'Ă .
Y a plus qu' Ă  devenir quelqu'un de bien sans artifices, sans tricher, sans temps mort.
D'abord pour moi, puis pour les autres.
Et pour commencer, arrĂŞter de shooter dans les chats.
Paraît que ça ne se fait pas.
Et pour les Ă©changes Ă©pistolaires, ne plus utiliser le revolver.
Mériter enfin les louanges où on m'emmaillotait, alors même que je n'étais déjà plus depuis longtemps un bébé fée.
Aujourd'hui, je n'ai pas d'emploi, pas de famille, pas de vie, pas d'amour.
Et aucune autre ambition qu'ĂŞtre heureux, rendre heureux.
Je me demande bien ce que je fais encore lĂ . Qu'est-ce que j'attends pour repartir?!
C'est une petite mort, tous ces regards nouveaux qui sur moi se posent sans le voile de la magie.
Un champion a brisé la même nuit le charme et tous mes verres enchantés.
Même pas un émissaire de la Banalité, issu du Peuple de l'Automne.
Non, un des nĂ´tres.
A celui-lĂ  je dois beaucoup.
Le miroir est brisé, je peux le traverser.
Ce n'est pas comme remettre encore sur le métier le même ouvrage.
La pièce sera plus belle si je la fabrique sans être mage.
Sera-ce une clé?
Ou un petit bonnet?
Un livre de pensées?
Un sourire, une poignée, un plein sac, une mer...
Oui, je sais, lĂ  oĂą vos rĂŞves et vos films sont pleins de super-pouvoirs pour sauver les gens, devenir plus puissant, je n'aspire qu'au contraire.
J'aspire car je vis et vous devriez y songer.
Soit la magie n'est plus, soit elle est dispersée.
Je la crois dans les gens, c'est lĂ  que je vais la chercher.
Je commence par moi, en espérant l'y trouver.
C'est Ă©goiste je sais.
Mais si vous avez une meilleure idée...
Maintenant je vous laisse, j'ai bien assez parlé.
J'ai un bagage de vent à préparer.
Je finis juste par une autre phrase que disait souvent mon papa.
Il disait qu'on est livrés à nous-mêmes, qu'on est nos propres esclaves.
Finalement, ça me peinerait de découvrir que parce que je suis artisan, je peux fabriquer seul ma clé.
Si c'est ça, je renonce de ce pas à mes dons.
Qu'on me coupe les mains, elles ne me servent Ă  rien.
Enfin juste après que j'ai fait mon sac.
MĂŞme si ce n'est que du vent.


Je ne sais plus à qui je disais que petit j'aurais voulu être comme Bout de chou, plus tard comme Faran, avoir une mémé Morkie et des parents comme ceux du petit.
Mon pépé aurait été un spectre rigolo et j'aurais eu une amie fée, juste une amie ("I don't want a lover, I just need a friend").
D'un autre côté, ça fait pas assez pour faire une équipe ça.
Zut, moi qui croyais avoir trouvé lé réponse à la question du sens de la vie, de l'univers et du reste.
Qui est 42, au passage.
Enfin, 42 pour les anglais, qui n'ont jamais eu les mĂŞmes mesures que les autres.
Mais c'est une autre histoire.
Tout ça pour dire qu'on passe sa vie à se changer pour plaire, en surface ou en profondeur.
Et Ă  d'autres moments, c'est de rencontrer des gens qui nous change.
Un peu des deux donc, Ă  priori.
J'ai oublié où je voulais en venir.
Mon éternel problème.
Bah, tant que personne dit rien et m'aiguille (sauf la fée couturière, une fois, qui m'a piqué les fesses et... mais je radote là, je crois *soupire*), je suppose que c'est pas trop grave...
Pour ceux qui seraient là suite à une erreur de balisage (mais il faut en vouloir), la compagnie des guides du forum ouvre bientôt ses portes, tenez vous au courant. Il vous emmènera toujours à bon post.

Vos Yo Ă  travers le miroir font des Oy...
Comme le petit genou qui s'écorche et qui a très bobo.
Genou khâgneux, genou bavard, genoux piteux, genou qui repart.
Hotan qu'il y aura des hommes...
Fatalement...

lance un ecrit pour lancer un merci

Par Myriel le 30/5/2002 Ă  0:06:09 (#1552559)

Du pur bonheur,
Des mots, vous etes les jongleurs
Des maux, vous etes les terreurs
(terreurs des bacs a sable ou dÂ’ailleurs)

Tout ces mots qui défilent
Toutes ces phrases qui sÂ’enfilent
Les unes aux autres et des fois « crac » elles filent
Me font paraître malhabile

Tout ces mots, mots dÂ’amour ou de regrets
Mots que lÂ’on ne dit jamais
Mots pour dire ce qui Ă©tait
Maux de guerre ou de paix

Mots qui apportent le reve
Un moment de calme, une treve
Dans une vie agitée et parfois si breve
Maux dÂ’adieu Ă  un frere

Mots que lÂ’on voudrait Ă©ffacer
Maux que lÂ’on voudrait oublier
Un peu partout epparpillés
Comme un cœur en mille morceaux brisés

Mots de caresse
Maux de détresse
Mots de sagesse
Maux qui blessent

Mots dÂ’un ami
Qui fait chanter la vie
Tout est beau, tout est chaud avec lui
CÂ’est le froid et lÂ’hiver qui sÂ’enfuient

Mots qui font danser le cÂśur
Mots qui Ă©loignent le malheur
Grace a ses mots, les maux vont ailleurs
Noyés dans un ocean de couleur

Finis mes bizarreries
Que nul nÂ’aura compris
CÂ’est peut etre mal Ă©cris
Mais cÂ’est juste pour dire merci
Quand je vous lis je souris
Poetes des mots, génis de la poésie

Ne vous fiez pas a ma mine (de crayon)
Je ne suis plus une gamine
Mine de rien ca vous mine
DÂ’Ă©crire des rimes avec ses mimines

Last and least so

Par Yodavid le 31/5/2002 Ă  0:29:57 (#1559062)

Un monde où on se dit "j'ai raté cette vie, je me rattraperai dans la suivante", où votre petite soeur vous achète des fingers au chocolat au lait l'air de rien, où les poules du bout du bec inscrivent sur leurs oeufs la date de péremption, un monde où on ne fait pas d'erreur, où on ne fait de mal à personne...
*croque un finger*
Humpf...
*regarde ce qu'il fait et ne croque pas un des siens cette fois*
Faut pas se leurrer.
Même si c'est conseillé dans la recette.
Le plat sera peut-être pas doré.
Mais au moins ça aura été une fête.
*réfléchit*
Oui, enfin...
Je sais pas si on peut faire plaisir Ă  tout le monde.
Si on peut effacer ses erreurs et jusqu'Ă  quel point.
Pourtant, mes parents sont papetiers.
En gommes je devrais m'y connaître.
Croyez-vous que Jack l'Ă©ventreur ait eu des remords?
Et qu'il ait cessé de lui-même d'assassiner?
Pour plus faire de mal?
Je viens de revoir le Seigneur des anneaux et il aura fallu que Boromir meurt.
Tout ce qu'on a à décider, c'est quoi faire de notre temps de passage.
C'est l'autre vieux sage qui le dit, Gandalf.
C'est comme des exams de fin d'année où le coefficient de la matière "faire de la peine" est vraiment plus élevé que les autres.
On a tout intérêt à se planter.
Eluard Ă©crivait que "s'il est un autre monde, il est dans celui-ci".
Ca m'arrangerait.
Je suis désolé...
*disparaît*

Yodavid, des siècles d'expérience et voyez le résultat ("comment réussir systématiquement sa farce?", aux éditions de l'étoilette, une petite maison qui descend, qui descend, qui descend...)

JOL Archives 1.0.1
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