Rp5: La fuite de Windhowl (2/2)

Par FlNks le 11/5/2002 à 21:48:47 (#1444802)

Voila la suite de mon Airpéééééé. Excusez le retard mais bon, j'ai eu pas mal d'empechements alors pour trouver une plage libre pour écrire ca a été chaud. Y'a une ptite nouvelle dans mon rp...Je savait pas encore comment l'appeller mais avec les evenements rp qui se sont produits récemment, ça a été facile d'adapter .... Dernière chose... bonjour aux trois personnes qui suivent mon rp :D




Rp5: La fuite de Windhowl (2/2)




Au premier étage du poulet sans tête, (une des meilleures adresses si vous cherhcez à vous remplir la panse et à piquer un somme) Dark et Finks cavalaient à toutes jambes, fuyant les assassins qui les poursuivaient.
Ces derniers ne semblaient pourtant pas mettre beaucoup de volonté dans la poursuite car Finsk avait beau jeter de fréquents coups d'oeil par dessus son épaule, il ne vit personne les suivre.
Tandis que défilaient autour d'eux un nombre inclaculable de portes numérotées, Finks se posait des tas de questions. Mais ce n'était pas le moment de se les poser. A part si on tenait à se retrouver avec une fleche plantée dans la fesse. Pour le moment il fallait courir et suivre Dark.
D'aileurs un courait vite le bougre...
Il obliqua brusquemment à gauche et se precipita sur la porte numérotée quarante, qu'il ouvrit à l'aide d'une clef en fer. Puis il s'engouffra dans la chambre, Finks sur les talons.


* * *

Dehors, c'est bien simple, on aurait crut une mobilisation générale des forces armées Windhowliennes.
Les riverains s'empressaient de rentrer chez eux et de fermer leurs volets, sentant bien que quelque chose
se passait, les mendiants changeaient de coin de pêche, comme ils appellaient ca, pour en trouver un autre plus en sécurité. C'est que ca puvait peter d'une minute à l'autre, une bagarre. Les habitants voisins de la taverne en conaissaient un rayon. Seules les innombrables mouettes rieuses parsemant le ciel ne semblaient pas s'inquiéter de la situation .
Devant le poulet sans tête, une légion grouillante, tout de noir vêtue, semblaient avoir assiégé l'auberge.
Il etaient une petite centaine.

Les deux compagnons, (qui étaient sortis du batiment en enjambant le rebord de la fenetre de la chambre pour atterir sur le toit du batiment adjacent) observaient la scène depuis les hauteurs.

"Mais que fait la garde royale?" demanda Finks en empruntant pas vraiment le ton de la surprise.

"Elle est occupée à Silver Sky pour une affaire de la plus haute importance. D'ailleurs c'est la bas que que nous allons."

"J'aurais aimé être informé plus tôt..." dit Finks avec un léger ton de reproche.

"C'est soit ça, soit tu finis en steack tartare." fit Dark.

"J'imagine que je préfère encore..."

Il ne finit pas sa phrase. Dark, allongé a plat ventre sur le toit, se tourna vers son sompagnon. Il fixait toujours la foule mais quelque chose semblait lui avoir coupé l'usage de sa voix. Ses yeux brillaient.

"Quoi? T'as les cris coupés?" demanda Dark.


Ce n'était qu'une petite silhouette noyée dans la foule mais pour Finks, elle était tout. Elle traversait à contre-courant le flot d'assassins, se faufilant entre eux avec la grâce touchante d'une enfant et la souplesse d'un félin.
Elle semblait si petite et si fragile parmi ces grands gaillards ...et si seules aussi. pourtant, elle savait manifestement où elle allait.
Finks suivit sa progression du regard, les yeux écarquillés, comme s'il voyait là la huitième merveille du monde.

Les quelques secondes qui suivirent lui parurent une éternité. Le temps semblait arreté, comme s'il retenait son souffle, témoin de la scène et attendant son dénouement.
Comme au ralenti, elle se retourna dans sa direction avec ses grands yeux et sa douce beauté...elle était belle comme le jour.

"Et mystèrieuse comme la nuit." murmura t'il.

Il n'entendit pas ce que lui répondit l'homme qui était placé à coté de lui.
Car à cet instant là, alors que leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre, et que le bonheur le submergeait comme une vague chaude et apaisante, ils étaient les deux seuls êtres à exister dans ce monde. Elle et lui. Et personne d'autre.


Puis les bruits, les mouvements, les secondes reprirent leur cours et la jeune fille, comme obéissant à cette loi universelle, se couvrit la tête de sa capuche blanche avant de reprendre sa progression. Peu de temps après, elle avait disparu.
Dans l'espoir de lui arracher encore quelques souvenirs d'elle, Finks se leva de toute sa hauteur et la chercha du regard.
C'est à ce moment là que Dark lui cria quelque chose et qu'il sentit confusément, l'esprit encore à moitié dans son rêve, une flèche se planter dans son plexus.
Le ciel tournoya au dessus de sa tête et il entendit ses os craquer.