[Légende] Le Chant des Ténèbres...

Par Charat Solaris le 11/5/2002 à 18:11:45 (#1443326)

*s'assied a sa table habituelle de la taverne d'HavreClair*
Ce soir, braves gens, je vais vous raconter une vieille légende venant de mes ancetres. Elle raconte l'histoire d'un jeune homme qui fit un sacrifice qui lui couta bien plus que la vie...Voici sa légende:

Le Chant des Tenebres

Toute cette histoire se produisit dans une région éloignée de l'ile des mes ancetres. Cette région était habitée par un seul petit village qui, a premiere vue, ressemblait plutot a un campement qu'a une ville. Il était formé que de petit bivouac et de tente dans lesquels les habitant s'affairaient presque jours et nuits pour que leur communotée prennent en grandeur et importance. Malgré l'apparance grotesque de ce village, l'ambiance était magnifique; les gens parlaient a tout étrangés, les forgerons tentaient toujours de satisfaire leur clientèle en leur fabriquant des armes aussi solide que magnifique, plusieurs conteur, barde, poetes manifestaient leur amour de l'Art en pleine rue, écoutés par plusieurs passant trouvant l'Art joli et ne se préoccupant pas que de leur petite personne. Ce village pétillait la vie. La dizaine de guardien n'usait jamais de violence, la justice était toujours de mise mais elle n'était pas severe car peu de cas de meurtre ou de vol était a déplorer a chaque année. De plus, la plupart des voyageurs venaient dans ce village pour y écouter les nombreux bardes jouer et chanter gratuitement pour la plupart et cela fesait grandir la popularité du village au sein de l'ile.

Comme a chaque année, certains bardes quittaient le village pour explorer des lieux insolites et d'autres arrivaient pour s'y reposer. Cette année la, seulement un jeune barde arriva dans le village, la plupart des autres arrivants étant conteur ou poete, sa présence fut appréciés car plus de la moitiée des anciens bardes avaient quitter la région pour de nouvelles aventures. Ce jeune barde se nommait Heran. Il était très doué dans la musique mais, malheureusement, ses chants lessaient a désirer...ce qu'il savait. Il entra dans le village, se renseigna sur les nombreux endroit du village qui pourraient l'interressé et se rendit sur la place du village. Il ne venait que de commencer sa balade que plusieurs personnes s'étaient déja approché pour l'écouter. Il joua quelque temps et remarqua que ces personnes avaient remarqué sa broche: une harpe a l'intérieur d'un croissant de lune. Il sut, grace au regard des villageois, que ceux ci connaissaient l'organisation dont il fesait partie et, voyant leur regard plein d'admiration, il sut que sa présence serait fort appréciée. Il allait poursuivre sa balade, car il avait prit une petite pause, qu'une femme dit tout haut: " Allez jeune homme...faites nous entendre votre voix..." Heran ne sut quoi faire. Il ne voulait pas décevoir ces pauvres gens mais il ne voulait pas s'humilier devant tous. Il décida de chanter malgré sa peur. Il chanta:

Ma vie est pleine d'aventures
Elle fut aussi pleine d'infortune
Mais en respectant ma nature
Vous verrez, ma présence ne sera importune...

Il vit certaines personne quitter la place doucement, petit sourire aux levres mais son chant n'était pas dépréssié. Il s'arreta tout de meme et poursuivit sa balade...mais sans chanter cette fois.

Le soir venu, il décida d'aller trouver un abris sous la grande tente qui servait de taverne. Il entra et fut heureux de voir qu'elle grouillait d'activité. Il repoussa ses long cheveux noirs derriere lui et scruta la salle de ses yeux bleu profond pour une table libre. Il vit, au fond de la piece, une jeune femme qui lui fit signe de venir s'asseoir a sa table. Elle était seule et cela l'étonnait: sa chevelure chataine, ses yeux pers et son corp très...proportionné, fesait d'elle une femme dont la compagnie ne devait pas déplaire...alors il alla s'asseoir a sa table. Il lui dit, sourire aux levres:

-"Bonsoir damoiselle...je me présente: Heran de Runas...barde errant.
-*avec un sourire engeoleur* Moi c'est Maria...simple guardienne de se village.
-*souriant toujours* J'espere que vous n,avez pas beaucoup de travail...car je n'aimerais pas savoir qu'un malheur serait arrivé a une si jolie femme...
-*rougissant un peu* Non le village est calme...mais vous...d'où venez vous? Le nom de votre famille m'est inconnu...
-*riant doucement* Oh...je suis orphelin...le "de Runas" a la suite de mon nom n'est ue pour situer ma ville natal: la grande ville des Runes..
-*souriant* Je la connais...pourquoi etes vous venu vous établir dans se village?
-Eh bien...mes pas m'ont porter vers lui...vers vous peut etre..."

La conversation se poursuivit toute la nuit mais, lorsque l'aube arriva, Maria quitta le barde car elle avait a faire au sein de la garde du village. Heran ,quand a lui, alla dans l'une des séparation de toile, servant de chambre et dormi d'une sommeil paisible.

La vie dans le village était douce et heureuse. Les artistes étaient appréciés a leur juste valeur et vivaient presque gratuitement car, au lieu de les payer en piecette, les gens leur fournissaient nourriture, eau et abris. Ils n'avaient qu'a réparer leur instument lors de bris, acheter leur encre et papiers, enfin qu'a vivre leur vie d'artiste. Heran appréciait cette vie. De plus, sa réputation grandissait fortement car sa musique ,et ses chants parfois, devenaient fort prisé au sein du village. Mais un jour, un autre barde n,y tint plus de la popularité d'Heran. Lorsque notre jeune barde était sur la place su village, l'autre barde lui tira une fleche vers la gorge. Elle fut déviée par le bouclier de Maria, qui avait accourut pour sauver Heran lorsqu'elle avait apercu l'autre barde encocher sa fleche. Malgré sa protection, Maria vit que la fleche avait écorchée gravement la gorge d'Heran. Celui ci avait sortit une potion de son sac et, après l'Avoir bue, les plaies disparurent. Maria l'aida a se replacer et lui dit avec un beau sourire de poursuivre la mélodie qu'il chantait avant l'incident. Le jeune barde était sombre. Il sentait que quelque chose clochait. Il recommencea sa mélodie, pendant que son ancien concurrant se fesait apréhender, mais aucun son ne sortit de sa bouche...il avait perdu la voix.

Les jours passerent sans qu'Heran ne retrouve la voix. Maria, qui restait a ses coté pour des raison supposemment professionnelle, lui disait de ne pas s'en faire, que des pretres de Runas avaient été appelé pour lui venir en aide mais le jeune barde n'était pas rassuré. Il avait vu que malgré le bonheur qui regnait en se village, une guerre froide entre les différents artistes fesait rage depuis toujours peut etre. Cela il ne pouvait le supporter et écrivait souvent a Maria son désir de quitter le village. Celle ci réussissait toujours de l'en dissuader mais elle commenceait a manquer d'arguments. Heran voulait quitter le village car une haine grandissait en lui. Il commencait meme a entendre des voix durant son sommeil et de voir un sombre personnage dans ses songes...Cet étrange personnage lui fesait une offre...très alléchante

(à suivre)

Par Charat Solaris le 11/5/2002 à 18:13:12 (#1443335)

Avant de poster la suite, j'aimerais avoir des commentaires.

Par Beatrice de Nazga le 11/5/2002 à 18:37:33 (#1443508)

Écoute avec délice le conte de Charat
*sourit*

Charat mon cher ami, ce conte me fait frissonner.
J'aimerais bien connaître les rêves que ce cher Heran fait.
Il rescent une haine cachée dans ce village, il doit y avoir une raison pour celà..
tu nous contes la suite ? *grand sourire impatient*

Par Nux le 11/5/2002 à 19:15:11 (#1443762)

Alors qu'une jeune personne entrait dans la taverne pour se détendre après une dure journée de labeur, son attention fut attirée par un bruit de chaise que l'on déplacaient. Le conteur avait pris place, et les habitués étaient là, en cercle, prêt à s'évader. Le jeune homme s'approcha pour écouter l'histoire de ce Heran. Le conteur lui offrait l'occasion de découvrir ce monde mystérieux, pour lui qui n'avait jamais dépassé les frontières d'Arakas. Il écouta, essayant de s'imaginer, de transformer les paroles du conteur en un monde qu'il pouvait presque toucher.

Il se reveilla ; l'histoire avait pris fin. Et le jeune homme avait encore soif... soif de ces aventures, soif de connaitre le fin mot de ce conte.

(suite)

Par Charat Solaris le 11/5/2002 à 19:59:20 (#1444057)

Plus les jours passerent, plus Heran craignait pour sa vie. Malgré cette crainte incessante, il continuait malgré tout de jouer ces balades sur la place publique. Il se sentait en sécurité car Maria semblait veiller sur lui malgré son travail de gardienne du village qui lui prennait beaucoup de son temps. Heureusement pour lui, il avait trouvé quelqu'un capable de traduire le language gestuel qu'il avait appris durant ces nombreux voyages, donc il pouvait toujours communiquer avec les gens. Il aimait toujours ce village car ses habitants aimaient l'Art et aider leur prochain...contrairement aux autres artiste qui voyaient en leur compere des concurrents vicieux. Le barde n'avait pas changé ses habitudes enfin presque. Maintenant, il garde toujours une armure de cuir sous ses vetements et il ne se séparait plus de son épée qui lui fut souvent utile lors de son errance. Mais malgré son amour pour ce village et pour l'Art, il se sentait brimer dans sa liberte car il ne pouvait plus sortir sans avoir peur de se voir assassiné par un autre artiste le voyant comme concurrent. Il souriait toujours car Maria était a ses coté. Il aimait la jeune guardienne. Sa beauté physique n,avait d'égale que celle de son coeur, de son ame. Il aimait la faire sourire, bien que cela soit beaucoup plus difficile depuis qu'il ne pouvait plus parler. Il venait meme qu'a penser qu'elle se détournerait bientot de lui car il ne pourrait peut etre plus lui dire ce qu'il voulait lui dire depuis quelques jours: Je t'aime. Il décida, un soir, d'accepter l'offre du sombre personnage.

Le soir meme, après avoir quitter Maria sur un petit baisé sur la main, il alla se coucher. Il ne venait que de fermer les yeux qu'il entra dans son cauchemar:
Il se tenait sur la place du village. Tout les villageois ou presque baignaient dans une marre de sang. Il voyait les tentes bruler et les échoppe renversée. Il fit comme a chaque soir: il avanca dans ce carnage. Soudainement, un homme habiller de noir surgit devant lui. Il lui dit d'une voix amusée:

-"Alors Heran...me rejoinds-tu?
-*froid* Qu'aie-je a y gagner?
-Ta vie...ta voix...et une facon de te débarasser de tes ennemis...
-*pensif* Je pourrais faire cesser cette guerre d'artiste qui a lieu dans les ombres de ce village...
-*amusé* Surement...alors?
-J'accepte...
-Soit mon ami...bienvenue dans les Tenebres...

Heran se vit entourer d'ombre. Il avait peur comme a chaque fois qu'il était dans se cauchemar. Il sentit une froideur sur sa gorge. Une froideur que n'était pas désagrable...tout devint noir

Heran s'éveilla en hurlant de terreure. Il vit Maria entrer dans sa chambre, épée brandit. Elle sourit doucement, voyant qu'aucun assassin ne rodait dans la chambre du barde et le regarda surprise. Heran lui dit doucement: "Ma voix est revenue...enfin..." Maria lui sauta dans les bras et l'embrassa passionnement. Il la repoussa legement et lui sussura a l'oreille: "Je t'aime Maria...tu est celle qui fait battre mon coeur..." Elle lui sourit, se désarma et le rejoind dans son lit.

Le lendemain, Heran se rendit, souriant sur la place publique. Il accorda son luth et joua une mélodie que nul autre ne pourrait égaler dans sa beauté. Il ne sut pas comment il fit mais il vit deux hommes caché entre deux tentes, arbalete en main. Ils allaient tenter de le tuer mais Heran savait quoi faire. Ilcessa sa mélodie et en joua une plus sombre. Il chanta:

Nusaera: Les ombre s'approche
Deranes: Elles fondent sur vous...
Illnaer: Elle vous enveloppe
Greases: Elle vous emporte...

Huloia: Vous sentez la vie...
Morta: Vous quitter lentement...
Jutres: Votre ame vous quitte...
Killaes: Pour un monde de tenebre...

Le jeune barde croyait avoir fait le bien mais il vit plus tard se qu'il avait fait. Les tenebres envahirent tout le périmetre de la place publique. Des lances faites d'ombre apparurent soudainement et transpercerent tout le monde, les tuant sans exception. Lorsque les lances disparurent, il vit l'ombre de l'homme de son cauchemar mais il ne tenta pas de s'approcher. Il ne fixa qu'un corp qui gisait dans une marre de sang a ses pieds: celui de Maria. Il tomba a genoux et se mit a pleurer. Il entendit des bruits de pas et vit que l'homme de son cauchemar approchait, regard froid. L'etre démoniaque dit froidement:
-"Debout Barde de la Mort....tu as du travaille.
-*en larme* Jamais plus je ne tuerai pour vous...j'ai perdu la seule chose qui me gardait en vie par votre faute!
-C'est un fait...mais tu as accepté les consequences...
-*dégainant sa lame* Tu va mourrire!
-*riant* Je me nourrit de haine, d'ombre et autre mauvais sentiments...tes coups, ta haines me rendront plus fort encore...allez...vas y...tue moi...enfin essaie..."

Heran laissa tomber sa lame et serra le corp de sa bien-aimée dans ses bras. L'homme le regarda, sourire amusé aux levres et l'écarta d'un coup de pied. Le barde se releva durement et allait entonner son chant de tenebre mais l'autre l'en arreta. Il toucha les plaies de Maria qui se refermerent soudainement. La jeune femme se releva et dit froidement: " Viens mon amour...il m'a redonner la vie pour que je t'assiste..." Heran ne pouvait refuser quelque chose a sa bien-aimee, sourtout que grace a ses nouveaux dons, il voyait que Maria n,était pas controlée...que c'était bel et bien celle qu'il aimait. Il prit son luth, son épée et se placa au coté de Maria. L'homme disparut dans une lumiere noire...aussi noir que son coeur et laissa les deux amoureux seuls. Maria sourit et dit doucement: " J'ai décider de t'assister...mais nous tuerons le moins souvent possible..." Heran fut surpris d'entendre cela mais il vit qu'il était véritablement en présence de son amour, de celle qu'il aimait.

Ils rassemblerent quelques provisions et partirent très tot le lendemain pour une destination encore inconnue. Malgré leur sort, ils tenteraient de prévenir le Mal que de le répendre...si l'etre d'ombre leur permettait...mais comme ils se sont dit, au mons, ils sont ensemble dans cette épreuve...ils pourront tenter d'oublier leur actes futur en essayant de répendra l'amour...malgré le Chant des Tenebres, qui ne demandait qu'a etre chanté...

Fin


*sortant sa flute*
Les deux Bardes des Tenebres ne furent que rarement apercu et le Chant ne fut, officiellement, chanté qu'a trois reprise, et il entraina un carnage effroyable a chaque fois. Sont-ils encore de se monde? Ont-ils réellement existé? Je vous laisse le loisir d'y penser...

*joue une douce mélodie*

[HRP: J'espere avoir quelques commentaires...car sans commentaires, je ne sais aps si mes contes sont appréciés. Ce sera peut etre ma derniere légende si je n'en recois aucun...car je commence a manquer de courage pour en écrire d'autres]

Par Magister le 11/5/2002 à 20:14:31 (#1444182)

*s'asseyant a la taverne pour ecouter le conteur Charat Solaris*

Vos contes sont de pures merveilles ....

Je nomme messire Charat Solaris, meilleur conteur du mirroir de Glyph.

Bientot, je vous offrirai une chose pour vous aider dans votre combat pour les runes.....cela sera ma facon de vous remercier pour vos merveilleux contes et de vous dire adieu.

ehlp

Par Charat Solaris le 11/5/2002 à 23:21:44 (#1445409)

*baisse sa flute et se tourne vers Magister*
Merci mon ami...vous m'avez aidé a garder espoir et, ainsi a avoir assez de courage pour continuer...
*inquiet a ses paroles...reprend sa mélodie*

[Hrp: J'espere avoir d'autre commentaires...meme si vous ne dites rien...montrez si vous avez apprécié...]

Par Beatrice de Nazga le 12/5/2002 à 0:02:25 (#1445651)

Encore plongée dans l'histoire qu'il était en train de conter, sourit à Charat.

Très beau conte mon ami..

*sourit* Alors, ils existent vraiment ?

Par Yuan Hope le 12/5/2002 à 0:27:02 (#1445736)

tout simplement surperbe :)

Par Lymphaia Aeldyn le 12/5/2002 à 1:08:39 (#1445942)

Lymphaia en passant devant la taverne entendit une voix en sortir, c'était celle de Charat. Poussez par la curiosité, elle tira le loquet de la porte de l'auberge du Cochon Siffleur pour écouter ces contes.

[meme si on se tait, on en pense pas moins ;)]

Par Sharnel Nehera le 17/5/2002 à 9:04:03 (#1477445)

Un fort joli texte qui mérite d'être lu... Sourire