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J'ai retrouvé ça
Par Kalder'Shee le 27/4/2002 Ă 17:22:51 (#1356571)
Tant de questions mÂ’assaillent Ă lÂ’aube de ce jour,
Tant de douleur, aussi, car d’aucune réponse
Je ne suis satisfait. Et quel bien triste tour
Je me joue moi-mĂŞme ; Se prendre dans les ronces
Qui tapissent lÂ’esprit est un jeu dangereux,
Dont je ne sors jamais vraiment victorieux...
Se passer de soleil ne mène qu’à la mort,
Tout comme se priver des doux scintillements
Que l’astre sélénite envoie sur l’océan...
Quelques rayonnements frappent l’âme plus fort,
Malgré tout, surpassant du Soleil la chaleur,
Voilant, dissipant de la Lune la langueur.
Imbécile de moi ! Comment pourrais-je oser
Me passer de cela ? Derrière l'avatar
Se cachent des trésors de sensibilité,
Perles d'espièglerie, et je pique le fard
D'avoir pensé un instant, Ô fou mélancolique,
DĂ©tourner le regard de cet ĂŞtre hypnotique.
Elle me dit si peu, mais je suis déjà pris...
Et malgré son ardeur à signer son erreur,
Je me passionne pour la grâce de son esprit,
Convaincu de sa force, exempte de rancoeur,
Touché par sa confiance, et sa complicité,
Emu par l'affection qui semble se tisser...
VoilĂ que je rĂŞve, suspendu Ă ses mots,
D'apprendre à découvrir cette si rare muse,
Si vivante et douée à user de sa ruse
Pour me faire passer pour le dernier des sots.
VoilĂ que je rĂŞve, je ne le devrais point,
Le cauchemar est leste, et n'est jamais bien loin...
Pfuuuuuuuuuu
Par Aclys Du Val le 27/4/2002 Ă 19:07:08 (#1357205)
Par Opheylia le 27/4/2002 Ă 19:18:17 (#1357265)
Est-ce de toi Kalder ou peut-on connaître l'auteur ? ;)
Par Kalder'Shee le 27/4/2002 Ă 20:05:15 (#1357563)
D'ailleurs, je précise, quand je cite quelqu'un, même si c'est rare.
Ces vers étaient avec un texte... j'hésite à le poster, lui... je le modifierai sans doute, avant.
Par Opheylia le 27/4/2002 Ă 20:16:35 (#1357634)
J'espère lire le texte, si tu le postes... ;)
hin hin
Par Galadriel le 27/4/2002 Ă 21:34:56 (#1358175)
Clap clap Kinder!!(surnom pourri surement emprunté a Karlin)
Dis tu me fais un poème?:amour:
Par Barja le 29/4/2002 Ă 10:46:28 (#1368411)
Kalder c'est bien toi le plus fort :)
Je peux le garder ? ou le diffuser ?
ljd Barja
Par Kalder'Shee le 29/4/2002 Ă 15:55:13 (#1369903)
Ca ne serait pas rendre service aux pauvres lecteurs...
Cela dit, garder, moi je n'y vois pas d'inconvénient... quant à diffuser, faudrait m'en parler avant.
Par zup Arkhen le 30/4/2002 Ă 1:46:46 (#1373043)
Toujours aussi agréable qu'à l'acoutumé!
Par Galadrielle le 30/4/2002 Ă 11:36:18 (#1373822)
*trépigne d'impatience de lire le texte*
Merci de partager ça avec nous Kalder! :merci:
ps: Galadriel.. très chère.. en ce qui me concerne ce bon messire a dormi dans ma chambre... héhé
(mais.... au risque de décevoir tout le monde.. hihi.. je n'y etais pas!)
Par Alicia of Draco le 30/4/2002 Ă 14:38:18 (#1374836)
Provient du message de Barja :
En un mot ... Superbe !!!
Kalder c'est bien toi le plus fort :)
Je peux le garder ? ou le diffuser ?
ljd Barja
C'est moi l'Agent de Kalder'Shee, Barja, donc, prévoyons un rdv :)
Par Barja le 30/4/2002 Ă 15:56:33 (#1375326)
Provient du message de Alicia of Draco :
C'est moi l'Agent de Kalder'Shee, Barja, donc, prévoyons un rdv :)
ok alicia, Je te propose un rendez vous vers minuit dans une foret que je connais bien... inutile de te vetir chaudement surtout :eek:,
le fond de l'air est tres agreable en ce moment :p.
Nous aurons tout le temps d'en discuter :).
Je te donnerais le lieu et l'heure :p.
Par Alicia of Draco le 30/4/2002 Ă 17:25:21 (#1375942)
Par Kalder'Shee le 30/4/2002 Ă 20:47:49 (#1377244)
Provient du message de Galadrielle :
ps: Galadriel.. très chère.. en ce qui me concerne ce bon messire a dormi dans ma chambre... héhé
(mais.... au risque de décevoir tout le monde.. hihi.. je n'y etais pas!)
Devinez qui est le plus déçuuuuu :p
Bon, j'ai modifié le texte. Le problème est qu'il appelle (comme l'original d'ailleurs) une suite qui ne verra probablement jamais le jour... Ou une suite très très très longue, dans très très très longtemps... Pas facile, quoi.
J’ouvre les yeux subitement. La nuit m’enveloppe encore, mais Morphée vient de me libérer de son étreinte, me faisant basculer sans ménagements dans le monde réel. Malgré la brise fraîche de la pleine nuit, j’ai chaud, et ma lourde cape n’est pas la seule bienfaitrice. Une chaleur diffuse émane de moi, comme un soleil avalé la veille. Je m’assied, hostile à présent à l’idée de me rendormir. Je ne suis pas fatigué, et au contraire, je me sens investi d’une inépuisable énergie.
Le camp que nous avons monté s’offre alors à mon regard. Les corps allongés et emmitouflés sont répartis de part et d’autre du feu, qui crépite de contentement, mordant et brisant une bûche fraîchement disposée là par celui ou celle dont c’est le tour de veiller sur les autres. Les respirations résonnent dans le petit vent comme autant d’âmes animées par les rêves, jouant avec les effluves du sommeil généreux et les volutes âcres et blanchâtres du feu. Ce moment est unique, pour rien au monde je ne voudrais m’en priver, tant il est empreint de plénitude. Mélange de solitude et de société, teintée des couleurs de la fraternité saine qui lie tous ces gens endormis, et dont l’entraide semble se développer jusque dans le sommeil, la scène me ravit par sa calme sérénité.
Ils ont de la chance. Ils sont ensemble cette nuit, et ils le seront longtemps encore. Ce n’est malheureusement pas mon cas, mais je ne me plains pas, car je me sais incapable d’adhérer à cette communauté. Alors je me contente de veiller sur elle, avec le vague espoir d’avoir un jour l’occasion de me sacrifier pour la voir survivre. Ils ne s’en rendent pas compte, mais c’est mieux ainsi : l’on a l’esprit libre que lorsque l’on ne sait pas qu’on a droit à l’erreur ; Le simple fait de penser qu’on peut échouer sans châtiment fait douter, et l’échec vient presque naturellement.
De l’autre coté du foyer, déformée par la chaleur émanent du bois consumé, je distingue une silhouette. Elle est assise sur le tas de bûches, et les langues du feu de reflètent dans ses yeux et sur les fines lamelles de son armure. Elle me regarde, elle est bien éveillée. C’est elle, pour le moment, notre ange gardien. Et quel ange...
Je me lève, sans précipitations, m’emmitoufle dans ma cape, à présent soumis au désormais habituel froid engourdissant du réveil en pleine nature. Je contourne le feu, et viens m’asseoir à coté d’elle. Son regard m’a suivi, mais elle fixe à nouveau les cabrioles des flammes dans le foyer ardent. Je regarde dans un instant d’éternité son profil parfait, la commissure de ses lèvres, les courbes élégantes et subtiles de ses cheveux, m’interdisant de les toucher, malgré mon désir. Les flammes me semblent alors un centre d’intérêt bien moins dangereux ; nos regards suivent alors le même chemin.
Quelques minutes, échappées dans le temps, nous lie encore... Enfin, un soupir ponctue le début de mon chuchotement, et je suis un instant surpris par la douceur déterminée de ma voix.
« J’ai longtemps pensé avoir quelque chose à faire. Une chose dont je n’ai jamais rien su, et dont je n’ai jamais deviné la moindre piste. C’est pour cette prétendue destinée que je me suis exilé, que je vous ai rejoint et, finalement, que je me suis égaré. J’ai le sentiment, à présent, de m’être tellement écarté de la route que je ne la distingue plus. Aussi je n’ai plus ma place ici, comme je n’ai plus ma place nulle part.
– Ne dis pas ces... Je mets mon doigt devant mes lèvres, demandant le silence, et l’obtenant. Le ton de mon discours suffit à montrer qu'une décision a été pensée, et prise.
– Pardonne-moi, et demandes-leur d’en faire autant, au petit matin, quand ils se réveilleront. »
Je me lève prudemment, et me dirige vers mes affaires, préparées la veille. Simplement un sac en toile épaisse, mon armure, et quelques armes riches de souvenirs sanglants. Je me retourne une dernière fois, pour saisir l’espace d’un instant, à travers les volutes opaque et déformantes, les scintillements de deux yeux trop humides, qui se baissent et se ferment. Rapidement, les cliquetis de métal et les craquements de mes pas rompant les branches mortes couvrent les crépitements du feu, qui finissent par disparaître. Ca y est ; je suis parti.
Par Galadrielle le 2/5/2002 Ă 19:00:18 (#1385880)
Comme Ă mon habitude j'ai du mal Ă trouver mes mots...
je dirais..magnifique.. mais c'est presque réducteur!
Par Maelyx le 3/5/2002 Ă 11:31:16 (#1389786)
Les templyers sont aussy touchés par le lyrysme. Voycy un exemple de cantyque matynal que j'ay retrouvé parmy de vyeux parchemyns.
Hummm Hoo benit soit ce pain de mie
remercions le Plus haut de pain divin
Pain de mie pain de vie , Hooo oui
Hummmm Hoo chaque matiiinn
Hummmm Hoo pain de mie grillié
c'est encore humm plus delicieux
Haaaaaaaa le pain de mie grillé
surement descendu des cieux
Hummm Hoo benit soit ce pain de mie
remercions le Plus haut de pain divin
Pain de mie pain de vie , Hoo ouiii
Hummmm Hoo chaque matiiin
Mais le pain de mie grillé
huum c 'est encore mieu
gloire a ces pain de mie
doré sur les buchés de dieu
Hummm Hoo benit soit ce pain de mie
remercions le Plus haut de pain divin
Pain de mie pain de vie , Hooo ouiii
Hummmm Hoo chaque matiinn
Plus tendre que les biscottes
Pain de mie grillé tu me donne
hummmmmm la force de me lever
et chaque jour de porter ma cotte
Hummm Hoo benit soit ce pain de mie
remercions le Plus haut de pain divin
Pain de mie pain de vie , Hooo ouiii
Hummmm Hoo chaque matiinn
Amen.
gloyre au Plus haut!
Par Vrittis le 3/5/2002 Ă 11:46:47 (#1389889)
Tous les matins, après s'être levé
Une petite orgie, y'a que ça de vrai
Un coup de barre, quand on est fatigué
C'est efficace pour bien se réveiller
*s'arrète ici, avant de ne pas respecter certaines règles*
Par Reine Sorciere le 7/5/2002 Ă 22:49:02 (#1418097)
moi, je m'en fiche je sais ou trouver d'autres textes de ce mĂ´ssieur qui dit kil ecrit pas bien alors que c faux...
si vous voulez, on monnaie ???
:p
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