Néant de l'abîme

Par Ombre clair-obscur le 18/4/2002 à 1:15:23 (#1303469)

"Néant - Partie 1"

Puisqu'il est n'est plus de raison
Puisque est morte la passion
Puisqu'il n'est plus d'horizons
Puisque se termine la chanson

Puisque le temps nous a séparé
Puisque demain était trop près
Puisque la lassitude nous a tué
Puisque est finie la complicité

Puisque la réunion était un sursis
Puisque tu préfères d’amant, ami
Puisque la vie mÂ’a bien trop aigri
Puisque désormais c'est ainsi

Rappelle-toi que j’ai aimé
Rappelle-toi mes mots adorés
Rappelle-toi les moments enfiévrés
Puisque maintenant l'oubli est vérité


"Néant - Partie 2 "

Mes chants, poèmes, rires, et larmes
Sont de bien tristes et dérisoires armes
Face à la cruelle logique de la raison
Qui la pousse vers d'autres horizons

Moi qui était esclave de son charme
Je suis à présent l'otage de ce drame
Un fou qui tente de retenir ses émotions
Voyant sous ses yeux de sa vie l'explosion

Je me meurs d'entrevoir le feu éteint
Dans ses yeux à présent sans lendemain
Avec son départ s'est éteint la flamme
Qui montrait le chemin à mon âme

Je dévale la pente du désespoir sans freins
Qui mène au néant, au centre du grand rien
Et je n'ai plus envie de m'arrêter dame
Car la vie a pris un goût subitement infâme


"Néant - Partie 3 "

Te rends-tu compte de ce que tu as fait
Te rends-tu compte que tu m'as détruit ?
Je t'ai offert ma vie, ma passion, ma fierté
Mais même tout cela donner n'a pas suffi.

A présent je ne sais plus vers où aller
Je n'ai de toute façon plus aucune envie
Si ce n'est celle de tout quitter et de pleurer
Maudissant les Dieux pour cette plaisanterie

Qui hélas ne va pas encore se terminer
Car entre les pattes du chat je suis la souris
Et celle-ci ne finit jamais par se libérer
Mais face à ce bourreau à la fin perd la vie

Et je suis las d'essayer de lui résister :
J'ai perdu la seule qui fut mon amie
A laquelle j'ai proposé mots adorés
Et qui tendrement ainsi me répondis...


"Néant - Partie 4"

La folie m'a définitivement atteint. Assis devant la fenêtre, je regarde le ciel lentement agité par une brise rafraîchissante et peu à peu je quitte la réalité.

Les souvenirs se mêlent aux rêves et aux fictions de ce monde tant rassurant peuplé d'aventuriers, de monstres et de fées, seul refuge à ma raison contre le torrent d'émotions qui guette dans l'ombre le moindre moment de faiblesse.

Chaque minute est le théâtre d'un combat que parfois je gagne, parfois je perds. En cas de défaite, ma vue est brouillée par des larmes si douloureuses qu'elles brûlent ma peau comme de l'acide, me rappelant que la douleur n'est pas qu'intérieure.

Alors plus profondément je plonge dans le rêve, abandonnant cette réalité dégoûtante de vie, et je revis les périples Althéa où rarement la passion ose m'agresser.

Les nuages se déforment sous l'impulsion des supplications mentales et les paysages enivrants de ce monde paisible reviennent à l'assaut, me libérant du joug de la tristesse.

Du néant à l'abîme, j'étais, je suis et je resterais à jamais une Ombre.

Par ~ Shamilda ~ le 18/4/2002 à 2:03:54 (#1303563)

Voilà des paroles bien sombres ...

La douleur, si grande soit-elle, passe, ou du moins se cache bien au fond de l'être, pour finir par oublier.

Ami, vous devez vous reprendre.

Et n'oubliez pas que bien souvent ce que l'on ne peut avoir nous parrait d'une beauté et d'une richesse extraordinaire ...
... alors que si nous possedions ces choses, elles nous sembleraient banale et sans clarté.

Regardez autour de vous, bien des choses depasse votre aimé.

Par Opaline le 18/4/2002 à 9:34:02 (#1304058)

:lit: :lit:

Par Un Ange Bleu le 18/4/2002 à 12:10:41 (#1304619)

:lit:
tres sombre tres sombre . . .

Par Aërandis le 18/4/2002 à 13:00:25 (#1304802)

Vu que je peux pas trop intervenir rp, je me contenterez de sa:

EHLP

PS: superbe comme toujours Ombre