Rêve d'été

Par Songe de Xona le 24/5/2002 à 13:19:18 (#1519338)

C'était une belle nuit d'été. La chaleur était étouffante. Et près du mur, allongée sour les étoiles, une petite fille rêvait. Elle faisait ce qui lui avait valut son prénom.

La Songe de son rêve avait 14 ans. Elle courrait dans les bois, en riant, suivit de près par son ami, son meilleur ami, Eyriin, qui avait à présent 16 ans.

La chaleur était telle qu'elle avait délaissée sa robe de laine noire pour ne porter qu'un corsage à fine bretelle et son jupon blanc. Il était loin le temps où ses jupons ne couvraient pas ses jambes. A présent, la bonne moralité voulait qu'elle cachât ses genoux. Eyriin était le seul à connaître le galbe de ses molets, la rondeur de ses genoux et la longueur de ses cuisses. Parce que par des temps comme celui-ci, elle attachait son jupon à sa ceinture pour se baigner dans les rivières du royaume de Golmoon. Il aimait son rire, il aimait sa voix, quand elle chantonnait, heureuse. Il aimait surtout lorsqu'ils avaient roulé dans l'eau, qu'elle se relevat, son corsage plaqué sur sa poitrine naissante, son jupon collé à ses cuisses. Mais il ne l'avouerait jamais. Et toujours, pudiquement, il détournait le regard. Pas assez vite cependant pour ne pas voir ces douces merveilles.

Et là, elle courrait, le plus vite possible. Ils venaient de dérober des pommes dans le verger du père Farens, lequel les avait menacé d'un bâton. Ils avaient fuit. Non pas lâchement, leur puissance à tous deux était devenus telle qu'ils n'auraient fait qu'une bouchée du vieil homme, mais parce qu'il était amusant de courir pour lui échapper.

Le fou rire les pliait presque en deux et ils s'arrêtèrent, trop amusés pour continuer à courir.
Eyriin lui prit la main et doucement l'attira contre lui. D'un geste tendre, il releva une mèche de cheveux, glissée sur son visage, pour la remettre derrière son oreille. La tresse sage commençait à se défaire.
Il rêvait de glisser ses doigts dans ses cheveux, lui ôter ses pinces pour libérer la masse soyeuse. Il ne riait plus.

Songe eut cette petite lueure coquine qu'il aimait tant. D'un bond, elle posa ses lèvres sur les siennes.
Ce baiser était presque anodin habituellement, mais dans l'instant, l'air s'électrisa. Elle s'attarda sur ses lèvres, longuement, avant d'ouvrir doucement la bouche.
Leur souffle se mêla tendrement. Dans un gémissement, il glissa sa main sur sa nuque pour la maintenir contre sa bouche. Elle posa ses doigts sur son torse et frissonna.
Doucement, ils glissèrent à terre, poursuivant leur baiser.
Il n'y avait plus qu'eux deux au monde.

Sa main glissait sur ses jambes, remontant doucement le jupon. Une tape sur sa main le dissuada de monter plus haut que le bas de sa cuisse. Mais la douceur de sa peau le faisait trembler. Il glissa ses lèvres contre son cou, goûtant la douceur de sa peau. Il aimait tant son odeur, sa saveur.
Elle glissa sa main sur son torse, doucement, savourant le contact étrange de cette peau d'homme. Il frissonna.

- Songe...

Sa voix était rauque de désir. Il roula sur elle, l'embrassant de plus bel. Ses cheveux avaient finit par se défaire de leur lien et il savourait leur odeur, leur douceur.

- Je vous tiens !!!

La voix les fit crier. D'un bond, ils furent debout, faisant face à l'homme aux ailes blanches. Son sourire n'avait rien d'aimable.

Eyriin serra les poings, sa robe de mage gisait à leur pied. Songe rajusta son corsage qui avait glissé et l'homme se mit à rire.

- Deux d'un coup, quelle chance ! Peut-être même trois, si je n'ai pas interrompue cette cérémonie trop tôt.

La jeune fille rougit fortement. Ils étaient encore loin de penser à s'aimer. Elle serra les dents et bondit vers son arc. Il fut plus rapide qu'elle et d'un geste, lui envoya une boule de feu. Elle cria sous la douleur.

Eyriin répondit à son cri par la rage et d'un geste, à son tour, il fit tomber des pierres du ciel. Mais sans sa robe, ses pouvoirs étaient amoindris et si l'homme eût mal, il n'en fit rien voir.

Le temps sembla se suspendre. L'épaule brûlée de Songe, dégageait une odeur désagréable qui faisait mal à Eyriin. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et courir la mettre à l'abri, comme il l'avait si souvent fait au cours depuis leur enfance.
Il arrivait, plus rarement, que ce fût le contraire.

La situation était dramatique. L'homme était bien trop fort et sa haine à l'encontre des haruspiciens leur promettait bien des souffrances. Sur l'instant, Songe voulait glisser sa main dans celle de son ami et mourir, courageusement, avec lui.

Soudain, une ombre noire bondit entre eux et l'ogrimarien.

- Il faudra d'abord t'occuper de moi !

L'ogrimarien siffla entre ses dents, rageur. La puissance du nouvel arrivant était au moins égal à la sienne.

Dans son rêve, le visage de l'haruspicien était flou, mais son coeur n'hésita pas.

- Papa !

Elle avait crié de joie, laissant couler ses larmes le long de ses joues.
Devant elle, la bataille commença. Deux magies s'affrontèrent sans que nul ne céde. Finalement, au bout de quelques minutes, l'ogrimarien fit demi-tour et disparut, rappelé à son temple.

Songe se jeta dans les bras de son père. Il la serra très fort puis la souleva.

- Ma petite fille, ma toute petite fille.

Eyriin restait à l'arrière. Une petite main se glissa dans la sienne.

- Ze serais touzours ton amie, Eyriin.
- Moi aussi Sonze.

Eyriin, agé de 9 ans sourit à son amie de 7 ans. Songe se tourna vers son père et voulu courir vers lui. Mais son image s'estompait, comme l'Eyriin de 16 ans et la Songe de 14.

L'enfant se mit à pleurer et à crier. Elle tendit les bras vers l'image flou qui disparissait.

- Papaaaaaaaaaaaaaa.

Une main lui agrippa la sienne et l'attira dans des bras tout chaud et tout doux.

- Chuut, mon bébé, maman est là.

Tyrola la berça longuement. Le cauchemar était finit. Songe ne retint que les derniers instants de son rêve. Son père qui était revenu pour repartir. Mais était-ce vraiment Shardar qu'elle avait vu ?

Par -Alea Melonys- le 24/5/2002 à 15:11:09 (#1519933)

:lit:

tres joli

----*style arlequin un peu* :)

Par Une Fleur le 24/5/2002 à 18:32:40 (#1521121)

Tu ne veux pas rater un texe un jour que l'on puisse se gausser ? :)
On commence à être à court de superlatif :D.

:amour:

Par Eyriin le 24/5/2002 à 19:11:23 (#1521374)

*lit*
*relit*
*rerelit*
*rererelit*

Ze ferais ca mouaaa ?????
*Regarde songe* dis c'est quand qu'on grandit ?

:amour: :amour: :amour: :amour: :amour: :amour: :amour: :amour:

( savait que songe faisait de beau texte mais ne pensait pas que ca pourrait un jour etre un peu pour lui *ne sais que dire* sinon merci songe milles merci ;o) )

Par Delyna Vald le 24/5/2002 à 20:06:18 (#1521674)

Alors c'est une grosse vache allongée sur le bord de la route. Passe un tipe qui la voit et se décide à l'achever.

Il saute sur la pauvre bète et entoure son cou de ses deux puissants bras. Mettant son poing dans le museau de la bète, il tenta de l'étouffer.

et paf la vache ;)

Bisous

Par Une Fleur le 24/5/2002 à 21:56:17 (#1522322)

:mdr: *se gausse* :mdr: