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La mort d'Emerys.
Par Emerys le 27/4/2002 à 17:51:48 (#1356784)
Cette mort qui le rapprochera à jamais de celle qu'il aime, cette mort qui le délivrera de ses incessants combats...la mort...le salut.
Dans un craquement sourd le toit embrasé s'éffondre sur la maison, créant dans son souffle une boule de flamme sans pitié.
La mort....
Par Gaulix Aska HC le 27/4/2002 à 18:32:46 (#1357003)
Empli de regret, il se dirigea vers le temple pour s'y recueillir
Par Louis Hénault GW le 27/4/2002 à 18:54:43 (#1357131)
« - Hey ! sétait exclamée la jeune enfant, qui se tenant les cuisses, voyait lhomme sélogoiner delle a toute vitesse..
- Plus vite..se disait lui, la main serrée sur le bois blanc de son arc »
Alors quau loin, un nuage ténébreux sélevait dans un crépitement lointain, Louis pleurait.. Pour qui ? Pourquoi ? Lui même ne le savait pas ; Il avait juste le sentiement que quelque chose avait été perdue. Toujours de la même foulée rapide, il voyait cette colonne de fumée qui sélevait, impressionnant pilier de mort, comme signature cruelle dun désastre survenu.
Son pas saccélérait ; il arriva sur les lieux..
...
Par Aclys Barows le 27/4/2002 à 19:45:25 (#1357433)
Il arrive à Hurlevent, la ville qu'il avait servi en tant que Capitaine de la Garde...
Lentement il se dirigeait vers le temple...
Soudain, une odeur de brûlé emplit ses narines, il leva la tête et vit une épaisse fumée noire se diriger vers le ciel.
Aclys courut jusqu'à l'endroit où provenait la fumée : La maison d'Emerys ...
Il regarda par la fenêtre et vit Emerys, étendu sur son lit...
Il cria "Emerys! Emerys! Sort vite!!!" Mais il n'y eut aucune réaction... Il décida donc d'aller le chercher mais alors qu'il mettait un mouchoir sur sa bouche, le toit s'écroula...
Il contempla avec tristesse les flammes se consummer... Une larme coula le long de sa joue...
Il vit arriver Louis Hénault et lui dit d'une voix peinée : "Trop tard..."
Par Sérénity Zeal le 27/4/2002 à 22:55:26 (#1358665)
Arrivée au pied d'un saule se dressant en haut d'une falaise, elle déposa ce qui semblait être un corps au sol. La néphilime regardait fixement celui qu'elle avait aimé et qu'elle aimait toujours. Son dernier souffle de vie approchait, elle le sentait et elle hésita un instant.
Devait-elle le guérir pour qu'il puisse encore vivre parmi les siens? Ou devait-elle attendre encore quelques instants qu'il la rejoigne dans les Limbes, là où ils pourraient enfin être réunis?
Elle maudissait le nom de Sokar. Elle maudissait ce Dieu qui lui avait interdit de rester parmi les vivants et qui l'avait obligée à reprendre sa place sur les eaux du Styx. Elle n'avait cependant pas osé défier l'autorité du Dieu de la Mort. Il était le fils d'Ogrimar et sa volonté devait être accomplie.
Elle avait accompli sa tâche dans le Royaume des Morts depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne en acceuillant les âmes des damnés et n'avait jamais connu d'autres lieux que les Limbes jusqu'à ce que la curiosité naisse en son esprit.
L'humanité... Cette notion l'intriguait énormément et c'était pour cette raison qu'elle était venue dans le monde des vivants. Pour observer et apprendre.
Elle y avait connu les quelques fugaces instants de bonheur de sa longue existence. Elle y avait découvert des choses qu'elle n'aurait jamais soupçonnées.
Les sentiments.
L'amitié.
L'amour.
Ce même amour qui l'avait retenu parmi les vivants, qui l'incitait à rester, mais c'était à l'encontre de la volonté de Sokar. Sa place n'était pas ici et c'était le coeur ampli de peine qu'elle s'était résignée à retourner de là où elle venait.
Mais elle était revenue une dernière fois, sans même que Sokar n'en soit avisé. Elle savait qu'il n'aurait pas toléré sa présence ici, mais elle avait senti l'âme de son aîmé s'échapper de son corps petit à petit.
Elle avait conscience que sa propre disparition l'avait poussé au suicide. Elle n'aurait pas souhaité que cela finisse de la sorte et c'est pour cette raison qu'elle était revenue une ultime fois. En ressentant des remords, elle se découvrit bien plus humaine qu'elle ne l'aurait cru. Elle aurait voulu rester ici au côté de son fiancé.
Sérénity s'adossa contre l'arbre, serrant tout contre elle Emerys. Personne, pas même elle, n'aurait pu dire à cet instant le choix qu'elle était sur le point de faire. Sauver pour le salut de l'âme ou laisser mourir pour se retrouver de nouveau. A moins que...
Par Kalaptra le 27/4/2002 à 22:56:45 (#1358678)
Non ze veux pas perdre mon parrain Zemerys moi! Ze l'aime beaucoup mon parrain Zemerys! Qui va prendre zoins de moi quand ma maman zé mon papa zeront pas la?
Court se cacher derrière une maison, et pleure la mort de son Parrain
Ze veux pas perdre mon parrain Zemerys moi!
Par Eldwyn de Slayn le 27/4/2002 à 23:48:09 (#1359016)
Deux gardes s'arrêtèrent et vinrent se placer devant le juge :
-Gardes ? Que se passe-t-il là-bas ? *désignant la colone de fumée au loin*
-Il y a le feu votre honneur...la maison du conseiller Emerys est en feu...
-Quoi ?! Qui donc a osé ?!Et...et le conseiller ?
Son regard exprimait la crainte et la peur à ce moment-là...
-Nous ignorons votre honneur..venez,nous nous y rendons..
-Oui,allons-y...
D'un pas pressé les trois hommes s'avancèrent parmis des dizains d'autres gens venus voir le triste évènement et constater les dégâts..
Les flammes sortait des vitres brisées,la porte en feu s'effondrait..et le toit..le toit ne paraissait plus visible,comme si la maison n'en eut jamais...
Son regard se stoppa sur Louis,regardant le brasier flamboyant,le regard vide,l'expression triste...Ses larmes scintillaient à la lueur des flammes..
-Gardien ?! Le..le conseiller ?
Un simple regard du gardien suffit à faire comprendre au juge l'ampleur du drame...
-N..non...c'est impossible..il ne peut pas mourrir...pas lui..
Le vieil homme s'avança d'un pas lent vers la demeure en flamme...enfin,ce qu'il en restait...Il se laissa tomber à genoux..porta ses mains au visage pour cacher les larmes qui découlaient de ses yeux...ne sentant plus personne autour de lui,le chagrin l'envahit..dans ses mains il murmura..:
-Emerys...conseiller Emerys...mon Duc...mon ami...
Par EleasiasCarintas-TDW le 28/4/2002 à 0:06:25 (#1359170)
Par Elgofin Pern--- le 28/4/2002 à 0:39:17 (#1359368)
*aperçoit la fumée au loin*
*s'empresse de s'approcher de l'édifice en flamme*
*découvre avec stupeur qu'il s'agit de la maison de son père*
Nooooooon ! Pourquoi... Pourquoi cela...
*vacille et s'appuie contre le mur du temple*
C'est impossible... Tout s'écroule autour de moi... Je hais ce monde !!! Emerys, mon père, ne m'abandonne pas... Je t'en supplie...
*pleure comme un enfant, en proie au désespoir*
Ainsi c'est donc la fin... Et avec toi je partirai également d'ici peu pour te rejoindre. La vie ne m'apporte plus rien hormis son lot de malheurs, à quoi bon résister et s'accrocher à de vains idéaux ?
*sort sa lame et s'entaille le poignet*
Je n'ai que trop perdu aujourd'hui... J'étais ta chair, voila ton sang, Emerys...
*ne distingue plus que des silhouettes*
Tu ne peux pas être mort !! Aclys, dis-moi que ce n'est pas vrai ! Je veux voir son corps !!!
*s'évanouit subitement, le sang continuant à perler le long de son bras*
...
Par Aclys Barows le 28/4/2002 à 1:06:05 (#1359538)
'Je vais aller voir dans les débris Elgofin... Mais avant que le toit s'éffondre, j'ai vu Emerys allongé sur son lit...'
Aclys enfila son armure et mit son bracelet de fierté, pour être un peu mieux protégé contre les flammes qui finissaient de consummer les derniers morceaux...
Il pénétra dans les ruines de la maison et regarda le lit qui était tout brûlé, il regarda en dessous et aux alentours... Il regarda également dans toute la maison mais ne trouva aucune trace de corps...
Il sortit et toussa un coup
Il tapota sur les joues d'Elgofin et vida le contenu de sa gourde sur la figure afin de le réveiller. Quand il ouvrit les yeux, Aclys dit:
'Je n'ai rien trouvé Elgofin... Je ne sais pas comment c'est possible... Peut-être que quelqu'un est venu chercher son corps...'
Aclys sortit des bandelettes et commença à les enrouler autour des blessures d'Elgofin, il versa ensuite une potion de guérison divine dessus
Par The BlooD Wolf FRA le 28/4/2002 à 10:02:09 (#1360807)
Emerys... Cet ancien ennemi... ce frère d'armes... son compagnon de foi... il n'était plus...
Le révolutionnaire avait longé une des plages de l'île, et s'était arrêté près d'un rocher, pour contempler l'horizon sans fins.
"Pourquoi le sang... la mort... toujours..." murmura-t-il... Elle le suivait, partout où il allait.
Blood se rendit à WindHowl, passant discrètement dans les rues, invisible aux yeux du commun des gens. Il fixa la scène de loin d'abord, et attendit que la foule se dispèrse.
Il s'approcha de la maison calcinée, et pria Brehan pour sauver l'âme de celui qui fût son serviteur pendant bien des années.
Il se détourna, et retourna sur la Maudite dans une gerbe d'étincelles et de flammes.
Par Pandora le 28/4/2002 à 12:14:28 (#1361583)
"Elle n'est pas revenue pour nous. Laisse la repartir..."
Pandora s'arracha à l'étreinte de son compagnon, avec cette violence proche du désespoir. Elle sentit les larmes inonder son visage. Elle avait compris... C'était la fin... Il l'attira à lui, la serrant avec tendresse, tandis qu'elle murmurait cette phrase, mêlée au sanglots : "Adieu mes amis... Adieu Serenity... Emerys... Puissiez-vous être heureux quelque part où on vous permettra de l'être..."
Par Lymphaia Aeldyn le 28/4/2002 à 14:23:21 (#1362469)
-. ..J'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi...
- Allons,s'empressa t-elle de répondre pourquoi dites vous celà ?
- La.... la mort d'Emerys en plus... c'est trop dur..
Lymphaia n'écoutait plus, encore, une de trop.... En quelques secondes, elle pris conscience qu'il n'était plus. Tout devint sombre. Après un court instant, elle reprit conscience
- Dites moi que ce n'est pas vrai
- Que j'aimerais tant....
Elle courut vers la ville, emplit de fumée. Elle avait encore l'espoir... Elle arrivait en vue de ce qui fut la maison de son ami. Elle n'était plus.. A la place, des rondins noircis, quelques morceaux de torchis trainant à terre, foulés par les badeaux venus tout comme elle constater la mort du conseiller
- Non.....
C'était donc vrai. Il l'avait fait... Elle n'avait pas pu lui parler une dernière fois. Des larmes perlèrent de ses yeux et glissèrent le long de sa robe. Elle courut vers les bois, ne voulant pas montrer son désarroi. Désarroi...déséspoir même
Par Desdemone le 28/4/2002 à 15:59:58 (#1363143)
Appercevant Elgofin, je m'approchais sans trop me faire remarquer.
- Dis moi toi...que c'est il passé?
- Heu ben chais pas moi m'dame y a la maison qu'a brulée et plus d'm'sieur d'dans!
- Il a disparu? Brulé?
- Ben chais pas moi y a un type parrait qu'l'est allé d'dans l'feu l'a rien trouvé ! Alros ben l'a disparu !
- Et...dis moi...on a attaqué le Duc?
- Ben nan pourquoi vous disez ca m'dame?
- Les bandelettes autour de son bras...
- Ah nan c'est c'crétin là c'est mis a s'entaillader la venule des bras ! Y a vraiment des fous ici j'vous jure !
Attrappant doucement le col du paysan, je le souleve et l'envoie violemment sur le mur de la maison la plus proche
- Aieuh !!!
- La prochaine fois tu fera plus attention a ce que tu dis.
Regardant les banelettes sur les avants bras du Duc, je me dirige d'un pas lourd vers la maison de Cassie Arthens, là ou je trouverai calme et repos.
Par Chorale Ealh le 29/4/2002 à 5:53:02 (#1367661)
*on crut y deceler une musique.. une musique.. douce...*
*certain entendirent le Vent.. dit.. : Emerys.... emerys....*
*mais il ne furement jamais sur*
Par Saraelle le 29/4/2002 à 11:52:26 (#1368744)
Mais elle était heureuse : bientôt, elle et Ilrond auraient à soccuper de lenfant. Elle imaginait déjà son premier sourire, ses premiers pleurs, ses premiers pas. Exaltée par ces pensées si merveilleuses, la dame reprit la direction de la cité dun pas alerte et vif, se demandant si Ilrond lattendait.
Cest alors quelle vit au loin une colonne de fumée sombre sélevant dHurlevent. Pressant le pas, la dame fonça vers la cité, inquiète de ce quelle allait y découvrir. Arrivé aux portes de la ville, elle croisa un groupe de personne auquel elle ne prêta pas attention puis fonça vers le centre doù semblait venir la nuée noirâtre.
Elle découvrit enfin lorigine du sinistre et ce quelle vit lui glaça le sang : la maison dEmerys de Pern était en flammes alors quautour bon nombre de personnes safféraient pour circonscrire lincendie qui faisait rage.
Alors quelle sapprêtait à demander ce qui sétait passé, elle entendit une phrase qui la fit défaillir : « Mais si messire, je vous ljure, jlai bien vu notre ancien duc, à lintérieur, alors que ltoit seffondrait. Cest là grand malheur ! ». La dame seffondra sur le sol. Une vive douleur traversa sa poitrine pour finalement aboutir à son ventre : elle poussa un cri puis tomba évanouie
Par Isahir Altoy le 29/4/2002 à 19:34:14 (#1371136)
Emerys... mort... celui qu'il avait servi deux longues années sans jamais faillir... mort... parti... pourquoi ?
Le Chevalier posa sa main sur son coeur, et adressa un dernier murmure à l'homme qu'il avait respecté et admiré de longues années durant :
"Vous fûtes grand, Emerys de Pern, bien qu'il m'eut arrivé de douter de votre personne. Que votre âme repose en paix, Chevalier, qu'Artherk vous acceuille dans ses bras souverains, et que Brehan guide a jamais votre bras et votre esprit, dans les ténèbres ou dans la lumière"
Isahir fit demi-tour, empli d'une tristesse qu'il n'avait encore ressenti qu'une seule foi dans sa vie. Il était passé à côté de bien des choses que son aveuglement voulu lui avait caché, et qui se dévoilaient à présent clairement à la lumière du jour.
Par Wolik le 30/4/2002 à 1:52:51 (#1373061)
Il enleve ses petites lunettes en soupirant et se frotte les yeux d'un air las...
Mon vieil ami, j'esperais que tu ne me rejoindrais pas si tot.
Sourit en se souvenant de tout les bons souvenirs qu'ils ont en commun et retourne travaille pour son dieu dans l'ecritoire celeste ou il compte les pièces d'or
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:rasta:
Par Saraelle le 30/4/2002 à 11:50:43 (#1373896)
La dame tenta de se relever, mais une terrible douleur vint frapper aussitôt son ventre pour lui arracher un cri atroce. Les voix sarrêtèrent instantanément tandis quun prêtre se pressa à son chevet : « Madame, vous devriez rester allongée, il en va de votre vie et de celle de votre enfant ! ».
Les mots du prêtre résonnaient affreusement dans sa tête, provoquant en elle un malaise profond. Tandis que le prélat laidait à se recoucher, elle distingua le visage de lambassadrice : des larmes perlaient le long de ses joues tandis que son regard trahissait linquiétude mais aussi la rage. Lymphaia savança vers la dame afin de lui tenir la main mais lecclésiastique len empêcha : « Madame, nous devrions la laisser se reposer. Je vous appellerai lorsque son état se sera amélioré ». Lambassadrice fit demi-tour à contre cur mais sarrêta aussitôt quelle entendit la voix de la dame : « Lymphaia, je vous en prie, ramenez-moi Ilrond ». Lambassadrice lui fit un signe de la tête, et aussitôt, elle ferma ses yeux
Par Lymphaia Aeldyn le 30/4/2002 à 14:12:47 (#1374670)
- Ilrond... Que faites vous donc ? Votre femme à besoin de vous...
La prêtresse pris la main de Saraelle, la serrant fortement
- Je vous le retrouverais, si il ne vient de lui même. Vous m'avez aidé quand je me suis trouvée dans une période sombre, Je ferai tout pour vous aider à mon tour..
Lymphaia reposa la main de future mère, et s'en fut en quête d'informations. Elle détourna le regard en passant devant ce qui fût jadis la maison d'Emerys
Par Cassie le 30/4/2002 à 18:02:20 (#1376201)
- ...
- Je sais... Entre et repose toi, tu es la bienvenue...
Cassie referma la porte derriere elle.
Par Saraelle le 2/5/2002 à 16:00:51 (#1384523)
Pour ne rien arranger, on était sans nouvelles dIlrond. Malgré ses insistantes recherches, Lymphaia narrivait pas le retrouver, ce qui ne manquait pas damplifier en elle le malaise qui était le sien depuis le drame.
Au bout de deux semaines, la dame fut autorisée à rentrer chez elle. On lui interdit de voyager ainsi que de mettre trop defforts et de passion dans son rôle administratif, une demande qui lui coûtait beaucoup.
Cest donc très affaiblie mais sereine que la dame reprit son poste à lhôtel de ville. Elle neut pas à faire defforts : la cité semblait en complète léthargie et bien peu de choses réclamait son attention.
Cependant, il en était autrement au temple. On dépêcha un prêtre à la capitale pour y rencontrer un spécialiste : les prêtres ignoraient si le choc subit pas la dame navait pas entraîné quelques conséquences malheureuses
Par Saraelle le 6/5/2002 à 10:59:41 (#1406861)
Cependant, non loin de là, un messager revenait hâtivement de la capitale, nanti dune missive pour les prêtres dHurlevent. Le spécialiste quils avaient mandé nétait pas des plus optimistes, et il insistait lourdement pour quon lui envoya la dame.
La dame partit donc à la capitale, poussée par ces prêtres forts soucieux de son état. Elle samusait de cette sollicitude, car elle savait quelle avait déjà dérogé à leurs recommandations de repos sans quil lui en eut coûté. Malgré tout, elle appréhendait cette entrevue, sans doute parce quelle ignorait tout de celui quelle allait rencontrer.
Elle sécroula à lannonce du verdict : lenfant était mort. Lhomme et sa collaboratrice tentèrent de la relever, mais en vain : elle était en proie à une profonde catalepsie et ne semblait pas vouloir en sortir.
Pris de panique, le spécialiste fit mander un coursier, quil envoya immédiatement prévenir les prêtres dHurlevent : lhomme désirait au plus vite la présence du mari et des proches à son chevet.
Selon toute vraisemblance, la mort dEmerys de Pern causait bien plus de mal quescompté, même si elle ignorait encore quel détestable destin était réservé à ce dernier
Par Ilrond Hith le 6/5/2002 à 19:40:28 (#1409768)
Je suis désolé... j'aurai du être là ! C'est impardonnable...
Se levant, il se dirigea vers où ses jambes le guidaient, empli de tristesse, de haine, de remorts, et de culpabilité...
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