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Martini?

Par Persy Firewall le 8/5/2002 à 23:01:05 (#1424823)

Un martini avec une olive d'une main et habillé d'un toxedo noir

Alors si nous parlions de la conjoncture économique du Danemark.
____________

Dsl, un trip de même.
Non! Jveux pas la chambre captonnée, pitié :rasta:
Non po les somnifère :monstre:
:ange:

Persy *héhé* Firewall

Par Hmagunpta Sawara le 8/5/2002 à 23:03:32 (#1424840)

Parlons plutot de la Culture des choux-fleurs en Sibérie Orientale au XIVème Siecle Avant Jesus Christ ...

*rejoint son colocataire*

NAAAAAAAAAN !! PAS LA PIQURE !! NAN JE VEUX PAS !!!

Par Persy Firewall le 8/5/2002 à 23:15:20 (#1424913)

C'était po des radis en Sibérie?

*Cours pour se sauver des messieurs en blanc et boit son martini et.....mange l'olive*

Par Merry le 8/5/2002 à 23:43:08 (#1425083)

Conjoncture économique du Danemark:

Source: Ministère Royal des Affaires Etrangères du Danemark
Le Danemark est un petit pays dont l’économie ouverte est extrêmement dépendante de ses échanges commerciaux avec l’étranger et il n’est en mesure d’influencer ni la conjoncture internationale ni les facteurs économiques de premier ordre tels que les taux d’intérêt. La valeur de ses exportations ainsi que de ses importations constitue env. un tiers de son PIB. Les deux tiers env. de ses échanges commerciaux extérieurs se font avec les pays de l’UE. Son partenaire commercial bilatéral prédominant est très nettement l’Allemagne, mais la Suède, la Grande-Bretagne et la Norvège sont également des partenaires de taille. En dehors de l’Europe, ce sont surtout les Etats-Unis et le Japon qui ont des échanges commerciaux avec le Danemark.

En raison de l’importance capitale de son commerce extérieur pour son économie intérieure, le Danemark a particulièrement intérêt à ce que les marchandises et les services puissent circuler librement entre les nations. C’est pourquoi le Danemark a adhéré à des organisations de coopération économique tels que l’UE, l’OECD et le GATT (WTA depuis 1995), dans le cadre desquelles il a joué un rôle actif pour supprimer les obstacles à la liberté du commerce.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la nature des exportations danoises a beaucoup changé. Les exportations des produits industriels, qui ont dépassé celles des produits agricoles, occupent une place de plus en plus importante dans les exportations des produits danois. Autrefois, c’étaient les exportations de produits agricoles qui dominaient. Au milieu des années 1990, les exportations de produits industriels constituaient 75 % de la valeur totale des exportations danoises, tandis que la part des produits agricoles était d’env. 15 %. Les machines et les instruments constituent un peu plus du tiers des produits industriels exportés alors que les produits chimiques et les produits de l’industrie agro-alimentaire, conserves de viande comprises, constituent respectivement env. 15 et 10 % des exportations. Après une forte croissance durant les années 1970 et 1980, l’exportation des services a stagné pendant la première moitié des années 1990.

Les matières premières et les produits semi-fabriqués, énergie comprise, ainsi que les machines et les équipements nécessaires à la production importés par l’industrie et le commerce danois constituent près de 70 % de la totalité des importations. Dans les années 1980, la production de pétrole brut danois a fortement augmenté, entraînant la chute soudaine des importations d’énergie. Les 30 % du reste des importations concernent surtout des produits de consommation, en particulier les voitures automobiles. Le Danemark importe également de nombreux services de l’étranger.


La politique économique
Le gouvernement danois s’efforce de réguler l’activité économique et la progression de l’inflation, de préférence par sa politique financière. La politique financière est de plus en plus organisée de manière à soutenir la politique du cours des devises, dont l’objectif est d’assurer une évolution stable de la couronne danoise. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le Danemark a participé à plusieurs systèmes monétaires internationaux : d’abord au système de Bretton Woods, depuis sa création, en 1948, jusqu’à sa désintégration en 1971 ; ensuite, de 1972 à 1979, au système purement européen du «serpent monétaire» et depuis 1979 au Système Monétaire Européen (SME) que l’on s’est efforcé de développer, pendant les années 1990, en une Union Economique et Monétaire (UEM). Cependant, le Danemark a préféré rester en dehors de la troisième phase de l’UEM, qui a débuté en janvier 1999.

Le taux d’intérêt danois est intimement lié à l’évolution du taux d’intérêt international. Du début des années 1960 à 1990 env., le taux d’intérêt danois devait être plus élevé afin d’assurer l’importation de capitaux suffisants pour financier le déficit de comptes courants de la balance des paiements. Cependant, la libéralisation de la circulation des capitaux des années 1980 a amené le taux d’intérêt danois à se rapprocher de plus en plus de l’authenticité du cours de la couronne danoise. La règle majeure est que le taux d’intérêt des obligations danoises est déterminé, comme le taux d’intérêt de l’Allemagne, par un surplus correspondant au pourcentage prévu de changement annuel du cours de la devise danoise par rapport au D-mark. Les prévisions concernant l’évolution du cours des devises dépendent ordinairement des changements historiques du cours des devises ainsi que de facteurs comme l’évolution de l’inflation, du budget et de la balance des paiements. Une évolution favorable de l’économie sociale au Danemark, comparée avec cette évolution en Allemagne, diminuerait le risque de baisse de la valeur de la couronne et entraînerait, toutes autres proportions gardées, la réduction de la différence des taux d’intérêt entre le Danemark et l’Allemagne.


Grandes lignes du développement économique de 1960 à 1997
Durant les années 1960 et jusqu’à la première crise pétrolière de 1973, le Danemark, comme le reste de l’Europe occidentale, a connu une période de croissance rapide puisque la croissance moyenne de son PIB dépassait 4,5 %. Ce taux de croissance élevé a entraîné une augmentation de la demande de main-d’œuvre, qui fut satisfaite notamment par une augmentation très importante du nombre des femmes travaillant dans le commerce et l’industrie. Durant cette période, le Danemark a presque connu le plein emploi. Cette situation se répercuta sur l’évolution des salaires qui augmentèrent considérablement pendant les années 1960. Cette augmentation rapide des salaires se poursuivit pendant les années 1970 où l’on constata de fortes augmentations des prix sur le plan international.

La crise pétrolière de 1973 entraîna une forte récession internationale qui eut également une influence négative sur la production et l’emploi danois, influence que le gouvernement libéral en 1974, aussi bien que le nouveau gouvernement social-démocrate en 1975, s’efforcèrent de combattre en accordant des allégements de la politique financière. C’est ainsi que le taux de la TVA fut provisoirement réduit de 15 à 9,25 % pendant une certaine période, en 1975-1976, mais le redressement de la conjoncture internationale se faisant attendre, ces mesures entraînèrent une aggravation supplémentaire du déficit de la balance des paiements, déficitaire depuis 1963. Cette aggravation conduisit à un nouveau changement de la politique économique. La politique financière fut légèrement resserrée, tandis que la demande des produits d’importation se réduisait, notamment grâce à des économies d’énergie dans le secteur de l’habitat et au développement des services publics, lequel fut à l’origine d’une forte augmentation de l’emploi, accompagnée d’une aggravation correspondante du déficit des budgets publics.

La deuxième crise pétrolière, survenue en 1979, résulta en une hausse de l’inflation et du taux d’intérêt. Le déficit de la balance des paiements augmenta encore davantage et le taux de l’emploi diminua, ce qui entraîna une modification de la politique du cours des devises. La couronne fut dévaluée deux fois au cours de l’automne 1979, dans le cadre de la coopération du SME, ce qui n’empêcha pas l’activité économique de baisser, en 1980 comme en 1981. La décennie 1973-1982, appelée «les années de stagflation», se caractérisa donc par une faible croissance économique : inférieure en moyenne à 2 % par an, et par une hausse des salaires relativement élevée : supérieure en moyenne à 13 % par an.

Le taux d’intérêt ayant passé à plus de 20 % au début des années 1980, la dette de l’Etat augmenta vertigineusement. En septembre 1982, devant la faiblesse de la croissance, le gouvernement social-démocrate démissionna et se fit remplacer par un gouvernement de coalition dit gouvernement «du trèfle à quatre», dirigé par les Conservateurs. Ce gouvernement mit en œuvre une politique des revenus rigoureuse, qui impliquait entre autres la suspension de l’indexation des salaires sur le coût de la vie. L’indexation des salaires fut supprimée par une loi promulguée en 1986. Le gouvernement resserra en outre la politique des dépenses publiques et introduisit une politique fixe du cours des devises en liant la couronne à l’ECU et au D-mark. Ces mesures d’économie politique, accompagnées d’une libéralisation de la circulation des capitaux entre le Danemark et les pays étrangers, provoquèrent une forte baisse du taux d’intérêt danois qui se rapprocha de celui de l’Allemagne au milieu des années 1980. Cette baisse du taux d’intérêt entraîna jusqu’en 1986 l’augmentation des prix de l’immobilier, l’augmentation de la consommation privée et surtout l’augmentation des investissements.

De 1983 à 1986, la croissance moyenne annuelle dépassa 3,5 % et en 1987, le taux du chômage était inférieur à 8 % et se classait deuxième parmi les taux de chômage les plus bas de l’UE. Ce développement socio-économique favorable signifia également que pour la première fois depuis 1975, le déficit budgétaire de l’Etat se transforma en excédent en 1986 et 1987.

Cette remontée ne donna pas lieu à une nouvelle inflation. Au contraire, le rythme de l’augmentation des prix de la consommation se réduisit : de plus de 12 % au début des années 1980, il passa à 3 % à peine en 1990. La raison de cette évolution était d’abord l’accroissement de la discipline salariale et de la stabilité des devises, ensuite la réduction de l’inflation à l’étranger. Dans une économie aussi ouverte que celle du Danemark, env. 1/3 de l’augmentation totale des prix s’explique ainsi par l’évolution des prix des importations.

En revanche, la forte croissance de l’activité et la baisse de la compétitivité entraînèrent des déficits record de la balance des paiements et une forte augmentation de la dette extérieure, qui était d’env. 260 milliards de DKK en 1986, c’est-à-dire de près de 40 % du PIB. Cette situation amena le gouvernement à imposer un bouquet de taxes et d’impositions économiques, surnommé le régime pommes-de-terre (kartoffelkuren), qui comprenait entre autres une taxe sur les emprunts destinés à la consommation et une réforme des impôts dont l’objectif principal était de promouvoir l’épargne privée. Parallèlement, la politique gouvernementale des impositions s’efforçait de promouvoir la compétitivité. Ces mesures firent leur effet. La croissance de la consommation et des investissements privés se réduisit et chuta même pendant quelques années, ce qui entraîna une baisse importante des importations. Les exportations ayant augmenté pendant la même période, il en résulta une amélioration suffisamment forte de la balance des paiements pour qu’elle soit excédentaire en 1990, pour la première fois depuis près de 30 ans. Le Danemark pouvait donc commencer à réduire sa dette étrangère, laquelle, à ce moment-là, avait dépassé 320 milliards de DKK.

Ce bouquet de taxes et la réforme des impôts ne résolurent cependant pas les problèmes de la balance intérieure. Les prix de l’immobilier baissèrent et le chômage augmenta considérablement. Cette récession fut renforcée par la crise internationale du début des années 1990, qui réduisit les possibilités d’exportations vers la Grande-Bretagne et la Suède, principaux importateurs des produits danois. La récession fut partiellement compensée, en 1990-1991, par une explosion des exportations vers l’Allemagne réunifiée, mais en 1993-1994, le marché allemand fut à son tour frappé par la baisse de la demande. De 1987 à 1993, la croissance économique moyenne fut inférieure à 1 % par an.

En janvier 1993, une enquête qui déboucha sur la critique du mode d’administration de certains dossiers de réfugiés, amena le gouvernement conservateur à démissionner. Le gouvernement de coalition qui lui succéda, dirigé par les Sociaux-démocrates, tenta de stimuler la production et l’emploi en modérant la politique des finances, notamment par une réforme fiscale et par la suppression d’une série des mesures limitatrices de la consommation datant du «régime pommes-de-terre». Le gouvernement fit également adopter une série de mesures politiques concernant le marché du travail, dont un élargissement de l’accès aux congés destinés à la formation professionnelle et à la garde des enfants. Dans le cadre de sa réforme fiscale, le gouvernement a en outre transféré une part plus importante de l’assiette de l’impôt sur le revenu sur certaines taxes à la consommation, notamment sur les taxes surnommées «vertes», qui ont aussi pour objectif de réduire la consommation de ressources rares et de matières polluantes. Durant la dernière moitié de 1993, une chute considérable des taux d’intérêt provoqua une vague de réajustements d’emprunts hypothécaires à taux d’intérêt élevé et ce phénomène, accompagné de la reprise de l’activité à l’étranger et de la modération de la politique financière, résulta en une croissance entraînée par la consommation ; pendant les années 1994-1996, la croissance moyenne fut de 3,3 %. La reprise de l’activité, ainsi que la généralisation du recours aux régimes de congés, résultèrent en une forte baisse du chômage qui était d’un peu plus de 8 % fin 1995 contre près de 12 % pendant l’hiver 1993-1994.

En 1998, le gouvernement a été contraint de promouvoir l’épargne privée et de resserrer la politique économique, afin d’éviter une surchauffe de l’économie et une aggravation du déficit de la balance des paiements.


Merci donc de ne pas dire n'importe quoi au risque d'être pris au pied de la lettre :)

;)

Par Pripri la Choucroute le 8/5/2002 à 23:59:11 (#1425187)

Heu persy et hmagunpta
*nouvelle ds lopital psychiatrik*
Si on allai se faire un golf en antarticke et manger du sulfate de potassium au chorizo?
Par contre le canigou cest pas bon pour les rumatisemes apart si tu aimes bien bronzer sur un rocher accompagner dune marmote en forme de gimgembre épicé non?
NON pas les pilulessssssssss Rouge et Bleuuuuuuuu nonononnnnnnn*arg**gloups*:rasta: :bouffon: :bouffon: :rasta: :rasta: :rasta: :rasta: :rasta: :rasta:

Par Hmagunpta Sawara le 9/5/2002 à 0:09:54 (#1425248)

Ah si !! je veux des pillules bleues !! :ange: :ange:

Sinon, je pense personnellement que cette histoire de golf en Antarctique est ridicule ... Je vous propose plutot une partie de Kangourou-badminton-sur-glace dans le Bouhkiztan Equatorial ...

tsss

Par Pripri la Choucroute le 9/5/2002 à 0:22:31 (#1425323)

pfffffffffff la lutte acrobatique au zimbabwé quand il fai cho et que la choucroute sent de partout cest le temps idéal poru faire du sot de girafe au skraug

Par - Sargamatas - le 9/5/2002 à 1:02:37 (#1425558)

Désolé mais je prefere nettement le tennis ...

Personne n'aurait de poussins ?! J'ai oublié mes balles dans ma chambre :D

Par WWallace007 le 9/5/2002 à 1:16:07 (#1425646)

Provient du message de Merry :
Conjoncture économique du Danemark:


Merci donc de ne pas dire n'importe quoi au risque d'être pris au pied de la lettre :)

citation :
Source: Ministère Royal des Affaires Etrangères du Danemark
Le Danemark est un petit pays dont l’économie ouverte est extrêmement dépendante de ses échanges commerciaux avec l’étranger et il n’est en mesure d’influencer ni la conjoncture internationale ni les facteurs économiques de premier ordre tels que les taux d’intérêt. La valeur de ses exportations ainsi que de ses importations constitue env. un tiers de son PIB. Les deux tiers env. de ses échanges commerciaux extérieurs se font avec les pays de l’UE. Son partenaire commercial bilatéral prédominant est très nettement l’Allemagne, mais la Suède, la Grande-Bretagne et la Norvège sont également des partenaires de taille. En dehors de l’Europe, ce sont surtout les Etats-Unis et le Japon qui ont des échanges commerciaux avec le Danemark.

En raison de l’importance capitale de son commerce extérieur pour son économie intérieure, le Danemark a particulièrement intérêt à ce que les marchandises et les services puissent circuler librement entre les nations. C’est pourquoi le Danemark a adhéré à des organisations de coopération économique tels que l’UE, l’OECD et le GATT (WTA depuis 1995), dans le cadre desquelles il a joué un rôle actif pour supprimer les obstacles à la liberté du commerce.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la nature des exportations danoises a beaucoup changé. Les exportations des produits industriels, qui ont dépassé celles des produits agricoles, occupent une place de plus en plus importante dans les exportations des produits danois. Autrefois, c’étaient les exportations de produits agricoles qui dominaient. Au milieu des années 1990, les exportations de produits industriels constituaient 75 % de la valeur totale des exportations danoises, tandis que la part des produits agricoles était d’env. 15 %. Les machines et les instruments constituent un peu plus du tiers des produits industriels exportés alors que les produits chimiques et les produits de l’industrie agro-alimentaire, conserves de viande comprises, constituent respectivement env. 15 et 10 % des exportations. Après une forte croissance durant les années 1970 et 1980, l’exportation des services a stagné pendant la première moitié des années 1990.

Les matières premières et les produits semi-fabriqués, énergie comprise, ainsi que les machines et les équipements nécessaires à la production importés par l’industrie et le commerce danois constituent près de 70 % de la totalité des importations. Dans les années 1980, la production de pétrole brut danois a fortement augmenté, entraînant la chute soudaine des importations d’énergie. Les 30 % du reste des importations concernent surtout des produits de consommation, en particulier les voitures automobiles. Le Danemark importe également de nombreux services de l’étranger.


La politique économique
Le gouvernement danois s’efforce de réguler l’activité économique et la progression de l’inflation, de préférence par sa politique financière. La politique financière est de plus en plus organisée de manière à soutenir la politique du cours des devises, dont l’objectif est d’assurer une évolution stable de la couronne danoise. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le Danemark a participé à plusieurs systèmes monétaires internationaux : d’abord au système de Bretton Woods, depuis sa création, en 1948, jusqu’à sa désintégration en 1971 ; ensuite, de 1972 à 1979, au système purement européen du «serpent monétaire» et depuis 1979 au Système Monétaire Européen (SME) que l’on s’est efforcé de développer, pendant les années 1990, en une Union Economique et Monétaire (UEM). Cependant, le Danemark a préféré rester en dehors de la troisième phase de l’UEM, qui a débuté en janvier 1999.

Le taux d’intérêt danois est intimement lié à l’évolution du taux d’intérêt international. Du début des années 1960 à 1990 env., le taux d’intérêt danois devait être plus élevé afin d’assurer l’importation de capitaux suffisants pour financier le déficit de comptes courants de la balance des paiements. Cependant, la libéralisation de la circulation des capitaux des années 1980 a amené le taux d’intérêt danois à se rapprocher de plus en plus de l’authenticité du cours de la couronne danoise. La règle majeure est que le taux d’intérêt des obligations danoises est déterminé, comme le taux d’intérêt de l’Allemagne, par un surplus correspondant au pourcentage prévu de changement annuel du cours de la devise danoise par rapport au D-mark. Les prévisions concernant l’évolution du cours des devises dépendent ordinairement des changements historiques du cours des devises ainsi que de facteurs comme l’évolution de l’inflation, du budget et de la balance des paiements. Une évolution favorable de l’économie sociale au Danemark, comparée avec cette évolution en Allemagne, diminuerait le risque de baisse de la valeur de la couronne et entraînerait, toutes autres proportions gardées, la réduction de la différence des taux d’intérêt entre le Danemark et l’Allemagne.


Grandes lignes du développement économique de 1960 à 1997
Durant les années 1960 et jusqu’à la première crise pétrolière de 1973, le Danemark, comme le reste de l’Europe occidentale, a connu une période de croissance rapide puisque la croissance moyenne de son PIB dépassait 4,5 %. Ce taux de croissance élevé a entraîné une augmentation de la demande de main-d’œuvre, qui fut satisfaite notamment par une augmentation très importante du nombre des femmes travaillant dans le commerce et l’industrie. Durant cette période, le Danemark a presque connu le plein emploi. Cette situation se répercuta sur l’évolution des salaires qui augmentèrent considérablement pendant les années 1960. Cette augmentation rapide des salaires se poursuivit pendant les années 1970 où l’on constata de fortes augmentations des prix sur le plan international.

La crise pétrolière de 1973 entraîna une forte récession internationale qui eut également une influence négative sur la production et l’emploi danois, influence que le gouvernement libéral en 1974, aussi bien que le nouveau gouvernement social-démocrate en 1975, s’efforcèrent de combattre en accordant des allégements de la politique financière. C’est ainsi que le taux de la TVA fut provisoirement réduit de 15 à 9,25 % pendant une certaine période, en 1975-1976, mais le redressement de la conjoncture internationale se faisant attendre, ces mesures entraînèrent une aggravation supplémentaire du déficit de la balance des paiements, déficitaire depuis 1963. Cette aggravation conduisit à un nouveau changement de la politique économique. La politique financière fut légèrement resserrée, tandis que la demande des produits d’importation se réduisait, notamment grâce à des économies d’énergie dans le secteur de l’habitat et au développement des services publics, lequel fut à l’origine d’une forte augmentation de l’emploi, accompagnée d’une aggravation correspondante du déficit des budgets publics.

La deuxième crise pétrolière, survenue en 1979, résulta en une hausse de l’inflation et du taux d’intérêt. Le déficit de la balance des paiements augmenta encore davantage et le taux de l’emploi diminua, ce qui entraîna une modification de la politique du cours des devises. La couronne fut dévaluée deux fois au cours de l’automne 1979, dans le cadre de la coopération du SME, ce qui n’empêcha pas l’activité économique de baisser, en 1980 comme en 1981. La décennie 1973-1982, appelée «les années de stagflation», se caractérisa donc par une faible croissance économique : inférieure en moyenne à 2 % par an, et par une hausse des salaires relativement élevée : supérieure en moyenne à 13 % par an.

Le taux d’intérêt ayant passé à plus de 20 % au début des années 1980, la dette de l’Etat augmenta vertigineusement. En septembre 1982, devant la faiblesse de la croissance, le gouvernement social-démocrate démissionna et se fit remplacer par un gouvernement de coalition dit gouvernement «du trèfle à quatre», dirigé par les Conservateurs. Ce gouvernement mit en œuvre une politique des revenus rigoureuse, qui impliquait entre autres la suspension de l’indexation des salaires sur le coût de la vie. L’indexation des salaires fut supprimée par une loi promulguée en 1986. Le gouvernement resserra en outre la politique des dépenses publiques et introduisit une politique fixe du cours des devises en liant la couronne à l’ECU et au D-mark. Ces mesures d’économie politique, accompagnées d’une libéralisation de la circulation des capitaux entre le Danemark et les pays étrangers, provoquèrent une forte baisse du taux d’intérêt danois qui se rapprocha de celui de l’Allemagne au milieu des années 1980. Cette baisse du taux d’intérêt entraîna jusqu’en 1986 l’augmentation des prix de l’immobilier, l’augmentation de la consommation privée et surtout l’augmentation des investissements.

De 1983 à 1986, la croissance moyenne annuelle dépassa 3,5 % et en 1987, le taux du chômage était inférieur à 8 % et se classait deuxième parmi les taux de chômage les plus bas de l’UE. Ce développement socio-économique favorable signifia également que pour la première fois depuis 1975, le déficit budgétaire de l’Etat se transforma en excédent en 1986 et 1987.

Cette remontée ne donna pas lieu à une nouvelle inflation. Au contraire, le rythme de l’augmentation des prix de la consommation se réduisit : de plus de 12 % au début des années 1980, il passa à 3 % à peine en 1990. La raison de cette évolution était d’abord l’accroissement de la discipline salariale et de la stabilité des devises, ensuite la réduction de l’inflation à l’étranger. Dans une économie aussi ouverte que celle du Danemark, env. 1/3 de l’augmentation totale des prix s’explique ainsi par l’évolution des prix des importations.

En revanche, la forte croissance de l’activité et la baisse de la compétitivité entraînèrent des déficits record de la balance des paiements et une forte augmentation de la dette extérieure, qui était d’env. 260 milliards de DKK en 1986, c’est-à-dire de près de 40 % du PIB. Cette situation amena le gouvernement à imposer un bouquet de taxes et d’impositions économiques, surnommé le régime pommes-de-terre (kartoffelkuren), qui comprenait entre autres une taxe sur les emprunts destinés à la consommation et une réforme des impôts dont l’objectif principal était de promouvoir l’épargne privée. Parallèlement, la politique gouvernementale des impositions s’efforçait de promouvoir la compétitivité. Ces mesures firent leur effet. La croissance de la consommation et des investissements privés se réduisit et chuta même pendant quelques années, ce qui entraîna une baisse importante des importations. Les exportations ayant augmenté pendant la même période, il en résulta une amélioration suffisamment forte de la balance des paiements pour qu’elle soit excédentaire en 1990, pour la première fois depuis près de 30 ans. Le Danemark pouvait donc commencer à réduire sa dette étrangère, laquelle, à ce moment-là, avait dépassé 320 milliards de DKK.

Ce bouquet de taxes et la réforme des impôts ne résolurent cependant pas les problèmes de la balance intérieure. Les prix de l’immobilier baissèrent et le chômage augmenta considérablement. Cette récession fut renforcée par la crise internationale du début des années 1990, qui réduisit les possibilités d’exportations vers la Grande-Bretagne et la Suède, principaux importateurs des produits danois. La récession fut partiellement compensée, en 1990-1991, par une explosion des exportations vers l’Allemagne réunifiée, mais en 1993-1994, le marché allemand fut à son tour frappé par la baisse de la demande. De 1987 à 1993, la croissance économique moyenne fut inférieure à 1 % par an.

En janvier 1993, une enquête qui déboucha sur la critique du mode d’administration de certains dossiers de réfugiés, amena le gouvernement conservateur à démissionner. Le gouvernement de coalition qui lui succéda, dirigé par les Sociaux-démocrates, tenta de stimuler la production et l’emploi en modérant la politique des finances, notamment par une réforme fiscale et par la suppression d’une série des mesures limitatrices de la consommation datant du «régime pommes-de-terre». Le gouvernement fit également adopter une série de mesures politiques concernant le marché du travail, dont un élargissement de l’accès aux congés destinés à la formation professionnelle et à la garde des enfants. Dans le cadre de sa réforme fiscale, le gouvernement a en outre transféré une part plus importante de l’assiette de l’impôt sur le revenu sur certaines taxes à la consommation, notamment sur les taxes surnommées «vertes», qui ont aussi pour objectif de réduire la consommation de ressources rares et de matières polluantes. Durant la dernière moitié de 1993, une chute considérable des taux d’intérêt provoqua une vague de réajustements d’emprunts hypothécaires à taux d’intérêt élevé et ce phénomène, accompagné de la reprise de l’activité à l’étranger et de la modération de la politique financière, résulta en une croissance entraînée par la consommation ; pendant les années 1994-1996, la croissance moyenne fut de 3,3 %. La reprise de l’activité, ainsi que la généralisation du recours aux régimes de congés, résultèrent en une forte baisse du chômage qui était d’un peu plus de 8 % fin 1995 contre près de 12 % pendant l’hiver 1993-1994.

En 1998, le gouvernement a été contraint de promouvoir l’épargne privée et de resserrer la politique économique, afin d’éviter une surchauffe de l’économie et une aggravation du déficit de la balance des paiements.


Salut Merry ! :ange:


C'est le énième threath où quelqu'un se tape un délire..faut arrêter un peu là :doute:

Par Crono le 9/5/2002 à 1:20:04 (#1425657)

je vous propose de discerter sur l'elevage de grille pains sauvages dans le Gers :ange:

Par Hmagunpta Sawara le 9/5/2002 à 1:56:16 (#1425793)

Que dire des Bananes Bleues echouées dans les Grandes Mers d'Autriche Saharienne ... Franchement, ca c'est un truc qui me révolte ... mais pas autant que les saute-mouton avec des chenilles naines sur glace (à la vanille) dans la ville de Gnafouy-les-Piékipu ...

Par Haya Esthal GDS le 9/5/2002 à 1:58:00 (#1425799)

*as pas tout lu sur les je sais pas quoi concernant la norvege*:mdr:

Mais Martini Blanc....Ma boisson préférée...si vous me prenez par les sentiments...

:ange:

Par Dawn Ocelot le 9/5/2002 à 11:51:45 (#1427358)

Martiniiiiiiiiiiiii ouihihihihi :D :doute:

Par Persy Firewall le 9/5/2002 à 16:34:42 (#1429483)

*écoute attentivement le discours de Merry*

Ah ce que vous pouvez être spirituel ;)

Je dois avouer que j'ai un faible pour la nage synchronisé au Sahara et j'aime également le chant mélodieux de la flûte de pan pendant un party.

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