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A ceux qui aiment bien ce genre de HS qui Ă©larigit le forum....
Par Cadderly Bonadieu le 9/4/2001 Ă 18:43:00 (#85637)
Bonne lecture. c'est long, mais bon....
A la recherche du tombeau
_ Le temple se trouve-t-il loin ?
_ Une quinzaine de kilomètres, répondit Jalhvir. Mais nous n’allons pas au temple. Nous bifurquerons dans la Forêt, vers le Nord. Nous trouverons une maison en ruine. C’est la que se trouve la sortie des catacombes.
_ Est-ce un réseau complexe de dédales ? Demanda le jeune ménestrel.
_ A dire vrai, je l’ignore. Pour tout avouer, si vous suivez la voie que vous empruntez au début, vous sortirez… vivant. Bien sûr, elle est longue de trois, quatre kilomètres. Ceux qui ne prennent pas leur mal en patience partent à gauche, à droite et se perdre dans les fins fonds de la terre, s’ils ne tombent pas sur des pièges avant cela.
_En fait, on suit la route principale et on sortÂ…
_ Tout Ă fait.
_ Mais vous savez où se situe le tombeau bien sûr…
_ Heu… Oui, enfin à peu près…
_ Comment çà , à peu près ?
_ Je connais le chemin, tout du moins au début. Je m’aventurais souvent dans cet endroit lorsque j’étais jeune, au péril de ma vie. Encouragées par la soif de trouver ce tombeau, je fit des recherches dans notre bibliothèque. Un parchemin montrait le plan de ce labyrinthe, mais je fus ensuite nommé Doyen et je n’ai qu’une vague vision de cette carte. Je devrais m’en souvenir sur les lieux. Si ce n’était pas le cas, je ferai appel à Urthe.
_ J’espère qu’il vous entendra, dit Yrendorth détournant son regard sur Almadéa.
La voleuse dormait sur son cheval. Sa tête reposait sur la large crinière d’un grand étalon noir. Ses cheveux de geais se confondaient presque avec le poil de la bête, tous deux luisant sous le soleil qui réconfortait la vallée de ses doux rayons.
_ Savez-vous si les pièges sont nombreux ?
_ Ils datent depuis bien des années et je pense qu’un grand nombre d’aventuriers ou de voleurs ont dût en déclencher plus d’un. Le chemin devrait être sans embûche pendant quelques kilomètres. Il faudra se méfier de tout. D’une simple dalle moins bien fixée, aux murs qui s’écroule, sans parler des illusions de trésors qui vous laisseront qua pendant des éternités…
Jalhvir regarda au loin. Les champs s’étendaient à perte de vue, en un immense lac de blés aux reflets éblouissants le ciel. Les potagers ressemblaient à quelques nénuphars perdus dans l’infini beauté de ce phénomène. Des fumées s’échappaient des fermes. Mais ce n’était plus la cheminée qui craché, c’était la demeure entière, véritables poumons calcinés.
Il soupira.
Rien ne serait plus comme avant.
_ Nous devrons sortir avant la nuit, fit Yrendorth.
_ Pourquoi cela ?
_ C’est un principe qui me tient à cœur et tout à fait logique… Nous sommes plus vulnérables la nuit face à ces créatures que la journée. Souvenez-vous, hier, les goules nous ont suivie jusqu’à une centaine de mètres de leur refuge.
_ Oui, mais là , nous serons à quelques kilomètres de la sortie, et sous terre…
_ C’est psychique. Depuis que je combats ces créatures, j’ai remarqué qu’elles avaient moins d’ardeur au combat le jour, même là où elles se cachaient. Et moi la nuit…
_ Le soleil est loin d’être aux zéniths. Nous avons une chance de sortir avant qu’il ne disparaisse.
_ Bien. Mais il faudrait au moins une marge dÂ’une heure pour que nous ayons le temps dÂ’ĂŞtre loin dÂ’iciÂ…
_ Alors activons-nous.
Le jeune ménestrel donna trois petite tape sur le derrière du cheval d’Almadéa qui se mit à trottiner rapidement, en compagnie de ses deux amis. Quelques kilomètres plus loin, il tournèrent plein Nord et prirent un chemin à demi tracé. Les arbres s’élevaient majestueusement au-dessus de leurs têtes. Des branches verdoyantes voûtaient sous le poids de l’eau, laissant quelques fois échappaient des gouttes pour rafraîchir leurs invités. Une maison, ou du moins les murs et les poutres qui laissaient percevoir une maison se dessinèrent entre deux sapins touffus.
Des ronces lÂ’envahissaient de toutes part.
_ Nous attacherons les montures derrière, dit Jalhvir alors qu’Almadéa se réveillait sous les secousses de son étalon.
Yrendorth alla les attacher tandis que le doyen déblayait l’intérieur de la maison des fougères pour libérer un passage étroit. Almadéa s’éclaboussa le visage avec l’eau retenu dans les larges feuilles des arbres.
_ Continues, fit le ménestrel, nous aurons besoin de ta vivacité là dessous. Encore des pièges…
_ Je suis en pleine forme maintenant, répondit-elle en faisant voler ses cheveux de droite à gauche.
_ Allons-y, pressa Jalhvir.
Ses amis le rejoignirent, enjambant les ronces. Le prêtre descendit une petite échelle et disparut dans l’obscurité. Puis se fut le tour d’Almadéa et d’Yrendorth.
L’intérieur se trouvait assez sombre malgré la torche de Jalhvir et la lumière que laissait pénétrer le trou. Le doyen passa devant.
_ Nous ne rencontrerons pas de pièges sur ce chemin. Nous tournerons à quelques centaines de mètres plus loin. Là , le danger apparaîtra.
Almadéa suivait le prêtre d’assez prêt alors que le ménestrel fermait la marche, jetant quelques regards derrière lui. Si les morts vivants avaient envahit le temple, il était certain que cette vermine grouillait un peu partout dans ces dédales…
Au bout d’un temps qui semblait ne plus finir pour Yrendorth, Jalhvir tourna subitement à droite. Le bruit de gouttes s’écrasant sur le sol raisonnait terriblement. Les couinements et les battements d’ailes de chauves-souris accompagnaient ce tempo régulier.
_ Les battements du cÂśur de la terre, songea-t-il.
Il avait eut l’habitude de les entendre mais il les écoutait toujours avec inquiétude.
_ Almadéa, passez devant, je m’étonne que nous ne soyons pas tombés sur ces fichus pièges. Les zombies doivent être de partout. Méfiance.
Puis ils continuèrent à s’engouffrer, suivant les conseils du doyen. Soudain Almadéa s’arrêta. Plus loin, à une bifurcation, un zombie passa, nonchalant, marchant calmement dans les ténèbres. Quelques secondes plus tard, un déclic se fit entendre et un éclair fusa à travers le couloir, sous les yeux surpris des trois aventuriers. Une plainte cadavérique se fit entendre sur leur gauche.
_ A partir de maintenant, soyez prudente Almadéa.
_ Oui, mais de quel côté allons-nous ?
_ Euh, c’est une bonne question…Attendez, je réfléchie.
_ Alors faites vite, des bruits approches derrière… Chuchota Yrendorth.
Les gouttes d’eau perlaient inlassablement le long des pierres verdâtres et finissaient dans un petit trou qu’elles creusaient depuis bien des années… Une sorte de compte à rebours, alors que des grattements se faisaient entendre de plus en plus proche.
_ Prenons Ă droite.
Ses amis le suivirent sans demander s’il était sûr de son choix.
Ils arrivèrent finalement sur un trésor reposant au pied d’un mur en face d’eux.
_ Une impasse, fit la voleuse.
_ Un piège, continua le ménestrel.
_ Je ne comprends pas, il devrait y avoir un tunnel sur la gauche et la droiteÂ…
_ Je crois que vous vous êtes trompés, sans vous offensez…
_ Mais non, je suis sûr que j’ai pris la bonne route. A moins que, dit-il après réflexion. Touchez l’illusion.
Almadéa hésita.
_ C’est un piège, non ?
_ Allez-y, ordonna le doyen.
La voleuse érafla le trésor du bout des doigts et recula vivement. Le mur se dissipa lentement pour laisser place à une bifurcation.
_ Magnifique ! S’esclaffa le prêtre malgré une prise de conscience qu’il fallait être discret.
Ils avancèrent prudemment, se méfiant d’un quelconque danger. Derrière eux, le mur se referma. Soudain quelque chose passa vivement et se mit à couiner.
Un rat !
Jalhvir les entraîna sur la droite. Des squelettes commençaient à jonchaient le sol. De si, de là , des boucliers, des armes, des armures, reflétaient sous les rayons de la torches bien qu’un peu rouiller.
_ Une bataille s’est déroulée ici, demanda Yrendorth incrédule.
_ Oui. Des aventuriers trop téméraires… Mais cela me prouve que nous sommes sur le bon chemin. Sortez vos épées et vos dagues.
_ Dagues ! SÂ’Ă©tonna la voleuse.
_ Oui, les flèches glissent sur les os.
Mais déjà des raclements plus vifs raisonnèrent derrière eux. Une odeur de chair pourrie leur monta aux narines.
¤¤¤
Valgorth n’arriverait désormais plus à se rendormir. Quelque chose le dérangeait. Il ouvrit le cercueil de ce qui devait être un pauvre petit prête d’Urthe. Maintenant il avait rejoint les autres morts vivants pour la gloire du zhentarim.
_ Le zhentarim, murmura-t-il.
Il se serait bien passé de s’allier à ses voleurs, mais la récompense de Dalzelh en valait la chandelle.
Devant lui, des squelettes gardaient l’entrée de cette salle décorée par des cercueils poussiéreux et tous ouverts…
Il se concentra sur ce qui le gênait tant. Une odeur étrangère en ces lieux lui vint au nez. Il huma l’air. C’était une odeur de chair fraîche !
Y aurait-il un autre prêtre qui se serait échappé… Non, les derniers jours qu’il avait passé dans ces catacombes, le vampire n’avait pas sentit cela.
Quelqu'un cÂ’Ă©tait introduit ici.
Ou mĂŞme plusieurs personnes. A la vue du sang quÂ’il sÂ’imaginait, il sÂ’excita puis partie dans le tunnel, Ă droite, puis Ă gauche, suivant son flair, et son instinctÂ…
¤¤¤
Dans de minuscules alcôves se trouvaient des squelettes couverts de toiles d’araignées.
_ Ils n’ont pas servit depuis longtemps, ironisa le ménestrel.
_ Oui, mais désormais le mal est partout, je le sens. Ils pourraient bien servir sous peu…
Ils continuèrent sans bruit, le plus doucement possible. Aucun n’avait envie d’en abattre un pour que tous s’animent… Derrière eux, des cris à glacés le sang les fit frémir. Ils s’accélérèrent pour arriver à une bifurcation en forme Y.
Jalhvir réfléchit. Il ne se souvenait plus de cet endroit…
_ Dépêchez-vous, s’inquiéta la voleuse.
_ Par-là , dit-il en désignant la gauche.
Des claquements dÂ’os et des cris dÂ’outre tombe parvinrent Ă leurs oreilles.
_ Les éventuels zombies qui nous suivaient se sont heurtés aux squelettes. Heureusement que ces derniers ne pense pas ! s’exclama le prêtre tout en marchant derrière la voleuse.
La torche du Doyen commençait dangereusement à s’éteindre tandis que celle de ses compagnons la rattrapait. Ils auraient besoin de toute la lumière possible dans cette obscurité…
Soudain la voleuse stoppa.
_ Que se passe-t-il ? Demanda le ménestrel.
_ Un piège…
_ Comment un piège ! Interrompit Jalhvir.
_ Ici, continua la voleuse, une dalle est légèrement plus élevée que les autres.
_ Mais, il devrait y avoir une porte. Un piège veut sans doute dire que l’on s’égare. Mais une porte, je me souviens, et derrière, un hôtel où nos anciens venaient souvent prier jadis.
_ Vous êtes bizarre dans votre Ordre, ne put s’empêcher de dire le ménestrel.
Almadéa évita la dalle et continua quelques mètres, puis revint.
_ Le tunnel tourne Ă angle droit et sÂ’enfonce dans les profondeursÂ…
_ Alors il fallait prendre à droite, je me suis trompé. Dépêchons-nous.
Ils firent demi-tour et coururent jusqu’à la bifurcation. Mais déjà , quatre squelettes avançaient sur eux. Plus loin, deux goules faisaient face à cinq autres sacs d’os.
_ Oh lalala, cÂ’est vraiment mal parti, fit le doyen .
Yrendorth ne s’avoua pas vaincu pour autant. Les squelettes étaient neutre mais pour autant qu’il sache, deux leur barraient la route. En deux coups d’épées, il tailla le premier puis écrasa le crâne du second en un rien de temps. Un troisième arriva sur son flan droit . Jalhvir lui broya les côtes avec sa masse d’arme. Le dernier opposa une bien faible résistance face à l’agilité du ménestrel. Il continua prudemment en direction des assaillants suivant.
Almadéa tira une flèche qui atteignit une goule à l’abdomen. La créature détourna son regard vide vers la voleuse, sa langue pendouillant entre ses dents jaunâtres. De la bave tombait à flot dans un relent de pourriture. Jalhvir faillit tourné de l’œil mais il se ressaisit.
Le monstre avança vers le ménestrel. La voleuse allait décocher à nouveau lorsqu’un bruit suspect retentit derrière son dos. Elle prit sa torche pour mieux apercevoir les ténèbres. Des zombies déambulaient par dizaine dans l’étroit tunnel…
Elle repensa immédiatement à la dalle légèrement surélevée…
Elle rejoignit les deux hommes trop occuper au combat pour entendre les morts vivants arrivaient.
Jalhvir arrosa une goule d’eau bénite tandis que le ménestrel la tenait à distance tout en écartant un squelette du pied. La créature lança d’épouvantables cris de douleurs que l’homme aux cheveux de blé s’efforça d’abréger. L’autre goule était encerclée par les squelettes et ne tarderait pas à tomber.
_ Des zombies… Derrière, arriva à prononcer Almadéa.
_ On est prit au piège, cria Jalhvir
Puis, comme pour confirmé ces propos, un grincement aigre raisonna dans le souterrain. Au bout du tunnel, une boule de feu se forma. Elle fusa, percutant sur son passage la goule et les squelettes, projetant des centaines d’os fumant. Les aventuriers plongèrent face contre terre. La boule passa quelques centimètres au-dessus de la robe du prêtre avec un vent de chaleur à leurs couper le souffle. Des flammes léchèrent tout de même le vêtement de Jalhvir. Sitôt le projectile passait, ils s’élancèrent à l’opposer de la boule de feu.
Les zombies ne furent pas effrayés par la lumière qui se rapprochait à vive allure. Les premiers morts vivants partirent comme des torches et furent projetées sur le mur ou sur leurs congénères.
Puis se fut lÂ’explosion.
Les murs tremblèrent, du plafond tomba une pluie de poussières et de pierres. Des flammes et des éclats se répandirent jusqu’à plusieurs mètres. Le tunnel s’illumina avec une ardeur grandiose. Les flammes se répandaient à une allure époustouflante, compressaient par l’étroit boyau.
Jalhvir trébucha. Sous sa stupeur, il détourna le regard derrière lui. Une main le saisit et le tira avant que les flammes, les moignons, pierres et autres débris de l’explosion ne l’atteignent. Le dos collait au mur, Yrendorth regarda les débris virevolté. De petites flammes illuminaient encore le vêtement du prêtre qui les éteignit en vitesse, l’air embarrassé et apeuré…
Le visage et les habits des rescapés étaient gris de poussières d’os, de terre et de petits filaments verdâtres.
Du sang de goulesÂ…
La chaleur devenait suffoquante. Des Ă©chos de combat provenait encore de lÂ’autre tunnelÂ…
_ Dépêchons, pressa le ménestrel.
Il saisit la main d’Almadéa pour l’entraîner délicatement. A son contacte, Yrendorth sentit quelque chose de chaud, puis la jeune femme vacilla. Jalhvir la retint pour éviter qu’elle ne tombe de tout son poids. Yrendorth regarda ses mains.
Du sangÂ…
La voleuse était blessée.
Il s’agenouilla à ses côtés, cherchant d’où provenait la blessure. Une vague de froid paralysa Almadéa malgré la chaleur ambiante. Le ménestrel aperçut un doigt pourri planté dans l’abdomen de la voleuse. Sa besantine avait amortie le coup mais l’ongle s’était enfoncé dans la chair.
Et quel ongle !
Il le retira d’un geste vif et assuré. Jalhvir posa ses mains sur la blessure et sur la tête froide de la jeune femme puis incanta. Une aura bleue envahit Almadéa. Le prêtre sentait revenir peu à peu la chaleur en elle.
La blessure se referma.
_ C’est le doigt d’une goule. Le poison était dans son corps…Je l’ai neutralisé.
Yrendorth posa son regard sur ce qui Ă©tait une blessure Ă priori banale.
_ Ce doit ĂŞtre encore infecter, dit-il.
_ Non, j’ai purifier son corps en la soignant. Ne vous inquiétez pas, il faut juste qu’elle retrouve ses esprits. Mais je crains qu’on n’en est pas le temps…
¤¤¤
Valgorth se releva. Qui avait put déclencher une telle force… Il continua à marcher puis arriva à un angle en quatre-vingt dix degrés. Un peu plus loin, un tas de cendre, d’organes et d’os jonchaient le sol. Une odeur de chair brûlée embauma l’air. Sans doute une boule de feu. Il en avez déjà assez des humains lui balançant ce même type de projectile sur ses zombies, si en plus il fallait qu’il en rencontre encore dans ces catacombes…
Cela commençait à l’échauffer gravement, d’autant plus qu’il sentit la présence d’humains pas très loin. Plus que tout, c’était le sang d’une jeune femme qui lui donna l’eau à la bouche…
¤¤¤
Les contours d’une porte se dessina devant eux, sous les flammèches des torches à demi éteintes. Le ménestrel posa Almadéa à terre. Elle reprenait peu à peu ses esprits.
_ Ca va allez ? Demanda Yrendorth.
_ Oui, je crois.
_ Parfait. Tu nous as fait une sacrée frayeur.
Jalhvir fit quelques gestes et mit ses doigts sur des emplacements précis de la porte. Ses mains courraient le long des battants puis la porte s’ouvrit dans un grincement aigu. Il se retourna vers ses amis pour dire qu’ils pouvaient entré mais se ravisa, le visage figeait par la terreur.
Le ménestrel, voyant son regard détourna lui aussi la tête. A quelques mètres d’eux, dans l’obscure clarté, se tenait un être aux longues canines et aux cheveux vaguement argentés, flanqué de plusieurs squelettes et goules.
_ Vous ne comptez pas vous accaparez encore une fois ma demeure, grinça le vampire.
_ Oh… Il les a calmé, balbutia enfin Jalhvir.
Le ménestrel posa un vif regard sur sa main en sang. Celui de la voleuse et comprit…
La créature poussa un cri d’outre tombe et chargea dans leur direction.
_ Venez vite, cria le prĂŞtre par-dessus le bruit Ă©mit par les monstres livides.
Yrendorth saisit Almadéa par la taille et la releva puis ils s’élancèrent à l’encontre du doyen qui ferma la porte derrière eux.
Le vampire, prit dans son élan ne put freiner à temps et percuta le bois. Le sort de protection agit et l’imposteur reçut une impressionnante décharge. Valgorth poussa un cri puis tomba sur le sol, piétiné par les goules avides de sang. Elles firent la même erreur que leur maître.
_ Nous sommes à l’abri maintenant, dit Jalhvir regardant Almadéa essoufflé par le peu de course qu’elle avait effectué. Vous pouvez vous reposez.
_ Comment allons-nous faire pour sortir ? Demanda Yrendorth.
_ Je ne sais pas. Une fois fermer, la porte est protégée. Mais avec ce qu’il y a derrière…
_ Le vampire doit être vivant, affirma le ménestrel. Les goules auront sûrement moins de chance.
La salle était entourée de voûtes derrière lesquels reposaient des reliques ou de vieilles tapisseries. En son centre sommeillait un large autel en pierres où différentes scènes de guerre étaient gravées sur ses contours. La poussière, les toiles d’araignée et les fissures dans la pierre n’étonnèrent en rien Yrendorth. Le prêtre s’approcha du mystérieux autel pour examinait les gravures.
_ Je ne suis jamais arrivé si loin… C’est fantastique, encore plus beau que la description des parchemins… Comment avons-nous put oublier tout ces trésors…Il faisait courir ses doigts émerveillés sur les gravures.
Le ménestrel tira Jalhvir de son extase.
_ Je ne vois pas de porte iciÂ… NÂ’oubliez pas que lÂ’on doit sortir avant la nuit.
_ Oui, répondit-il rêveur. Il doit y avoir un passage quelque part. Regardons cela…
Il alluma deux torches éteintes depuis longtemps de chaque côté de l’autel. Après avoir fait deux fois le tour, il ne trouva rien. Des coups de plus en plus violent raisonnaient derrière la lourde porte. Des étincelles électrique s’échappaient de ses gonds.
_ Il n’y a rien à l’intérieur des voûtes… s’inquiéta le ménestrel, on est coincé.
_ Non, c’est impossible, je m’en souviens très bien. Le plan montrait cette salle rectangulaire et... une porte, quelque part dans une des deux longueurs.
Almadéa se leva, prit sa torche et inspecta les tapisseries pendant que les hommes cherchaient à être d’accord. La première montrait une sorte de cheval blanc dans une plaine, le reste étant déchirer. Elle passa ensuite devant une relique mais continua jusqu’à la voûte suivante où se trouvait une autre tapisserie intacte. Elle se pencha pour examiner à l’aide de sa torche. Mais cette dernière brûla un bout de tissu et l’enflamma…Puis la tapisserie disparut dans un pouf.
Une illusionÂ…
_ Venez voir, bégaya-t-elle.
Les deux hommes arrivèrent à sa rencontre. Une petite porte se dessinait devant eux.
_ Comment as-tu fait ? Demanda Yrendorth.
_ Je voulais voir la tapisserie et je l’ai brûler sans faire attention. En faite je crois que c’était une illusion.
_ Comment Ă©tait le dessin ? Demanda Jalhvir.
_ De ce que jÂ’en est vu, je dirai une sorte de fantĂ´me qui volait sur un tombeau, cÂ’est tout.
_ CÂ’est amplement suffisantÂ…
Il ouvrit la porte sans plus attendre. Un long tunnel noir s’ouvrit devant leurs yeux. Ils l’empruntèrent sans dire mot. Almadéa, toujours devant, leurs signala de lever les pieds pour éviter de tirer sur un fil dissimulait par la poussière du temps. Au bout de ce long boyau, une petite lumière brillait.
_ CÂ’est ici, murmura Jalhvir. Nous touchons au butÂ…
Ils avancèrent, les yeux rivaient sur cette lueur qui ne cessait de croître. Les murs du tunnel était enfoncé, laissant place à des cercueils ou des alcôves où reposaient des squelettes.
_ Ils bougent eux aussi, demanda Yrendorth.
_ Non, le mal n’est pas parvenu jusqu’ici encore. Heureusement, cette salle est bénite par la Sainteté de notre Dieu.
Jalhvir fut le premier à entrer dans cette somptueuse salle, ne se souciant plus guère des pièges. Quatre globes lumineux, vert émeraude, bleu ciel, jaune or et rouge feu flottaient au-dessus d’un lit funèbre où reposait un squelette en armure.
Urthe.
Les trois aventuriers s’approchèrent. Dans chaque coin de la pièce se trouvaient d’immenses trésors, des armes, armures, joyaux, fioles…
_ Je n’ai jamais vu si grand trésor, dit la voleuse.
_ N’oubliez pas les illusions et les pièges, reprit Jalhvir.
Il se dirigea vers Urthe et lui adressa une prière. L’armure dorée étincelait sous la lumière des globes. A ses côté reposait une épée dans son fourreau.
Panthère de feu.
Son pommeau Ă©tait sertit de plusieurs gemmes et de runes.
_ Il doit y avoir un piège, dit Yrendorth.
Almadéa regarda les contours de l’épée mais ne trouva rien.
_ Pas de piège, s’étonna le ménestrel.
_ Non, sÂ’emporta la voleuse.
Yrendorth ne broncha pas. Il fallait sortir d’ici avant qu’ils ne deviennent tous sur les nerfs. Il vit un petit bol remplit d’eau bénite. Il laissa tomber son épée dont le pommeau était ensanglanté et trempa ses mains dans l’eau. Regardant le prêtre, il saisit l’arme puis la tira de son fourreau. La lame s’enflamma d’un feu ardent au contacte de l’air. Une forte aura magique émanait de l’arme tout entière. Il essaya quelques passes d’armes et se rendit compte de son extrême légèreté et maniabilité. Le pommeau, incrustait de gemmes d’ambres et de deux panthères, collait parfaitement avec la paume du ménestrel. Jalhvir était sidéré tout comme ses compagnons.
Le ménestrel rompit ce silence de mort.
_ Nous avons ce que nous voulons, maintenant partons.
Avant qu’il n’est fait demi-tour, un fil se tendit à ses pieds et, d’une arbalète perchait au-dessus du lit funèbre, fusa un carreau. Le projectile se perdit dans les ténèbres du tunnel.
Se souvenant du piège, la voleuse murmura :
_ Ils arrivent.
_ Qui peut bien venir, sÂ’Ă©tonna le doyen.
_ Ceux qui nous suivait, rétorqua Yrendorth.
¤¤¤
Valgorth eut juste le temps de se plaquait contre le mur, qu’un carreau lui passa devant le nez. Une goule le prit en pleine tête avant d’exploser… Il lâcha un juron puis continua d’un pas décidé. Ses traits étaient tirés par la colère. Il se demanda où étaient les deux autres. De toutes façon, il tuerait sans pitié ces trois là et ensuite il verrait.
Il vit une lueur et continua. LÂ’odeur du sang Ă©tait plus faible mais il la sentait.
Elle était dans la pièce. Il passa devant les cercueils et entra dans la salle funèbre.
Vide.
PersonneÂ…
Pourtant son odorat ne le trompait pas. Il alla vers le défunt mais sans ficha éperdument, ne savant pas ce qu’il venait de rater.
Il trouva une épée dont le pommeau était taché de sang…
¤¤¤
Après que la dernière goule se soit assez éloigné, Yrendorth ouvrit le cercueil dans lequel il s’était enfermé en compagnie d’une momie. Il sortit doucement et alla ouvrir celui où Jalhvir s’était caché. Almadéa sorti de l’ombre, derrière un squelette. Ils prirent le chemin du retour, faisant en sorte d’assimiler discrétion et vitesse.
Le vampire poussa un cri de rage en comprenant son erreur. Une nouvelle fois ces humains l’avaient berné. Il ordonna aux morts vivants de faire demi-tour et se transforma en chauve souris.
Les trois aventuriers déboulèrent dans la salle de l’autel puis se dirigèrent à tout allure vers la porte qui était sortit de ses gonds.
Ils accélérèrent leur course.
Derrière, des cris effroyables retentissaient. Ils tournèrent à gauche à la première bifurcation, passèrent devant les alcôves désormais vide tout en marchant sur des os ou des goules mortes. Almadéa, en tête, laissa courir ses doigts sur la pierre froide. Quelques cinquantaines de mètres plus loin, ils s’enfoncèrent dans le mur.
LÂ’illusion.
La course continua, elle s’enfonça sur la gauche suivit de ses amis. Jalhvir commençait à ralentir. Yrendorth s’arrêta mais leurs ordonna de continuer. Son armure était un fardeau bien trop lourd pour une course comme celle là . Il sortit Panthère de feu et plaça la lame dans son dos, sur les raccord de l’armures. Ils fondirent en un rien de temps. Le ménestrel se débattit et la laissa tomber à terre. Il reprit sa course, cette fois plus à l’aise.
Les gouttes se firent entendre. Derrière lui un bruit d’ailes se rapprochait. Plus de petits cris, juste un seul bruit constant, celui de l’eau s’éclatant sur le sol et d’un battement d’ailes. Ce n’était plus les chauves-souris qu’ils avaient entendu au début mais le vampire. Il aurait put s’arrêter et l’affronter mais il savait qu’un danger plus grand l’attendait.
Yrendorth arriva dans un tunnel plus large que les autres. Il prit à gauche, se souvenant du conseil du prêtre. La sortie était encore loin mais il continua aussi vite qu’il put. Il savait à peu près le temps qu’ils étaient restés dans ces dédales.
Dehors, le jour serait encore présent.
Des bruits de pas se firent entendre devant. Sans doute Almadéa et Jalhvir.
Le tunnel tournait légèrement à droite, puis à gauche, sans jamais s’arrêtait. Après un virage plus sec que les autres, il aperçut une lumière tout au bout. Yrendorth vit vaguement la silhouette de Jalhvir qui se préparait à sortir des catacombes. Il sentait la chauve-souris se rapprocher de plus en plus. Seule sa soif de sang la guidait. Le ménestrel courut de plus belle, laissant sa fatigue de coté, il mit tous ce qu’il avait dans ses jambes.
Quelques pas avant la sortie, un mort vivant sortit d’un tunnel de droite. Prit dans l’élan, Yrendorth essaya de l’évitait mais ses jambes s’emmêlèrent dans celle du zombie, et trébucha. Le mort vivant, tout surpris, cilla légèrement alors que le ménestrel s’était déjà relevait.
Epée en mains, il la planta dans le ventre de son adversaire qui s’affaissa sur le sol.
Quelle arme en effet ! La créature se tordait de douleur alors que le feu lui brûlait les entrailles…
Derrière elle, une petite bête volant maladroitement se rapprocha dangereusement. Yrendorth saisit un barreau de l’échelle puis l’autre… Il sortit à la lumière du jour, relevant sa jambe droite en vitesse. La petite bestiole ne mordit que la poussière.
Yrendorth se coucha sur le sol chaud, reprenant son souffle. Une sensation de bien-être l’envahit. Soudain une voix étrangère se fit entendre.
_ Où est le troisième ?Demanda-t-elle.
_ Il est mort, dit une voix féminine.
Le ménestrel se tourna sur le ventre et leva la tête par dessus les fougères et ronces. Un homme, tout de noir vêtu, tenait de son épée la voleuse et le doyen en respect.
Leurs armes Ă©taient Ă terre.
Yrendorth se leva doucement puis se dirigea vers lÂ’inconnu.
_ Mensonge, vous nÂ…
Il sÂ’Ă©croula.
_ Pourquoi ne lÂ’as tu pas tuer ? Fit la voleuse.
_ Au moins, il a le mérite de ne pas être déjà mort lui, rétorqua-t-il.
_ Vous avez raison. CÂ’est bien le seul humain Ă par vous que je vois dans le coin. Il doit savoir des choses que nous ignoronsÂ…
Le ménestrel leva la tête. Le soleil était encore haut dans le ciel.
_ Nous sommes en avance, se réjouit-il. La nuit devrait tomber dans un peu plus de trois heures.
_ JÂ’ai une faim de loup, dit le prĂŞtre devenu plus enthousiaste.
Et il avait de quoi ! Il avait apprit beaucoup plus de choses sur le passé du temple aujourd’hui que dans ses parchemins. Mais plus important que tout, ils avaient l’épée d’Urthe.
_ Nous mangerons en route, dit Almadéa. Si nous avons la chance de rencontrer nos deux lascars avant Flordanthé, nous gagnerons du temps.
_ Nous avons déjà une pièce à conviction, dit le ménestrel. Vous aviez raison sur un point Jalhvir…
Il dévoila le symbole du zhentarim sur le bras de l’assassin.
Par Greumlins le 9/4/2001 Ă 18:50:00 (#85638)
Par Cadderly Bonadieu le 9/4/2001 Ă 18:54:00 (#85639)
Et je ne me suis pas encore penché sur les fautes plus subtiles mais plus sur le style....
mais pour geais, c'est bien comme cela que je voulais l'Ă©crire......l'histoire des plumes de corbeau, une assassine....petite image quoi.
Par Greumlins le 9/4/2001 Ă 18:54:00 (#85640)
"Mais ce n’était plus la cheminée qui craché" ---> qui crachait
"je réfléchie" ---> je réfléchit
"des bruits approches " ---> approchent
Par Cadderly Bonadieu le 9/4/2001 Ă 18:58:00 (#85641)
ps: j'accepte les critiques (lorsqu'elles sont constructives!)
Par Greumlins le 9/4/2001 Ă 19:00:00 (#85642)
Par Cadderly Bonadieu le 9/4/2001 Ă 19:05:00 (#85643)
Merci de trouver cela bien!
Ca en fait déjà un! :) :) ;)
Par Feignasse le 9/4/2001 Ă 19:34:00 (#85644)
Par Cadderly Bonadieu le 9/4/2001 Ă 19:38:00 (#85645)
Je te le passerai décompresser, avec winzip!!! :D :D :D
Par Feignasse le 9/4/2001 Ă 19:58:00 (#85646)
Par Cadderly Bonadieu le 10/4/2001 Ă 10:50:00 (#85647)
Mais parfois il suffit de plusieurs avis pour tomber sur celui d'un pro comme tu dis!
Par bombaata le 10/4/2001 Ă 11:38:00 (#85648)
Mais comme je dis toujours, on ne peut se faire une idée sur une partie de ton histoire , tu dis apparement que tu est au chap 16 et lire l'intégralité du livre peut me donner une idée un peu plus précise de ce que j'avances...
Voila, si tu débutes je trouves ca très bien
:D
Bombaata
P.S j'espère avoit été constructif...
Par bombaata le 10/4/2001 Ă 11:58:00 (#85649)
Mais comme je dis toujours, on ne peut se faire une idée sur une partie de ton histoire , tu dis apparement que tu est au chap 16 et lire l'intégralité du livre peut me donner une idée un peu plus précise de ce que j'avances...
Voila, si tu débutes je trouves ca très bien
:D
Bombaata
P.S j'espère avoit été constructif...
Par Finlofin le 10/4/2001 Ă 16:36:00 (#85650)
Bien sympathik.
Sinon côté critik, je dirais kom bombaata, donc je vais pas répéter.
Côté scénar, ça vraiment l'air intéressant ; j'étais vraiment dedans.
Continue comme ça et n'hésite pas à balancer d'autres extraits, ça m'intéresse.
@+
Finlofin
Par Jet le 10/4/2001 Ă 16:55:00 (#85651)
Par Cadderly Bonadieu le 10/4/2001 Ă 17:05:00 (#85652)
oui, tout ce que vous me dites est constructifs.
Et oui, je vais mettre un peu plus de descriptions!!
Merci de me le dire!
Oui, je mettrais une autre extrait.
En fait, le mieux serait que je mettes chaque chapitre dans l'ordre sur le forum, chaque semaine ou chaque mois pour laisser le temps....
Par Moonwolf le 10/4/2001 Ă 18:56:00 (#85653)
Sinon, je l'ai pas encore lu; mais je le ferais un jour proche, promis (hors connexion, parcqu'y un sacré morceau... et que, ben ouais, mon forfait etc..)
Voil@, c'est bien continue
ps: Cadderly , c'est pas un perso des romans de R.O. (une prĂŞtresse ou un truc du genre...)
Par Cadderly Bonadieu le 10/4/2001 Ă 19:03:00 (#85654)
Tu peus me retrouver dans la pentalogie du clerc, et dans un roman avec drizzt...
Pour l'Ă©diter, j'aimerais bien mais:
Il faut connaitre un illustrateur.
Il faut l'autorisation de D&D qui mainteanat c'est fait absorber par mult entreprises concurrencielles.....imprimer a fleuve noir (deux choses bien différentes) et pis en france, on aime bien les paperasses...
faire une trilogie
Et être américain (là je pense pas que se soit possible.....)
Voila la recette pour faire un bon ecrivain dans la ligné des Forgottens realms...
Par willoi le 10/4/2001 Ă 19:06:00 (#85655)
Originalement posté par Cadderly Bonadieu:
Cadderly Bonadieu, fils d'Abalister, prêtre de Dénéir, ami de Pikel et Ivan Larmoire, très très proche de Danica, et de percival!!!!!!
Tu peus me retrouver dans la pentalogie du clerc, et dans un roman avec drizzt...
Pour l'Ă©diter, j'aimerais bien mais:
Il faut connaitre un illustrateur.
Il faut l'autorisation de D&D qui mainteanat c'est fait absorber par mult entreprises concurrencielles.....imprimer a fleuve noir (deux choses bien différentes) et pis en france, on aime bien les paperasses...
faire une trilogie
Et être américain (là je pense pas que se soit possible.....)
Voila la recette pour faire un bon ecrivain dans la ligné des Forgottens realms...
Ca dépend de ce que tu recherche . T'ecris pour toi ou pour les tunes???
Quand tu auras répondu à ca par ordre de priorité tu pourras devenir écrivain !
Par Feignasse le 10/4/2001 Ă 19:30:00 (#85656)
GRATZ :D :D
Par Cadderly Bonadieu le 11/4/2001 Ă 10:35:00 (#85657)
Mais ca me ferait bien chier d'un autre coté que si il a récompense pour moi, que ce soit postume!!!!! :D :D :D
Par Maharal le 11/4/2001 Ă 11:13:00 (#85658)
Bon, ben d'abord j'ai tout lu. Donc, ça prouve que je me suis pas fait chié, et c'est déjà un bon point. Comme Feignant, je pense pas qu'il y ait trop peu de description. Tu peux peut-être en rajouter si t'as envie, mais ça serait dommage de casser le rythme de l'ensemble que je trouve assez bon, ne pas perdre la vivacité du récit qui à mon avis fait sa principale force. Par contre, ce qui manque (amha), c'est des informations plus précises -Sur quelques passages je me suis un peu perdu. Et puis j'aurais aimé en savoir plus sur comment les héros vivent de l'intérieur la situation, leur sentiment, leur vision des évenements, leur personnalité, un peu à la manière du vampire dont on suit bien comme si on y était la traque, la colère, la frustration,etc...
Voili voilĂ .
On attend maintenant la suite,Cad...
Par Cadderly Bonadieu le 11/4/2001 Ă 12:07:00 (#85659)
Ca c'est constructif!!!!!!!!!!
Merci Maharal, j'en tiendrais compte!
pour la suite, et bien faudrais que p'être mettre le début avant!!!
Merci pour vos avis.
Par Cadderly Bonadieu le 11/4/2001 Ă 13:31:00 (#85660)
Par Finlofin le 11/4/2001 Ă 14:14:00 (#85661)
Continue, t'es sur la bonne voie et merci d'avance de mettre tes autres chapitres, c'est cool!!!!
Finlofin
PS: Un par semaine serait génial!!! :D :D
Par Cadderly Bonadieu le 11/4/2001 Ă 14:23:00 (#85662)
je commencerais à les diffusé la première semaine de Mai, comme cela ca devrait me laissé le temps de finir une fois le BAC passé.
eh oui, la cadence est au ralentit, faut réviser... :mad: :mad:
mais dès que j'ai fini (vers le 20 Juin) et ben j'met le paquet.
D'autant plus qu'il y a une suite, ben oui, ca tien pos dans un livre.... :rolleyes: :rolleyes:
Et j'ai ma p'tite idée....mais chut chut.
ps, je pourrais demandé a Uther ou Daynos si ils veulent bien consacré un emplacement sur le site a ce projet? :confused: :confused:
Par Maharal le 11/4/2001 Ă 18:03:00 (#85663)
Originalement posté par Cadderly Bonadieu:
j'ai changé quelques p'tites choses, mais j'aimerais savoir à quelles momments tu es perdu
Et bien au premier paragraphe, quand ils ne sont pas encore descendu dans les catacombes. J'ai du mal à me figurer où ils sont, et ce qu'ils veulent dire. Mais bien sûr le fait que ce ne soit qu'un extrait, et que l'histoire soit déjà bien avancé doit y être pour quelque chose. Cependant, puisqu'après tout l'action n'intervient que plus tard, pourquoi ne pas en profiter pour poser un peu plus les choses ? Vaudrait voir par rapport au reste du récit qui vient avant.
Voilu voilo...
Par cadderly Bonadieu le 11/4/2001 Ă 18:15:00 (#85664)
c'est normale pour le début, d'autant plus que tu n'as pas la carte que j'ai faite en plus.....sisi.
Par <Beorn> le 12/4/2001 Ă 11:33:00 (#85665)
Vivement le prochain extrait ;)
Par Cadderly Bonadieu le 12/4/2001 Ă 11:56:00 (#85666)
Thanks. :)
Gracias. :)
C'est tout ce que je connais! :)
J'aime bien ce passage, et si je l'ai mis, c'est parce qu'il a un rĂ´le crucial dans l'histoire...
D'ailleurs j'attire votre attention lorsque Yrendorth saisit pour la première fois l'épée, il fait un geste qui peut paraitre tout à fait anodin mais qui a toute son importance!
Par Beorn le 12/4/2001 Ă 12:02:00 (#85667)
Mystère ! :p
Par Pikash le 12/4/2001 Ă 12:03:00 (#85668)
Bon, je refais le correcteur d'ortho : I]"aux murs qui s’écroule" moi j'écrirais ça "aux murs qui s'écroulent"
"Mais ce n’était plus la cheminée qui craché" ---> qui crachait
"je réfléchie" ---> je réfléchit
"des bruits approches " ---> approchent
Je ne ferai qu'une seule remarque pour
Greumlins c'est qu'avant de corriger les fautes des autres, tu devrais regarder les tiennes :
je réfléchit => je réfléchis :D :D
C'est pour rigoler ce que je viens de dire prends le pas mal !!! :D :D
Par Greumlins le 12/4/2001 Ă 12:30:00 (#85669)
Par PIERRE ENGRAND le 12/4/2001 Ă 13:57:00 (#85670)
a part ca j ai hate d avoir la suite
k you ;)
Par Cadderly Bonadieu le 12/4/2001 Ă 15:53:00 (#85671)
Par Cadderly Bonadieu le 14/4/2001 Ă 10:53:00 (#85672)
Par Platypus le 14/4/2001 Ă 12:12:00 (#85673)
Alors je trouve que c'est pas mal, mais y'a beaucoup de passage inutiles paske ca fait dans le genre:
"-oui
-non
-ah bon?"
Donc il faut raccourcir.
Et les phrases genre "Est-ce un réseau complexe de dédales ? " evite, et essaie de mettre du langage courant, mets-toi a la place des persos, est-ce que tu parlerais comme ca?
Par Loki LameSang le 14/4/2001 Ă 12:21:00 (#85674)
Loki, les grands esprits se rencontrent... ;)
Par Platypus le 14/4/2001 Ă 12:25:00 (#85675)
Cad, je sais que pour ecrire un livre il faut tout decrire mais a force ca devient du Zola: il se leve, il marche, le carrelage est enduit d'une fine couche de vernit qui...blablabla..." apres ca te bourre le crane t'as plus envie de lire et t'as oublié l'histoire.
Oui j'aime critiqué les gens.
Par Cadderly Bonadieu le 14/4/2001 Ă 13:02:00 (#85676)
Par Platypus le 14/4/2001 Ă 13:04:00 (#85677)
Par Cadderly Bonadieu le 14/4/2001 Ă 13:06:00 (#85678)
Par Platypus le 14/4/2001 Ă 13:08:00 (#85679)
Par Loki LameSang le 14/4/2001 Ă 13:49:00 (#85680)
Loki
Par Platypus le 14/4/2001 Ă 14:06:00 (#85681)
Par Cadderly Bonadieu le 14/4/2001 Ă 14:14:00 (#85682)
Par Platypus le 14/4/2001 Ă 14:22:00 (#85683)
25F et 10 centimes (j'ai que ca en pieces j'ai po envie de sortir mes billets de mon coffre).
Par Maharal le 14/4/2001 Ă 15:51:00 (#85684)
1°) J'aime bien me la peter
2°) C'est mon niniversaire today (je fais ce que je veux)
3°) Maharal is all et all is Maharal
Ce qu'il faut garder :
Le rythme, l'ambiance, la vivacité du style
Originalement posté par M:
ne pas perdre la vivacité du récit qui à mon avis fait sa principale force.
Ce qu'il faut ajouter :
Retranscrire en fine touche les sentiments, les pensées des héros, bref leur environnements émotionnels et intellectuels.
Originalement proclamé par M:
j'aurais aimé en savoir plus sur comment les héros vivent de l'intérieur la situation, leur sentiment, leur vision des évenements,
Ce qu'il faut enlever :
Maitre Platy, Suprême Gomme Céléste au bout du Grand Crayon Cosmique, a déclaré :
y'a beaucoup de passage inutile
Amha je ne trouve pas qu'il n'y a pas tant que ça et qu'on est encore loin du Zola's ou Tolkien's way of writing.
Par contre, quelque fois c'est un peu flou. Je me cite :
Originalement éructé par M:
ce qui manque (amha), c'est des informations plus précises -Sur quelques passages je me suis un peu perdu.
Quelque fois j'ai l'impression que le texte a besoin d'être affutés; des élements à la lecture passent comme inopportuns ou imprécis , et entrainent de la confusion dans l'ensemble. Mettre en avant le pertinent, et en retrait le superflu c'est l'enjeu. Cad, ne me demande pas à quels endroits y faudrait redonner de la clarté, c'est pas mon boulot, et c'est pas moi qui va bosser sur le texte le lundi de Pâques aussi :p.
Voilo voili...
Hein ? Quoi ? Oui, je sors maintenant. Et oui je ferme la porte derrière moi. Bon wik.
PS : Dis Platy, t'Ă©coutes quoi comme zique ?
:)
Par Cadderly Bonadieu le 14/4/2001 Ă 16:53:00 (#85685)
Par Maharal le 14/4/2001 Ă 17:35:00 (#85686)
Originalement posté par Cadderly Bonadieu:
Merci de réorienté.
Ouais. T'as plus qu'à me le décidacer maintenant ce bouquin :)
Par Cadderly Bonadieu le 14/4/2001 Ă 17:59:00 (#85687)
je veux bien mais après, platypus va dire ouais mais c'est grace a moi qu'il l'a réorienté, et l'autre va dire ouais mais c'est moiqui est insité pour que platypus reste platypus.....Donc je le dédicace au forum.
Voila!
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