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Une Belle Journée

Par Fanfan La Tulipe le 18/5/2002 Ă  13:43:41 (#1484639)

UNE BELLE JOURNEE


FoLiEÂ…dOuCe FoLi E ! : Epilogue :


Â…
Belle
La vie est belle
Comme une aile
Qu'on ne doit froisser
Belle
La vie est belle
Et je vais lĂ 
Belle
La vie est belle
Mais la mienne
Un monde emporté
Elle, j'entre en elle
Et mortelle, va...
Â…

Mylène.

-------------
Oubliée...

Par Fanfan La Tulipe le 19/5/2002 Ă  13:11:09 (#1488726)

FoLiE…dOuCe FoLi E ! : Prélude :

Que le ciel est beau aujourd'hui.

A vrai dire je crois que je ne l'ai jamais vu ainsi de toute ma vie.

Deux oiseaux volent ensemble dans le ciel, peut-être sont-ils amoureux ? Mais non le printemps est passé, ce n'est pas la saison ! Et puis tant pis, disons quand même qu'ils sont amoureux, ils sont si beaux ensemble, unis dans leur ballet merveilleux. Ah le bleu du ciel, en cette belle journée d'été, pas un seul nuage ne vient abîmer cet océan de pureté.

On m’a appris à ne pas m’intéresser à ce qui est beau mais seulement à ce qui est utile.

On dit que c'est ce ciel qui donne cette couleur bleu Ă  la mer, c'est cela qui la rend si belle et attirante. Je ne sais pas.

Ah, que cet air est pur et doux, il charrie toutes les odeurs de l'été et du printemps dont le parfum suave des Tulipes plantées à quelques lieues de là.
Il me fait penser au parfum de mon enfance, qu'il Ă©tait beau, aussi beau et doux que ces fleurs...

Nous nous sommes rencontré il y a longtemps déjà, il y a si longtemps.

Je m'en souviens comme si nous étions hier, c'était une journée semblable à celle-ci, sauf que ce jour-là je ne regardais pas le ciel mais lui, si beau sur cette plage. Dès que je l'ai vu, j'ai su que je l'aimerais, qu’il serait toute ma vie.

Et il l'Ă©tait, et encore en ce jour.

Malgré ce qu'Ils disent et les médisances sur ma personne, je crois en l'amour, cette force qui unit les êtres, qui les attire l'un vers l'autre, comme ces oiseaux dans le ciel.
Mais Eux, Ils n'y croient pas, Eux Ils pensent que c'est génétique, hor-mo-nal qu'Ils disent, qu’un homme est attiré par une femme car c'est inscrit dans ses gènes. C'est seulement un besoin primaire de l'animal que nous sommes, nous devons nous reproduire pour faire des enfants, pas pour les aimer, mais pour faire survivre l'espèce.

Je Les hais.

Mais lui me soutenait, comme je le soutiens encore malgré cette distance qui nous sépare, malgré toutes ces paroles que j’ai prononcées.

Et je lÂ’aime encore. Lui et lui seulÂ…

Il hante mes pensées, Il occupe mes journées. Il me fait encore sourire… Je veux m’en aller, aller Le retrouver.
Mais où ?? Oh si je n’avais pas ce jour-là hésité !! Je maudis ma fierté d’être restée sans Lui.

Et ce ciel qui se moque de mon désespoir, et cette mer si plate et si sereine qui me chante sa mélopée…

Par Arbaal Reksan le 19/5/2002 Ă  15:30:34 (#1489300)

Eternelle question de l'amour
L'histoire d'une rencontre un jour
Mais ensuite ne plus se revoir
Et que vienne alors le desespoir

Et si cela avait était différent
Juste faire porter ces paroles
Grâce à mon fidèle ami le vent
Prends garde que ton coeur je ne vole

Sur une plage de sables fins
Juste Ă  se donner la main
Se parlant longuement encore
Rencontre ayant plus de valeur que l'or

Il y a de ces jours ou tout va
Lorsque je suis près de toi
Des jours meilleurs Ă  venir
Tenant Ă  peu de choses, lui dire.

Par Ciryandhil le 19/5/2002 Ă  20:21:16 (#1490612)

Dans les profondeurs de la forĂŞt, une ombre chantonne quelques paroles

Il est des heures, oĂą
Les ombres se dissipent
La douleur se fige
Il est des heures, oĂą
Quand l'ĂŞtre s'invincible
La lèpre s'incline
Mais
Si j'avais pu voir qu'un jour
Je serai qui tu hantes
Qu'il me faudrait lĂ , ton souffle
Pour vaincre l'incertitude
Ecrouer ma solitude

Mylène

hrp :

Jolie source et joli texte comme toujours :)

Par Fanfan La Tulipe le 19/5/2002 Ă  21:27:52 (#1490946)

FoLiEÂ…dOuCe FoLi E ! : 1er acte.


Mes enfants, qu'ils sont mignons et adorables, je les voyais jouer dans la prairie.

Mon garçon sera un homme fort et intelligent, plus que moi, plus que son père, j'en suis sûre. Il montrait déjà des aptitudes intellectuelles remarquables en bas âge, je suis fière de lui.

Et Lui. Il est parti. Mais moi je ne sais toujours pas pourquoi.

Il Ă©tait lĂ , debout Ă  quelques pas de moi.
Il était là, nous avons échangé un timide sourire.
Il Ă©tait lĂ , et me regardait dÂ’un tendre soupire.

Puis s’étant approché d’une voix calme et déjà aimante, il m’a parlé.
Il nÂ’Ă©tait plus quÂ’Ă  quelque souffle de mon visage.
Sentiment envahissant. Allégresse insoupçonnée. Je l’ai écouté, paroles enivrantes, et toucher de velours, le voilà qui me séduit en un instant seulement.

Alors je pars comme emportée dans un tourbillon lancinant, dans une danse effrénée, que lui seul dirigeait.
J’ai perdu la tête. J’ai ouvert mon cœur. Je m’étais perdue, dans ses bras et … abandonnée… à jamais peut-être.

J'ai retrouvé des poèmes qu'il a caché dans un double fond de mon cœur, il y a longtemps que je ne l’ai ouvert…

Il a toujours adoré la Poésie… m’ayant déclamé sa flamme en proses, m’ayant fait rêver d’une vie qui n’était pas mienne, m’ayant extirpée de la monotonie qui animait déjà mon existence.

Ensemble, dans les champs de blés, cette première fois où nous avons tant parlé, ... un jour ensoleillé.
Parler pour ne rien dire, parler pour nous décrire, dire nos envies, nos faiblesses et nos espoirs, sans prononcer une seule parole ouvertement avouée. Parler et nous trouver. Pure poésie entre deux êtres qui enfin se comprennent.

Douce rencontre pour un souvenir encore proche.

"Inutile !! disait mon fils, cela distrait les grands guerriers, foutaises !
Cet homme t’envoûte de ses belles paroles, il te veut seulement pour se distraire, pour s’éloigner de sa vie de guerrier, de mage, ou seulement celle d’un pauvre gamin solitaire."

Malgré tout ce qu’il pouvait dire, je n’entendais que le son de la voix de Mon Ange, ce poète.

Par Faladorn le 19/5/2002 Ă  21:54:18 (#1491092)

:lit:

Par Fanfan La Tulipe le 21/5/2002 Ă  10:18:17 (#1498906)

FoLiEÂ…dOuCe FoLi E ! : 2nd acte.


Ma fille, je l'aime autant. Par Ogrimar ce qu'elle ressemble Ă  ma soeur ! tel un miroirÂ… Les mĂŞmes yeux, la mĂŞme bouche, le mĂŞme rire. J'adore son rire, cristallin.
Elle aime rire, pour rien au monde, personne ne l'empêchera de rire, et cela me réchauffe tant le coeur. Elle partage une passion en commun avec moi, elle adore les Tulipes, et toutes ces fleurs.

J'en viens Ă  ma sombre cave, ma merveilleuse caverne, chose la plus importanteÂ…
J'adore parler à mes fleurs, et tous ces êtres qui m’entourent, que ce soit une marmotte au pelage envieux, un de ces papillons aux couleurs chatoyantes, et particulièrement à mes anges gardiens, les Trois, si radieux, si fiers, si impressionnants.

J’aime aussi écrire ; un parchemin laissé sur le sable, une jolie prose décriée au vent, un recueil de poésie, que j’achève à présent, …ou une histoire d'amour, que je regrette depuis longtemps.

Qui me lira ? Chaque mot parafé, chaque vers assemblé, d’un peu de tout et n’importe quoi qui font rêver.
Mais pour moi, contrairement à ce qu'Ils disent, ce n'est pas n'importe quoi, j'aime les poèmes parce qu'ils me font rêver, j’aime les livres parce qu'ils me mettent dans la peau d'une autre femme.

Voilà je pense le vrai pouvoir de la littérature, elle fournit la capacité à l'homme de rêver, de penser à une autre voie, un autre avenir, un autre chemin... plus avenant parfois.

Mais, pour Eux, rêver ne sert à rien, c'est une perte de temps inutile, et on ne doit penser et réfléchir que si c'est à leur bénéfice, …

Ah, c'est une si belle journée, enfin je sens ma tête toucher le sable, longue a été la chute mais la fin est proche.

Mon Fils, mes enfants ne sont plus à mes côtés, mais je sais qu'ils sont sains et saufs. Que ne donnerais-je pas pour sentir encore une fois leur parfum, entendre encore une fois leur voix, si mélodieuses à mes oreilles, entendre encore une fois le rire de ma fille, rempli de joie et d'espoir, sentir encore une fois leur tendre regard posé sur leur mère, autrefois si belle et douce dans sa robe noire, aujourd’hui si vieille et seule dans sa robe rouge.

Que ne donnerais-je pas pour pouvoir relire un de ses poèmes si plein de chaleur, de force et d’Amour, de sentir une dernière fois ma peau frissonner au contact de sa main si chaude et assurée… de ses lèvres si douces et emplies de tendresse, et sa voix… et… sa voix.

…Mais oui c'est bien eux, mon Ange tant espéré, mes enfants souriants…, ils sont là, c'est sûrement de la magie, pourtant, La Voix dit que cela n'existe pas, je crache sur leurs âmes à tous les autres...

Que c'est long de mourir !!!

Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps !

Mais l'Ombre approche, je la sens.

Par Faladorn le 21/5/2002 Ă  11:18:23 (#1499262)

:lit:

Par Keraunos le 21/5/2002 Ă  17:55:12 (#1501220)

*shoryuken*

Par -Alea Melonys- le 21/5/2002 Ă  18:32:46 (#1501476)

hrp:

*adore mylene, fan:amour: *
*contente de voir ces paroles sur ce forum*

Par Fanfan La Tulipe le 22/5/2002 Ă  10:18:58 (#1504948)

FoLiE…dOuCe FoLi E ! : 3ème acte.


*de la brume s’élève devant ses yeux endormis*

Oh, mais qui es-tu ? *voix enfantine* Que tes ailes sont belles, si blanchesÂ…

*sourire*

Je crois que je te connais… Pourquoi tu me prends la main ? Où m’emmènes-tu ?

*Ils avancèrent vers la mer, ensemble, main dans la main*

Je tÂ’attendais, tu saisÂ… et tu es lĂ , je savais que tu viendrais me chercher.

*présence chaleureuse, protectrice et apaisante, d'une stature imposante*

*regard au loin, vers ce qui paraissait une plage ensoleillée, où deux êtres se mêlent dans une harmonie de corps et de sentiments*


Je les connais aussiÂ… CÂ’est moi etÂ… et Toi ! Il y a longtempsÂ…si longtempsÂ…

*silence*

*ils avancent vers cette plage, et elle se sent revivre alors que lÂ’homme lui prend les mains dans les sienne. Et dans un geste tendre, il lÂ’enlace, murmurant Ă  son oreille quelques parolesÂ…*


« …Je n’ai pas grand chose à te dire, je n’ai pas grand chose pour te faire rire,
Mais jÂ’imagine toujours le pire, et le meilleur me fait souffrireÂ…
…Et toi et moi, on était tellement sûrs, et on se disait quelque fois,
Que c’était juste une aventure, et que ça ne durerait pas…[Indochine] »


Nous nous sommes enfin retrouvés.

Et me tournant vers le soleil, il m’éblouit, tellement que… j’en souris une dernière fois, en le regardant, Lui si près de moi, mais tellement éloigné.

Un dernier souffle… et cette Lumière...qui s'affaiblissait, s'affaiblissait...au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait entre les vagues...

Enfin, tout devient sombre. C'est la fin.

Par Fanfan La Tulipe le 24/5/2002 Ă  9:54:21 (#1518460)

FoLiEÂ…dOuCe FoLi E ! : Entre-acte.


Ton visage heureux,
La lumière de tes yeux,
La douceur de tes cheveux,
Aurait-ce été qu'un jeu ?

Tout ce temps passé,
Pour discuter,
Laisser notre coeur parler,
Est-ce qu'on a joué ?

C'est le coeur déchiré,
Que je suis parti,
Sans me retourner,
Abandonnant cette vie.

Cette nuit,
OĂą le temps d'un baiser,
Ou peut-ĂŞtre d'une vie,
On s'est rencontré.

Comment oublier,
Les parfums des pommiers,
Sous la douce clarté,
D'une lune cachée.

Comment oublier,
Tout ce temps passé,
A rire et Ă  pleurer,
Même le coeur brisé.

Tu m'as réconforté,
Dans tes bras, j'ai tout oublié,
Le coeur fendu, le coeur déchiré,
Tu es restée là, à m'écouter.

Comment te remercier,
Si ce n'est te garder,
Au plus profond de ce coeur,
Un partie de mon bonheur.

A toi, qui me manques déjà tant,
A toi, Ă  qui je repense si souvent,
Pour toi, qui me manques tellement,
Pour toi, qui me manques terriblement.

Un Coeur Qui Manque. Jeune Inconnu, Ange poète.

Par Arbaal Reksan le 24/5/2002 Ă  15:40:40 (#1520078)

( *Est fan* :lit: )

Par Fanfan La Tulipe le 25/5/2002 Ă  20:21:14 (#1527376)

FoLiEÂ…dOuCe FoLi E ! : RĂ©solution : acte1.


Une main tendue, un regard triste… sombre mais déterminé.


« Cette présence… se rapproche… non, je ne veux pas, pas ça… non… »

Il la souleva, elle, si faible. LÂ’emporta dans les airs.

Trop prés, elle était trop proche de la mort.
Elle souhaita glisser vers les ténèbres, vers cette voix qui sans cesse l’appelait…

Mais non !
Il ne l’écouta pas et l’empoigna, avec force, cette force qu’elle lui avait toujours connue. Celle d’un ami, celle d’un amant… et d’un amour, jusqu'alors effacé.

Ou celle de son ange. Ange gardien, protecteur de la vie, garant de sa vieÂ…

Elle aurait voulu crier, le supplier de la laisser tomber, le supplier de la laisser partir, s'Ă©vanouir.
S’échapper. Partir vers son Ange poète, son Amour…

...perdu.

Par Egwena le 26/5/2002 Ă  13:51:34 (#1530631)

un seul mot : EPOUSTOUFLANT !!!

Encore pleeeaaase !

Quel bonheur pour l'esprit c'est bien Ă©crit et ...cela parle...

Bien amicalement Fanfan,

Egwena

Par -F|nks ObS- le 26/5/2002 Ă  14:58:54 (#1530949)

:lit: Un déluge de sensations et de sentiments. (Peut etre trop pour moi... :D )
En tout cas il faut avouer que c'est superbement Ă©crit ! :)

Par Fanfan La Tulipe le 26/5/2002 Ă  21:00:16 (#1533049)

FoLiEÂ…dOuCe FoLi E ! : RĂ©solution : acte 2.


Mais non, Lui ne voulait pas la lâcher.
Lui la voulait, Elle, a ses cotés… ! Bon sang !

Elle avait vu son visage, pâle et glacial… le visage de cette vieille femme, qui souriait, qui riait. Se moquait-elle aussi ?
Cette connaissance quÂ’elle recherchait depuis des semainesÂ…oui, Elle ! la Mort, ce diable. Elle Ă©tait enfin lĂ  !!! MaisÂ…

Pourquoi ?? POURQUOI mÂ’en empĂŞches-tu ????


Depuis ce temps passé, jadis à rêver ensemble… chemins croisés… puis détournés.
Regards échangés, quelque part insistants, mais à la fois distants.

Toujours,
ils s’étaient retrouvés,
sur tel ou tel sentier,
sur le sable doré,
dans un songe d’été,
auprès d’un bonheur partagé,
ou bien même, en larmes courroucées…
Arrogants ou enlacés,
ils se retrouvaient,
et se retrouveraient
toujours Â…

Il avait été là, à chaque fois, à chaque pas.
Et il était encore là, en ce jour funèbre, en cet instant attendu, il était là.
Tout simplement lĂ .

Mais cette fois-ci, il ne la laisserait pas, plus jamais, non, plus jamais. Leur chemin enfin s’étaient rejoints, et ce peut-être pour l’éternité…


*Un Ange passeÂ… la Mort sÂ’efface.*

Par Fanfan La Tulipe le 28/5/2002 Ă  19:19:15 (#1544643)

FoLiEÂ…dOuCe FoLi E ! : La Fin.


Elle avait tant imaginé cette fin… Sa fin.


La femme retomba doucement, dans ce qui était un cercueil de pétales de fleurs aussi sombres que la nuit, et une plume immaculée vint se planter doucement en son cœur…qui devint rouge, puis noir.

Etait-ce un mirage ? Une illusion ? ou un rĂŞve Â…

Quoiqu’il en fut et dans un nuage de fumée, le corps s’évaporait dans les ténèbres…

Dans la cave au même moment, tout n’était plus que mort : les fleurs se couchèrent dans un dernier et même mouvement, et les trois arbres, ces rois, disparurent dans un nuage de fumée.
Plus rien nÂ’Ă©tait.

Seule une silhouette fuyant la lumière du soleil s’évanouissait parmi les ombres…



Mais non !!

Ce nÂ’Ă©tait pas son destin.
Ou en tout cas, ça ne l’était plus.

Remarquez, il aurait pu être pire… devoir vivre le restant de ses jours, seule, affamée, des rêves plein d’illusions, et avec son terrible désespoir, et la vision chaque jour proche mais chaque jour plus inaccessible... de la Mort, cette amante déchue.
Ca aurait pu ĂŞtre. Quelle importance alors.

Mais la fin a été réécrite. Effacé ce jour maudit. Oublié.
La page était tournée… Un nouveau chapitre commençait.

Etait-ce plus mal ?

Ce n’est pas pour autant qu’elle L’avait oublié, Lui son Poète… Non, Lui, elle l’aimerait toujours.
Et cet ange noir venu la sauver, elle lÂ’aimait aussi.

Curieusement, elle ne l’avait jamais accepté, cet étrange et invisible lien qui l’unissait avec cet ange de la nuit, son ami, son amant, et aujourd'hui compagnon. Etrange mais tellement fort.
AujourdÂ’hui, elle savait.

Â…

Elle savait que c’était une belle journée, et qu’il y en aura d’autres encore …
Oui, il y en aura beaucoup dÂ’autresÂ…

Je vois une dernière fois le ciel si bleu. Et je m’endors entre ses ailes…


C’était Une Belle Journée…

Par Egwena le 28/5/2002 Ă  23:05:39 (#1546052)

C'est vraiment magnifique...

Merci pour ces grands moments .... de tout coeur

Amicalement

Egwena

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