Les abimes de l'âme

Par Olysser Neptuna le 14/5/2002 à 4:27:47 (#1458417)

Il fesait noir, je ne voyais rien, absolument rien. Je ne connaissais pas cet endroit, mais pourtant, il m'était famillier. Je n'avais pas peur, malgré les ténèbres qui m'entouraient. J'étais assise, les jambes repliés sous moi, et j'attendais, Qu'est-ce que j'attendais? Je ne le savais trop. Tout ce que je savais, c'était que je devais attendre, tout simplement, et le reste viendrait après. L'endroit où je me situait commença soudainement à se remplir d'eau. Je n'avais pas peur; je ne fesais qu'attendre. L'eau me montait maintenant sous le menton, et toujours j'attendais de comprendre ce qu'il arrivait, mais j'étais calme, très calme même. J'attendis, jusqu'à ce que l'eau me passe par dessus tête, mais peu m'importait; j'avais la capacité de respirer sous l'eau et ce depuis mon plus jeune âge. Mais toujours j'attendais. J'attendais de comprendre ce qu'il m'arrivait en ce moemnt même. Je savais que je n'étais pas de cet endroit, que je venais d'ailleur, mais mes souvenirs avaient comme été effacéx. Je ne savais plus d'où je venais, ni même qui j'étais réellement. Certe, mon nom, Olysser Neptuna, ne m'était pas étranger, mais le simple fait d'y penser me laissait une impression étrange d'inconnu, comme si son souvenir s'effaçait peu à peu de ma mémoire. Mais ça n'avait aucune importance. J'attendais que ce qui devait arrivé arrive, et il ne pouvait en être autrement. Une lueur apparu alors au dessus de l'eau; ce qui devait être le soleil. Il éclaira, de ses doux rayons, lentement le fond marin, qui c'était couvert de sable sous moi. Des algues le parcourait alors et quelques poissons nageaient autour de moi. Et toujours j'attendais en silence. Le paysage était un peu flou devant moi, mais des formes de dessinaient peu à peu, lentement. Et moi j'attendais toujours, jusqu'à ce que je puisse distinguer ce que représentait ces images: une cité marine, peuplé d'ondine.

La jeune fille avait sombré dans l'inconcience depuis qu'elle s'était sois disant endormi. Au matin, c'est sa jeune soeur, Morgana, qui la trouva ainsi. L'enfant âgé de deux ans, n'arrivait pas à réveiller sa soeur et elle trouvait que le fait qu'Olysser se soit endormi, dans des vêtements complètement mouillés, était étrange. Elle réveilla sa tante Karima, qui remarqua rapidement que sa petite Olysser était malade. ]Elle a du sortir cette nuit qu'elle a alors pensé. Elle s'occupa d'elle du mieux qu'elle le pouvait, mais rien ni fesait. La jeune fille était perdu dans son monde, littéralement. elle ne bougeait pas, ne parlait pas et respirait à peine.

Par Leylia le 14/5/2002 à 6:44:17 (#1458536)

:lit: :) Très jolie et bien écrit, bravo:merci:

tres joli

Par Prophetia Astrae le 14/5/2002 à 9:51:53 (#1459058)

:lit: tout pareil que leylia :)

Par Olysser Neptuna le 14/5/2002 à 13:54:09 (#1460394)

Je restais assise là, au milieu de cette mer profonde, toujours en train d'attendre, mais d'attendre quoi? Seul le temps me le dira j'en ai bien peur. Je regardais la cité ondine. Elle m'était étrangère, mais familière en même temps. Elle était vraiment magnifique. Soudainement, j'entendis des cris d'horreur et je vis les ondines commencer à s'agiter. Plusieurs tombaient au sol; la mort les frappait. Je ne voyais pas qui était à la tête de ce qui détruisait cette cité, mais je voyais les ondines mourir les unes après les autres et la cité se détériorait rapidement. Et moi toujours j'attendais en silence, regardant ce massacre. Alors que c'était désormais redevenue très calme, je vis la cité complètement détruite et plusieurs corps d'ondine décédés gisaient sur le sol. Je regardait sans rien pouvoir y faire. Puis, l'image de la cité redevint noire et une autre apparu. C'était deux ondines qui s'enfuyaient de la cité. Il y avait donc des survivants. L'image redevint alors à nouveau noire, pour se reformer sur une des deux ondines, et sur le visage d'une autre ondine, qui ne m'était pas étrangère. Je n'arrivais pas à savoir qui elle était, mais son visage m'était famillié. Les deux ondines parlaient et celle qui m'était étrangère partie, alors que l'autre resta assise là, un moment. Puis, à nouveau, tous redevint noir. Cette fois, aucune image ne se reforma sous mes yeux. Mais toujours j'attendais. Même lorsque l'eau eu complètement disparu d'autour de moi et que je remarquai que je n'étais pas mouillée, j'attendais encore de comprendre ce que je devais comprendre et ce pourquoi j'avais attendu et pour j'attendais toujours.......

Par Olysser Neptuna le 14/5/2002 à 23:02:47 (#1464041)

Assie au milieu de cette endroit emplis de ténèbre, j'attendais toujours calmemant et en silence. Un doux vent marin se leva alors et je pu sentir une odeur famillière, mais je ne savais pas laquelle. Mes souvenirs étaient trop loin, trop masqué, pour que je puisse reconnaître cette odeur. Puis, une douce voix féminie s'adressa à moi:

Olysser.......Olysser.........

Elle murmurait mon nom comme si ce fut été une douce mélodie. J'attendis sans répondre à son appel. Apparue alors devant moi, dans un allot de lumière, une femme, vêtu d'une magnifique robe blanche éclatante. Ses cheveux bleu crystal flottaient au vent. Elle me regardait tout en prononçant mon nom. Puis:

Olysser, n'aie point peur de moi ma fille. Il y a longtemps que je ne t'ai vue.

Elle m'avait appelée sa fille. Serais-ce ma mère? Mes souvenirs étaient trop flous, trop mélangés pour que je ne me souvienne de quie lle était. Je me laissai guidé par ses paroles, dites de sa voix crystaline que je connaissait, sans connaître.

Olysser, si je t'ai ammené ici, c'est pour te faire comprendre des choses. Je sais que tu t'inquiètes pour les gens que tu aimes, mais surtout pour Saana et Firekhaag.

Saana? Firekhaag? Qui étaient-ils dont? Ces deux nom ne m'étaient pas étrangers, mais pourtant méconnu. Ils avaient une sonnorisation étrange à mes oreilles, comme si mon esprit les eux connu et moi pas.

Ma fille, je sais aussi qu'en ce moment tu souffres attrocement de cet ennui et de cette inquiétude, mais je suis venu, aussi de la part de ton père, te démontrer que tu ne devais pas t'en inquiétée.

Moi, inquiète en ce moment même? Mais pourquoi disait-elle celà? Je me sentais calme, reposée, mieux que jamais même. Je regardais cette femme, qui se disait être ma mère, d'un regard calme, emplis de questions. Pourtant, elle n'en resta pas là.

Les dernières images que tu as vu, c'était la destruction de la cité ondine. Presque toutes les ondines y avaient péris, mais quelques-une s'en était sauvé. Saana en est une. Maintenant, son père lui a donné la mission de retrouver les survivants de sa race, c'est pourquoi elle est partie en disparaissant sous tes yeux.

Plusieurs questions me traversaient l'esprit à la fois. Qui était cette Saana et pourquoi cette femme me parlait-elle d'elle? Et pourquoi me parle-t-elle d'une fois où cette Saana me serait disparu de sous les yeux? Cette fois-ci, malgré mon immobilité de glace, je lui répondis:

Pourquoi me parlez-vous de personne que je ne connais pas et d'évènements qui, dans ma vie, à mon souvenir, n'ont jamais eux lieu?

Et j'attendius sa réponse.

Par Olysser Neptuna le 15/5/2002 à 22:47:08 (#1469893)

La femme me regarda et perdi immédiatement son magnifique sourir. Elle paru troublée par la question que je lui avais posé.

Ma fille.....tu ne peux pas oublier ceux que tu aimes et qui ont causé cette tristesse en toi. Tu ne dois pas effacer les souvenirs qui te furent dure et difficile. Il faut que tu comprennes que ce n'est pas ainsi que tu gagneras contre eux. Concentre toi bien sure Saana Olysser, concentre-toi bien sur elle.

Je ne savais pas pourquoi, mais j'essayai de le faire. Peu à peu, une image d'ondine apparu devant moi. Puis, un décor; l'intérieur d'une cabane. devant l'ondine était agenouillé un homme et une femme, demi-tigresse, avec derrière elle, un enfant et puis je vis une jeune fille, au cheveux bleus debout, derrière eux. C'était moi cette jeune fille. Et l'enfant.....c'était le petit Felian, le fil de la demi-tigresse....Balkis. L'homme, c'était un ami de Saana. Et il se prénomait Enhydra. Ce souvenir me revenu peu à peu, alors que je me concentrais. Et là je vis l'ondine, Saana, disparaître devant nous tous. Une immence et prfonde douleur me déchira le coeur à cet instant. C'est ce que j'avais éprouvé alors qu'elle m'avait encore été enlevée.

Bien, ce que tu vois devant toi Olysser, c'est ce souvenir que tu voudrais tant effacer de ta mémoire, car il t'a terriblement blessé. Mais ce n'est pas en l'effaçant que tu vaincras sur ce dernier. regarde ceci et tu verras comment:

L'environnement devant moi changea encore. Je me vis, coucher dans une immence plaine de fleur bleu, en train de réfléchir et de repenser au pacte que j'avais faite avec Saana. Cette femme avait raison; je devais m'accrocher au pacte et non au souvenir de la disparition de Saana.

Bien, maintenant mon enfant, continue de regarder et de chercher en toi.......

Et elle disparu, pour laisser transparaître devant moi, un paysage qui à nouveau changeait........

Par Korben Kissous le 15/5/2002 à 22:50:46 (#1469918)

:lit: :)

Par Olysser Neptuna le 16/5/2002 à 2:13:54 (#1470772)

Le paysage s'était déformé devant mes yeux et n'était plus qu'une simple boule de couleur mélangé les unes aux autres. Celà ne ressemblait à rien. J'attendis encore et toujours, cherchant en quoi cette chose allait se transformer. Il y avait beaucoup de vert et de brun.....puis du bleu......Je me demandai ce que c'était. Des arbres apparuent alors et le ciel bleu au-dessus de cette fôret était complètement sans nuage. Dans un des arbres, je vis une petite cabane de bois. Puis, l'image sembla ce mettre à tourner puis à se rapprocher, lentement, de la porte de la cabane. L'image, étrangement, passa en travers de la porte et me fit découvrir à l'intérieur de celle-ci, un homme, assis dans un coin de la cabane pratiquement vide, un oiseau sur son épaule; un faucon. Il semblait tellement triste et quelque chose semblait lui manquer. J'eu pitié de lui, d'une certaine façon. De plus, mon coeur semballa lorsque je le vis pour la première fois; mon coeur débattait et débordait d'amour pour cet être qui semblait si seul et si détruit. Un objet m'apparu alors dans la main droite: un médaillon. Je l'ouvris et le visage de l'homme en question y était paint. Une larme roula sur ma joue, sans que je ne save pourquoi. Mon coeur débattait toujours dans ma poitrine et un terrible sentiment de perte et de tristesse me déchira le coeur, littéralement. Une voix alors me murmura:

Tu connais cet homme. C'est celui que ton coeur a choisi il y a plus de deux ans maintenant. C'est lui qui t'a recueilli dans cette fôret inconnue et qui t'a protégé. Et il t'aime de tout son coeur lui aussi. Tu lui manque, petite Olysser. Il serait peut-être temps pour toi de retourner là-bas, où se trouve maintenant ton destins...... Oublie à jamais cette cité de souvenirs où tu as grandi, où tu as perdu tant de choses maintenant. Il est temps de tourner la page de ce grand livre qu'est ta vie Olysser. Oublie le malq ue tu crois avoir fait et le mal qu'on t'a fait et pars......loin de tes souvenirs. Tu es pardonné et n'oublis pas la promesse que tu m'as faite........ Adieu, ma petite fille.

Peu à peu, la voix était devenu celle de ma mère. Un drôle de sentiment ce fesait sentir en moi et je su, tout d'un coup, ce que j'attendais: l'au revoir de mes parents et leur pardon. C'est ce pourquoi j'étais resté dans la cité après avoir retrouvé Morgana. Mes souvenirs me revenurent immédiatement, en seulement quelques secondes. L'endroit commençait à se réemplir de ténèbres et j'allais me réveiller, pour quitter ce monde étrange et revenir dans le monde réel, près de ceux que j'aime, que je me devais de retrouver. Peu à peu, je ne vis plus rien autour de moi.......et je fermai les yeux.

Lorsque je les réouvrit, je vis le petit visage de ma soeur, me regarder, inquiète et qui, remarquant que j'étais réveillé, me sauta littéralement au cou en souriant.
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À suivre dans mon prochain post ;)
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