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Une petite histoire

Par Nebulas Darek le 12/5/2002 à 1:13:10 (#1445959)

Cette histoire n'est pas de moi mais de quelqu'un qui n'osera pas la mettre ici, alors je le fais pour elle sans son consentement.

Petite fée voguant par monts et par vaux, petite fée mignonnette, souriante et samaritaine.
La petite femme toujours un sourire aux lèvres mais le cœur gros des malheurs du monde se promène de ville en ville, de contrée en contrée, sans famille et sans attaches.

Dans cette ville là, hop, elle sèche les larmes de cette femme qui vient de perdre son mari à la bataille, un coup de baguette magique associé à de la poussière de fée et ses malheurs s’envolent. Ses idées noires lui sortent de la tête et à la place de broyer du gris, sort faire quelques emplettes pour ses enfants qui, déjà visités par la fée du bonheur, jouent tranquillement avec les petits voisins.

Un malheureux de moins en ce monde, une pensée de plus à porter pour la jeune fée…
Une larme s’échappe sur son doux visage de porcelaine…

Un peu plus loin, quelques mètres à peine, c’est cette petite fille que la bonne fée soigne de ses égratignures, jetée sur le pavé par un passant trop pressé, l’enfant c’était éraflée sur un caillou saillant et les petites gouttes de sang perlant la firent paniquer, elle éclata en sanglot…
La petite fée faisant son bonhomme de chemin s’en approcha doucement, susurra quelques douces paroles, rendant le sourire à la gamine qui vit dans un nuage de poussière (de fée bien entendu) disparaître ses petites plaies… Repartant en galopant le sourire aux lèvres après un merci et un bisou, l’enfant rentra chez elle.

Ravie de ce sourire enchantée des remerciements enfantins, elle soulève en soupirant un pan de sa robe découvrant les petites plaies sur ses genoux…

Mais pas le temps de faire plus attention à ces dernières que les prochains pleurs parviennent à l’ouïe fine de la petite bonne femme. Ce bébé naissant qui pleure l’écrin chaud et voluptueux qu’était le ventre de sa mère, la petite fée rapetissant se place non loin du nouveau née qu’elle rassure en vantant les mérite d’une vie pleine et bonne, les joies du monde, les beautés, ce qui fait qu’on a envie d’y rester sans ne jamais être objective, petite fée voit leur vie en rose et broie tout le noir à leurs places. Le bébé cesse ses pleurs et gazouille gentiment, petite femme s’échappe avec ses peurs, le visage crispé…

Jamais ne montre fatigue à ces hommes, femmes, enfants à qui elle enlèvera souffrances et maux. Jamais pour la bienséance et son sourire éclaire de nombreux visage même si en son fort intérieur, elle aurait grand besoin de rencontrer une autre fée pour lui retirer le poids du monde et toutes ces souffrances qu’elle happe dans un rayon de lumière, durant ces quelques instants, son sourire s’enfuit, son aura emplit le regard de la personne qu’elle veut aider pour ne pas qu’elle voit le revers de la médaille. Une femme martyrisée par les maux des autres mais qui continue dans son entreprise pour la survie d’un autre monde. Elle vie en parallèle pour faire le bonheur des uns, même si ça doit lui coûter .

Pas mal d’années à son actif, des villages de gens heureux, notre petite fée en est fatiguée, ses épaules acceptant leurs sorts sans le moindre mot, le moindre gémissement commencent à plier sous le fardeau qui fait sa vie. Mademoiselle, puisque pas mariée, vie sa vie pour les autres, pour leur sourire, pour leur amour.

Elle s’attèle à ce qui sera sa dernière tâche , un couple d’amant, l’amour impossible et ce dernier dans un accès de rage la tue pour ne pas la voir aux bras d’un autre…
Un crime passionnel. Petite fée arrive, abattue par son existence mais allègre , souffler des condoléances au jeune homme en larmes.
Elle retraça en quelques mots leur existence à deux, les bons moments qu’ils eurent ensemble, sa voix se faisait douce et de miel malgré une douleur lancinante qui la prenait sans qu’elle ne sache pourquoi. Plus elle voyait les traits du jeune homme se décrisper, plus elle sentait son cœur partir en vrille, et lorsqu’il se mit à rire, elle tomba à la renverse.

Le jeune homme avait fait son deuil, la petite fée saturait. Sa dernière bonne action fut de libérer l’amoureux d’une mort certaine…
En quelques secondes, le temps que sa tête heurte le sol en une nuée d’étincelles, elle revit toutes ces vies qu’elle avait rendue plus heureuses et plus saines. Ces quelques instants où ces gens entreprenaient malgré eux ce qu’elle fit toute sa vie, sur elle, la firent sourire malgré elle et son âme prit la route des cieux rejoindre les étoiles pour un repos mérité…

Petite fée toute sa vie au service des autres se perdit parmi ses sœurs les étoiles emmenant avec elle les maux de ces hommes et femmes à qui elle dit…Merci…


Merci aussi à l'auteur qui se reconnaitra pour cette belle histoire.

Par Shaarila le 12/5/2002 à 1:17:07 (#1445973)

:lit: :amour:

Par Mabelle Ylis le 12/5/2002 à 5:34:57 (#1446587)

Très joli texte , bellle et triste histoire

Merci de nous la faire partager

Par Sariel le 12/5/2002 à 8:18:11 (#1446699)

c'est magnifique et très émouvant.
merci a l'auteur et à toi, qui nous fait partager cela.

Par Valou Sayin GMT le 12/5/2002 à 9:45:18 (#1446779)

Trés belle histoire.
Merci à vous deux.

Par Ezechiel-CD GR le 12/5/2002 à 11:27:40 (#1447069)

*ému*

Par Moire le 12/5/2002 à 13:14:11 (#1447580)

*réfléchit plus qu'un moment....*

Par Barberousse le 12/5/2002 à 13:41:21 (#1447769)

Et il y a même une suite...

Petite fée s'est éteinte depuis des lustres déjà, le sommeil lourd et pesant , reposant que lui accorde la lune, sa mère , et qui lui convient tout à fait après sa vie chargée en émotions plus ou moins bonnes. De jours en jours son repos se trouble, agrémenté de cauchemars, de rêves sans fonds, d'horreurs sans fins, la petite étoile sursaute dans son lit bleu nuit.

Les écorchures de son cœur remontent à la surface, remplacent et écrasent le repos de la méritante qui les yeux clos tentent d'étouffer ses sanglots. Son cœur surchauffe, comme prêt à exploser, elle ne peut garder les yeux fermés sur ces malheurs, l'étoile tremble.
Entrant en ébullition, le petit astre se décroche de sa mère et de son voile protecteur qu'était la nuit pour piquer droit sur la belle planète.

De cette dernière on peut voir une traînée argentée découper le ciel de part en part, comme un arc en ciel qui aurait oublié ses couleurs et omit de tourner pour aller montrer le lieu du trésor sois disant caché par des petits êtres malicieux…
Dans un grondement sourd, la petite boule en fusion semble s'écraser au sol, seulement juste avant sa rencontre avec la terre meuble, l'étoile était partie en fumée dans un bruit de petites clochettes et une poussières fine, brillante qui disparaissait au contact de l'air. Au centre, notre bonne fée, arborant son plus beau sourire, aucune ride, aucune marque de son âge maintenant avancé.

Elle n'a pas pu ignorer les appels au secours, les gémissements de toutes les âmes ici bas qui selon elle ne méritaient pas leur sort malheureux. Réapparue pour recommencer dans sa tâche, même si une nouvelle fois elle devait s'en retourner le cœur plus gros qu'au départ, d'autres souffrances durement ingurgitées, volées pour qu'enfin ils vivent mieux…

Par Petite Fée le 12/5/2002 à 14:06:29 (#1447951)

*souffle une poignée de sa poussière sur tout le monde pour exprimer sa reconnaissance *

Que votre journée soit des plus belles et douce

Une petite fée

oui

Par Thunor le 12/5/2002 à 14:08:21 (#1447967)

c'est bien beau vos histoires....
mais c'est pas joyeux ;(((((

Par Moire le 12/5/2002 à 17:19:30 (#1449229)

elle le sera bientot, petite fée... bonne journée à toi aussi...

*ne c'est pas koi dire*

Par Mageos de Vald le 12/5/2002 à 17:32:50 (#1449322)

Tres belle Histoire.

Bonne journée petite fée.

Par Orion Ystralia le 12/5/2002 à 17:44:21 (#1449410)

*aime pas les petites fées*


C'est pas trop mal quand même :ange:

Par Petite Fée le 12/5/2002 à 18:01:33 (#1449552)

*Est aussi là pour enchanter les grincheux... Envoi une jolie mélodie au oreilles d'Orion.*

Une Petite Fée

Par lutin malin le 12/5/2002 à 21:42:00 (#1450954)

Petit lutin, pantalon court, bonnet pointu, une chaussure rouge et l'autre verte, se baladait le pas alerte sur des sentiers de feuilles vêtus. Il n'avait ni baguette magique, ni grand bâton pour assommer les larmes de tous les nostalgiques, les malades et les endeuillés. Il n'avait rien de plus que vous, et plutôt moins de par sa taille : deux trognons de pommes quand il est debout, mais il trichait en fourrant ses souliers de paille. Son unique talent – qui, vous verrez, n'est pas bien grand – était de pouvoir se cacher derrière la moindre touffe d'herbe, ce qui bien souvent exacerbe les malheureux badaud qui tentent de l'attraper.

Sautillant de çà de là, il ne voyait guère plus loin que le bout de son nez tout droit – à croire qu'il en prenait grand soin. Pourquoi pour lui aller en ville ? Il préférait les plaisirs de la campagne car là il évitait les vils (et qu'il y en a, avec leurs grandes dents et leur hargne !). Il aimait se dissimuler derrière une fleur de lavande, et lorsque deux amants y venaient s'allonger, il cherchait la tige la plus grande, sautait dessus de tout son poids – aussi petit qu'il soit, faisant voler tout le pollen au nez des deux énergumènes. Il aimait taquiner les gens, jamais cela n'était méchant, les asticoter lui plaisait, sans piment la vie serait-elle gaie ?

Comme vous l'aurez tous deviné quelque chose lui arriva, sinon pourquoi viendrais-je vous conter l'histoire de ce petit bonhomme des bois. Qu'allons nous donc lui faire subir ? Un dragon aux dents plus grandes que lui ? Cela pourrait peut-être séduire les plus aventuriers d'entre vous, mais comme il se fait tard et que pour beaucoup demain est un jour difficile, je préfèrerai un être plus gracile ; faisons le donc tomber sur cette petite fée qui vient bien à propos, pour lui qui n'a jamais échangé plus de deux mots.

Il l'aura donc rencontrée par un beau matin, ainsi nous évitons le chagrin qui vient souvent à la tombée du soir, comme dans toute belle histoire, ce que vous n'êtes pas sans savoir. Un matin couvert de rosée, car il ne faut pas non plus que tout soit trop gai, ce ne serait qu'un conte ennuyeux de plus. Nous dirons donc un matin comme les autres mais tout à fait, où l'herbe toute couverte de fleurs aux boutons fermés, quelques toiles parsemées de gouttelettes scintillantes aux rayons rosés.

La petite fée serait donc passée par là, sans trop d'ailleurs que je sache pourquoi ; nous lui demanderont à son prochain passage, elle nous le dira peut-être si nous sommes sages. Guillerette comme à son habitude, elle va sur la route caillouteuse, dansant sur la terre pourtant rude où se cassèrent moult roues malheureuses. Notre petit lutin fut largement surpris de rencontrer enfin quelqu'un d'aussi grand que lui. Quelle ne fut pas sa surprise, lui que la moindre brise fait chanceler de croiser la petite femme exquise ; et n'en faisant qu'à sa guise – comme d'habitude vous me direz – il suivit la douce fée.

Il la voyait à droite à gauche jeter sa poudre à tous les passants, ne distinguant pas les mioches, les vieillards des autres passants. Elle distribuait son sourire à qui voulait bien le prendre, c'était pour lui un grand plaisir que de se cacher et la surprendre au coin d'une rue, sans qu'elle ne l'aie vu ; et comme les brins d'herbe jamais ne manquent, notre lutin partout se planque, et la petite continue sa distribution sans se soucier du polisson.

Lorsqu'elle a jeté sa poudre magique, et fait pousser des sourires magnifiques, il se glisse entre les pattes, et, certain que personne ne l'attrape, bourre ses poches des miettes qui traînent, et lorsqu'elle deviennent pleines, il chaparde une gibecière pour ne rien perdre de la poudre de lumière. J'espère ne pas vous avoir choqué en faisant de lui un petit voleur, mais ses circonstances doivent être atténuées, car comme je l'ai dit de la ville il ignore les mœurs. Mais fermons là la parenthèse, que les apartés se taisent, car ici va survenir le drame ; vous en êtes sûrement déjà au courant : il a été conté un peu plus haut ; comme la voir partir me donne des larmes – comprenez donc ? une fée pourtant ca n'existe pas ici bas – je sauterai donc ce passage tragique pour notre petit lutin, qui en sa tête garde toujours l'image de la fée et son sourire enfantin.

Ne croyez pas que tout ce temps notre lutin est resté indifférent ; il s'en est passé autrement, mais peut-être n'êtes vous pas assez grand pour découvrir ce qu'il en a été. D'ailleurs je crois que pour moi il est temps de rejoindre mon petit lit douillet, bien qu'un peu froid car un peu vide, tant pis pour moi, il parait que ca évite les rides (oui je vous l'accorde la rime est facile, mais à force de regarder télématin, on devient obsédé par tous ces produits imbéciles qui vous font passer pour sénile si d'un siècles vous avez passé la moitié.) Je reviendrai donc demain vous conter la suite de nos aventures, même si elles ne vous plaisent en rien, je n'aime pas parler à un mur. Passez donc une bonne nuit, loin du vacarme et des ennuis. J'ai une pensée particulière pour la fée qui veille sur les miennes, et si mes paupières se ferment sereines c'est qu'elle est là dans mon sommeil.

Par Petite Fée le 12/5/2002 à 22:25:14 (#1451207)

Revenir sur un passage d’une grande vie bien remplie, de toutes sortes de péripéties. Jamais elle n’avait réussi à repérer le petit être qui se jouait d’elle, elle sentait sa présence, sa main polissonne qui s’approchait de sa chevelure pour, sans qu’elle ne dise rien, en tirer un cheveux d’or, fil de la joie, petit bout de fée. Elle réprime un petit cri lorsqu’il tire maladroitement dessus un coup sec, se frotte le crâne et repart en souriant, espérant avoir arraché un sourire au petit chenapan qui dès qu’elle se retourne disparaît elle ne sait où , entre cette barrique et ce passant heureux, ou peut être bien entre cette brindille et sa femme (à l’homme, pas à la brindille !)…Quoi qu’il en soit elle reprend la voix des airs pour éviter d’être chauve à la fin de l’his…de sa mission.

Se retournant soudainement de temps à autres, jamais oh grand jamais elle ne l’avait surpris par quelque stratagème que ce soit, toujours il arrivait à se lover entre deux petits bouts de rien, deux miettes de néant mais quelques fois un pied, une main ou un bout du bonnet résistaient à ses cachettes de fortunes et c’est là qu’elle sut qu’il la suivait.

Continuant son grand bonhomme de chemin, elle souriait deux fois plus ; une fois pour les Hommes, une fois pour le petit être qui toujours était là dans un coin d’ombre.
Sa consommation de poudre féerique s’en vit vite augmentée, une part chacun et un peu pour lui, le petit homme de l’ombre. Sûrement croyait il qu’elle ne l’avait pas découvert, et cela lui plaisait de le laisser dans son petit monde où il était maître, où sûrement il se sentait bien et souriait à tout va…

Seulement vint le drame, le drame qui ramena la fée à son état premier, le drame qui toucha le petit lutin bientôt à court de poudre magique, à court de sourire…

Une Petite Fée

Par Empoisonneur le 13/5/2002 à 23:29:17 (#1457603)

Petite fée qui volète, tristounette, au dessus de nos têtes, viens donc faire la fête, ne sois pas bête, et délaisse parfois ta quête, pour faire quelques emplettes, tout guillerette.

Par Freya Shin le 14/5/2002 à 8:03:21 (#1458689)

zolie :)

Par Petite Fée le 14/5/2002 à 8:05:06 (#1458693)

Petite Fée passera toujours après les autres...Toujours!

*Repart avec son sourire*

Une Petite Fée

Par youpi le 14/5/2002 à 9:19:53 (#1458929)

Uld : Grr histoire pour les enfants. Racontez des histoires pareilles, c'est vraiment faire preuve de ridicule..

Youpi : j'aime bien le récit et la facon d'écrire légère et simple.

Par yrya le 14/5/2002 à 21:51:06 (#1463487)

fallait que ce soit un breton qui la mette sur le forum...
*prie pour que l'histoire soit pas écrite par un parigot*:ange:

*yrya qui aimerait bien que la petite fée arrive et lui prenne sa vieille corsa*

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