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Affront irrémissible.
Par Ezechiel Vael le 18/5/2002 Ă 4:56:18 (#1483216)
Puissante parmi les puissants... Ô sombre Deesse, sanctifie moi par ton Ordre ! Toi qui me donne la force de vaincre l’infidèle, de purifier l’indigne, Toi qui me preserve de l’egarement impie… Si nulle offrande n’est digne de ta grandeur,je te presente la plus chère qu’il m’est possible de t’offrir, mon ame...
Aux tombées de mes nuits, à l’orée de mes songes, la vision qu’offre ta splendeur, ultime beauté, invitation imperieuse à la foi, m’amène à renouveller le pacte eternel qui nous lie. Ta voix révèle aux fidèles le Chemin sacré, nous n’aurons cesse de le suivre !
Si nos ennemis nous surpassent par le nombre, nous jouerons d’esprit pour en venir à bout. Si tout semble perdu, si la violence des hordes dechainées nous accule, alors nous perirons jusqu’au dernier, alors notre sang entachera la terre qui aurait du être tienne, et nous les maudirons dans notre dernier souffle.
Puisses tu, dans ton infinie gratitude, nous accorder ta protection.
Puisses tu venir en aide à tes fidèles mis à mal!
Notre destinée est d’accomplir ta Volonté. Pour l’honneur, pour l’humanité et pour ta plus grande Gloire, nous porterons fierement les armes en ton Nom !
Par HĂ©loĂŻse le 18/5/2002 Ă 6:20:20 (#1483283)
Elle savait se montrer discrète et restait cachée derrière les rideaux de peur qu'il ne la voit, auquel cas, elle aurait trouvé une très bonne excuse comme le fait qu'elle enrichissait ses connaissances en se penchant sur des livres empruntés à la bibliothèque.
Mais au grand jamais, elle ne lui aurait avoué que la seule chose qui la faisait veiller aussi tard, était son retour. Elle avait appris au grè des rumeurs dans le château qu'une femme avait pris place dans la vie de celui qui avait été son mentor, elle savait qu'une nuit ou une autre, il ne rentrerai pas, qu'il passerait la nuit avec cette succube et qu'il ne réapparaitrait qu'au petit matin, un sourire malsain sur les lèvres...
En attendant cette nuit où tout basculerait, elle restait postée là , à la fenêtre de sa chambre, fixant tour à tour la lune qui brillait dans toute sa splendeur et l'horizon essayant de distinguer le moindre mouvement des buissons qui annonçait son arrivée.
Mais cette nuit là , elle attendît en vain...Syris ne rentra pas.
HĂ©loĂŻse Sylrus.
Par Ezechiel Vael le 18/5/2002 Ă 15:40:52 (#1485195)
Par Syris le 19/5/2002 Ă 12:44:13 (#1488624)
Un tableau bien lugubre... en harmonie avec la situation dans laquelle il se trouvait...
Il n'avait de cesse de se remémorer les conditions de son arrestation... Lui qui d'habitude était des plus prudents, toujours en dehors des villes ou déguisé pour passer inaperçu, toujours sur ses gardes, à la limite de la paranoïa.. Il revoyait tout ces gardes survenir tous ensemble en même temps, les plus gradés du Royaume ordonnant aux autres de s'emparer de lui, et d'elle .. Le Baron lui même était présent.. Il avait pu percevoir son visage souriant entre les nombreux gardes qui l'entouraient...
Puis plus rien... Le vide... Une obscurité étrange, dans laquelle il avait l'impression de flotter... Une agréable sensation.. Un océan de torpeur dans lequel il nageait, yeux fermés... avant de s'échouer violemment contre un rocher.
Il rouvra les yeux, assez pour pouvoir distinguer les contours de sa cellule.. Etroite, crasseuse, salie par le temps et les prisonniers.. Les murs rongés par l'humidité s'éffritait sous la main.. Ses jambes repliées sur elles mêmes baignaient dans une fange noirâtre..
Puis son esprit dériva vers des pensées macabres et mélancoliques...
Il n'était pas digne...pas digne d'être à Son Service... Il s'était montré faible, terriblement faible.. Seule la mort l'attendait, et c'était mieux ainsi. Il ne méritait pas même que ses frères cherchent un moyen de le sortir de là , Feyd ne tolère pas les impuissants, il ne le savait que trop bien...
Alors il attendrait, calmement, que la mort vienne le chercher.. Priant doucement pour que les gardes poussent celle ci Ă venir jusqu'Ă lui, rapidement..
Il ne méritait que ça, rien d'autre. Pas de place pour les faibles dans ce monde, il devait se le rappeller...
Pour l'éternité...
Par HĂ©loĂŻse le 19/5/2002 Ă 13:11:04 (#1488724)
Il lui appris alors la nouvelle selon laquelle, son ancien mentor était en ce moment-même enfermé dans les geôles royales. Cette nouvelle boulversa Héloïse au plus haut point, mais n'en laissa rien paraître devant celui qui lui avait annoncé cette triste nouvelle.
Lestat lui dit alors que les serviteurs de la Tisseuse avaient réussi à trouver un moyen de pression pour faire libérer Syris. Ils avaient, en effet, enlevé un des Sergents Royaux, Gabriel Thylin, un des plus proches amis du Capitaine de la Garde.
Le plus important pour eux Ă©tait de garder Gabriel en vie. Mort, il ne servirait Ă rien et signerait de mĂŞme la fin de Syris.
A l'entente du nom de Gabriel, Héloïse se souvînt que par plusieurs fois dans le passé, on lui avait dit être la femme de cet homme. Mais son passé était par certains endroits encore si flou...
Syris lui avait dit un jour qu'il ne fallait certes pas vivre avec son passé, mais qu'il fallait néanmoins qu'elle fasse la lumière dessus, tant il semblait si confus.
C'était le moment où jamais pour elle de mener cette enquête sur ce passé qui pourrait peut-être servir le présent de celui pour qui elle ressentait plus que de l'estime et du respect, et ainsi, leur construire un futur au service de Feyd, main dans la main...
Il fallait qu'elle rencontre Gabriel Ă tout prix.
HĂ©loĂŻse Sylrus.
Par Syris le 19/5/2002 Ă 20:39:56 (#1490700)
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