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Mémoires d'enfance retrouvées...

Par MAeslin le 8/5/2002 à 3:00:34 (#1419551)

Ce n'est pas grand chose je l'admet, c'est même encore un peu brouillon... et je ne sais pas vraiment quel caprice a fait que j'écrive le tout à la troisième personne, peut-être parce que j'ai parfois encore l'impression que ces mémoires ne sont pas vraiment les miennes.



MAeslin, ou plutôt Ameilran Marcus puisque tel était le nom que ses parents lui avaient donné, vint au monde vers la fin du second printemps, comme on appelait dans la région cette période s'étirant environ entre la mi-avril et le début de juin, alors que les vents du sud perçaient une deuxième fois les courants spiralants autour de l'archipel pour laisser s'écouler un air chaud et parfumé sur la Principauté. Comme le trois quarts des enfants vivants nés après l'arrivée dans l'archipel de ce mal qui fut appelé la morte-couche, quinze ans auparavant, son sang était teinté, noirci en conséquence de la décoction que sa mère se devait de prendre, comme toute femme, tant par obligation légale que par bon sens une fois arrivée à un âge de fertilité pour éviter les tourments de la maladie.

Une bourgade paisible, au flanc des monts d'Argentane, ceinturée d'un côté par de fertiles champs et de l'autre par une forêt verdoyante aux arbres inanimés pour la plupart plusieurs fois centenaires, est l'environnement où s'écoula lentement l'enfance on ne peut plus normale d'un jeune garçon un peu rêveur qui préférait largement les livres et les mystères de la forêt aux chamailleries et jeux de ses pairs... enfin, aussi normale que peut être une enfance quand on est entouré d'un père druide, d'une mère pyromancienne accomplie et d'un grand-père alchimiste un peu (bon, très TRÈS) bidouilleur qu'ils logeaient depuis la mort de la grand-mère, victime de la morte-couche lors des premiers cas.

Les temps étaient très paisibles, pour ne pas dire franchement ennuyeux, alors que le jeune garçon grandissait et apprenait beaucoup de sa famille. Il y avait bien parfois quelques visites de la famille princière, dont les membres appréciaient parcourir l'île, et des voyageurs passant souvent dans la confortable auberge lors du transit vers la cité mère, mais l'ambiance était généralement au calme plat,... enfin... si on exclut cet incident qui coûta une remise reculée et au jeune garçon la totalité de sa chevelure frisée lorsqu'il tenta d'imiter sa mère dans le maniement et l'invocation de masses élémentaires enflammées... comme quoi un jeune enrhumé de sept ans, inexpérimenté, ne devrait vraiment pas tenter d'incanter une boule de feu sans supervision très attentionnée... peut-être par dépit, aucun follicule n'ôsa plus être vu sur un crâne maintenant devenu désert.

Probablement étais-ce prédestiné, mais le fait est qu'Ameilran partit, comme ses parents et grands-parents lorsqu'ils avaient cet âge, à 16 ans pour l'île-sanctuaire de Savohâr, siège des écoles conjointes des arts magiques et druidiques, fort réputées même si elles étaient, de par leur isolation, méconnues. Une immense forteresse siégeant au haut d'une falaise, ceinturée par une forêt impénétrable couvrant la totalité de l'île. Telle était l'île-sanctuaire. Là, après une période d'initiation de sept semaines, les apprentis et étudiants de toutes origines perdaient leur identité, leur nom, au profit d'un nom choisi par les plus anciens sages et qui pourrait mieux les décrire, un nom plein de sens, d'un dialecte étrange, à l'ortographe complexe, qui était gravé sur un médaillon protecteur servant aussi d'identificateur que chaque nouvel arrivant recevait et se devait de porter en tout temps. MAeslin, tel était le nom que s'était vu attribuer Ameilran. Bien sûr, comme tous les autres, il ignorait totalement ce que ce nom, qu'il trouvait fort agréable à l'oreille, pouvait bien signifier...

Saison après saison, année après année, celui qui était maintenant connu comme MAeslin apprit les subtilités des divers arts magiques auprès de maîtres et d'érudits qui auraient pu faire figure de légendes... nombreux étaient les artéfacts magiques que possédaient les écoles, mais aucun n'égalait la puissance et l'utilité aux étudiants de ce qui était connu par tous comme le prisme des expériences, un gigantesque cristal à la pureté absolue, sans âge. À l'intérieur de l'artéfact pouvaient être créées sans difficulté aucune des images, des reproductions fictives et inaccessibles de la réalité... un apprenti pouvait projeter ses sorts et tentatives sur le prisme et, par ses particulités magiques, il était alors possible d'observer les effets et conséquences du sort dans l'environnement irréel qui était constamment regénéré au coeur de la pierre. Tout sort, du plus élémentaire au plus puissant, pouvait ainsi être testé et pratiqué par les apprentis jusqu'à ce qu'ils puissent le maitriser et cela sans les éventuels dommages que des tentatives infructueuses pourraient causer au monde réel. Il y avait malheureusement parfois des interférences, qui pouvaient avoir des effets fort surprenants en ressortant du prisme... Ainsi, c'est lors d'un tel cas d'interférence que deux sorts mélangés rendirent pendant plus d'un mois MAeslin totalement aveugle...

Ainsi la vie continua, les études se poursuivirent encore et toujours...

C'était neuf ans après son arrivée, neuf longues et intensives... dans quelques semaines, il aurait terminé ses études et pourrait retourner à sa terre natale... c'était un de ces matins chauds et ensoleillés, lorsque l'air lui-même semble doré par les rayons du soleil apparaissant au-dessus de l'horizon... un de ces matins habituellement si relaxants... pourtant, ce matin en particulier, une tension palpable régnait dans l'air... peut-être étais-ce l'épais brouillard légèrement sulfureux qui semblait s'écouler entre les arbres... ou peut-être étais-ce l'absence du moindre bruit en provenance de la forêt, elle qui répand normalement à de telles heures les chants d'innombrables oiseaux... peut-être aussi l'absence totale de ces volatiles chantants, lorsqu'on y regardait de plus près... de toute faune d'ailleurs...

Jour après jour, les maîtres semblaient plus agités. Il n'était plus permis de sortir de la citadelle depuis que le dernier maître druide encore vivant eut fait son apparition dans le portique, dépourvu visiblement manu militari d'yeux comme et sautillant sur la jambe qui lui restait. Il n'avait dit mot aux élèves qui l'ont acqueilli et s'est à ce que certains disaient longuement entretenu... enfin, aussi longtemps qu'il a survécu... avec le conseil des anciens... seules quelques vers évocateurs, sur un bout de parchemin ensanglanté que le vieux druide avait échappé, avec deux de ses doigts, en arrivant, pouvait donner une idée de ce qui se passait dehors mais nombreux étaient ceux qui croyaient que ce ne pouvait être vrai...


Chairs et âmes sont sa pitance
De cruauté est sa respiration
Du hasard tient l'élection de ses victimes
Tous, dans sa panse, finiront.



Plusieurs fois, jour après jour, des équipes des maîtres les plus puissants sortaient... jour après jour, aucune ne revenait. D'antiques parchemins elfiques et nains, des sorts d'attaque et d'exorcisme dont nul élève n'avait entendu parler, des runes complexes et artéfacts interdits étaient peu à peu distribués aux élèves à qui on disait qu'il pourrait être nécessaire de les utiliser. Peu à peu, le prisme des expériences devenait sombre et opaque mais semblait pour certains luire d'un feu intérieur de plus en plus intense... gagnant d'ailleurs temporairement en intensité à chaque fois que MAeslin en approchait cet étrange cristal gravé de runes inconnues; l'arfétact qu'il avait reçu. Les maîtres étaient trop peu nombreux pour continuer les cours, mais de toute manière personne n'aurait eu la volonté de porter attention alors que les tours de garde étaient organisés et multipliés.

...



Voilà tout ce que j'ai pu écrire pour le moment... je ne pourrai pas écrire la suite avant longtemps, car je dois moi-même m'y habituer...

Jamais n'aurais-je du parler de l'île-sanctuaire et des trésors qui y étaient abrités, car quiconque entrait ou sortait faisait voeu de secret... mais maintenant que de l'île elle-même il ne reste plus la moindre trace, ça n'as plus vraiment d'importance...

Par Kreslack Slay le 8/5/2002 à 3:19:55 (#1419590)

( Pour lire correctement certaines parties sélectionnez la dite partie :)

Sinon, Maeslin, rien à dire :) *Relira demain, fatigué :baille: * )

Par Tristesse le 8/5/2002 à 5:02:58 (#1419689)

Ca valait le coup de la lecture *A tout bu d'un trait*

Et Hop! Dodo ;)

Par Syrcey MdA le 8/5/2002 à 10:45:04 (#1420198)

Je suis trés heureuse pour vous Maeslin, que vous puissiez vous souvenir à présent de votre enfance.
Nous en reparlerons tout les deux, et ce sera un vrai plaisir de vous écouter conter.

A bientot mon ami...

Par Père Jolien le 8/5/2002 à 13:56:57 (#1421464)

et bien, je suit heureux que notre recouseur d'entrailles attitré commence a retrouver ce qu'il n'avait eu que fragmentairement depuis si longtemps.

Et bien, voila une bonne chose, et je me rejouit de vous voir pour discuter avec vous.

Jolien.

Par MAeslin le 9/5/2002 à 16:28:50 (#1429427)

*se tâte*

*hésite*

*paf tout de même :p*

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