Le faiseur de rêve, le maîtres des voeux

Par Delyna Vald le 18/5/2002 à 10:40:10 (#1483648)

Le silence l'entourait... le silence, le noir, le vide. Etrange sensation qui la terrifiait. Elle sentait sa peau devenue cuir et parchemin, elle sentait la douceur de son papier, la chaleur de sa couverture mais elle avait encore peur.

Le contraire eut été étonnant. Elle n'avait plus conscience du temps qui s'écoulait, et sa plus grande peur était de réussir à se défaire de ce sort quand tous les hommes auraient disparut. Comment savoir ?

Une petite voix lui répondit que ça ne serait pas une mauvaise chose et une bouffée de colère à l'encontre de ceux qui l'avaient blessée l'habitat un moment d'éternité.

Elle voulait compter le temps, elle voulait revoir le soleil, offrir son visage à la lune. Elle voulait revivre.

Une larme glissa sur le papier et s'écrasa sur l'étagère.

Elle ne se souvenait plus de son age. Avait-elle fêté ses 17 ans ?
L'image fugitive de son frère passa devant ses yeux. Horrifiée, elle s'apperçut qu'elle l'avait oublié. D'autres larmes suivirent la première.

Pleurait-elle sur son sort ?

Une ancienne légende, lut un soir de lune, à la bibliothèque, à l'époque où son livre la possédait, lui revint en mémoire.

Un faiseur de rêves, un maître des voeux avait autrefois, sévit au sein du royaume d'Althéa.
Pour un novice, il est difficile de comprendre le problème posé par un maître des voeux. Il faut savoir que ces démons réalisent les voeux les plus secret des gens en les pervertissant. Ils tirent de l'énergie des voeux réalisés.

Il lui apparut qu'elle devait être la victime d'un faiseur de rêves. Il suffisait qu'elle se souvienne de la suite. Comment se sortir d'un voeux ?

Elle avait toujours adoré les livres, au point d'être possédée par l'un d'entre eux. Au moment où il était apparut, elle voulait "son" livre et il avait perverti son voeux et la faisant livre.

Elle sut. Pour sortir d'un voeux, il fallait qu'elle cesse d'haïr, qu'elle ne soit plus en colère.
Rare étaient ceux qui parvenaient à pardonner, aux autres mais surtout à eux-mêmes.

Les mots de ses pensées s'inscrivaient sur ses pages, en lettres de sang. La douleur de l'écriture la fit pleurer un peu, ses pensées achevèrent d'ouvrir les écluses de sa peine.

Par Andaryll/Awelia le 18/5/2002 à 18:17:25 (#1485851)

Toujours magnifique comme il se doit.
*paf le post et poutoute l'artiste*

Par Maiter Edden le 18/5/2002 à 20:46:50 (#1486583)

(vi toujours aussi jolie post rp Delyna comme d'hab quoi ;) bravo)

Par Keel le 18/5/2002 à 20:59:40 (#1486634)

(Splendide Delyna, comme toujours :D)

Par Samyanah Sytavé le 18/5/2002 à 22:27:13 (#1486945)

Cest Chouette!!!!
la suite allez hop!

Par Delyna Vald le 19/5/2002 à 23:43:31 (#1491842)

Je rêvais... cela faisait si longtemps que cela ne m'était pas arrivé que sur l'instant, je n'ai pas compris.

Je rêvais d'un prince charmant, un homme si doux que sa présence m'était indispensable. Je le connaissais... je l'aimais, il était mon prince... mon homme... ma vie.

Qui était-il ? mon frère ? Andaryll ? Cet autre homme qui m'avait attiré ? Ou bien était-il autre ?

Je l'ignorais et sur l'instant, cela m'était égal. Je riais, ma main dans la sienne, mon coeur près du sien. Il m'entrainait dans un tourbillon de bonheur.

J'étais humaine à nouveau. J'oubliais doucement les mois de douleur et de terreur sous la forme du livre.
Je le voulais pour la vie, je le voulais pour l'amour et faire taire la méchante voix qui riait de mon insouciance.

Que t'imagines-tu donc, douce enfant ? qu'il t'aime ? il se rit de toi, douce Delyna, il n'est qu'une image pervertit de ton esprit. Regardes-le Delyna, tu verras, il est un homme

Mais je ne voulais pas l'entendre. Je vivais chacun des instants présents avec force et bonheur.

- Je vous aime ma princesse.

Par les étoiles que ces mots me boulversèrent.

Ce n'est qu'un rêve, Delyna, tu es toujours un livre

La voix me fit mal. Je le savais bien. Mais je voulais tellement rester ici avec mon prince et lui dire que moi aussi, je l'aimais. Mais le rêve prit fin et je retrouvais mon néant.

Et je ne pouvais pas hurler mon horreur et ma peur.

Par Tristesse le 20/5/2002 à 0:12:13 (#1492058)

(très très beau :lit: )

Par Kreslack Slay le 20/5/2002 à 4:10:35 (#1492742)

Il tenait désormais le livre à portée de main, prêt de son coeur ..

( La suite demain :baille: :) )