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contes pour enfant

Par bowakawa le 27/4/2002 à 22:37:48 (#1358538)

*entre dans une clairière avec Thiara*
*asseois Thiara sur un tronc d'arbre et commence son histoire*

Merrick et le haricot magique

Par bowakawa le 27/4/2002 à 22:38:43 (#1358548)

Merrick vivait avec sa mère, Shan Shan, dans une petite ferme. Ils travaillaient dur tous les deux mais ils étaient très pauvres. Un jour, leur vieille vache ne donna plus de lait et la mère de Merrick décida de la vendre.
- C'est moi qui vais la conduire au marché de windhowl, dit Merrick.
- Si tu veux, mais ne te laisse pas faire par les marchands iagonites, répondit Shan Shan, demandes-en au moins dix pièces d'or.
Et Merrick partit au marché, emmenant la vache au bout d'une corde. Il avait à peine fait quelques centaines de pas qu'il rencontra un petit vieux, qui marchait tout courbé sur un bâton.
- Bonjour Merrick, dit Galogan. Où vas-tu donc avec cette vache ?
- Bonjour monsieur, répondit Merrick. je vais la vendre au marché, et je vais en tirer un bon prix !
- Si tu veux, tu peux devenir riche comme tu n'as jamais rêvé de l'être, dit Galogan. Je t'achète ta vache. Regarde ! je te donne en échange ce haricot.
- Vous vous moquez de moi ! s'écria Merrick. J'en veux au moins dix pièces d'or et vous croyez l'avoir pour un haricot ?
- Oui, mais c'est un haricot magique. Si tu le plantes, en une nuit il poussera jusqu'au ciel.
- Jusqu'au ciel ! répéta Merrick émerveillé à l'idée de posséder une plante magique. Déjà il imaginait les voisins et tout le village de lighthaven qui défilaient dans son jardin pour admirer le haricot géant.
Alors Merrick vendit sa vache pour un haricot et s'empressa de rentrer à la maison, très content de lui. Inutile de dire qu'après avoir expliqué à sa mère la bonne affaire qu'il venait de réaliser, il perdit vite son air triomphal.
" Âne, sot, niais... ", Shan Shan le traita de tous les noms et finit par s'effondrer sur une chaise en pleurant.
Très contrarié, Merrick jeta le haricot par la fenêtre et se mit à pleurer lui aussi. Après une bien triste soirée, il alla se coucher, le coeur gros.
Le lendemain, il se leva le premier et se précipita à la cuisine pour préparer le petit déjeuner de sa mère. Mais impossible d'ouvrir les volets ! Il sortit voir ce qui les coinçait. Quelle surprise ! Un énorme pied de haricot montait contre le mur et poussait si haut que la tige se perdait dans les nuages. Sans hésiter, Merrick commença à grimper de branche en branche, de feuille en feuille. Il grimpa... grimpa... grimpa encore... plus haut... jusqu'au ciel. Puis il suivit une route au milieu des nuages et finit par arriver devant un château qui semblait inhabité. Il entra et se promena dans toutes pièces.
Quelle merveille ! Elles étaient pleines de beaux meubles et de toutes sortes de richesses.
Mais, tout à coup se dressa devant lui une géante. Après quelques secondes où il faut en adoration devant cette vision qui s’offrait à lui, Merrick repris son aplomb, il lui dit :
- Bonjour madame, pourriez-vous me donner à manger, s'il vous plaît ? J'ai bien faim.
- Mon pauvre enfant, dit Perle, que viens-tu faire ici ? Mon mari est un ogre. Au lieu de te donner à manger, c'est lui qui va te manger.
Merrick n'eut pas le temps de répondre car à ce moment, on entendit un grand bruit. Boum ! Bam ! Boum ! Bam !
- Vite, dit la géante, cache-toi derrière le buffet !
Merrick se cacha et vit entrer un géant qui portait dans la main un sac et dans l'autre un mouton. Le géant jeta le sac dans un coin et des pièces d'or s'en échappèrent. Oniros se mit à renifler de tous côtés puis s'écria :
- Ça sent la chair fraîche !
- Bien sûr, dit Perle, vivement. C'est ce mouton que vous apportez. Dépêchez-vous de le préparer pour que je puisse le faire cuire !
L'ogre obéit. La femme fit cuire le mouton, Oniros le mangea et alla se coucher. Bientôt ses ronflements firent trembler les murs. Alors Merrick, tout doucement, sortit de sa cachette, prit le sac de pièces d'or et, en courant, s'en revint comme il était venu.
Pendant ce temps, sa mère l'avait cherché et elle était très inquiète de sa disparition. " Pauvre petit, se disait-elle, je l'ai tellement grondé hier soir, que peut-être il est parti et ne reviendra pas. "
Shan Shan fut bien surprise de le voir descendre du haricot et se précipita pour l'embrasser :
- Eh bien, petite mère, lui dit Merrick, tu vois que c'était vraiment un haricot magique ! Tiens, c'est pour toi !
Et il lui donna le sac de pièces d'or.
La pauvre femme remercia le ciel de lui avoir donné un fils si habile et tous les deux vécurent des jours heureux grâce à l'or du géant.
Au bout de quelques mois, les pièces d'or furent toutes dépensées et Merrick décida de revenir au château des nuages. De branche en branche, de feuille en feuille, il grimpa le long de la tige du haricot. Quand il se trouva la géante, il la salua bien poliment - Bonjour madame, pourriez-vous me donner à manger, s'il vous plaît ?
- Gredin ! s'écria Perle, n'as-tu pas honte de demander à manger alors que, la dernière fois, tu nous a volé un sac de pièces d'or ?
- Ce n’est pas moi Madame la géante !, s’écria le jeune garçon. Je n’ai pas la compétence vol et d’ailleurs je ne l’utilise jamais.
- Il me semble avoir déjà entendu cette expression quelque part, s‘étonna Perle. Peux-tu me dire d’où tu la sors, car je doute qu’à ton âge on puisse s’exprimer ainsi ?
Avant que Merrick ouvrît la bouche pour répondre, le château retentit d'un terrible bruit de pas : Boum ! Bam ! Boum ! Bam !
- Vite, cache-toi dans le four, s'écria la géante.
Merrick bondit dans le four pour se cacher, mais il laisse la porte entrouverte, de façon à pouvoir observer ce que faisait le géant. Il le vit poser sur la table un cochon et une cage. Puis Oniros se mit à arpenter la cuisine en reniflant de tous côtés :
- Ça sent la chair fraîche ! s'écria-t-il.
- Mais, dit la géante, c'est ce cochon bien gras que vous avez apporté. Aidez-moi à le préparer pour le faire cuire.
- Oui, dit le géant, j'ai bien envie d'un cochon rôti au four.
- Non, dit Perle, ce cochon sera meilleur cuit à la broche.
Ils firent donc cuire le cochon dans la cheminée. L'ogre le mangea avec grand appétit, puis il ouvrit la cage et en sortit une canne d'or. Il la posa sur la table et dit :
- Coin-Coin ponds un oeuf d'or.
Et la canne pondit un oeuf d'or, en effet il s’agit d’une canne Iagonus Supremus, une espèce en voie d’extinction dont Coin-Coin est apparemment la dernière survivante.
Oniros caressa un moment Coin-Coin puis ses yeux se fermèrent et il s'endormit dans son fauteuil. Aussitôt, Merrick sortit de sa cachette, prit la canne et à toutes jambes s'en revint comme il était venu.
Désormais Merrick et sa mère n'eurent plus de soucis car la canne pondait un oeuf d'or tous les jours.
Mais les mois passèrent et Merrick finit par trouver ennuyeuse sa petite vie tranquille. Il avait envie de voir encore une fois tous les trésors qu’Oniros entassait dans son château. Alors, de branche en branche, de feuille en feuille, il reprit la route des nuages. Cette fois, il jugea plus prudent de ne pas se faire voir de Perle. Il se faufila dans le
château, gagna la cuisine et grimpa sur une étagère. Là, il se cacha derrière le pot de farine. Au bout d'un moment il entendit : Boum Bam ! Boum! Bam ! À peine entré dans la cuisine, l'ogre se mit à renifler de tous côtés en criant :
- Ça sent la chair fraîche ! Ça sent la chair fraîche !
La femme regarda derrière le buffet, où Merrick s'était caché la première fois, puis dans le four, mais ne le trouva pas. Ils cherchèrent le garçon partout mais n'eurent pas l'idée de regarder derrière le pot de farine. À la fin, ils pensèrent qu'ils s'étaient trompés. Merrick les vit déjeuner d'une vache rôtie.
Puis le géant prit dans un placard une harpe d'or et la posa sur la table :
- Joue, harpe d'or, dit le géant.
Et la harpe se mit à jouer. Sa musique était si douce qu’Oniros et Perle ne tardèrent pas à fermer les yeux et à s'endormir. Dès que retentirent les ronflements, Merrick sortit de sa cachette et prit la harpe. Mais, en quittant le château, il cogna la harpe contre la porte et elle résonna : doïng ! doïng !
À ce bruit, Oniros se réveilla en sursaut et poussa un cri terrible en voyant Merrick emporter la harpe. Il s'élança aussitôt pour le rattraper.
Ah mes amis, quelle course ! Le géant allait saisir le garçon mais celui-ci sauta sur la tige de haricot et commença à descendre.
Comme une sauterelle, le petit bondissait de feuille en feuille, tandis que le géant descendait lourdement. Il n'avait pas fait la moitié du chemin que Merrick était déjà par terre et courait chercher une hache dans la grange, pour couper la tige du haricot. Vite ! Oniros arrive... Trop tard pour lui ! Crraac ! le haricot s'écroule comme un arbre sous les coups du bûcheron et le géant s'écrase par terre !
Désormais, Merrick ne pouvait plus revenir au château des nuages. Mais il avait eu si peur qu'il n'en avait pas envie ! Grâce aux oeufs d'or, il vécut sans soucis, et quand il voulait se distraire, il écoutait la douce musique de la harpe d'or.

Par Kritchek le 27/4/2002 à 23:02:40 (#1358721)

Excellent!:)

Par Padre Duck le 27/4/2002 à 23:06:55 (#1358750)

Sympa :p

Par Nessie Keill le 27/4/2002 à 23:12:52 (#1358785)

Vraiment génial. :)

Par Thiara Aresh le 27/4/2002 à 23:50:00 (#1359034)

fait des grands yeux tous ronds

Rhooo il é malin ce Merrick ... C un petit garçon lui aussi ????

voit arriver sa môman

Maman Maman !! t'as vu le mossieur il me raconte de jolies zhistouaaaares !!!

Par Lylas Aresh le 27/4/2002 à 23:59:04 (#1359105)

Ben alors je vais te raconter une histoire moi oci ma tite Thiara

.....

Au commencement ma chérie, toutes les bêtes existaient en ce monde, hormis une seule ...

Les cygnes nageaient, ainsi que les poissons dans les eaux. Les daims courraient dans les plaines et les chiens aboyaient apres une lune si jeune qu'elle savait a peine ce qu'elle était. Les oiseaux regnaient sur les airs et l'homme se prétendait dominateur des terres, bien qu'il dût pour cela lutter pouce par pouce contre les aurochs, les ours et les dragons

Il existait aussi des démons. Il en avait peut etre toujours été ainsi. Bien que l'on raconte qu'au commencement ils n'avaient peut être pas eu de maître. Mais pour cette histoire ...

La bête préférée de Terre Inférieure n'était nulle autre que le serpent. Parmis les ombres brillantes, il était admiré pour son élégance, pour son sang-froid et sa malveillante maitrise de soi. Les démons, dans leur innocence ou leur cynisme extreme, ne tarderent pas à faire monter le serpent sur terre en supposant que les hommes allaient eux aussi en tomber amoureux. Mais les hommes s'opposèrent au serpent, percevant ses origines démoniaques, se méfiant de son absence de pattes et d'oreilles, de ses dents habiles et de ses atours implacables. En vérité, ils de tournaient contre le serpent et le chassaient de chez eux, l'écrasaient avec des maillets dès qu'ils le pouvaient, l'injuriaient et lui crachainet dessus lorsqu'ils ne pouvaient faire mieux .

Les Eshva pleurèrent le serpent, car ils l'aimaient par dessus tout. Les Vazdru se dirent alors :
- Trompons l'humanité pour qu'elle adore le serpent.
Et ils y parvinrent par divers moyens ; ça et là, il devint un dieu que l'on adorait, ou une créature que l'on utilisait pour la magie.
Mais, un jour-nuit de Druhim Vanashta, certains princes Vazdru se mirent à parier qu'ils ne pourraient persuader les hommes d'aimer le serpent pour lui même. Ils s'essayèrent et ne purent
y parvenir.

Finalement, ce probleme irritant fut marqué par Ajrarn. En conséquence, Ajrarn sortit de nuit sur terre pour écouter l'opinion que les hommes avaient du serpent.

- Nous abhorrons ses froides écailles, se plaignaient-ils. Ainsi que ses crocs, qui sont parfois venimeux, sa langue fourchue, qui l'est peut être également. Nous sommes terriblement allergiques à son absence de pattes. Ce n'est qu'une queue et son sifflement fait se hérisser nos poils.
Ajrarn sourit alors et retourna à Druhim Vanashta. Il prit un serpent et lui demanda :
- Accepterais tu, afin de gagner l'affection de l'humanité, de te transformer quelque peu?
- Quelle est la valeur de l'affection de l'humanité? demanda le serpent
- Ceux qu'elle aime prospèrent, dit Ajrarn. Et ceux qu'elle déteste se font blesser.

Le serpent avait entendu parler des maillets de la bouche de ses cousins et, après mûre reflexion, il acquiessa.

Ajrarn conduisit donc le serpent aux Drins, qui façonnèrent pour le serpent des attributs supplémentaires dont l'absence, au dire des hommes, le leur rendait désagréable. D'abord, les Drins lui firent deux petites pattes musclées qui se terminaient par des coussinets bien ronds. Puis ils lui firent deux petites oreilles pointues bien dressées sur sa tête. Ensuite, ils gonflèrent son corps grâce à un systeme ingénieux et lui redressèrent la langue grâce à un autre... Mais cette langue demeura fine et , en fait, il lui resta beaucoup de queue. Ils lui donnèrent aussi un pardessus de longues herbes noires et lui décorèrent le visage, désormais très joli, avec de longs s fils d'argent fin. Ses yeux semblables à des pierres précieuses avaient toujours été merveilleux et ils n'eurent guère à y toucher. Finalement, en contrepartie du venin qu'ils lui avaient ôté (bien qu'ils n'eussent point touché à la forme des crocs), ils lui offrirent des pointes d'acier au bout des pattes avec lesquelles il pourrait se défendre.

Lorsque Ajrarn contemple le résultat, ill éclata de rire et passa la main sur la colonne vertébrale du nouvel animal. Celui ci se transforma aussitôt en chair et en muscle, et le manteau d'herbe en poils luxuriants et veloutés. Au contact d'Ajrarn, le nouvel animal émit uaussi un bruit étrange, non pas un sifflement, mais ...
- Mon cher, tu ronronnes, dit Ajrarn, qui éclata encore de rire.

Jusqu'à ce jour, aucun chat ne supporte qu'on se rie de lui, même par amour.

Naturellement, l'animal doté de pattes, d'oreilles et de fourrure eut un succès énorme sur terre. Les hommes admiraient sa grâce et son élégance, son sang froid et sa glaciale maîtrise de soi. Lorsqu'il était parfois irrité et imprudement, se mettait à souffler, ils ne pensaient plus au serpent et disaient :
- Voilà le chat qui souffle.

Ils ne remarquaient pas d'avantage que les chats, comme les serpents, tuaient les souris, aimaient le lait et devenaient les favoris des sorciers. Les hommes ne p^rirent jamais en compte le fait que si l'on oubliait la fourrure et applatissait son crâne les oreilles du chat, on avait alors sous la main une tête pointue de démon et les dents pointues du serpent prêtes à entrer en action.

...

ce petit conte est tiré de "Le maître des illusions" de Thanith Lee ma favorite ... elle est même plus éditée :(
G choisi de pas du tout l'adapter pour le rendre cohérent avec T4C, paske g vraiment trop de respect pour ce k'elle a écrit vala vala ...

Tjrs est il que j'ai pas résisté a raconter cette histoire là :D

Par Padre Duck le 28/4/2002 à 0:04:41 (#1359159)

Tres Jolie , je retiendrais

Par Lylas Aresh le 28/4/2002 à 0:07:35 (#1359179)

Héééééééééé :)

Coucou Padre o fait !! :p

Lylas
Portée disparue

Par Padre Duck le 28/4/2002 à 0:33:11 (#1359317)

Coucou Lylas ;)

(pfiou je viens de m en prendre plein la gu... sur le forum goa d aphrael tiens , m apprendra a faire des posts rp qui enquiquine tout le monde en croyant que c le joueur qui parle et que blablabla ect ect ect , enfin bref , tt cela pour dire qu on est bien mieux ici :p)

Par Thiara Aresh le 28/4/2002 à 0:43:41 (#1359392)

Ben vi on é mieux ici Padre :p

R'ga'de ya môman et tonton Bowa qui nous raconte de zolies zhistouarres :p

Viens tonton Padre les écouter avec moi :D

Par Shan Shan le 28/4/2002 à 0:59:02 (#1359502)

Non mééé Bowa, tu voudrais que je sois la mere de Merrick?... T'as vu son age !!!!

Et puis j'aurais pas fait un mage, je lui aurais tres vite appris le maniement de la hachette ... au moins s'aurait ete un homme, un vrai, pas un tapette en robe :D

Enfin voila deux belles jolies histoires pour les enfants de Goldmoon et merci beaucoup pour l'hommage ;)

Par Padre Duck le 28/4/2002 à 1:02:15 (#1359522)

*la tapette en robe regarde de travers shan shan*

Par Shan Shan le 28/4/2002 à 1:07:58 (#1359547)

*se sent observee de travers par une tapette en robe*
*a elle meme : bon il a l'air puissant celui la mieux vaut regarder dans une autre direction ....*

*tourne les yeux mine de rien vers le ciel en sifflotant* :rolleyes:

Par Padre Duck le 28/4/2002 à 1:13:38 (#1359571)

*remarque la taille de la hache de shan shan quand celle ci se retourne*
*gloups*
*vient de se souvenir qu il a un rendez vous urgent pour parler de l effet de distorsion de Soetep lors du lancement du sort de Yargloub, s eclipse discretement*

Par Lickie Ilsn le 28/4/2002 à 1:14:53 (#1359575)

*s'incline pour rendre hommage*
Bravo

Par Lylas Aresh le 28/4/2002 à 10:32:26 (#1360957)

de Shanounette :
Et puis j'aurais pas fait un mage, je lui aurais tres vite appris le maniement de la hachette ... au moins s'aurait ete un homme, un vrai, pas un tapette en robe


Aaaaahlàlà comme tu as raison Shanounette ...

pense en soupirant à son rugueux guerrier d'époux

Aaahlàlà ....

part en revassant , le regard vers l'intérieur ..

Par bowakawa le 28/4/2002 à 10:49:06 (#1361040)

Très belle histoire Lylas, je sais maintenant pourquoi je n'aime pas les chats ;)

*regarde Shan Shan et hausse les épaules*
*s'approche d'elle et chuchotte* voyons ma chère Shan Shan, il ne s'agit que d'un conte pour enfant, ce n'est pas la peine de vous formalisez pour si peu, qui plus est dans ce conte au moins Merrick sait se servir d'une hache ;)

*se retourne vers Thiara*
Thiara, que dirais-tu d'une autre histoire?
en espérant qu'elle ne déplaise pas trop à sa mère
*regard furtif vers Lylas*

*se concentre et commance on histoire*

Par Kritchek le 28/4/2002 à 10:49:11 (#1361041)

Tres belle histoire aussi Lylas!

La Petite Opale

Par bowakawa le 28/4/2002 à 10:49:45 (#1361046)

Il était une fois une petite fille du Village de Lighthaven, la plus jolie qu'on eût su voir; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un collier de petites Opales, qui lui seyait si bien, que partout on l'appelait la Petite Opale.

Un jour sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit: «Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m'a dit qu'elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre.» La Petite Opale partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans la ville de Windhowl. En passant dans un bois elle rencontra compère Aekol, qui eut bien envie de la manger, mais il n'osa, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la Forêt. Il lui demanda où elle allait; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu'il est dangereux de s'arrêter à écouter un haruspicien, lui dit: «Je vais voir ma Mère-grand, et lui porter une galette avec un petit pot de beurre que ma Mère lui envoie.» « —Demeure-t-elle bien loin?» lui dit l’haruspicien. — «Oh! oui», dit la Petite Opale, «c'est par delà le moulin que vous voyez tout là-bas, là-bas, à la première maison de la ville de Windhowl.» — «Hé bien», dit Aekol, «je veux l'aller voir aussi; je m'y en vais par ce chemin ici, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera.»

Aekol se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait.

L’haruspicien ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la Mère-grand; il heurte:Toc, toc. «Qui est là?« — «C'est votre fille la Petite Opale» (dit Aekol, en contrefaisant sa voix) «qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.» La bonne Mère-grand, qui était dans son lit à cause qu'elle se trouvait un peu mal, lui cria: «Tire la chevillette, la bobinette cherra.» L’haruspicien tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé.

Ensuite il ferma la porte, et s'alla coucher dans le lit de la Mère-grand, en attendant la Petite Opale, qui quelque temps après vint heurter à la porte. Toc, toc. «Qui est là?». La Petite Opale, qui entendit la grosse voix de l’haruspicien, eut peur d'abord, mais croyant que sa Mère-grand était enrhumée, répondit: «C'est votre fille la Petite Opale, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.» Aekol lui cria, en adoucissant un peu sa voix: «Tire la chevillette, la bobinette cherra.»

La Petite Opale tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. L’haruspicien, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture: «Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi.»

La Petite Opale se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa Mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit: «Ma mère-grand, que vous avez de grands bras!» — «C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.» — «Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes!« — «C'est pour mieux courir, mon enfant.» — «Ma mère-grand, que vous avez un grand nez!» — «C'est pour mieux sentir, mon enfant.» — «Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux!» — «C'est pour mieux voir, mon enfant.» — «Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents!» — «C'est pour mieux te manger.»

Et en disant ces mots, ce méchant haruspicien se jeta sur la Petite Opale, et la mangea.
Lorsque l’haruspicien eut apaisé sa faim, il se recoucha, s'endormit et commença à ronfler bruyamment. Un paladin passait justement devant la maison. Il se dit : "Comme cette vieille ronfle ! Il faut que je voie si elle a besoin de quelque chose." Il entre dans la chambre et quand il arrive devant le lit, il voit que c'est un haruspicien au gros nez qui y est couché.
– Ah ! c'est toi, bandit ! dit le Haut Commandeur Hobsek. voilà bien longtemps que je te cherche...
Il se prépare à trancher et perforer l’haruspiciende son épée lorsque tout à coup l'idée lui vient que l’haruspicien pourrait bien avoir avalé la grand-mère et qu'il serait peut-être encore possible de la sauver. Il remet l’épée dans son fourreau, puis prend une dague et commence à ouvrir délicatement le ventre de l’haruspcien endormi. À peine avait-il fait quelques incisions de sa dague qu'il aperçoit la Petite Opale. Quelques incisions encore et la voilà qui sort de l’haruspicien et dit : "Ah, comme j'ai eu peur ! Comme il faisait sombre dans le ventre de Aekol !" Et voilà que la grand-mère sort à son tour, pouvant à peine respirer. La Petite Opale se hâte de chercher de grosses pierres. Ils en remplissent le ventre de l’haruspicien. Lorsque celui-ci se réveilla, il voulut s'enfuir. Mais les pierres étaient si lourdes qu'il s’écrasa par terre et mourut.
Ils étaient bien contents tous les trois : le bréhanite dépouilla l’haruspicien et l'emporta chez lui. La grand-mère mangea le gâteau et but le vin que la Petite Opale avait apporté. Elle s'en trouva toute ragaillardie. La Petite Opale cependant pensait : "Je ne quitterai plus jamais mon chemin pour aller me promener dans la forêt, quand ma maman me l'aura interdit."

Par Kritchek le 28/4/2002 à 10:53:41 (#1361070)

Trop Foooooooort!!! :D :D :D

Par Menforu le 28/4/2002 à 10:53:59 (#1361073)

Grimm, Perrault... (souvenirs souvenirs...) .... très belles adaptation Bowa !!

Les 5 musiciens devraient bien se laisser transposer non ?

*aime les chats aussi*

Bravo Lylas !!! c'est si fascinant, en effet, de regarder une chatte qui ronronne dans les yeux... :)

Par Menforu le 28/4/2002 à 11:00:41 (#1361124)

Au fait, je voulais rajouter que les gens en robe, dans leur grande mansuétude, ignorent les basses remarques de bucherons(es) incultes et si maladroits(es) au lancer de hache.... :rolleyes:

*s'éloigne aprés un lancer de sort pyrotechnique du plus bel effet*

:ange:

Thanith Lee

Par Lylas Aresh le 28/4/2002 à 11:01:32 (#1361131)

Marchi Kri Marchi Bowa mé c Thanith Lee ki a écrit ca ... :)

rentenez bien son nom on sait jamais si elle était rééditée en France *snirrfle*

D'abord c la meilleure elle *fan*

Par Menforu le 28/4/2002 à 11:04:26 (#1361149)

On trouve plus ses bouquins à la Fnac ? (en a quelques uns dans un recoin de biblio)

relis plus haut.. ;)

Par Lylas Aresh le 28/4/2002 à 11:10:20 (#1361186)

Bé nan :)
Je connais intimement une Libraire fort compétente ki a déjà fait de savantes recherches Bibliographiques ...

:aide: :aide: :aide:

d'elle moi g juste les "Dits de la Terre Plate" ... G pas ses autres bouquins ... Ah vive les bibliotheques :D

Menf ... Tsssss :p je trouve le parquet glissant là ... je me demande si la femme de ménage a pas un peu trop abusé sur la cire de guepe ...

;)

Par Vint le 28/4/2002 à 11:10:30 (#1361188)

(Completement trompé de post)

Sinon super les contes :p

Par Bastet le 28/4/2002 à 11:27:11 (#1361274)

Excelllleeeeennntttttttt! ;)
Bravo pour ce chouette travail d'adaptations ;)

Par bowakawa le 28/4/2002 à 11:27:17 (#1361275)

Provient du message de Menforu :
Grimm, Perrault... (souvenirs souvenirs...) .... très belles adaptation Bowa !!

Les 5 musiciens devraient bien se laisser transposer non ?

*aime les chats aussi*

Bravo Lylas !!! c'est si fascinant, en effet, de regarder une chatte qui ronronne dans les yeux... :)


Tu veux s'en doute parler des musiciens de Brême?si c'est bien ceux-là, ils n'étaient que 4 : un âne, un chien, un chat et un coq ;).
Sinon je vois pas :confus:

Par Menforu le 28/4/2002 à 11:32:59 (#1361315)

Vi c'est vrai, c'est Shan qui m'embrouille (Oh la vilaine excuse)

:o

http://membres.lycos.fr/sitesmileys/di/di2/timekeeper.art

Par Galogan An Qir le 28/4/2002 à 12:51:43 (#1361822)

Je reviens sur l'histoire du haricot géant... je tiens quand même à dire que j'ai ri quand j'ai lu que Shan Shan était la mère de Merrick.

Excellent choix de personnages !
:mdr:

*voit Shan Shan au saut du lit avec sa lampe de chevet en main (hmmm, pas bien réveillée, elle s'éclaire à la hache et frappe avec la lampe de chevet) arriver en furie*

Bon, j'ai à faire, je dois m'en aller !

*s'encourt*

Par Shan Shan le 28/4/2002 à 13:40:37 (#1362161)

*se retrouve seule avec sa lampe a la main*
*se reprend pour tenter d'avoir l'air intelligente et reveillee*

Oui encore une tres belle histoire, c'est vrai que ca fait du bien de reentendre ces contes de temps en temps ...
Faudra que je les relise tous a mon fils Merrick :D

Autrement j'ai une question pour Lylas : Tu fais comment pour regarder a l'interieur de toi ?...
*imagine Lylas les yeux revulses vers l'interieur* :D

Bon je crois que j'ai un Galo a frapper ... Z'auriez pas vu suivi sa trace?

Par Lylas Aresh le 28/4/2002 à 13:51:36 (#1362237)

de Shanounette :
Autrement j'ai une question pour Lylas : Tu fais comment pour regarder a l'interieur de toi ?...
*imagine Lylas les yeux revulses vers l'interieur*


C un truc de N'Harus tu peux pas comprendre Shan ma pouv'tite Brutanite
C normal avec la Purification on obtient des trucs en plus ...
On est ékipés de la fonction 'introspection + 3' de série Vala Vala :)

Par Galogan An Qir le 28/4/2002 à 16:45:25 (#1363478)

*ouvre le thread pendant que Shan Shan regarde ailleurs*

Y en a de ceux qui disent que l'introspection, c'est l'inspection de tro(p).
OK, je sors.

*referme le thread avant de se prendre un huée en plus de la lampe sur la tronche*

:ange:

Par Lylas Aresh le 28/4/2002 à 16:54:14 (#1363557)

Voit Galo sortir
Tente de lui balancer son 'intro' a la tronche, ainsi ke kelkes tomates, pendant k'il prend la fuite

Par Opale le 28/4/2002 à 21:53:14 (#1365676)

Excellent post ;)) *mdr*

Par Merrick Nurien le 29/4/2002 à 8:10:38 (#1367865)

:confus:

Shan Shan ??? Maman ???

* réfléchit *

* ou du moins essaye *

La dame à la hache ???? Ma môman à moi ?????

:eek:

Maman !!!! J'ai pas encore eu mon argent de poche !!!!!!!

Par Dwelfigor le 29/4/2002 à 11:35:37 (#1368654)

Le dis de la terre plate ... 9 tomes existants (en general des reprises d'anciennes legendes sur la fin) chez press pocket.

Un detail lylas ... c'est pas Ajrarn c'est Arjrn (impronomçable) le Prince demon qui aimais les hommes.

Par Shan Shan le 29/4/2002 à 11:53:40 (#1368747)

*vois Merrick arriver en courant et lui demandant de l'argent*
*coup de pied lateral*

Non je ne suis pas ta maman !!!
Comment tu peux croire ca? T'as pas du bien booster l'int toi ... :doute:

Travaille plutot avec moi a quelque chose d'utile : On va huer Galo en coeur ....

HOUUUUUUUUUUUuuuuuuuuuuuuuuuuu

:D

Et maintenant qu'on a bien travailler on va pouvoir aller boire un verre :ange:

Par Merrick Nurien le 29/4/2002 à 12:57:27 (#1369090)

OK :

HOUUUUUUUUUUUuuuuuuuuuuuuuuuuu

Et maintenant que j'ai bien bossé, je peux l'avoir mon argent de poche, hein dis ? :ange:

Par Shan Shan le 29/4/2002 à 17:03:56 (#1370247)

C'est bien mon p'tit :D

*lui donne une tite tape sur la tete*

Tiens voila 10 pièces d'or, tu auras de quoi aller te boire un verre pour te rehydrater apres tant d'effort ...

Un petit dernier quand meme :

HOOOOOOUUUUuuuuu

:ange:

Par Merrick Nurien le 29/4/2002 à 17:27:17 (#1370356)

10 Po ? Bof, c'est toujours mieux que rien.... je tiens au moins 10 minutes avec ça... :ange:

Par Shan Shan le 29/4/2002 à 17:49:48 (#1370498)

:eureka:

*fouille dans son sac*
Tiens voila une canne, elle ponds des oeufs en or ... :D

Par Merrick Nurien le 29/4/2002 à 17:53:55 (#1370522)

:doute: Je vois mal comment une "canne" (canne n. f.

1. Bâton léger sur lequel on s'appuie en marchant. Canne blanche d'aveugle. -- Canne anglaise: canne orthopédique. 2. Canne à pêche: gaule, généralement en plusieurs pièces, qu'on utilise pour pêcher à la ligne. Une canne à pêche en fibre de verre. 3. TECH Tube métallique dont on se sert pour souffler le verre. 4. Nom vulgaire de certains roseaux ou bambous. || Canne à sucre: graminée de grande taille (2 à 3 m de haut), originaire de l'Asie du S.-E. et des îles du Pacifique, cultivée dans de nombreux pays tropicaux pour le sucre que l'on extrait de sa sève. Abrév. (Afr. subsah., Madag., oc. Indien) canne. -- (Afr. subsah., Madag.) Graminée des régions sèches dont on consomme la moelle sucrée. -- (Madag.) Par méton. Syn. de sucre . 5. TECH Bobine de fil. ) peut pndre des oeufs, même en or. Surtout en or, même.... :ange:

Par Lylas Aresh le 29/4/2002 à 18:08:30 (#1370630)

heuh :)

ah ben je connais pas ts les tomes moi dwelf :(
G plus rien apres les sortilleges de la nuit

*...* *se prépare a écumer les Bibliothekes*

Pi pour Ajrrn je veux bien Dwelf mé heuh dans mon livre *agite son boukin sous le nez de dwelf* c noté Ajrarn .. heuh ...

Par Dwelfigor le 29/4/2002 à 22:49:36 (#1372340)

j'ai verifié ya differentes traductions du nom en fonction des editions (comme frodo et frodon j'ai jamais compris pourkoi) ... je comprends pas pourkoi il faudrait traduire un nom pareil ...

Mais de toute la serie le prince des tenebres est la meilleur partie... le reste ... c'est un peu du delire ... comme toujours tanith lee ... (tu as lut : tuer les morts de lee aussi ??? un bon bouquin dans le genre )

Le passage du serpent chat c'est terrible .... quand je regarde mon matou depuis que j'ai lut ça je pense toujours a ce passage ... il est vrai qu'ayant frequenté longtemps les serpents et les chats ... la ressemblance par certaisncotés est frappante .... et si un prince demons squattais nos sous sol .... (ce serait trop beau)

Par Lylas Aresh le 29/4/2002 à 23:09:18 (#1372438)

:lit:

G lu Tuer les Morts oui mais je me souviens plus de l'histoire par contre ...

Et, Le Jour la Nuit tu as lu?

Aaaaaaaah moi g adoré tout dans le Dit de la Terre Plate ... sauf apres la Maitresse des Délires, apres ca fait 'je-tire-sur-la-ficelle-mé-g-plus-d'idées' .... :(

Aaaah Druhim Vanashta ...

Voir les Vazdru et mourrir ...

:ange: :ange: :ange:

Par Thiara Aresh le 1/5/2002 à 0:20:49 (#1378597)

Hééééééééé :)

Tonton Bowaaaaaaa !!!

refait le coup des yeux de chaton made in Aresh

Une histouare ????

:lit: :lit: :lit:

Par bowakawa le 1/5/2002 à 13:02:35 (#1380071)

*perdu dans ses pensées, sursaute à l'appel de Thiara*
ah oui... excuse moi Thiara...
Laisse moi juste le temps de chercher une histoire qui te conviendra...

:lit: http://membres.lycos.fr/sitesmileys/di/di2/ddg_il_etait_une_fois.gif

Par Thiara Aresh le 1/5/2002 à 13:55:20 (#1380293)

s'assoit pres de Bowa pour attendre la nouvelle Histouare ...
réfléchit, concentrée ...

Et ..
Part en courrant chercher des paquerettes et des feuilles de zatala qui-font-rire-les-grands pour inspirer tonton Bowa

Le Sceptre bleu

Par bowakawa le 1/5/2002 à 14:49:28 (#1380445)

Il y avait une fois un brave soldat, nommé Kayul, qui pendant plusieurs années avait combattu dans bien des batailles et avait toujours fait son devoir. Mais lorsque la paix avec Angelus fut conclue et qu'il fut congédié avec la plus grande partie de l'armée, on ne lui accorda pas la moindre pension ; il alla trouver le roi Théodore XIII et il réclama contre cette injustice. Mais Sa Majesté, qui avait besoin de beaucoup d'argent pour bâtir un magnifique palais, l'envoya promener.
« Tu me le payeras peut-être un jour », se dit le soldat, et il s'en fut s'acheter un pain avec les derniers liards qui lui restaient. Puis il sortit de Silversky et parcourut la campagne pour trouver un peu de travail comme homme de peine ; car il n'avait appris d'autre métier que celui de soldat. La journée se passa sans que personne eût voulu l'occuper.
Vers le soir, il s'engagea dans un bois, et, la nuit étant venue, il n'en était pas encore sorti. Tout à coup il aperçut de loin une lumière ; il marcha dans cette direction et finit par atteindre une maisonnette. Il y trouva une vieille femme, Shadeen, qui n'était autre qu'une méchante sorcière.
- Bonsoir, ma bonne femme, dit Kayul ; je me suis égaré dans la forêt et je viens vous prier de me donner un gîte pour la nuit et une croûte pour souper.
- Une autre, répondit la sorcière, refuserait de loger un homme qui, comme toi a quelque air d'un vagabond. Mais moi j'ai bon cœur et je vais te donner de quoi calmer ta faim. Demain tu me rendras, j'espère, un petit service.
- Volontiers, dit Kayul, si c'est dans mon pouvoir.
- Oh ! il ne s'agit que de bêcher mon jardin.
Là-dessus Kayul, ayant soupé, s'en fut au grenier se coucher sur une botte de paille. Le lendemain il se mit à l'ouvrage et bêcha le jardin ; il eut de la peine à avoir fini le soir.
- Nous voilà quittes, lui dit la vieille ; mais si tu veux demain fendre en bûches ma provision de bois pour l'hiver, je te donnerai de nouveau à souper et je t'hébergerai la nuit.
Kayul accepta et, le jour suivant, il joua de la hache jusqu'au soir ; il en était tout harassé.
- Tu as bien travaillé, dit la vieille ; aussi demain je ne te demanderai qu'un léger service qui ne te fatiguera guère. Ce sera de descendre dans le vieux puits de la cour ; il ne contient plus d'eau, mais j'y ai laissé tomber un sceptre ; j'y tiens parce que jaillit de lui une douce lumière bleue et qu'elle ne s'éteint jamais.
Le lendemain Kayul se rendit auprès du puits avec Shadeen qui le laissa descendre dans un panier attaché à la corde de la poulie. Lorsqu'il fut au fond, il aperçut en effet une lueur bleue qui provenait du sceptre magique, en observant de plus près ce sceptre Kayul se rendit compte que la lumière provenait en fait d’une flamme bleue située à l’extrémité du sceptre, elle était de filaments d’or qui formant un globe protecteur. Une espèce d'étui était à côté, dans lequel on pouvait l'enfermer ; quand on le sortait, du sceptre jaillissait de nouveau la lumière bleue, et jamais la flamme ne faiblissait. Kayul le prit ainsi que l'étui et agita la corde. La sorcière remonta le panier et, lorsqu'il fut arrivé à l'orifice du puits, elle tendit aussitôt la main et dit : « Allons, vite, passe-moi mon sceptre! »
Mais Kayul, devenu méfiant, répondit :
- Auparavant je veux de nouveau avoir mes pieds sur la terre ferme.
- Donne tout de suite, dit la vieille, pleine de colère.
Kayul refusa de nouveau ; alors, saisie de fureur, la sorcière lâcha la corde, et le pauvre Kayul retomba au fond du puits. Lorsqu'il se fut relevé, il se souvint qu'il avait dans sa poche une pipe à moitié bourrée de tabac.
« Ce sera ma dernière consolation, se dit-il, que de me régaler encore de quelques bonnes bouffées. »
Puis, ayant allumé sa pipe à la flamme bleue, il se mit à fumer. Au bout de quelques secondes apparut devant lui un petit être noir, qui, se prosternant avec respect, lui dit : Maître, que commandes-tu ?
Comment , ce que je commande ? répondit Kayul . Pourquoi aurais-tu à m'obéir ? je n'ai jamais eu de ma vie à donner des ordres.
- Tout ce que je sais, dit le petit être, c'est que je suis chargé d'exécuter tes volontés.
- Soit, dit Kayul ; eh bien, tire-moi de ce vilain lieu.
Le gobelin alors lui fit apercevoir un couloir qui conduisait à une caverne, où Shadeen avait entassé des trésors. Kayul y puisa largement et, les poches remplies d'or et de diamants, il arriva à la lumière du jour.
- Maintenant, dit-il, va empoigner la sorcière et livre-la à la justice.
Le petit s'en fut bientôt il reparut monté sur un gros chat sauvage, et tenant devant lui, liée aux mains et aux jambes, l'affreuse vieille, qui hurlait.
Au bout de quelque temps, il revint et dit : - Elle est enfermée dans la tour ; demain on la jugera. Que me faut-il faire encore ?
- Va te reposer, gobelin, répondit Kayul. Mais si j'avais besoin de toi, comment ferais-je ?
- Tu n'auras de nouveau qu'à fumer un peu avec ta pipe après l'avoir allumée à la lumière bleue.
Kayul sortit de la forêt et retourna à Silversky. Après s'être fait habiller tout de neuf et très magnifiquement chez le premier marchand d’armure, il alla loger dans la plus belle auberge de la ville, il prit la meilleure chambre et fit une grande dépense. Au bout de quelques jours de cette vie de luxe, qui lui semblait comme un rêve, une idée lui traversa l'esprit et, avec sa pipe, il fit venir le petit homme noir.
- Écoute, dit-il, j'ai à me venger du roi qui m'a traité si injustement. Cette nuit tu m'amèneras sa fille unique, Delilah, pour qu'elle me nettoie mes bottes.
- Rien de plus facile, répondit le gobelin. Seulement tâche que la chose reste secrète; tu dois savoir que le roi n'entend pas la plaisanterie, et du reste celle-ci est un peu forte. Mais cela te regarde ; moi je n'ai qu'à obéir.
Et en effet, sur le coup de minuit, il amena la princesse, qui était plongée dans un état pareil au somnambulisme.
- À l'ouvrage, Mademoiselle, s'écria Kayul, et servez-moi, comme j'ai servi votre père. Prenez ce balai, et balayez le plancher.
Delilah, muette et les yeux presque entièrement fermés, fit tant bien que mal la besogne qui lui était demandée.
- Maintenant, voici des brosses et du cirage, reprit Kayul ; nettoyez mes bottes et faites-les bien briller, je vous prie.
La fille du roi obéit de nouveau mais, n'ayant jamais fait de pareil ouvrage, elle y resta bien longtemps. Puis, sur l'ordre de Kayul, le gobelin noir la ramena dans son appartement. Le lendemain matin elle raconta à son père ce qu'elle croyait n'avoir été qu'un simple rêve.
- Cependant, ajouta-t-elle, je suis toute fatiguée, et j'ai les os comme rompus. Mais Théodore, qui connaissait très bien la magie, même s’il n’en parlait jamais, savait qu’il se passait des choses bien extraordinaires, prit la chose au sérieux et dit à sa fille de remplir, le soir, les poches de son peignoir de pois et d'y faire un trou.
C'est ce qu'elle fit et, lorsque le gobelin vint la prendre et la transporta à travers les airs à la chambre de Kayul, les pois s'échappèrent et auraient pu indiquer le chemin qu'elle avait pris. Mais le gobelin s'aperçut de la ruse et, lorsqu'il eut ramené la princesse chez elle, il alla semer des pois dans toutes les rues de la ville. C'est ce qu'on vint annoncer au roi, qui alors ne douta plus que sa fille n'eût en réalité fait office de servante. Il en fut mortifié. Après avoir réfléchi, Théodore dit à Delilah de garder ses pantoufles en se couchant, et d'en laisser une sous un meuble, si on venait de nouveau l'enlever.
C'est ce qu'elle fit. Cette fois le gobelin noir ne s'aperçut de rien, et lorsque, le lendemain, les gens du roi vinrent visiter tous les appartements de la ville, ils découvrirent, dans la chambre de Kayul, la mule de la princesse.
Il fut aussitôt appréhendé au corps et jeté en prison. À travers les barreaux de sa cellule, il vit placé là, comme sentinelle, un de ses anciens bons camarades du régiment. Il parvint à ouvrir la fenêtre et il appela son ami.
- Écoute, dit Kayul, quand on t'aura relevé de faction, tâche de t'introduire dans la chambre que j'occupais à l'hôtel. Au fond de l'armoire à bois, tu trouveras un sac plein d'or, ce sera pour toi ; je ne te demande en retour que de m'apporter un étui en cuivre que tu trouveras à côté.
La chose sourit au soldat : il sut s'y prendre habilement, et vint apporter à Kayul l'étui où se trouvait toujours le sceptre bleu ; quant à l'or, il le garda pour lui, comme c'était convenu.
Rassuré maintenant, Kayul, lorsqu'il fut amené devant le tribunal, se laissa, sans protester, condamner à mort. On le mena aussitôt à l'échafaud, sur la plus grande place de Silversky. Une foule immense s'y trouvait rassemblée le roi avec tous les nobles du royaume était venu se placer sur une estrade.
Pendant le trajet, Kayul demanda au bourreau, comme dernière grâce, de pouvoir fumer une pipe de tabac. Cela lui fut accordé. Lorsque ayant allumé sa pipe à la lumière magique, il eut tiré quelques bouffées, le gobelin se présenta à ses côtés.
- Rosse et fouette-moi tout ce monde-là, dit Kayul, le roi, les nobles, les juges et toutes les autorités. Ménage seulement la princesse ; je l'ai déjà assez fait souffrir. Au fond j'ai été brutal à son égard elle était innocente des torts de son père.
Le gobelin noir alors s'élança, et, frappant, daubant avec une force surnaturelle sur toute l'assistance, il mit tout le monde en fuite. Il n'y eut que Théodore qui, meurtri de coups, ne pouvait se sauver , alors il demanda grâce à Kayul, qui la lui accorda sans conditions. Le roi alors se piqua d'honneur et il donna à Kayul la princesse Delilah en mariage.

Par bowakawa le 1/5/2002 à 22:39:32 (#1381492)

*se demande si Thiara l'a écouté*

(serait-ce un EHLP déguisé? :p)

Par Thiara Aresh le 1/5/2002 à 22:51:59 (#1381581)

épatée

Whaaah Tonton Bowa t fooort en histoire didon

Et apres Kayul il va devenir le Roi alors ???

Il est fort comme mon papa didon tte fiere

Par bowakawa le 1/5/2002 à 23:26:09 (#1381813)

Peut-être mais je ne connai pas encore l'histoire de Kayul devenu Roi.

Dis-moi, qui c'est ton papa?

Par Thiara Aresh le 1/5/2002 à 23:41:26 (#1381893)

Ben mon papa c'est le plus fort des Haruspiciens, même qu'il tue super bien les gens mon papa a moi ...

super fiere de son papa tueur

Il s'appelle Thyrion mon pôpa ...
tte rose de fierté

( :ange: )

Par Shan Shan le 2/5/2002 à 17:04:22 (#1384982)

Moi j'aime bien les histoires aussi .. meme si je suis censee plus avoir l'age ... :rolleyes:

Encore? :D

Par Terra Weys le 3/5/2002 à 4:29:27 (#1388636)

*Entre discrétement pour écouter les belles histoires de Bowa*


Voyons voir... J'ai les chips et la biere... Ca va, j'ai de quoi tenir...


*Lance un regard vers Shan Shan* Pfiouuu, c'est bon elle a pas vu *cache quand même ses réserves* :D

*S'installe confortablement en attendant un nouveau récit*

Par Thiara Aresh le 3/5/2002 à 11:04:51 (#1389602)

est allée récolter les oreillers et les édredons sybaritiques de sa maman ... tres bien installée, prete a attendre les histoires a venir

Par Shan Shan le 3/5/2002 à 11:56:05 (#1389958)

Apercoit la bouteille de Terra
*coup d'oeil en coin*
*sors son tonneau et tire la langue*

... *tente de reflechir*
*sort sa hache*

Terra ... j'ai pas de chips tu me files les tiennes? :D

Par Terra Weys le 3/5/2002 à 14:44:08 (#1390865)

*Regarde la hache* *Regarde les chips*

*Lui tend un paquet de chips piégés spécial Bréhanites, goût "Eau Minérale"*


Tiens Madame, régale toi :D

Par Shan Shan le 4/5/2002 à 1:27:08 (#1394950)

Madame?
C'est moi Madame?....
*baisse les yeux pour se regarder*
Bahhh... :D La classe ... Madame ...

*prends les chips*
Merci ... Madame :ange:

*ouvre delicatement le sachet*
Scrountchhh...
Pouahhh !!!
*recrache sur Terra*

Bahh elle sont pas mures tes chips elles sont encore pleines d'eau, tu les as ceuilli trop tôt :rolleyes:

NDLFF : "Avis Populas" Ce n'est pas la peine de me faire remarquer que les chips ne poussent pas sur des arbres :ange:

Par Terra Weys le 4/5/2002 à 2:16:45 (#1395202)

Provient du message de Shan Shan :
*ouvre delicatement le sachet*


Euh... C'est quoi exactement "délicatement" pour une bréhanite? :D


Bah voilà... Ma robe est toute pleine de chips à moitié mâchés maintenant :sanglote:

Ca m'apprendra à être généreuse :ange:

Par Shan Shan le 4/5/2002 à 2:22:12 (#1395222)

Tu veux que je t'enleves "delicatement" les morceaux de chips qui trainent ?
... Je suis pas sure que ca te plaise :ange:

NDLFF : Et Hop la signature de temps en temps ca fait pas de mal surtout que j'ai passe du temps a la faire ... BOn soit vu le nombre de fois ou je l'ai mise elle est déjà rentabilisée :ange:

Par Terra Weys le 4/5/2002 à 2:30:17 (#1395267)

:eek: :eek: :eek:

Naaaaaaaaaaaaaannnnn *part en courant*


Mais pas trop loin quand même, hein, je voudrais pas rater la prochaine histoire de Bowa :D

Par Shan Shan le 4/5/2002 à 2:46:04 (#1395365)

*Se frotte les mains*
Bon j'ai plus qu'a retrouver Bowa ... Je pense qu'elle viendra ecouter sa prochaine histoire ...
Elle a voulu m'empoisonner elle va me le payer !!! :enerve:
...
*Tentative de connection du neurone*
...
Bah c'est idiot elle m'a offert les chips pourquoi elle les paierait?...

Par bowakawa le 4/5/2002 à 20:30:56 (#1397931)

*vois qu'il y a plein de monde d'arrivé*
houlà! j'ai été si long à chercher une histoire?

*regard sérieux vers Terra et Shan Shan* j'espère que vous rebuterez vos détritus afin de ne pas polluer ;)

Je voulai vous raconter une histoire mais je ne m'en souviens plus (en fait elle n'est pas finie) alors en attendant de la retrouver je vais vous en raconter une autre ;)

Le petit Pou et la petite Puce

Par bowakawa le 4/5/2002 à 20:31:45 (#1397939)

Le petit pou et la petite puce vivaient ensemble, tenaient ensemble leur petite maison et brassaient leur bière dans une coquille d'œuf.
Un jour le petit pou tomba dans la bière et s'ébouillanta. La petite puce se mit à pleurer à chaudes larmes. La petite porte de la salle s'étonna :
- Pourquoi pleures-tu ainsi, petite puce ?
- Parce que le pou s'est ébouillanté.
La petite porte se mit à grincer et le petit balai dans le coin demanda :
- Pourquoi grinces-tu ainsi, petite porte ?
- Comment pourrais-je ne pas grincer !

Le petit pou s'est ébouillanté, la petite puce en perd la santé.

Le petit balai se mit à s'agiter de tous côtés. Une petite charrette qui passait par là, cria :
- Pourquoi t'agites-tu ainsi, petit balai ?
- Comment pourrais-je rester en place !

Le petit pou s'est ébouillanté , la petite puce en perd la santé,
et la petite porte grince à qui mieux mieux.

Et la petite charrette dit :
- Moi, je vais rouler. Et elle se mit à rouler à toute vitesse. Elle passa par le dépotoir et les balayures lui demandèrent :
- Pourquoi fonces-tu ainsi, petite charrette ?
- Comment pourrais-je ne pas foncer !

Le petit pou s'est ébouillanté , la petite puce en perd la santé,
la petite porte grince à qui mieux mieux, le balai s'agite, sauve-qui-peut !

Les balayures décidèrent alors :
- Nous allons brûler de toutes nos forces. Et elles s'enflammèrent aussitôt. Le petit arbre à côté du dépotoir demanda :
- Allons, balayures, pourquoi brûlez-vous ainsi ?
- Comment pourrions-nous ne pas brûler !

Le petit pou s'est ébouillanté , la petite puce en perd la santé,
la petite porte grince à qui mieux mieux, le balai s'agite, sauve-qui-peut !
La charrette fonce fendant les airs.

Et le petit arbre dit :
- Alors moi, je vais trembler.
Et il se mit à trembler à en perdre toutes ses feuilles. Une petite fille, qui passait par là avec une cruche d'eau à la main, s'étonna :
- Pourquoi trembles-tu ainsi, petit arbre ?
- Comment pourrais-je ne pas trembler !

Le petit pou s'est ébouillanté , la petite puce en perd la santé,
la petite porte grince à qui mieux mieux, le balai s'agite, sauve-qui-peut !
la charrette fonce fendant les airs, les balayures brûlent en un feu d'enfer.

Et la petite fille dit :
- Alors moi, je vais casser ma cruche. Et elle la cassa.
La petite source d'où jaillissait l'eau, demanda :
- Pourquoi casses-tu ta cruche, petite fille ?
- Comment pourrais-je ne pas la casser !

Le petit pou s'est ébouillanté, la petite puce en perd la santé,
la porte grince à qui mieux mieux, le balai s'agite, sauve-qui-peut !
la charrette fonce fendant les airs, les balayures brûlent en un feu d'enfer.
Et le petit arbre, le pauvre, du pied à la tête il tremble.

- Ah bon, dit la petite source, alors moi, Je vais déborder.
Et elle se mit à déborder ; et l'eau inonda tout en noyant la petite fille, le petit arbre, les balayures, la charrette, le petit balai, la petite porte, la petite puce et le petit pou, tous autant qu'ils étaient.

mééééééééééééé :)

Par Thiara Aresh le 4/5/2002 à 21:00:58 (#1398106)

sautille partout partout partout

Elle est Joooouuuulie ton histoire tonton

fait des galipettes hophophophop

Moi oci chu une petite fille qui casse les pots !!!! Même que maman elle aime pas ca hihihi :)

(mdr Bowa elle é tellement mignone ton histoire ke ca donne envie de faire plein de BB rien que pour leur raconter :D)

HS

Par bowakawa le 4/5/2002 à 21:57:34 (#1398411)

(*mode mytho on* ils ont osés!! j'ai été copié, la preuve ici, toute ressemblance est indépendante de ma volonté, d'ailleurs on ne m'a pas demandé mon avis :enerve: )

Par Lylas Aresh le 4/5/2002 à 22:15:33 (#1398540)

(Tssss stune honte ... Moi oci g été copiée ya un groupe assez réputé ki a fait un album sur moi
Sergent Pepper's Lone Lyly's Heart club Band

Non g po honte Pkoi fodré? :D)

Par Cthulhu le 4/5/2002 à 22:18:00 (#1398556)

Assez réputé? *file en courant* :p

Par Lylas Aresh le 4/5/2002 à 22:22:46 (#1398584)

*balance la discographie des Beatles sur la tronche a tulu*

Ouéééé :D

Complainte du petit cheval blanc

Par bowakawa le 4/5/2002 à 22:36:56 (#1398658)

(pour la forme et les nostalgiques, une petite chanson avec DiiiiiiJiiiiiii Bowaaaaaa ;) )

Le petit cheval dans le mauvais temps,
Qu'il avait donc du courage!
C'était un petit cheval blanc,
Toute derrière et lui devant.

Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage,
Il n'y avait jamais du printemps,
Ni derrière, ni devant.

Mais toujours il était content,
Menant les gards du village,
A travers la pluie noire des champs,
Tous derrière et lui devant.

Mais un jour, dans le mauvais temps,
Un jour qu'il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps,
Qu'il avait donc du courage!
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni devant.

Par Thiara Aresh le 4/5/2002 à 22:41:26 (#1398684)

danse danse danse danse danse danse danse danse danse danse danse danse danse

Viii j'aime bien tes chansons oci tonton Bowa ...

s'arrete

Une nouvelle histouare ??

(mdr pov'Bowa tu vas mourrire d'épuisement :p)

Sacrée bouteille

Par bowakawa le 4/5/2002 à 22:42:15 (#1398688)

une chanson spéciale pour Shan Shan

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai traîné
Dans tous les cafés
J'ai fait la manche bien des soirs
Les temps sont durs
Et j'suis même pas sûr
De me payer un coup à boire

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai mal à la tête
Et les punaises me guettent
Mais que faire dans un cas pareil
Je demande souvent
Aux passants
De me payer une bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Dans la nuit
J'écoute la pluie
Un journal autour des oreilles
Mon vieux complet
Est tout mouillé
Mais j'ai toujours ma bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Chacun fait
Ce qui lui plaît
Tout l'monde veut sa place au soleil
Mais moi j'm'en fous
J'n'ai rien du tout
Rien qu'une jolie bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie


PS: après je reprends les histoires, promis ;)

Par Lylas Aresh le 4/5/2002 à 23:29:06 (#1398954)

masse le dos de l'artiste

Oulàhlàh ... C l'heure de la pause allez va tu l'as bien méritée :D

Par Terra Weys le 5/5/2002 à 4:06:35 (#1399913)

Provient du message de bowakawa :
*regard sérieux vers Terra et Shan Shan* j'espère que vous rebuterez vos détritus afin de ne pas polluer ;)



Bah.... Chui pas un cochon moi... *regard en coin vers Shan Shan* :D


Elle est toute mignonne ton histoire Bowa, mais elle finit mal :sanglote:


*s'éloigne rapidement aprés avoir écouté l'histoire, avant que Shan Shan revienne, enfin... Surtout avant que sa hache revienne* :p

Shan Shan

Par bowakawa le 14/5/2002 à 0:18:26 (#1457881)

Un homme riche avait une femme qui tomba malade; et quand celle-ci sentit sa fin prochaine, elle appela à son chevet son unique fille et lui dit :
- Chère enfant, reste bonne et pieuse, et le bon Brehan t'aidera toujours, et moi, du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.Puis elle ferma les yeux et mourut. La fillette se rendit chaque jour sur la tombe de sa mère, pleura et resta bonne et pieuse. L'hiver venu, la neige recouvrit la tombe d'un tapis blanc. Mais au printemps, quand le soleil l'eut fait fondre, l'homme prit une autre femme.
La femme avait amené avec elle ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais laides et noires de coeur. Alors de bien mauvais jours commencèrent pour la pauvre belle-fille.Faut-il que cette petite oie reste avec nous dans la salle? dirent-elles. Qui veut manger du pain et boire de la bière, doit le gagner. Allez ouste, souillon!
Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d'un vieux tablier gris auquel était cousu deux clochettes, c’est d’ailleurs à cause de ces clochettes qu’elle fut renommée Shan Shan (1), et lui donnèrent des sabots de bois. " Voyez un peu la fière princesse, comme elle est accoutrée! ", s'écrièrent-elles en riant et elles la conduisirent à la cuisine. Alors il lui fallut faire du matin au soir de durs travaux, se lever bien avant le jour, porter de l'eau, allumer le feu, faire la cuisine et la lessive. En outre, les deux soeurs lui faisaient toutes les misères imaginables, se moquaient d'elle, lui renversaient les pois et les lentilles dans la cendre, de sorte qu'elle devait recommencer à les trier. Le soir, lorsqu'elle était épuisée de travail, elle ne se couchait pas dans un lit, mais sur un vieux tapis près du foyer.
Il arriva que le père voulut un jour se rendre à la foire; il demanda à ses deux belles-filles ce qu'il devait leur rapporter.
-De belles robes, dit l'une.
- Des anneaux, des colliers et des couronnes, dit la seconde.
- Et toi, Shan Shan, demanda-t-il, que veux-tu?
- Père, le premier rameau qui heurtera votre chapeau sur le chemin du retour, cueillez-le pour moi.
Il acheta donc de belles robes, des anneaux, des colliers et des couronnes pour les deux soeurs, et, sur le chemin du retour, en traversant à cheval un vert bosquet, une branche de noisetier l'effleura et fit tomber son chapeau. Alors il cueillit le rameau et l'emporta. Arrivé à la maison, il donna à ses belles-filles ce qu'elles avaient souhaité et à Shan Shan le rameau de noisetier. Shan Shan le remercia, s'en alla sur la tombe de sa mère et y planta le rameau, en pleurant si fort que les larmes tombèrent dessus et l'arrosèrent. Il grandit cependant et devint un bel arbre. Shan Shan allait trois fois par jour pleurer et prier sous ses branches, et chaque fois un petit oiseau blanc venait se poser sur l'arbre. Quand elle exprimait un souhait, le petit oiseau lui lançait à terre ce quelle avait souhaité.
Or il arriva que le roi donna un tournoi qui devait durer trois jours et à laquelle furent invitées toutes les jolies filles du pays, afin que son fils pût se choisir une fiancée. Quand elles apprirent qu'elles allaient aussi y assister, les deux soeurs furent toutes contentes; elles appelèrent Shan Shan et lui dirent :
-Peigne nos cheveux, cire nos bottes et affûte nos dagues, nous allons au château du roi pourle tournoi et la noce.
Shan Shan obéit, mais en pleurant, car elle aurait bien voulu les accompagner, et elle pria sa belle-mère de bien vouloir le lui permettre.
Toi, Shan Shan, dit-elle, mais tu es pleine de poussière et de crasse, et tu veux aller à la noce? Tu n'as ni armure, ni bottes, ni arme, et tu veux aller au tournoi?
Mais comme Shan Shan ne cessait de la supplier, elle finit par lui dire :
-J'ai renversé un plat de lentilles dans les cendres; si dans deux heures tu les as de nouveau triées, tu pourras venir avec nous.
La jeune fille alla au jardin par la porte de derrière et appela :
" Petits pigeons dociles, petites tourterelles et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m'aider à trier les graines :les bonnes dans le petit pot,les mauvaises dans votre jabot. "

Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent à picorer : pic, pic, pic, pic, et les autres s'y mirent aussi : pic, pic, pic, pic, et ils amassèrent toutes les bonnes graines dans le plat. Au bout d'une heure à peine, ils avaient déjà terminé et s'envolèrent tous de nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l'idée qu’elle aurait maintenant la permission d'aller à la noce avec les autres, porta le plat à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit :
- Non, Shan Shan, tu n'as pas d'armure et tu ne sais pas te battre : on ne ferait que rire de toi.
Comme Shan Shan se mettait à pleurer, elle lui dit :
- Si tu peux, en une heure de temps, me trier des cendres deux grands plats de lentilles, tu nous accompagneras. - Car elle se disait qu'au grand jamais elle n'y parviendrait.
Quand elle eut jeté le contenu des deux plats de lentilles dans la cendre, la jeune fille alla dans le jardin par la porte de derrière et appela :
" Petits pigeons dociles, petites tourterelles, et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m'aider à trier les graines :les bonnes dans le petit pot,les mauvaises dans votre jabot. "

Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent -à picorer: pic, pic, pic, pic, et les autres s y mirent aussi : pic, pic, pic, pic, et ils ramassèrent toutes les bonnes graines dans les plats. Et en moins d'une demi-heure, ils avaient déjà terminé, et s'envolèrent tous à nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l'idée que maintenant elle aurait la permission d'aller à la noce avec les autres, porta les deux plats à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit :
- C'est peine perdue, tu ne viendras pas avec nous, car tu n'as pas d'armure et tu ne sais pas te battre; nous aurions honte de toi.Là-dessus, elle lui tourna le dos et partit à la hâte avec ses deux filles parées pour le tournoi.
Lorsqu'il n'y eut plus personne à la maison, Shan Shan alla sous le noisetier planté sur la tombe de sa mère et cria:
"Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi,jette de l'or et de l'argent sur moi. "

Alors l'oiseau lui lança une armure de plaque d'or et d'argent, ainsi qu’une couronne incrustée d’émeraudes et de saphir et une hache antique à deux mains des Hauts-Elfes. Elle mit l’armure en toute hâte et partit au tournoi. Ni ses soeurs, ni sa marâtre ne la reconnurent, et pensèrent que ce devait être la fille d'un roi étranger, tant elle était belle et intimidante dans cette armure d'or. Elles ne songeaient pas le moins du monde à Shan Shan et la croyaient au logis, assise dans la saleté, a retirer les lentilles de la cendre. Le fils du roi vint à sa rencontre, la prit par la main et l’invita à combattre. Shan Shan vînt à bout de toutes ces adversaires, qu’elles soient archères, mages, guerrières, sorcières ou prêtresses. Son armure la protégeait si bien que rien en pouvait la toucher, sa hache était si tranchante qu’aucune armure ni sort de protection ne pouvait l’empêcher de faire son office.
Elle combatta jusqu'au soir, et lorsque toutes ses adversaires furent vaincues elle voulut alors rentrer. Le fils du roi lui dit : " je m'en vais avec toi et t'accompagne ", car il voulait voir à quelle famille appartenait cette fantastique jeune guerrière. Mais elle lui échappa et sauta dans le pigeonnier. Alors le prince attendit l'arrivée du père et lui dit que la jeune inconnue avait sauté dans le pigeonnier. " Serait-ce Shan Shan? " se demanda le vieillard et il fallut lui apporter une hache et une pioche pour qu'il pût démolir le pigeonnier. Mais il n'y avait personne dedans. Et lorsqu'ils entrèrent dans la maison, Shan Shan était couchée sur le vieux tapis avec ses vêtements sales, et une petite lampe à huile brûlait faiblement dans la cheminée; car Shan Shan avait prestement sauté du pigeonnier par- derrière et couru jusqu'au noisetier; là, elle avait retiré sa belle armure, les avait posés avec sa hache sur la tombe, et l'oiseau les avait remportés; puis elle était allée avec son vilain tablier gris se mettre sur le tapis près de la cheminée.
Le jour suivant, comme la fête recommençait et que ses parents et ses soeurs étaient de nouveau partis, Shan Shan alla sous le noisetier et dit :
Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi,jette de l'or et de l'argent sur moi. "

Alors l'oiseau lui lança une robe encore plus splendide que ne l’était l’armure de la veille. Et quand elle parut à la fête dans cette toilette, tous furent frappés de sa beauté. Le fils du toi, qui avait attendu sa venue, la prit aussitôt par la main et ne dansa qu'avec elle. Quand d'autres venaient l'inviter, il leur disait : " C'est ma cavalière ". Le soir venu, elle voulut partir, et le fils du roi la suivit, pour voir dans quelle maison elle entrait, mais elle lui échappa et sauta dans le jardin derrière sa maison. Il y avait là un grand et bel arbre qui portait les poires les plus exquises, elle grimpa entre ses branches aussi agilement qu'un écureuil, et le prince ne sut pas où elle était passée. Cependant il attendit l'arrivée du père et lui dit :
- La jeune fille inconnue m'a échappé, et je crois qu'elle a sauté sur le poirier.
" Serait-ce Shan Shan? " pensa le père qui envoya chercher une hache et abattit l'arbre, mais il n'y avait personne dessus. Et quand ils entrèrent dans la cuisine, Shan Shan était couchée sur le tapis, tout comme d'habitude, car elle avait sauté en bas de l'arbre par l'autre côté, rapporté sa belle robe à l'oiseau du noisetier et revêtu son vilain tablier gris. Le troisième jour, quand ses parents et ses soeurs furent partis, Shan Shan retourna sur la tombe de sa mère et dit au noisetier :
" Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, jette de l'or et de l'argent sur moi. "

Alors l'oiseau lui lança une robe qui était si somptueuse et si éclatante qu'elle n'en avait encore jamais vue de pareille, et les pantoufles étaient tout en or. Quand elle arriva à la noce dans cette parure, tout le monde fut interdit d'admiration. Seul le fils du roi dansa avec elle, et si quelqu'un l'invitait, il disait : " C'est ma cavalière ".
Quand ce fut le soir, Shan Shan voulut partir, et le prince voulut l'accompagner, mais elle lui échappa si vite qu'il ne put la suivre. Or le fils du roi avait eu recours à une ruse : il avait fait enduire de poix tout l'escalier, de sorte qu'en sautant pour descendre, la jeune fille y -avait laissé sa pantoufle gauche engluée. Le prince la ramassa, elle était petite et mignonne et tout en or.
Le lendemain matin, il vint trouver le vieil homme avec la pantoufle et lui dit :
- Nulle ne sera mon épouse que celle dont le pied chaussera ce soulier d'or.
Alors les deux soeurs se réjouirent, car elles avaient le pied joli. L'aînée alla dans sa chambre pour essayer le soulier en compagnie de sa mère. Mais elle ne put y faire entrer le gros orteil, car la chaussure tait trop petite pour elle; alors sa mère lui tendit un couteau en lui disant :
- Coupe-toi ce doigt; quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin d'aller à pied.
Alors la jeune fille se coupa l'orteil, fit entrer de force son pied dans le soulier et, contenant sa douleur, s'en alla trouver le fils du roi. Il la prit pour fiancée, la mit sur son cheval et partit avec elle. Mais il leur fallut passer devant la tombe; les deux petits pigeons s'y trouvaient, perchés sur le noisetier, et ils crièrent :
" Ro cou-cou, roucou-cou et voyez là,Dans la pantoufle, du sang il y a: Bien trop petit était le soulier;Encore au logis la vraie fiancée "

Alors il regarda le pied et vit que le sang en coulait. Il fit faire demi-tour à son cheval, ramena la fausse fiancée chez elle, dit que ce n'était pas la véritable jeune fille et que l'autre soeur devait essayer le soulier. Celle-ci alla dans sa chambre, fit entrer l’orteil, mais son talon était trop grand. Alors sa mère lui tendit un couteau en disant :-
Coupe-toi un bout de talon; quand tu seras reine, tu n'auras plus besoin d'aller à pied.
La jeune fille se coupa un bout de talon, fit entrer de force son pied dans le soulier et, contenant sa douleur, s'en alla trouve le fils du roi. Il la prit alors pour fiancée, la mit sur son cheval et partit avec elle. Quand ils passèrent devant le noisetier, les deux petits pigeons s'y trouvaient perchés et crièrent :
"Roucou-cou, Roucou-cou et voyez là,Dans la pantoufle, du sang il y a:Bien trop petit était le soulier;Encore au logis la vraie fiancée."

Le prince regarda le pied et vit que le sang coulait de la chaussure et teintait tout de rouge les bas blancs. Alors il fit faire demi-tour à son cheval, et ramena la fausse fiancée chez elle.
Ce n'est toujours pas la bonne, dit-il, n'avez-vous point d'autre fille?-Non, dit le père, il n'y a plus que la fille de ma défunte femme, une misérable Shan Shan malpropre, c'est impossible qu'elle soit la fiancée que vous cherchez.
Le fils du roi dit qu'il fallait la faire venir, mais la mère répondit :
-Oh non! la pauvre est bien trop sale pour se montrer.
Mais il y tenait absolument et on dut appeler Shan Shan. Alors elle se lava d'abord les mains et le visage, puis elle vint s'incliner devant le fils du roi, qui lui tendit le soulier d'or. Elle s'assit sur un escabeau, retira son pied du lourd sabot de bois et le mit dans la pantoufle qui lui allait comme un gant. Et quand elle se redressa et que le fils du roi vit sa figure, il reconnut la belle jeune fille avec laquelle il avait dansé et s'écria :
- Voilà la vraie fiancée!
La belle-mère et les deux soeurs furent prises de peur et devinrent blêmes de rage. Quant au prince, il prit Shan Shan sur son cheval et partit avec elle. Lorsqu'ils passèrent devant le noisetier, les deux petits pigeons blancs crièrent :
"Rocoucou, Roucou-cou et voyez là,Dans la pantoufle, du sang plus ne verraPoint trop petit était le soulier,Chez lui, il mène la vraie fiancée."

Et après ce roucoulement, ils s'envolèrent tous deux et descendirent se poser sur les épaules de Shan Shan, l'un à droite, l'autre à gauche et y restèrent perchés.

Le jour où l'on devait célébrer son mariage avec le fils du roi, ses deux perfides soeurs s'y rendirent avec l'intention de s’insinuer dans ses bonnes grâces et d'avoir part à son bonheur. Tandis que les fiancés se rendaient à l’église, l’aînée marchait à leur droite et la cadette à leur gauche : alors les pigeons crevèrent un oeil à chacune celles. Puis, quand ils s'en revinrent de l'église, l’aînée marchait à leur gauche et la cadette à leur droite : alors les pigeons crevèrent l'autre oeil à chacune d'elles. Et c’est ainsi qu’en punition de leur méchanceté et de leur perfidie, elles furent aveugles pour le restant de leurs jours.

(1) Origine de la chanson traditionnelle “Shan-Shan Uma Dôchû”, la chanson de Shan Shan : Autrefois, au Japon, les jeunes mariés se rendaient en pèlerinage au temple d'Udo afin d’y faire bénir leur mariage. La mariée, tout en habit, s’asseyait en amazone sur le cheval tandis que le marié les guidait. Ce sont les clochettes qui attachées au harnais du cheval, émettaient des sonorités proches du bruit “shan-shan”, donnant son nom à la chanson.
Des personnes de tout le Japon se rassemblent ce jour là pour la compétition nationale de la chanson “Shan-shan”.

Par Shan Shan le 14/5/2002 à 0:54:06 (#1458041)

Merci Bowa t'es tout gentil avec moi :)

... Bah je sais pas quoi dire moi ....
J'vais faire de beaux reves ;)

C'que je suis belle avec mon armure de plaque d'or et d'argent, la couronne incrustée d’émeraudes et de saphir et surtout ... la hache antique à deux mains des Hauts-Elfes :D

Enfin un qui a su voire mon "moi" profond :cool:

Et encore une fois MERCIIIIIIiiiii

Par © Lylas Spirit le 14/5/2002 à 7:53:05 (#1458658)

*part viiiite chercher Thiara pour qu'elle rate pas la belle histoire*

Par Merrick Nurien le 14/5/2002 à 13:45:44 (#1460331)

:eek:

Dis moi, Shan Shan, ma douce et belle amie, tu te rappelles ou il est cet arbre ? :ange:

Par Shan Shan le 14/5/2002 à 14:04:45 (#1460450)

Douce et belle?.... Oulallalalala y'a une arnaque je suis sure ... :doute:

*Lustre son armure*

Bahh non je me souviens plus ... Mais j'ai une excuse : J'etais sobre :D

Par Merrick Nurien le 14/5/2002 à 17:53:12 (#1461813)

Provient du message de Shan Shan :
Bahh non je me souviens plus ... Mais j'ai une excuse : J'etais sobre :D


Forcément, si tu y mets de la mauvaise volonté aussi....

Par Thiara Aresh le 14/5/2002 à 20:13:03 (#1462754)

*regarde Shan Shan avec de grands yeux ts ronds*

Rholàlà Madame T jouuuulie didon !!!!

T preske aussi joulie ke ma môman !!!

*impressionnée*

Héééé ben c tonton Bowa ki t'a permis de t'habiller comme ca ... Il é fort lui t'as vu c un Grand Magicien !!!

*aimerait bien etre dans une histoire elle aussi*

*reste songeuse*

Par Shan Shan le 14/5/2002 à 20:21:41 (#1462808)

*se pavanne avec sa superbe tenue*
Ehhhhh ouaiiiis c'est comme ca dans la vie : Il y a ceux qui ont le chic (genre qui mangent leur spaghettis parfaitement, qui sont des pros du Flipper, qui ne font pas pleurer les enfants ... :D ) et ceux qui ne l'ont pas !! :ange:

si tu y mets de la mauvaise volonté aussi


Tu avoues donc que n'est pas de bonne volonté non plus ... Bah on est pas pret de le retrouver l'arbre ... Va falloir que je fasse une cure mais je ne pourrais pas la faire seue :D

NDLFF : Et de quelle revue viennent donc ces exemples du "chic" ?... Y'en a pas beaucoup je l'ai lu il y a longtemps :D

Par Merrick Nurien le 15/5/2002 à 8:16:13 (#1465049)

Pour les spaghettis, pas de problème, je les cuisine parfaitement aussi. Pour le flipper, je risque d'être moyen cause manque de pratique, mais à une époque, j'étais champion incontesté des sécheurs de cours de Cahors. Pour les gosses, j'ai pris le temps de m'habituer et de calculer la force de frappe pour ne pas qu'ils pleurent systématiquement.

Pour la cure, je vais essayer de trouver quelqu'un qui pourra t'accompagner ! :ange:

Par Shan Shan le 15/5/2002 à 9:19:35 (#1465238)

Rhooo Merrick tu ne sais pas d'ou viennent ces exemples? ... Pourtant vu ton age et tes hautes refrences culturelles je pensais que toi tu connaitrais :ange:

Par Merrick Nurien le 15/5/2002 à 9:25:58 (#1465263)

* sent qu'il faut faire preuve de culture et d'intelligence *

* essaye *

Les références ? Quelles références ?

* sent qu'il a lamentablement échoué *

Par Shan Shan le 15/5/2002 à 9:30:55 (#1465285)

*sent que Merrick a lamentablement echoue*

Rien rien ... Nous n'avons pas les memes valeurs ...
*tire la langue*

Dis tu veux des rillettes ? :D

Par Merrick Nurien le 15/5/2002 à 9:40:01 (#1465322)

Provient du message de Shan Shan :

Dis tu veux des rillettes ? :D


* le visage de Merrick s'illumine *

Ah ! Ca je sais ce que c'est !! Tu as du vin pour aller avec ?

Et pis c'est quoi les références dont tu parlais ???

Par Shan Shan le 15/5/2002 à 9:52:48 (#1465371)

Bon pour les rillettes un petit vin de Loire leger leger ... Et surtout j'aime bien les vins de Loire :D

Et pour les references je sais plus si c'est dans les Dingodossiers ou la Rubrik à brak ... Undes deux ca c'est sur , pour le tome je sais plus et la page non plus ... Bah c'etait y'a longtemps hein? Papy .... :D

Par Merrick Nurien le 15/5/2002 à 9:56:42 (#1465394)

Dingodossiers ? Rubrique à brac ?? J'ai réussi à ne pas voir passer une référence du MAITRE ????? Honte à moi !!!! Je ne mérite plus de vivre !!

(Rêvez pas, je reste quand même. Ce qui me gêne dans le suicide, c'est le fait qu'après, les bons moments de la vie risque d'être un peu limités, alors, je vais juste ma flageller violemment. Enfin, me flageller quoi. Me donner un coup de fouet dans le dos. Dès que j'ai le temps.

* sort son agenda *
* l'ouvre au 12 décembre 2024 *
* note : penser à éventuellement prévoir l'éventualité d'una auto flagellation très courte *)

Par Shan Shan le 15/5/2002 à 10:05:42 (#1465427)

*Regarde par-dessus son epaule*
Tiens c'est marrant ce qu'il qu'il y a marque au 11 Decembre :

"Penser a avoir au moins eu un menu complet pendant les 20 années précédentes" :ange:

Et ouiiii tu as laisse passe le MAITRE ... Moi qui pensais pouvoir te faire confiance ...
j'suis decue decue decue :p

Par Merrick Nurien le 15/5/2002 à 11:42:09 (#1465800)

Provient du message de Shan Shan :
*Regarde par-dessus son epaule*
Tiens c'est marrant ce qu'il qu'il y a marque au 11 Decembre :

"Penser a avoir au moins eu un menu complet pendant les 20 années précédentes" :ange:


ARrrrghhhhhh !! Un coup bas !!!

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