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[Histoire d'un Anneau : Création]

Par DilGaladh Aeli le 10/5/2002 Ă  18:32:45 (#1437345)

( Voici un passage de l’histoire de DilGaladh Aeli, plus exactement sur celle de la création d’un anneau aux pouvoirs restés mystérieux jusque lors. )


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Par une belle matinée d’Automne, DilGaladh, un grand sac sur le dos, marchait dans une rue, et s’arrêta devant une bâtisse. Il leva la tête pour regarder l’enseigne et entra sous l’avancée de la forge. On entendait les coups de marteau frapper le métal, et la chaleur du foyer central baignait la pièce d’une douceur bienvenue lorsqu’on venait du froid du dehors.
Il posa son sac lourdement à côté de lui, tandis qu’un jeune homme l’ayant vu entrer était allé prévenir le forgeron de l’arrivée d’un client. Rapide coup d’œil, là étaient les plus belles armes qu’il n’avait jamais vues, pendues aux murs, étendues sur les râteliers. DilGaladh après avoir fait le tour de la pièce reposa ses yeux sur le comptoir. Un homme bourru à la barbe fournie était là, la peau rouge vive et pleine de sueur.

Un Forgeron : Bonjour messire, que puis-je pour vous ?

DilGaladh Aeli : *enlevant ses gants et son écharpe* Bonjour Forgeron, j’ai un travail pour vous, grande est votre renommée, je suis sûr que vous accepterez. *instant de silence* Je voudrais que vous forgiez un anneau, du plus beau et précieux métal que vous ayez.

Un Forgeron : *étonné* Hum… oui assurément je pourrais mais je ne suis pas sûr d’être la personne voulue pour forger un bijou délicat avec mon or le plus beau.

DilGaladh Aeli : Assurément *répéta-t-il* Vous n’êtes pas le meilleur pour forger l’or non, mais je ne parlais pas d’or.

Un Forgeron : *levant les sourcils* Mais de quoi parliez-vous alors ? Qu’y a-t-il de plus précieux selon vous ?

DilGaladh Aeli : Vous savez très bien de quoi je veux parler. *sentant que le forgeron allait refuser en bloc et lui demander de partir, il prit alors le lourd sac à terre et le jeta sur le comptoir* *des pièces d’or et des gemmes magnifiques se déversèrent alors comme le forgeron n’en n’avait jamais vues* Ceci suffira je pense à conclure notre marché, il y a là pour plus de 8 Millions de monnaie. Je sais que vous avez assez de métal pour forger un anneau de petite taille, ce sera parfait. *il sortit alors un parchemin de sa poche et le donna au Forgeron. Dessus était dessiné les traits voulus et la taille pour l’anneau. Ainsi qu’une petite pierre enveloppée.* Je repasserai dans une semaine.

Puis il repartit alors que le Forgeron et son apprenti ramassaient le butin.


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Une semaine plus tard, lorsqu’il revint, le forgeron alla chercher un petit coffre fermé par 4 cadenas, qu’il s’empressa d’ouvrir et présenta son contenu à DilGaladh. Celui-ci le prit dans ses mains.

DilGaladh Aeli : Magnifique !!! Sublime !!!

Un Forgeron : JÂ’ai dĂ» demander lÂ’aide au joaillier pour sertir la pierre.

DilGaladh Aeli : Je suis content de toi, tu as fait un très joli travail. Je te félicite.

Il le glissa alors dans sa poche intérieure et sortit, il avait encore beaucoup à faire.


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Il arriva tard le soir, le Soleil se couchait déjà à l’horizon sur les montagnes. Il faisait froid et la neige tombée ce matin enveloppait la forêt de son plus beau manteau. Une appréhension tandis qu’il marchait : Il sera parti, j’ai mis trop de temps
Mais la roulotte était toujours là, dans la clairière. Les chevaux étaient couverts et avaient du bon fourrage, et lorsque DilGaladh passa il leur donna quelques herbes qu’il avait apportées pour cette occasion.

DilGaladh Aeli : Tenez mes braves, cela vous aidera Ă  ne pas trop souffrir du froid de cette nuit.

Puis il frappa à la porte de la roulotte. De la fumée se dégageait du haut, la chaleur se sentait depuis dehors.

Une voix Mystérieuse : Entrez !

Il poussa alors la porte et pénétra à l’intérieur. Courbé, il referma la porte et salua la silhouette dans l’ombre.

Une voix Mystérieuse : Je ne vous attendais plus, j’espérais que vous eussiez changé d’avis. *elle tira une longue bouffée de sa pipe* Mais asseyez-vous.

C’était un homme âgé, il n’avait pas de cheveux et ses rides donnaient à son visage un air inquiétant. Ses mains calleuses se fermaient sur une pipe finement travaillées. Seule une lanterne rejetant une odeur nauséabonde et un poêle dont les braises rougeoyaient éclairaient la pièce. On pouvait distinguer des étagères d’où débordaient milles et une fioles, bocaux, livres, bols…

Le vieil homme : Vous êtes décidé alors ?

DilGaladh Aeli : Je n’aurais pas fait ce voyage pour rien sinon, oui je suis toujours près, et vous partez demain comme prévu je suppose, bien que j’ai cru que vous seriez parti déjà avec mon butin.

Le vieil homme : *tirant une bouffée* Hum…. Oumfr….. Bon, bien, permettez-moi de vous rappeler la chose alors si vous le voulez bien.

DilGaladh Aeli : Faites, nous avons tout notre temps.

Le vieil homme : Bien, Bien…. Ainsi vous voulez user de mon savoir afin de créer un présent unique, un don qui une fois fait ne peut être rompu d’aucune façon ?

DilGaladh Aeli : CÂ’est exact. *il Sortit alors un petit mouchoir de sa poche et le tendit Ă  lÂ’homme*

Le vieil homme : Un mouchoir ? c’est donc cela le présent ? Etrange, je doute que cela ne fo…

DilGaladh Aeli : Regardez à l’intérieur plutôt.

Le vieil homme : Oh… *son regard s’illumina* Quel bel ouvrage ! Et si léger et doux à la fois… Qu’est-ce ? De quoi est-il fait ?

DilGaladh tira alors le rideau de l’unique fenêtre de la roulotte, laissant ainsi pénétrer la douce lumière de la pleine Lune qui se levait tout juste d’entre les arbres. L’anneau se mit a luire légèrement, révélant ses traits, les minuscules feuilles composant le tour de l’anneau, montant chacune d’un côté, et emprisonnant une magnifique pierre qui maintenant semblait animée d’une vie propre, la lueur du métal passait à travers.


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DilGaladh Aeli : Pierre de Lune, c’est ainsi que l’on nomme ce métal rare et précieux. Plus beau que l’or et l’argent, et plus solide que le plus dur des alliages.

Le vieil homme : C’est là assurément un présent unique.

DilGaladh Aeli : Pour une personne unique.

Le vieil homme : Elle doit valoir beaucoup Ă  vos yeux.

DilGaladh Aeli : Elle est ma vie.

Le vieil homme : Mais pensez-vous vraiment qu’elle mérite ce que vous avez l’intention de lui donner ?

DilGaladh Aeli : NÂ’est-ce pas la plus belle preuve dÂ’Amour ?

Le vieil homme : HumÂ… cÂ’est un risque que dÂ’ouvrir son esprit Ă  une personne, qui que ce soit.

DilGaladh Aeli : Je nÂ’ai rien Ă  cacher. Nous allons nous marier bientĂ´t. Ceci sera son alliance.

Le vieil homme : Bien… bien… et si nous discutions du prix « matériel » ?

DilGaladh Aeli : Votre prix me convenait totalement. J’ai déjà payé.

Le vieil homme : JÂ’ai tendance Ă  lÂ’oublier veuillez me pardonner. *il regardait un parchemin quÂ’il venait de sortir dÂ’un tiroir et ne semblait pas tranquille*

DilGaladh Aeli : Vous ĂŞtes certain quÂ’il nÂ’y a aucun risque ? Elle ne risquera rien nÂ’est-ce pas ?

Le vieil homme : *prenant un bol et y versant un liquide jaunâtre* Comme je vous l’ai dit, quiconque passera cet anneau à son doigt sera alors en mesure de pénétrer votre esprit, il lui sera totalement ouvert s’il le désire, ce sera la clé permettant d’ouvrir la serrure de votre pensée. Votre âme ne sera pas transmise dans cet anneau je vous rassure, il ne s’agit que d’un portail donnant sur vos songes. L’anneau est lié à vous, mais vous n’êtes pas lié à lui… en théorie.

DilGaladh Aeli : En théorie ?

Le vieil homme : Je veux dire.. vous ne l’êtes pas, assurément.

DilGaladh Aeli : Et qu’en est-il de moi ? Je ne souhaite pas pénétrer l’esprit du porteur, ce serait fourberie et vice, je n’en n’ai pas besoin.

Le vieil homme : Vous percevrez qui possédera votre anneau et lorsqu’il le passera au doigt, vous connaîtrez les sentiments qu’il veut vous transmettre ou vous faire savoir. Vous n’aurez aucun pouvoir de suggestion ni de contrôle sur le porteur.

DilGaladh Aeli : Je lÂ’aime et ne veux que son bonheur. Jamais je ne lui ferai aucun mal.

Le vieil homme : *mettant des herbes et poudres dans un bol et les broyant* Nous allons commencer.

DilGaladh Aeli : Je sais très bien que cela n’est pas sans risque, je ne suis pas dupe, toute magie a ses dangers. Je m’en remets à vous.

Le vieil homme : Il me faut une mèche de vous cheveux. *il trancha une longue mèche des cheveux de DilGaladh* et de votre sang. *il plongea l’anneau dans le bol* *DilGaladh remonta sa manche et tendit son bras au dessus du récipient, l’homme trancha son poignet et le sang coula le long de ses doigts et colora le bol d’un noir profond.* *DilGaladh banda son bras et regarda alors l’homme*


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Le vieil homme : Je vais pouvoir commencer lÂ’incantation. *Il se mit alors Ă  lire le parchemin quÂ’il avait sorti tout Ă  lÂ’heure*

- Enoïm Lendaïle tanaë tin luvo

Le bol commençait à bouillonner

- Unlimen tin, galat etanuh

DilGaladh plaqua sa main sur sa poitrine, une douleur sourde se faisait ressentir à chaque battement. Il sentait son sang bouillonner comme le liquide dans le bol ou était plongé l’anneau.

- Deinde nuoĂŻm tulumen upren

DilGaladh s’affala à terre. Il hurlait de douleur. Tandis que l’homme prononçait ces mots le parchemin se consumait lentement dans ses mains. Nul doute dans le ton de sa voix qu’il avait peur lui aussi, qu’il n’avait jamais fait cela auparavant, mais il n’osait s’arrêter en pleine incantation, son hôte connaissais les risques et les acceptait.

Il y eu alors une plus grande explosion venant du bol. L’homme venait de finir les derniers mots et le parchemin lui brûla les doigts. DilGaladh était affalé par terre, murmurant : N’être que pour ceux qui ne sont là que pour soi, ne plus attendre le sens, juste attendre le jour


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Quelques heures après, il se réveilla, allongé dans le lit de l’homme, dans la roulotte, il avait chaud, très chaud encore, l’homme lui avait apporté de l’eau et en passait sur son front brûlant. Il reprit conscience et se redressa.

DilGaladh Aeli : Ca a fonctionné ?

Le vieil homme : Je ne peux vous l’affirmer, je n’ai pas essayé l’anneau. Vous vous sentez comment ?

DilGaladh Aeli : *se redressant* Ca ira.. je pense.

LÂ’anneau nÂ’avait pas perdu de sa splendeur. Il le prit dans sa main, il Ă©tait chaud, aussi chaud que son corps ne lÂ’Ă©tait.

DilGaladh Aeli : Nul doute, il est lié à moi maintenant. Je te remercie vieil homme. Quoiqu’il arrive je ne t’en tiendrai pas pour responsable ne t’en fais pas. Essaye donc cet anneau.

Le vieil homme : CÂ’est queÂ… heuÂ…

DilGaladh Aeli : Le porteur ne risque rien cÂ’est bien ce que tu as dit ? Essaye ! Je veux savoir sÂ’il fonctionne Â…. et si le porteur ne risque vraiment rien

L’homme le passa alors à son petit doigt, seul doigt assez fin pour pouvoir le passer. Il paru alors troublé, puis amusé.

DilGaladh Aeli : Alors vieil homme ?

Le vieil homme : Héhé.. elle est vraiment très belle, je comprends pourquoi tu…

Mais Ă  ce moment lĂ  DilGaladh lui retira lÂ’anneau du doigt.

DilGaladh Aeli : Tu t’es assez rincé l’œil. Vil profiteur. Mais je te dois un grand service. Merci bien.

Le vieil homme : N’oublie pas, l’anneau à toi est lié maintenant.

DilGaladh Aeli : Et je suppose que même ma mort risque de ne pas me libérer si l’anneau n’est pas détruit c’est cela ? Tu ne m’as pas tout dit vieillard.

Le vieil homme : Nul ne sait comment lÂ’anneau se comportera une fois que tu seras mort.

DilGaladh Aeli : Je ne compte pas mourir de si tôt vieil homme, j’aurai bien le temps de voir, et puis si mon âme est liée à cet anneau, et bien soit, tant pis cela est fait maintenant. Mon âme sera peut-être damnée à jamais, j’en doute fort, ce ne sont pas mes croyances.


Il glissa lÂ’anneau dans le mouchoir et le rangea dans sa poche et repartit sur le chemin Ă  travers la forĂŞt, lÂ’aube Ă©tait proche et il devait rentrer au matin pour rejoindre son amour et sa fille.

Par Rolland le 10/5/2002 Ă  19:14:50 (#1437606)

(:lit: :lit: :lit: :amour: :amour: :amour: :amour: :amour: :amour: On en apprend tous les jours ;) )

Par Reven Elfenuit le 10/5/2002 Ă  23:09:09 (#1439159)

(:lit: :amour: :amour: :amour: :amour: :lit: )
:merci: :merci:

Par Lucielle le 11/5/2002 Ă  8:50:15 (#1440388)

Mentir sur les sentiments, fuir l'Amour qui lui Ă©tait ainsi rendu et le condamnait Ă  une mort certaine...

Son fardeau était lourd de conséquences...elle n'avait eu le temps ni le courage de tout lui conter...comment changer le passé alors qu'il était trop tard à présent...

LĂ  oĂą elle se trouvait personne ne pouvait entendre ses complaintes et ses larmes...

Istahan avait trouvé l'antidote pour la sortir de sa torpeur...il lui faudra faire face à son destin...bientôt il serait temps .



(( wow très beau :) ))

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