Moisson de peine

Par Elfangor Syx le 13/4/2002 à 22:26:01 (#1281622)

Un assassin, caché, une arc à la main, Sélènite, éprouvait une haine sans pareil contre Elfangor Syx. Ce dernier avait attaqué l'envoyé de Syl, et, de ce faite, compromis la paix entre Syliens et Sélènite. Accroupi, l'homme avançait furtivement et se plaça devant une fenêtre. De sa position, on voyait le Sergent assis devant une petite table.

Te voilà misérable... tu vas payer ton acte ! murmura l'inconnu.

Il faisait sombre, la silhouette du guerrier assis se dessinait parmis les ombres. Mais, ne voulant pas manquer sa cible, le malfrat concentrait toute son attention sur l'ôuïe. Ainsi, il était sur de l'emplacement de la victime.
Il entendu une douce mélodie qui provenait de l'intérieur, il brandit son arc, prêt à tiré. Le Sergent allait mourir, rien ne pouvait l'empecher désormais, il était la proix, et cette nuit serait sa dernière. Soudain, l'arc de l'assassin trembla, de la mélodie s'était formé des sons ! Intrigué, l'homme, ranger son arc, tenda l'oreille:

Elle part sans se retourner
Et l'automne feuille à feuille s'écoule
Le sceau de l'oubli s'est brisé
En souillant un innocent amour

Surpris; le brigant hésita... après tout, il pouvait attendre un peu avant d'agir ! Il décida de ranger son arc quelque temps, il s'adossa contre le mur et écouta.

A l'aube de notre naissance
Le monde semble d'espérence
Les rêves s'emplissent de chimères
La vérité se terre
Mais l'amour à son heure
Apporte la douleur...

L'assassin était très étonné de la beauté du texte et de l'air sur lequel le Sélènite prononçait ces paroles.

En un instant tout était plus clair
Lumineux, transparent comme l'air
Elle ferma les yeux et m'appela d'un cri
Personne, jamais plus jamais ne la revit

Moisson de peine, graine semée
Dans une terre de larmes gelée
Le jour s'eteint déjà
Dans l'hiver vient le froid, la nuit

"Il n'est donc pas comme ces autres barbares stupides de Gardes Royaux ?!"
Troublé, il se laissa entrainer par le chant.

Elle part, et je perds tout espoir
Rien ne pourra guérir mes blessures
Insensé comme à l'aube
Amer et malmené par le sort
De vouloir te mener à bon port

A l'aube de notre naissance
Tourne le vent de la chance
Face au ténèbres
Je reste seul

Le Sergent repris, les larmes aux yeux, le doux refrain. Le sceau de l'oubli s'était brisé, il se souvenait...

Moisson de peine, graine semée
Dans une terre de larmes gelée
Le jour s'éteint déjà
Dans l'hiver vient le froid, la nuit.

L'assassin versa couler une chaude larme, il ne l'essuya pas.

Dans la nuit se distingua une sombre silhouette, quittant la petite maison d'Elfangor Syx. Plus tard, il afficha ce qu'il avait entendu sur la taverne de Lightaven...

Par Karl le 14/4/2002 à 20:56:07 (#1286064)

Je me demande ce qui peut ainsi rendre mon Sergent si triste et desemparé ....une femme ....
La vie est parfois dure.
*espere que Elfangor ne sombrera pas*

Par Elfangor Syx le 15/4/2002 à 22:29:24 (#1291808)

*passe par la*
HELP !
*repart discretement*

Par Aërandis le 16/4/2002 à 14:41:07 (#1294679)

Superbe Elfa, mais bon, si tu déprime trop, appelle moi, on ira assécher une ou deux tavernes ensemble.