Marche

Par Floppy le 13/5/2002 à 3:17:14 (#1452168)

Le Rédempteur se réveille après une longue sieste bouleversée de cauchemards incessants. Il se retourne et aperçoit toujours, non sans un soupir, ses ailes, marque d'allégeance à un Dieu auquel il ne croit pas.
Ce monde n'a pas besoin de lui, semble-t'il, il aurait du le comprendre plus tôt. Cet homme perdu n'a pas de destinée, des regrets remplacent ses rêves, la vieillesse se ressent de plus en plus...
Le vieil homme se lève et regarde une dernière fois la cité au loin. Il aurait aimé rester, mais l'espoir n'est plus là. Il s'en va ainsi, au gré des routes, à la recherche de l'impossible.

Par Dahna Lyhrel le 13/5/2002 à 3:22:51 (#1452170)

Ahhhhhh papa, quand je te le disais que tu étais vieux :p

En tout cas, tant que tu es à la recherche de l'impossible, c'est que l'espoir est encore là :)

Bonne route :)

Par Floppy le 13/5/2002 à 3:32:39 (#1452176)

Il marche seul, remettant en cause sa foi à chaque pas. Celà fait quelques jours qu'il est parti, et l'épuisement commence à se faire ressentir. Mais il continue son chemin, surpassant la douleur.

Par Floppy le 13/5/2002 à 4:16:54 (#1452226)

Partir, c'est mourir un peu...
Arrivé dans une forêt humide, il s'effondre. La fatigue aura eu raison de lui. Il ne peut plus bouger, et tout son corps se met à tressaillir. Il ne ressent déjà plus la douleur lorsque son esprit s'évade.
...mourir, c'est partir beaucoup.

Par Dame Belladona le 13/5/2002 à 9:20:29 (#1452557)

Nous sommes si peu pour leur faire comprendre ...
Nous sommes si peu aussi à pouvoir les aider, à vouloir les aider ...
Ils sont si nombreux à se perdre et à quitter la route ...

Que la Lumière de Dalaï te guide là où ailles Floppy.

Par Floppy le 13/5/2002 à 17:25:56 (#1455088)

Il se doutait que son voyage se finirait ainsi. "Va où tu veux, meurs où tu dois." Il sent bien, libéré du poids des années, de son corps. Son esprit vagabonde, il est limpide et tout lui paraît clair à présent. Mais il est trop tard... "Va où tu veux..." Il allait, il ne va plus. "...meurs où tu dois." C'est fait à présent.

Par Floppy le 13/5/2002 à 17:30:52 (#1455129)

Mourir, tel fût son destin. Il l'avait toujours su, au fond de lui-même, et peut-être est-ce la raison pour laquelle il ne se soit jamais battu pour ses idées, pour son bonheur, et pour sa vie...
Il n'avait rien d'un sage à penser celà, et ce n'est que trop tard qu'il s'en rend compte.
Au lieu de se désoler de son destin, et donc de s'y soumettre, le sage le tient à distance.

Par Floppy le 13/5/2002 à 18:27:34 (#1455491)

La lumière apaisante l'entourant s'assombrit peu à peu, et il distingue des éclairs au loin. Ils se rapprochent... jusqu'à ce qu'un éclair le frappe violemment... assez pour le réveiller. Il rêvait...
Le vieil homme est en sueur, adossé à un arbre. Les rayons du soleil levant percent à travers les branches, éclairant son visage apeuré. Reprenant peu à peu ses esprits, il prend le chemin de la cité tout en se disant à lui-même :
" Puisque tu ignores ce que te réserve demain, efforce-toi d'être heureux aujourd'hui. "

Par Trinity le 14/5/2002 à 13:31:28 (#1460239)

Dieu merci ce n'était qu'un rêve *sourit*

Par LaGoulve le 14/5/2002 à 14:27:11 (#1460578)

*Grimace de barbare*
Ces histoires de marches spiriruelles ne m'évoquent aucun sentiment. Rien au monde ne vaut les jeux de la politiques et de l'épée, et je regrette de voir qu'un des membres les plus respectables de la FRA aie abandonné la révolution pour la fable lyrique.