Sous la pluie.

Par Silwenne le 25/4/2002 à 17:50:24 (#1344971)

Il pleut.
Nuit sans sommeil.

Le soleil est déjà haut dans le ciel de Hurle Vent quand Silwenne ouvre les yeux sur la rangée de fiole alignées sur la table de son laboratoire. D’abord flous, ses souvenir rejaillirent et elle se souvins pourquoi elle avais préparer tout ce poison, mais la jeune femme fit face à sa tristesse, elle avais déjà prit sa décision. S’asseyant sur le bord du lit, l’orage gronda et il se mit a pleuvoir, comme dans ses lointains souvenirs. Un sourire vint éclairer son visage, comme si les éléments l’invitaient au dehors. Elle se leva et rajusta sa robe froissée, qu’elle n’avait même pas prit la peine d’ôter pour s’endormir, avant d’ouvrit la porte.

Derrière, un déluge liquide, véritable rideau d’orage d’une pluie tiède, brouillant la vue de la porte de l’autre coté de la rue que Silwenne regardait. Elle fit quelques pas au dehors, ses pieds nus sur les paves délavés, la pluie imprégnant presque immédiatement le fin tissus blanc de son vêtement, dévoilant les formes généreuses de son corps nu. La jeune femme lève les bras et le visage vers le ciel, les yeux clos, les lèvres entre ouvertes, accueillant cette eau providentiel, comme le font les habitants de cette île lointaine, qui ruisselle sur sa peau et ses longs cheveux noirs tombants jusqu’à la chute de ses reins…

Par Ange d'Yr le 25/4/2002 à 17:54:20 (#1344994)

*adore*:lit:

Par Enora le 25/4/2002 à 18:08:59 (#1345106)

Sur le pas d'une porte, une jeune fille en chemise de nuit, regarde le rideau de pluie voiler Hurle Vent.
Sur ses épaules à demie dénue, ses longues boucles rousses tombe en cascade.
Des larmes de sel viennent se méler sur le sol aux gouttes de cette pluie battante.
Rien au dehors ne semble vivant et une seule poupée de chiffon est son réconfort.
Son regard se perd sous le rideau de pluie.
Il lui semble au loin voir une silhouette égarée.
Elle sert contre son corps sa poupée.
Elle fait un pas, alors qu'un éclair déchire le ciel.
Sous le voile lourd tombant, elle reconnait Silwenne.
Le temps semble se susprendre.
Ses lueurs qui fendent le ciel, le grondement du ciel...et ses cascades tombant sur les deux corps..
une nouvelle fois face à face..

Par Prophetia Astrae le 25/4/2002 à 18:28:40 (#1345241)

:lit: *adore aussi *hop:merci:

Par Azulynn Kissous le 25/4/2002 à 18:30:03 (#1345250)

Loin de là, au-delà des mers qui s'étendait sur les côtes d'Arakas, une ombre courait, léger fantôme sous le ciel noir d'une fureur libérée. Arrivée devant un haut perron, elle s'empressa de faire jouer la clé dans la serrure et d'ouvrir avec difficulté la lourde porte de bois sombre, à demi aveuglée par les torrents d'eau qui se déchaînaient et détrempaient son mince vêtement. Dans un soupir de soulagement la jeune femme se réfugia enfin dans le hall calme de la grande maison familiale, et referma la porte derrière elle, non sans avoir jeté un dernier coup d'oeil alentours...
Le ciel déchiré lui allait si bien...

( :lit: ;) )

Des instants qui fuient...

Par Kyriane Feals le 25/4/2002 à 18:38:52 (#1345304)

:lit:

Doux instants volés
Empreints de sérénité

Observer la pluie
Et ces nuages gris

Sous ses vêtements
Mouillés par ce temps.

Ombre fugace
Qu'un rien efface

Rideau intangible
Un brin futile

Cette pluie s'arrêtera
Et la vie reprendra

Toujours aussi tenace
Et qui, lentement, passe...

Par Silwenne le 25/4/2002 à 19:06:11 (#1345443)

Rabaissant la tête après s’être passer les mains sur le visage, elle ouvrit les yeux et la vit, petite femme fragile, trempée dans sa chemise de nuit, sa poupée de chiffon contre sa poitrine. Silwenne prit le bas de sa robe traînant dans le torrent de la rue et la remonta jusqu’à mi cuisse. Elle lécha les quelques perles de pluie perdues sur ses lèvres sans quitter Enora de son regard de braise, et avança lentement vers elle de sa démarche féline. La jeune femme cachait difficilement son émois et son cœur battant à tout rompre dans sa poitrine rendaient sa respiration presque haletante.

Elle s’arrêta devant sa fleur sucrée et lui sourit tendrement sous la pluie qui redoublait de violence comme pour accentuer ce moment intense. Lâchant l’un des coté de sa robe Silwenne vint écarter une mèche rousse de ce si doux visage constellé aux yeux rougit. Elle ne pu s’empêcher de contempler, avec une envie croissante, le corps de sa belle sous le tissus devenu diaphane, ses formes exquises, ses seins dressés par le froid, le jardin couleur d’automne de son bas ventre… Que n’aurait-elle donner pour un baiser? Relâchant la pression de ses incisives sur sa lèvre inférieur, elle lui dit d’une voix douce:

- Viens mon amour, ma douce fleur sucrée, tu vas prendre froid…

Magnifique

Par Darksoul Zenox le 25/4/2002 à 19:15:35 (#1345509)

*a toujours des frissons en lisant Silwenne*


:lit:

Par Kyriane Feals le 25/4/2002 à 19:19:47 (#1345542)

:lit:

La femme dans toute sa splendeur nous est révêlée... Et dire que... *Chuuuut* :chut:

Par Enora le 25/4/2002 à 21:07:59 (#1346194)

Accepter encore de la suivre,
c'est entrer une nouvelle fois dans les tourmentes de la passion.
Souffrir encore..peut etre jusqu'à en mourir.
Elle se fige quelques instant.

Combien de fois..avec t-elle encore etre briser?

Enora lache sa poupée, qui s'imprègne sur le sol boueux, pour aller se blottir dans les bras de son amante.
Et enroule ses bras autour de cette 'poupée' aux courbes révelées par la pluie.
Les deux corps ruisselants, rapprochés dans l'étreinte seulement séparé par l'étoffe trempée..
Quelques pleurs étouffés, blotti contre une poitrine.

Pourquoi accepter après tant de pleurs et de souffrance.
L'amour est-il raisonnable?



Je trouve vraiment mon texte ridicule comparé à celui de Silwenne. Enfin bon ..de toute façon les gens lisent pas pour mes textes ;p

Par Kyriane Feals le 25/4/2002 à 21:29:53 (#1346341)

Provient du message de Enora :
Je trouve vraiment mon texte ridicule comparé à celui de Silwenne. Enfin bon ..de toute façon les gens lisent pas pour mes textes ;p

Oh! Une petite Caliméro?

La beauté des textes ne réside pas dans leur apparence...
Si le coeur y est, il sera beau... au moins pour son auteur.

Et, personnellement je lis TOUS les textes et ne juge personne. Même si j'ai mes préférences, comme tout un chacun...