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[RP]Nouveau dans ce monde...

Par Dorian Guervyl Jr le 22/5/2002 à 20:53:25 (#1508833)

Un jeune homme, nommé Alexandre Guervyl, fit un jour la rencontre d’une belle et jeune dame appelée Clarisse de Navarins. Ils s’unirent et de cette union, vint la naissance de Dorian Guervyl. Moi, grand-père du jeune Dorian, je vous conte son histoire.

Alexandre Guervyl, seul dans le monde, était un de ses hommes qu’on a jeté dès l’âge de 20 ans à travers cette tempête d’hommes prêts à se battre, n’ayant aucun intérêt en dehors de lui-même, prêt à périr chaque jour. Il s’était habitué à n’exister que par une estime intérieure et par le sentiment du devoir accompli. Son intrépidité sur les champs de bataille n’était pas fanfaronne ; il y voyait tout, pouvait donner tranquillement un bon avis à ses camarades et n’hésitait pas à aller au devant du danger tout en les évitant. Il était bon mais sa contenance le faisait passer pour hautain et sévère. D’une rigueur mathématique en toute chose, il n’admettait aucune composition hypocrite ni avec les devoirs d’une position, ni avec les conséquences d’un fait. Il ne se prêtait à rien de honteux, ne demandais jamais rien pour lui. On peut le dire, c’était un de ses grands hommes inconnus, assez philosophes pour mépriser la gloire, qui vivent sans s’attacher à la vie, pour la simple raison qu’ils ne trouvent pas à y développer leur force ou leurs sentiments dans toute leur étendue. Il était craint, estimé, peu aimé.

La belle Clarisse de Navarins avait reçu de la nature les qualités nécessaires pour jouer les rôles de coquette, et son éducation les avait encore perfectionnées. Les femmes avaient raison de l’envier, et les hommes de l’aimer. Il ne lui manquait rien de ce qui peut inspirer l’amour, de ce qui le justifie et de ce qui le perpétue. Son genre de beauté, ses manières, son parler, sa pose s’accordaient pour la douer d’une coquetterie naturelle, qui, chez une femme, semble être la conscience de son pouvoir. Elle était bien faite, et décomposait peut-être ses mouvements avec trop de complaisance, seule affection qu’on pût lui reprocher. Tout en elle s’harmonisait, depuis le plus petit geste jusqu’à la tournure particulière de ses phrases, jusqu’à la manière hypocrite dont elle jetait son regard. Le caractère prédominant de sa physionomie était une noblesse élégante. Cette attitude incessamment changeante avait un prodigieux attrait pour les hommes. Toutes les joies de l’amour existaient en germe dans la liberté de ses regards expressifs, dans les câlineries de sa voix, dans la grâce de ses paroles. Elle faisait voir qu’il y avait en elle une noble courtisane. Qui s’asseyait près d’elle pendant une soirée, la trouvait tour à tour gaie, mélancolique, sans qu’elle eût l’air de jouer ni la mélancolie, ni la gaieté. Elle savait être à son gré affable, méprisante, ou bien impertinente ou encore confiante. Par moments, elle se montrait tour à tour sans défiance et rusée, tendre à émouvoir, puis dure et sèche à briser le cœur.

Personne n’aurait pensé qu’un jour, ses deux êtres se réuniraient mais pourtant dès les premiers regards, ce fut le coup de foudre.

Leur première rencontre se passa lors d’une fête organisée par la mère de Clarisse. Alexandre se laissa complaisamment présenter à Clarisse de Navarins, qui, suivant l’habitude des personnes auxquelles un goût exquis fait éviter les banalités, l’accueillit sans l’accabler ni de questions ni de compliments, mais avec une sorte de grâce respectueuse qui devait flatter un homme supérieur, car la supériorité suppose chez un homme un peu de ce tact qui fait deviner aux femmes tout ce qui est sentiment. Si elle manifesta quelque curiosité, ce fut par ses regards ; si elle complimenta, ce fut par ses manières ; et elle déploya cette chatterie de paroles, cette fine envie de plaire qu’elle savait montrer mieux que personne. Quand, après une demi-heure de causeries insignifiantes, et dans lesquelles l’accent, les sourires, donnaient seuls de la valeur aux mots, Alexandre semblait vouloir discrètement se retirer mais Clarisse le retint par un geste expressif et prit la parole :


« Monsieur, je ne sais pas si le peu d’instants pendant lesquels j’ai eu plaisir de causer avec vous, vous a offert assez d’attrait pour qu’il me soit permis de vous inviter à venir chez moi. Si vous m’accordez ce plaisir, vous me trouverez toujours le soir jusqu’à dix heures. »

Alors Alexandre ne pouvait se défendre d’accepter l’invitation. Ainsi, tous les soirs, le couple se retrouvait. Plus le temps passait, plus ils se rapprochaient, plus ils s’aimaient… Alexandre, alors très amoureux, se décida enfin à la demander en mariage et Clarisse, ravie, accepta sans la moindre hésitation. Ils se marièrent. Quelques années plus tard, de leur union, vint un enfant. Un garçon qu’ils appelèrent Dorian. Malheureusement, lors de la naissance du nouveau né, Clarisse était très faible et mourut quelques heures après l’accouchement. Alors, leur petit monde qui était presque parfait, s’écroula. Alexandre devint ivre et ne pouvait plus assumer son rôle paternel. Dorian grandit sans sa mère, voyant tous les jours son pauvre père se réfugier dans la bière. Dorian, à l’âge de 5 ans, perdit son père… Il n’avait plus personne au monde à part moi…sa seule famille… Je me devais de l’élever comme mon fils et de lui donner le meilleur. Mais plus il grandit, plus je me faisais vieux et moins je ne pouvais le protéger du monde cruel qui l’entourait. C’était un garçon très sage, il voulait devenir un très grand prêtre, comme moi. Mais, étant trop vieux, je ne pouvais lui enseigner l’art de la magie. Un jour, sachant que j’allais bientôt mourir, j’expliqua à mon petit-fils que je devais faire un très long voyage alors, je le laissa seul dans les rues de Havre Clair et je partis pour toujours…

Dorian, seul au monde, pleura sans cesse. Mais il décida de se prendre en main, et commença l’entraînement la tête haute…


Hrp : Désolé pour les fautes d'orthographes si il y en a :rolleyes:

Par Camelie Layn le 22/5/2002 à 21:29:53 (#1509118)

*ecoute l'histoire avec interet*

Hrp : Désolé pour les fautes d'orthographes si il y en a

Selon l'academie francaise, il n'y a qu'une seule orthographe pour la langue francaise ;)

Par Dorian Guervyl Jr le 22/5/2002 à 22:39:24 (#1509660)

Provient du message de Camelie Layn :

Selon l'academie francaise, il n'y a qu'une seule orthographe pour la langue francaise ;)
Hrp : Oups :D

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