Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Ezar > A double tranchant.
*Pensées : A double tranchant.*
Par Fanzine le 4/5/2002 à 20:32:29 (#1397948)
Je te recherche, inutile de me fuir.
Derrière ce fourré peut-être ?
Non, que des nécros sans intérêt, des tas dossements articulés.
Je te défie, je te débusque.
Mais toujours tu disparais.
Loin, trop loin
Un jour pourtant, jai croisé ton regard.
Dans tes yeux enfin, jy ai vu mon funeste destin.
Et jouvrais déjà mes bras, attendant ton souffle froid.
Mais en un clignement dyeux, lon ma retirée à ton étreinte.
De justesse madame, jentendis alors crier,
Quel crétin c'lui ci !, pouvais-je encore articuler.
Et voilà quencore une fois, tu étais repartie.
Me laissant seule comme à chaque fois, que ma peine nen fut que plus grande.
La prochaine fois peut-être, nous nous retrouverons ensemble, et cette fois ci alors, ... à tout jamais si Syl mentend.
Par Jolkien Elfenuit le 4/5/2002 à 21:23:40 (#1398204)
Non, que des nécros sans intérêt
:doute: :doute: :doute:
Par Darus Elfenuit le 4/5/2002 à 21:36:44 (#1398266)
Par Khern_Edden le 4/5/2002 à 21:53:49 (#1398384)
:lit:
Sur le fil.
Par Fanzine le 7/5/2002 à 12:50:02 (#1414055)
A quoi bon rêver, lorsque nos yeux sont embrumés.
A quoi bon espérer, quand le soleil néclaire plus la vie.
Jai longtemps marché à tes côtés, ensemble comme de vieux amis.
Déjà à notre rencontre, tu mavais séduite.
Et nous flirtions sur les sentiers sombres, moi jeune apprentie de la vie
tu mavais redonné le goût de vivre.
Nous ne faisions quun.
Avec toi, jai comblé le vide du malheur,
Avec toi, jai oublié mon désespoir.
Et nous étions heureuses.
Mais tu tes détournée de moi.
Tu ne me voyais plus.
Je marche seule, au hasard de mes pensées
Droit devant moi, vers cette profonde tranchée
Me barre-t-elle le chemin ?
Ou mapporte-t-elle mon salue ?
Jhésite
...Mattends-tu la-bas ?
Par Rolland le 7/5/2002 à 13:23:11 (#1414205)
Par Illemm le 7/5/2002 à 14:40:43 (#1414699)
A la croisée des chemins.
Par -Tulipe- le 8/5/2002 à 21:23:11 (#1424127)
Jai alors croisé son chemin pour oublier ma solitude pesante.
Mon cur sest vu capturé par un homme, et je tai tourné le dos, pour un temps certain
jai pu toublier
Alors tu as souri, une dernière fois, pour disparaître au détour du sentier.
Enfin, les souvenirs ne disparaissent jamais.
Le bonheur ne fut quun voile évanescent, si sombre et si froid. Que jen perdis pieds pour un instant.
Quand je me suis retrouvée, seule sur une plage, je tai longuement appelée. Mais tu ne revenais pas.
Pour seul écho celui du vent, pour seul ami, le chant du large.
Tu mavais alors abandonnée.
La fuite des Anges.
Par Fanzine le 11/5/2002 à 12:01:32 (#1440938)
Javais donc appris à vivre sans toi, dans lombre de ton absence.
Pourtant,
Cet ange de lumière qui est apparu de nulle part, ma pris la main.
Il ma emmenée là bas sur le sable et enlacée dans un tendre élan.
Il ma chuchoté dans le creux de loreille des paroles suaves, des mots doux.
Il ma promis le temps dune seconde un flot dAmour, ce sentiment envoûtant.
Il a finit par mabandonner seule sur cette plage, avec mes illusions de bonheur perdu.
J'avais tant espéré le retrouver,
Il ne me reste de lui qu'un souvenir, diffus...
Demain peut-être, je le retrouverais.
Je tai cherché dans tous les coins sombres, dans ces chemins perdus, qui dévalent les abysses de la nuit, dans ton souvenir, chaque jour encore plus présent.
Et ce vide, ce vide qui ne semplissait pas.
Puis un jour, jai cru tavoir, pour moi toute seule. Te revoir enfin, illusion, peine perdue, ce nétait que fumée qui sen allait
vite
trop vite
trop loin.
Puis un ange ténébreux sest penché sur ma destinée,
Sur ma main il a tracé le souvenir de ta présence,
Et je n'ai pu tentrevoir quun court instant, pleine de grâce et blanc visage.
Pourtant si près, il men a détourné
et la lumière jamais je nai pu quitter.
Je lai maudit si sombre fut-il, de mavoir fait rêver de ta douceur passée.
Je le maudis si vil soit-il, de mavoir laissé sur ma faim, au devant de ton ombre.
Je le maudirais encore et encore si enivrant aurait-il été, de ne pas mavoir retenue auprès de lui
Maintenant, seule sur cette plage, je ne songe quà te retrouver.
Ouvre-moi tes bras que je puisse my blottir
à jamais.
Par Faladorn le 11/5/2002 à 12:23:43 (#1441082)
La fin ?
Par Fanzine le 14/5/2002 à 13:06:12 (#1460095)
Et je mavance, chaque jour, de ta futile silhouette.
Et je mapproche, chaque seconde, de la fin de mon voyage.
Mon seul souhait à présent est de te retrouver,
Pourtant si grand est mon aveux, je ne pourrais my soustraire,
Plus grande est la flamme qui brûle en moi.
Je ne sais comment y remédier.
Chaque jour qui passe, japprivoise mon unique but,
Mais cette main qui au-dessus de mon épaule, guide encore mes pas et gestes,
Je te cottoye une seconde, et linstant daprès tu disparais.
Quelles sont donc ces chaînes qui mattachent à cette vie,
Si pauvre si insipide, à la fois si fragile et inutile ?
Serais-tu si froide, de me laisser seule sur le sable ?
Serais-tu si loin, de mabandonner parmi les hommes ?
Serais-tu là, si vers toi je mavançais ?
Ou souriante, si la main tendue je te toucherais ?
Saurais-je te retrouver ?
Ô Mort
Douce compagne, amante de mes pensées, silencieuse et si belle
froide mais sereine,
Pourquoi ne viens-tu pas me chercher, que je puisse enfin être libérée ?
Pensées : lattente.
Sur une plage, elle sest retirée.
Se lassant des pénibles combats menés envers ces os articulés, un divertissement sans aucun intérêt à ce jour.
Elle avait beau chasser jusquà bout de force, mais à chaque fois quelle entrevoyait la sombre silhouette de la mort, une voix lointaine néanmoins connue et mélodieuse à ses oreilles résonnait de plus en plus fort, comme un chant envoûtant contre lequel elle ne pouvait s'opposer.
Et comme chaque fois, elle se retrouvait au petit matin, sur cette plage, leur plage, sa plage, sans pouvoir deviner pourquoi, ni comment elle était parvenue jusque là.
Alors, ce matin-là, elle nalla pas vers les montagnes hostiles, elle nirait pas combattre, chercher son funeste destin. Peut-être viendrait-il à elle.
Que devait-elle faire à présent ? Elle était perdue. Elle ne savait plus.
Comme chaque matin, une fleur discrètement parfumée se fanait loin de cette plage, loin dans une cave humide et maintenant devenue sombre.
Et ces arbres, autrefois merveilleux et hautains, se tordaient de douleur, et de vieillesse
ils étaient trois, c'étaient les Rois.
La lumière ne pénétrait plus cet endroit. La vie ne jouissait plus.
Elle devenait plus pâle chaque jour, malgré le soleil dété.
Elle se fatiguait de plus en plus, malgré son inactivité.
Restant assise la plupart du temps, au milieu de ce pentacle désormais à moitié effacé.
Ne se nourrissant que très peu, elle rêvait le jour, elle rêvait la nuit. Immobile.
Le vent lui faisant face, dansait au travers de ses cheveux aujourdhui plus ternes. Elle ignorait la monotone course de l'astre luisant, elle ne faisait plus attention à cette platitude d'eau salée qui parfois s'enrageait durant plusieurs jours...
A ces cotés, un livre relié de cuir rouge vieilli, une plume immaculée, et
tous ces objets soigneusement emballés, et vêtements pliés, que le sable peu à peu s'emparait malgré lui.
Quattendait-elle ainsi ?
Qui attendait-elle ?
Par Rolland le 14/5/2002 à 14:12:21 (#1460497)
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