Le Cercle des bannis

Par Le Marcheur le 24/5/2002 à 11:28:36 (#1518889)

*Drose rêve ou est éveillé, il suit sa fille, il se laisse guidé, comment savoir si ce récit n'est pas celui d'une pensée faite de nuit*

- Père, il y a un endroit où je ne peux aller, il semblerait que mon développement y soit impossible ?
- Oui Cascade, je le ressens aussi, continue de creuser ton lit ma fille, je vais m'avancer un peu.

Cet après-midi là peu de nuages s'interposait entre l'Astre solaire et la Forêt, pourtant celle-ci semblait en son Coeur bien plus sombre qu'elle n'aurait du être.
- Qui est che Maître ?
- Qui cela mon petit Ami ?
- Tu ne les entends pas, ils chemblent en colère contre quelque choche ou quelqu'un ?
- Fais les moi entendre, aide moi à perçevoir ce que perçoit la Forêt.

Et c'est là que je cru voir ou que je vis les fantômes, c'est là que je vis la tourmente de Nature en un endroit.
Oui il y avait de la colère mais aussi des lamentations, j'entendais leur amour de Nature, je voyais les cris de leur désespoir, et leur colère me frôlait, tentant même parois de me pénétrer.
- Ce ne sont pas des fantômes en fait TaRtOpOM.
- Qui chont ils Maître, ils chont chi proches de nous mais chi différents d'une manière que je ne chais définir ?
- Ils sont les chants oubliés, ils sont ceux qui ont été jugés mais que l'on a pas pu condamner.
- Qu'avaient ils donc fait Maître Droche, je rechens leur amour de Nature ?
- Ils l'ont aimé en égoistes, ils ne voulaient plus partager avec les Peuples, ils ne comprenaient pas la générosité de Titania.

Au prononcement du Nom de la Soeur et de la Mère, les Brumes des Esprits se filamentèrent comme un hommage au nom de la Dame, puis de plus vite se rencontrèrent et se touchèrent.
- Que che pache t'il Maître ?
- Ils l'aiment vraiment mon Ami, malgré qu'ils aient été amenés ici et dépourvu de leurs formes physiques.
- Mais qui chont ils ?
- Ils ont été parmi les Premiers, ils sont ceux qui voulaient rendre à Nature ce qui d'après eux les Peuples ne méritaient plus, ce sont les Esprits Oubliés, ceux dont les Chants ne devaient plus être révélés.
- Que va t'il che pacher maintenant ?
- Nous avons vu Mon Invisible Ami, et je doute que si nous fermons les yeux a présent, ils disparaissent.
- Et lui qui est che ?

Et là Drose vit l'homme de l'autre coté de la clairière, celui ci se déplaca et l'Ancien Maître comprit son erreur, ce n'était pas un homme, mais un de ceux de la troisième île, le tronc d'un homme et le corps d'un cheval. l'hybride sourit a Drose et même à TaRtOpOm semblait -il, puis tout en évitant de traverser la clairière, commença à se rapprocher du duo voyageur ...

Par Manon Agaroth le 24/5/2002 à 12:42:16 (#1519225)

:lit:
*a aimé*
*veut la suite*
et maintenant ! :)

Par ~ Shamilda ~ le 24/5/2002 à 13:19:52 (#1519341)

* Ecoute très attentivement le récit d'un homme, qu'elle n'a pas connu, pour son grand malheur ... *

Par Aërandis le 24/5/2002 à 17:58:11 (#1520898)

Comme toujours le marcheur nous illumine de ses récits, où la sagesse fleurit au milieu d'une magnifique prose.

Par Ines Athkins le 24/5/2002 à 18:16:54 (#1521009)

:lit:

Par -Hades- le 24/5/2002 à 19:53:36 (#1521605)

Ce texte illustre bien votre talent,tout simplement envoutant!
Vivement la suite!

Par cirdor le 24/5/2002 à 21:14:22 (#1522066)

voit un mouvement imperceptible agiter les flots

Le Marcheur serait il parmis nous?

a un sourire furtif qui apparait aux souvenirs de Drose

Une fois les accusations dont je suis victime passees,il faudra que j'ai une rencontre avec toi....


s'en retourne a son dur labeur,mais en ayant le visage de Drose en tete

Par Benjii--- le 24/5/2002 à 21:26:43 (#1522157)

On reconnait bien là le Talent de notre cher Drose *sourit en attendant la suite de ce merveilleux récit*

Par Lagh le 24/5/2002 à 21:59:54 (#1522338)

*sceptique*

Si des esprits n'ont pas été nommé dans les champs, c'est tout simplement car une liste exaustif aurait-été trop longue.

J'attends néanmoins la suite avec impatience cher frère.

Par Le Marcheur le 25/5/2002 à 0:43:08 (#1523232)

*Un instant, un simple instant, instant comme vous en voyez passer tant*

- Que dit il Maître Droche ?
- Il est le dernier de Ceux qui ont conservé les Premiers Chants, il me narre l’improbable, il me pare du vieux Vocable.
- Est che de fort jolis Chants comme cheux encore réchités ?
- Oui mon petit ami, ils sont ceux de Nature, ce sont les Paroles Oubliés. Les Phrases qui rappellent le choix de Nature entière, le Jugement de la Sœur et du Frère, sentence sans condamnation car l’on ne peut condamner son égal.

- Je ne comprend pas bien Maître, qui a été jugé, cheraiche ces echprits enfermés dans leurs propres brumes, chont ils de Nature comme Chacun ?
- Oui, Pertinent invisible, ils sont ceux qui témoignèrent des abus, Ils sont Ceux qui en rien n’aimaient ce qu’ils avait vu. Ils parlèrent du choix des Peuples vers les Dieux Anciens, et de plus en plus au détriment de la Dame.
- Etaient ils en Colère ?
- Non, ils faisaient cela par Amour de la Dame, car encore maintenant leur passion est grande, ils récitèrent les méfaits et les oublis, à cela la Dame rappela qu’un Don ne peut être repris sans détruire, et que jamais elle ne permettrais cela.

- Oh, et qu’ont ils choichi de faire ?
- Par leur savoir et leur ancienneté, ils connaissait le chemin qui guidait le Don de Nature vers les Peuples, ainsi ils apprirent à le détourner, et en quelque fois ils rendirent à Nature ce qu’Elle avait offert.
- La Chinquième Voie exchichtait donc, je penchais que chela était un mythe.
- Elle a existé, cela jusqu’au Jugement, mais dans les Peuples certains avaient vénérés les Bannis, et ceux là avait appris à détourner le Ruisseau du Don, ainsi jamais le savoir des Ignorés ne pût totalement disparaître.

- Mais comment Titania et Lugh ont pu ainsi détruire leurs Frères et Enfants ?
- Ils ne l’ont pas fait Petit Mangeur de Pommes, Nature ne détruit jamais, Elle transforme, Ils sont devant Toi, non pas prisonniers mais sans prise sur Nature.
- Peuvent ils revenir ?
- Les Chants sont Nos prières, si ils sont récités, alors Nature reprend son cours et redonne vie et liberté, telle est Création. Et maintenant je connais certains Chants.
- Va tu les faire connaître et libérer les Oubliés ?
- Tel devrait être mon choix, mais je ne peux sans l’accord de la Dryade, tel fut mon Choix lorsque je la vis la première fois, rien je ne ferais qui amènerait au Heurt.

- Tu l’aimais n’esche pas ?
- Qui ne l’aimais pas …

L'Hybride semblait satisfait, sans un mot les Premiers Chants étaient une nouvelle fois sauvegardé en un adepte de la Dame. Il vit le Dilemne de l'homme et le souci du petit être, mais la Règle avait toujours été la même, laisser choisir à celui qui découvrait le Passé, il ne pouvait même pas lui parler.

Il se retourna vers les Pierres qui n'étaient pas, il sourit à la danse des Brumes dans le Cercle qui ne pouvaient être, et une nouvelle fois ceux qui n'était pas devinrent des non fils, et s'élevèrent puis se refondèrent en une forme qui ne pourrait être.
Le Centaure laissa les Voyageurs au bord de la clairière, il pourrait leur parler plus tard, il lui semblait que Drose devait demander conseil a quelqu'un auparavant, ensuite seulement il choisirait de réveler ce qui n'est pas, de faire échos des Chants inexistants dans les cercles Sacrés

Par Alphaequinoxe le 25/5/2002 à 0:55:53 (#1523288)

:lit: :)

Par Dahna Lyhrel le 25/5/2002 à 4:21:08 (#1523734)

:lit:

Par Aërandis le 25/5/2002 à 14:21:33 (#1525369)

Le choix, le libre arbitre, voila le fardeau de l'homme.... Espérons que la sagesse te guide dans ton choix.

Nul être ne pourra d'aider, ainsi je ne te donnerai mon avis, mais pèse bien ton choix maître marcheur.

Par Alkan le 25/5/2002 à 15:10:50 (#1525623)

:lit:

*Cela n'est pas sans me rappeler un vieux chant ou il était raconté comment Lugh avait banni son Frère...
Comment Nature avait fait sombrer toute une partie d'Elle dans l'Oubli.*

Alkan

Par Le Marcheur le 25/5/2002 à 22:55:26 (#1528322)

*Drose voit les images, celles qui ne devaient pas exister, et qui n’existent pas encore, il s’agenouille en Cascade et attend, il attend la fin des visions*

Le Sang s’écoulant en Io, les Corps s’évidant de leur énergie pour retourner au Noyau.

Ils avaient trouvé le moyen de reprendre ce qui avait été donné, les plus jeunes de leurs disciples avait choisi les Dagues, avec celle-ci ils préparaient les rites, et maintes cris se faisaient écho dans les villages comme dans les plus grande cités. Io buvait et buvait, non par besoin, mais parce que certains de ses Enfants lui en faisait Don par amour.

Les corps envahis par Nature, retournant dans la Terre, s'élevant en une Cîme.

Les plus anciens qui avait choisi la Cinquième Voie, eux initiait dans le Silence, pas un cri des victimes se vidant de leur substance vitale, celle-ci pénétrait en l’Adepte qui la redonnait à la Mère, rien ne se perdait tout se transformait, parfois une part de l’énergie restait en l’Initié, Don de Mère, cela personne ne le savait, ou peut-être souvenir de celui qui avait donné.

Le ruisseau rougit qui s'éclaircit, le rocher entaché par la Pluie lavée.

Deux façon de voir Nature et de la vénérer, deux façons de l’aimer, certains appellaient les Sacrifices, meurtres ou assassinats, mais aucun ne pouvait prouver l’Innocence de ceux qui partaient.

La Braise qui devient brasier, la Brasier qui devient braise.

Au début chacun s’amusait a tuer ses propres animaux, comme une mode comme une manière d’être plus proche de Nature, ceux-là furent sacrifiés un jour, bien plus tard car Nature est patiente et les Bannis l’étaient aussi. Ces inconscient tuaient gratuitement non par amour mais par orgueil, ils ne comprenait pas le Don, ils ne comprenaient pas ce qui devait être Amour, rendre a Terre ce qui lui est dû.

L'odeur de la souffrance, la brise du réconfort.

Mais le Frère et la Sœur parlèrent à Io, cela ne pouvait durer, les Oubliés reprenaient ce que la Dame avait offert, alors elle trancha, pas de jugement pas de condamnation, uniquement a Transformation, les Six Esprits devinrent Brume, en un cercle Qui n’était pas, en un lieu qui ne serait pas.

L’on pleura et l’on fit un choix, celui de ne plus y penser, celui de garder caché, non par honte ou par vengeance, mais par tristesse et générosité, car dans l’Oubli, l’on ne regrette point et jamais alors on ne condamne.

- Pleures tu Père ?
- Oui Cascade, car c'est à moi cette fois de juger, et cela est impossible, car on ne peut décider pour quelqu'un de la meilleur façon d'aimer.

Par Aegir le 25/5/2002 à 23:09:29 (#1528426)

Ceci est magnifique et est tellement profond que je dois le relire, afin d'en percer les moindes détails.

*Relis encore par plaisir*

Bonne continuation

Par Le Marcheur le 4/6/2002 à 11:27:02 (#1589287)

*Drose croise un ancien Ent, de ceux qui ne parlaient pas depuis longtemps, de Ceux qui errent et attendent ce qui n'est pas*

- Tu rechens auchi ches émochions Maître ?
- Oui mon petit Ami, quelque chose s'est libéré, il a décidé de se rappeller.

*Drose est ailleurs, il marche là où il ne peut pas, il traverse ce qui a existé, ce qui n'est plus nommé*

Je me rapproche du Bosquet, celui-ci est sombre de par la clarté de cette soirée, mais brillant de sa spiritualité de sa propre temporalité.
Puis je me rends compte, qu'il n'y a pas de déplacements, du moins pas le mien, Il vient à moi, ou plutot il prend ma direction, car que puis je lui demander si ce n'est de m'inviter, que puis lui soumettre si ce n'est de me communier.
Je suis dedans, il est en moi, je ne puis plus bouger, et pourtant en lui je me déplace, puis je vois que ce ne sont pas de majestueux sédentaires, mais de valeureux Ents fiers.
Ils protègent un cercle, ils en enfantent les pierres, apparues de Terre, couvés pas les Racines.

Les silhouettes arrivent, en files indiennes, en meutes, en troupeaux, toutes recouvertes du manteau des ombres du Feuillage.
Elles entourent, elles enserrent, ainsi se forme le deuxième Cercle, où l'animal entoure le minéral, où le végétal est le tour.

Je regarde et vois tous les Peuples, l'un à coté de l'autre, je vois et regarde les créatures qui ne sont plus, côte à côte avec celles qui perdurent.
Car les ombres sont tombés, et je vois presque de chaque clergé, je vois presque toutes inimités devenues amitiés, plus de prédateurs, plus de victimes, uniquement un cercle qui protège qui nourrit.

*Drose n'est plus convié, ou peut-être, l'Ent s'était détourné*

- Que chait tu maintenant Maître ?
- Qu'il n'y a pas de barrières en amour de Nature, que chacun forme un Tout, que ce Tout devient Chacun en amour de Nature.
- As tu revu notre ami à chi longue crinière ?
- Oui il était bien plus jeune, il rendait à Io, la vie qu'Elle avait offerte à une autre créature bien plus agée, et celle-ci souriait.
- Que vas tu faire maintenant Droche ?
- Cela dépend du Tout, cela dépend de Chacun, car maintenant je dois trouver un Cercle, il est temps que Souvenirs soient Edits, il est temps que ce qui n'est plus devienne ce qui est.
- Chela dépend de quoi ?
- De ceux qui accepteront de suivre cette voie, de ceux qui l'ont comprise, ou encore qui veulent en savoir plus. Attendons mon Invisible Ami, attendons ...

Par Aërandis le 4/6/2002 à 11:35:14 (#1589338)

Le choix a été fait, mais qu'elle est vraiment la voie de ceux qui n'étaient plus ?

Par Gaïa le 4/6/2002 à 11:52:55 (#1589457)

Celui qui fut, n'est plus,
Endormie auprès de Son Arbre,
Elle attend l'oubli,
Elle rêve à celui qui sera...

Par Le Marcheur le 4/6/2002 à 12:13:33 (#1589598)

*Drose reçoit Cascade sur ses épaules, perles d'Eau et de pensées*

- Père, elle est là ...
- Hommages à Toi, reflet du mouvement de l'Herbe,
Pardonne-moi, de ce qui est de ce qui sera.
Reçois moi en tes pensées,
Retiens de moi ce que j'ai été.
Dryade des plus pures et sans ton acerbe,
Pardonne moi de ce qu'il en deviendra,
Ne vois de moi aucune Vélléité,
Passion de Nature, jamais je n'ai renié.

Par Alkan le 10/6/2002 à 13:11:26 (#1627237)

*Un Vieu Sage à l'Enfant...*

-Tu vois cet Arbre, petit. Aujourd’hui s’il est aussi fort, c’est grâce aux éléments.

-Mais Comment ?

-Il y longtemps de cela, cet Arbre n’était qu’une petite graine. Cette minuscule source de vie fut portée par Fellil, l’Air. Puis se posa au sein de Déhom, la Terre qui la protégea des rigueurs de l’hiver. Lahmet, de son Eau l’abreuva, lui permettant ainsi de rester en vie. Puis vint le jour ou Mirham le Feu vint réchauffer de nouveau Déhom et permettre ainsi à l’Arbrisseau de sortir. L’Arbre depuis a grandi pour être ainsi que tu le vois.

-Et c’est aussi les z’éléments qui ont fait grandir l’Arbre ?

-Hum… Oui en quelques sortes. Il arrive un moment ou, d’avoir trop subit la chaleur de Mirham, les feuilles de l’Arbre se meurt. C’est l’Eadha. Fellil de son doux frôlement les détache pour les déposer en un magnifique tapis d’or au pied de l’Arbre. Puis à Lahmet de les mélanger à Déhom.

-Voui, mais l’Arbre, il va mourir, alors... ?

-Non, non petit, ne t’inquiète pas. L’Arbre va se nourrir de ce mélange pour en Fearn se réveiller encore plus fort et plus grand.

-Mais alors… il se nourrit comme le méchant nécromant, l’Arbre. Il se nourrit de la mort pour être encore plus fort…

*PAF*

- Va jouer, chenapan au lieu de raconter des bêtises… Nature qui se nourrit de la Mort… Non mais vraiment… plus rien de bon dans la tête ces gamins.

Par Aërandis le 10/6/2002 à 18:50:46 (#1629367)

La mort fait partie de Nature, elle est la fin et le début, elle fut toujours, et elle sera encore là lorsque tout retournera au néant.