Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Feyd-Ehlan > Une missive adressée à la feuille rose...
Une missive adressée à la feuille rose...
Par Siegfried le 1/5/2002 Ã 22:26:39 (#1381400)
Aussi, écoeuré de m'être vu insuflé une pierre de destinée, je me demande bien qui, ou plutot comment cette chose que l'on nomme ainsi mais que pourtant je n'ai jamais vu est-t-elle arrivée au sein de ma propre entité. Je n'aurais jamais aquis le savoir nécessaire pour obtenir cette réponse, c'est regrettable.
Il est des hommes dénués de ce bien il est pourtant des hommes la méritant bien. Ce soir, si elle existe vraiment, sous quelque forme que ce soit, elle s'eteindra.
Une fois éteinte, il n'y aura rien, c'est certains. Mon corps devrait apparaitre inerte, mais moi, je ne pourrais pas en être témoin. Je ne me fais pas d'illusion sur l'absence de vie après la mort tout comme je ne me suis jamais fait d'illusion sur la non existence de tout ces pseudo Dieux. Des noms et des mythes dont les ficelles sont tirées par plus malins que cette larve de population. J'aurais aimé percer le mythère de ce ou ces marionnettistes, je regrette de n'avoir eu les ressources nécessaires. Tu dois te rire de mes mots si tant est que cette missive ne soit pas encore arriver au sein de ta cheminée mais tu sais... Je crois en ces mots, sous quelque folie que ce soit, vous aurez beau me le répèter, je crois en ces mots.
Je te prend en témoin de ma fin, je suis nul part mais je vais au néant, nul doute que je ne te causerais plus d'ennui. J'aurais aimé te demander une dite dernière volonté mais cela serait te causer ennui, hors je viens de promettre le contraire. Par les présents mots, prend grande note, je crache sur ma fille, notre fille, et son existence. Elle n'est que pourriture, elle s'est imicée dans le terrier de larves de notre Royaume, puisse-t-elle voir sa descendance qui sera ma descendance, maudite.
Quand à toi, celle que j'ai fait souffrir contre mon gré, celle qui m'a fait souffrir de son plein gré, je dois te répugner au moins autant que cette peste d'enfant mais contre mon gré, je te demanderais de m'excuser et d'entendre les paroles de ma non raison. Tu as suivi une voie, la dite voie royale au moment critique de notre relation et de la tu es devenue semblable à ces pantins. Pantins non pas des Dieux puisse que l'on n'est point pantin de ce qui n'existe pas mais bien pantins d'hommes ou du moins, de créatures, je ne sais, je ne saurais. Puisses-tu changer comme j'ai pu changer: j'ai franchi une frontière mais je suis tombé dans un gouffre, prend garde, franchi la frontière mais garde pied à terre.
Sur ce je vais partir, ou plutot tomber, adieu.
Amoureusement,
Siegfried Delyn
Par Alanis Lyn le 2/5/2002 Ã 7:15:13 (#1382158)
Me boude-t-il donc, m'en veut-il donc autant pour mes choix, ma vie ?
Que de souvenirs antinomiques... L'étrange chaleur d'un père retrouvé... Puis sa folie, la crainte de le perdre, lui à qui mon enfance a été volée... Ses mensonges tissés par elle et qui ont jeté le trouble en mon esprit... La haine et la violence, le feu déchaîné lorsque d'autres pères se réjouissent d'une heureuse nouvelle... Puis une étrange résignation, un espoir soudain qu'il accepte mon amour, mon choix... Mon hésitation à pourtant même déposer entre ses bras mon enfant... Sa descendance...
M'a-t-il pardonné, que signifie son silence, sa distance trop longtemps conservée... S'est-il enfermé dans une paix solitaire et salutaire, ou sa folie l'a-t-elle rattrapée ?
Mon père, où etes vous ?...
Par Gabriel Thylin MSF le 2/5/2002 Ã 8:26:12 (#1382260)
Par Kyriane Feals le 2/5/2002 Ã 8:51:30 (#1382304)
La vie est parfois moche... mais elle n'a pas, bien souvent, d'autre vocation.
Par Shammana Delyn le 21/5/2002 Ã 19:32:29 (#1501879)
Ce fichu sablier me donnait bien du mal, mais je ne voulais pas ratter mes oeufs de kraanians à la coque. Quel fouillis, du tissus, des accessoires, une boite. Quand soudain émmergea de mes recherches une feuille rose séchée.
Seul lui sait ce qu'elle signifie. Cette soirée magique qui marqua nos vies à jamais.
Comment avait-il sombré dans les lymbes de l'oublie, pourquoi en était-je venu à nier son existence...
Je m'assis au sol. Ce soir là , je crois bien que pour la première fois je pleurais...
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine