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Le Cercle des Spectres [BG de Fenris]

Par Golgotha Morendal le 10/5/2002 à 3:54:32 (#1433581)

Un beau matin comme tous ceux qui restaient pour nous offir du contentement après une nuit froide, oui, un beau matin sur la plaine du Lamedon inscrit tout les penchants de ma destinée qui m'était à l'époque fort obscure. Je n'avais que 12 ans, peut être plus mais je ne m'en rappelle pas, je ne me rappelle que de ces 12 ans, comme si l'ombre de mon passé avait franchi mon esprit puis l'avait délaissé sans y laisser de traces quelconques. Je sortais comme à mon habitude pour aider mon père à couper le bois aux côtés de la maison mais une odeur particulière appelait mon attention qui ne fût pourtant pas dévié et je continuais de marcher vers l'orée du bois où m'attendait mon père. Une impression d'angoisse me glaça le sang quand j'entrais dans les bois sombres et d'un vert si sombre. Je pressais le pas mais je me sentais poursuivi par une horreur tâtonnante qui paraissait à chaque instant me sauter dessus et une rumeur venait derrière elle, semblable au son fantomatique de pieds nombreux. Soudain j'entendit devant moi un tintement de liquide, un son dur et clair comme d'une pierre tombant dans un rêve d'ombre épaisse. Je lançais à tout hasard:
-Père ! Père, où êtes vous ?!
Il n'y eut d'autre réponse qu'un silence absolu plus redoutable que les murmures précédents. Rien ne m'assailit tandis que j'avançais fermement, tenant une dague rouillée dans ma main et pourtant la peur m'envahissait toujours davantage à mesure que j'avançait, surtout du fait que je savais qu'a présent il n'y avait plus aucune possibilité de retourner en arrière; tous les chemins étaient remplis par une armée invisible qui suivait dans les ténèbres. Puis je sentis enfin que j'arrivait à l'orée où devait m'attendre mon père mais je n'y vis que quelques traces de sang et l'herbe foulée par de nombreux pas.

[édité pour quelques tites fautes]

Par Kiranos Feg le 10/5/2002 à 4:23:37 (#1433644)

( c'est pas bien les fautes! :p Pis espace ton texte! :p *mode chieur off* :D

Sinon pas mal :) )

Par Golgotha Morendal le 10/5/2002 à 14:37:22 (#1435907)

J'inspectais les lieux mais peut être à cause de mon inexpérience, peut être à cause de cette aura fantomatique, je ne decelit rien grâce aux traces, ni même leur direction. Un bruit monta lentement, une plainte, une longue plainte semblable au cri d'un humain torturé dans une grande peine. Mais ce cri n'avait rien d'humain, c'était une sorte d'appel, il essayait de me dire quelque chose. Après multiples répétitions de la plainte, j'entendit clairement cette voix qui répondait du sein de la nuit, comme venue de très loin:
-Nous sommes venus pour accomplir notre serment et trouver la paix.
Je répondit en criant dans toutes les directions:
-Quel serment ?? Où est mon père ?
La voix hésita, puis lança toujours sur le même ton:
-Ton père n'a pas respecté la partie de son serment, il a récolté ce qu'il a semé.
Je répondit, aux bords des larmes:
-Monstre ! Vas t en, vas t en !!
La voix s'énerva quelque peu, puis reprit calmement avec une haine contenue:
-Ssss..nous reviendrons lorsque tu auras trouver l'amour, c'est là que tu payeras ta partie du serment.
Je ne comprit pas vraiment le sens de ces paroles et je n'eu plus aucune réponse à mes appels. Un voile pesant et épais s'était levé sur les bois du Lamedon et sur cette orée de la colline de Dagorlad. Je me décidais lentement à bouger de nouveau, sentant que les spectres avaient disparus. Je n'allais pas à la maison, j'avais une autre tâche qui étais de découvrir cet fameux serment qui contribuerait inéxorablement à ma perte et celle de ma future femme.

Par Radieuse le 10/5/2002 à 15:13:58 (#1436159)

( joli :)
Comme ca j'en connais un peu plus sur toi ;))

Par Golgotha Morendal le 11/5/2002 à 3:17:45 (#1440012)

(up, suite demain)

:)

Par Guildtark Elfenuit le 11/5/2002 à 17:32:45 (#1443065)

(la suiteuh ! ):p

Par Fenris Dagorlad le 12/5/2002 à 21:51:47 (#1451010)

Après un chemin fatiguant de nombreux kilomètres, j'arrivais enfin dans une auberge d'alure correcte et je choisis d'y coucher la nuit. A peine étais je rentré dans l'auberge que je sentis une présence démoniaque, les tables étaient renversés et les hommes de la taverne s'étaient réfugiés dans leur chambre. Gravissant les escaliers, une odeur de chair putride envahit mes narines, m'obligeant à mettre mon mouchoir à mon nez. Dans la pièce qui suivait, je découvrit avec effroi un cadavre, sauvagement tué et allongé sur le lit. Je n'osais m'approcher mais je dégainit tout en reculant ma dague. L'odeur devint plus forte et j'entendit des murmures spectrales comme dans l'orée des bois de Lamedon, les spectres me suivaient à la trace. Réalisant que l'échapatoire était impossible, je me résolu à avancer dans les autres pièces de l'auberge, espérant trouver de quoi manger, si quelqu'un était encore vivant. Arrivé à la hauteur d'une grande porte en bois massif, surement la chambre de l'aubergiste, j'entendit les murmures s'estompaient, pour ne plus reprendre du tout. Délicatement, je tournit la poignée essayant de faire le moins de bruit possible. Mais alors que la porte s'entrouverait, une énorme roche alla s'exploser de l'autre côté de la porte, entrainant un grand hurlement déchirant. J'ouvrit promptement la porte et découvrit que ce qui avait décimé une partie des gens de l'auberge n'était autre que des lups, des grans loups au pelage gris. Et le fracassement venait d'une jeune femme, blessée, allongée sur le sol. Je fit tot de la relever et de la soigner grace à quelques plantes que j'avait pris au préavis dans la forêt et dont je connaissais la vertue sanatoire grace a ma mère. Elle respirait bruyemment mais elle avait survécu aux assaust terribles des grands loups. Quelques heures après l'avoir allongé sur un lit et découvert quelques provisions alimentaires, elle commença à se réveiller..à ouvrir les yeux. Elle me demande, les yeux mi-clos:
-Qui es tu ?
Je répondis doucement avec une compassion que je ne me connaissais pas.
-Un ami, je m'appelle Fenris, que c'est il donc passé ici ?
Elle répondit, toujours sur le meme ton chaleureux.
-Les loups ont attaqué l'auberge, les survivants ont fui.
Je rajoutais:
-Bien, je crois qu'il te faut du repos à présent. Si tu as besoin de quelque chose, appelle moi.
Je sortis en laissant la jeun fille qui, je le sut par la suite, s'appelait Yliana.

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