Vu sur e-kritic.com, critique de Episode 2 avant qu'il ne soir sorti :maboule:

Par Eril le 24/5/2002 à 9:31:24 (#1518342)

Je vous préviens, c'est débile, puisque le mec critique le film en parlant de l'histoire qu'il ne connait pas et en mettant des acteurs improbables dans les rôles.
Bref c'est très con, moi ca m'a fait rire un peu.


Réjouissez-vous ! Je sais tout du prochain Star Ouarze ! En effet, un des meilleurs amis de mon cousin connaît très bien la soeur de la maquilleuse d'un des techniciens d'ILM qui a bien voulu m'envoyer quelques rushes et le script, donc voilà :

L'histoire commence dans une galaxie aussi vachement lointaine que d'habitude, en gros tout le monde est content au début puis Dark Moule qu'on croyait mort revient et gagne au début en mettant à sac la ville de ces sympathiques Gungans avec une armée de gros méchants. Il s'enfuit mais Yoda le poursuit dans son X-Wing pour récupérer le peigne que ce satané Dark lui a encore volé (ne me demandez pas ce que peut faire Yoda d'un peigne), il finit par le retrouver et l'affronter, puis le bat en restant tout le temps entre ses jambes grâce à la force (qui l'imprègne, est dans les cailloux, les rochers, le dentifrice, etc.) et se rend compte que non seulement il n'a pas pensé à fermer le gaz de sa cuisinière galactique en partant mais qu'en plus il a oublié son peigne à côté de son pyjama Jedi et qu'il s'est tapé 200 années lumière pour que dalle.

En parallèle, et suivant un fil plus psychologique, ce film nous raconte l'histoire émouvante de Strubb'el, Gungan débonnaire qui gagne la course de char à Chkrugs de Gungan-City (mais si, la ville sous-marine du I). Inutile de préciser qu'une course de chars à Chkrugs est une course opposant différents pilotes montant des chars propulsés par des Chkrugs. Comme chacun sait, le Chkrug est lent et pacifique, aussi la scène de la course, bien que magnifique, occupe presque une heure et demie de film, mais on n'a pas le temps de s'ennuyer car de subtils gags viennent ponctuer la scène, comme lorsqu'un Gungan marche dans une déjection de Chkrug en poussant un "Oh zut missi marché dans grosse merde de chkrug", à la grande hilarité des pré-pubères de la salle. Tout ce que je peux vous dire c'est que notre sympathique Gungan perd au début mais gagne à la fin.

Enfin la partie la plus profonde du film concerne l'apprentissage d'Anakin qui s'entraîne à la lecture de textes sacrés, au maniement du sabre laser, à la lévitation de divers objets et au curling, jusqu'à la scène très attendue de la conception de Luke et Leia, personnages certes secondaires mais néanmoins présents dans les épisodes IV (a new hope) V (the return) et VI (With a vengeance), car n'oublions pas que ce sont bien les fils d'Anakin alias Dark Vador comme le prouve d'ailleurs cette très attendue scène politico-érotique de starwars, mais si souvenez-vous donc de l'épisode V et du mémorable échange de points de vue - Je suis ton père - Non Ben pourquoi ne me l'as tu pas dit - Tu ne me l'avais pas demandé - Pardon c'est vrai excuse au temps pour moi, etc... C'est là que les choses se compliquent pour Dark alias Anakin car une confusion entre sa machine à laver laser et son spacefighter le défigure à vie et le rend plein de rancoeur, c'est là que le fourbe empereur au nom que la décence m'interdit de pronocer en profite pour l'enroler et lui offre en cadeau de bienvenue au club des Siths une super armure digne des meilleurs Goldorak et autres Biouman avec en plus un casque pour cacher sa tête à la Conehead.

La scène finale est toutefois un peu décevante. En bon fan de Star Ouarze j'attendais des nounours sympathiques chantant une tyrolienne galactique ou des personnages rigolos et marchant en crabe dansant ou que sais-je encore. Quelle ne fut ma déception ! En effet, après sa victoire, on voit Dark Vador lui-même à la tête d'une légion de Stormtroopers (incarnés par les héroïques pompiers de New-York) entonner un vibrant "God Bless America" sur l'air célèbre de "God Bless America", des droïdes dansant à l'arrière plan une djerbouka effreinée, le tout en hommage émouvant aux victimes des monstrueux attentats du onze novembre fans de Star Ouarze. Les puristes comme moi pourront se montrer quelque peu déçus mais les amis du monde libre y trouveront certainement leur compte.

Sous ce scénario qui peut paraître un peu simple et court au premier abord, c'est une profonde réflexion métaphysique qui nous est offerte comme sur un plateau, c'est la sempiternelle question "l'accomplissement du moi procède-t-il ou résulte-t-il de la découverte de soi-même ?", problème maintes fois évoqué par Kant mais aussi par Freud, et qui nous est ici présenté sous un jour complètement nouveau, le tout dans un vibrant hommage au cinéma muet de Charlie Chaplin et au grandiose Métropolis de Fritz Lang.

Le film est servi par une tripotée remarquable d'acteurs bien de chez nous : Depardieu fait un Chewbacca tout à fait crédible, Djamel est excellent dans son rôle d'Anakin Skywalker, Monicca Belucci joue une mémorable reine Amidala et Christian clavier nous dévoile une nouvelle facette de son grand talent en jouant un Yoda tout-à-fait surprenant, seul Bruno Solo est un peu décevant dans son rôle d'Empereur Palpatine, il est heureusement ratrappé par Elie Semoune qui joue un très bon Dark Moule.

Claude Lelouch avait d'abord contacté John Williams pour la musique comme d'habitude mais hélas celui-ci étant souffrant il a dû se débrouiller autrement, si bien que la bande originale du film mérite parfaitement son nom, rien que du bon avec notamment les créations de jeunes talents qui gagneraient à être plus connus : W.A Mozart qui signe un très beau "Requiem" pour la course de Chkrugs, Albinoni avec un bel "Adagio" pour la scène chaude du film et un certain Wagner qui ponctue la séquence de méditation jedi d'une trépidante "Chevauchée des Walkyries".

Lelouch produit donc un excellent Star Ouarze à la française comme on aimerait en voir bien plus, replaçant le cinéma de Science Fiction et le Space Opera dans une dimension philosophique qui lui manquait. A aller voir si vous avez le temps donc.

Re: Vu sur e-kritic.com, critique de Episode 2 avant qu'il ne soir sorti :maboule:

Par Alastor le 24/5/2002 à 10:39:31 (#1518625)

Provient du message de Eril :
En effet, un des meilleurs amis de mon cousin connaît très bien la soeur de la maquilleuse d'un des techniciens d'ILM

:eek: :eek:
Ils en ont de la chance les techniciens! :D

Sinon je me rappelle d'un faux trailer qui a circulé, où l'on voyait une charge jedi (les écossais de Braveheart avec sabrolaser)...et Samu dans le rôle de...Windu (morceau venant de Sphere).
Faudrait que je remette la main dessus... ;)

ps: les smilies fonctionnent pas dans les titres ===>:mdr: à chaque fois :rasta:

Re: Re: Vu sur e-kritic.com, critique de Episode 2 avant qu'il ne soir sorti :maboule:

Par Altarec le 24/5/2002 à 14:04:03 (#1519575)

Provient du message de Alastor :
Sinon je me rappelle d'un faux trailer qui a circulé, où l'on voyait une charge jedi (les écossais de Braveheart avec sabrolaser)...et Samu dans le rôle de...Windu (morceau venant de Sphere).
Faudrait que je remette la main dessus... ;)

Un faux trailer ? Houla, je veux voir ça moi :D

*fait une passe avec la main*
Alastor, tu va me trouver ce trailer, et vite !

Oui, je sais Ambla, je suis même pas un Jedi :D