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Back and Ready; Fan Fiction Mission Order

Par Dolticht le 8/4/2002 à 21:08:16 (#1250329)

Bon, je reviens... Pour combien de temps je ne sais pas, faut voir si ca se réveille légèrement ici. Mais commençons par ce qui manque, un fan fiction made Dolticht.
Cette fan-fiction ne se trouve pas dans un environement futuriste comme Planetside mais plutôt sur un truc genre Operation FlashPoint.

OPERATION STORM

Malden, US Army Base
Jeudi 30 mars 1985, 0840

"Soldats, marins ou pilotes des forces de l'OTAN, demain sera un jour de liberté pour le monde libre. Les forces aéroportées de l'US Army ouvriront la voie sur l'île d'Everon. Durant la matinée, les troupes de l'OTAN débarqueront et la libération d'un peuple opprimée débutera.
Je suis certain que vous êtes tous prêts à donner votre vie pour cette cause noble. Demain, nous ne serons plus les garants de la sécurité de notre pays mais de la liberté du monde. Si nous n'agissons pas maintenant, l'ennemi va poursuivre son avance. Nous devons nous opposer à cette menace. C'est pourquoi l'ONU a décidé de nous envoyer sur cette île et je suis certain que chacun d'entre vous se montrera digne de son devoir et le fera avec bravoure."

Le premier paragraphe s'arretait là, un discours comme sait les faire la propagande de l'armée. On poursuivait par une brève description de la situation.

Everon: Ile dans la Baltique, anciennement sous contrôle de la RFA. Mais une révolution s'y est produit renversa le pouvoir en place. Depuis l'île a pris son indépendance, la République Populaire d'Everon. Le sud de l'île s'est rebellée et a pris les armes contre le nord. Mais les Russes sont arrivés, en quelques jours malgré une aide extérieure la quasi-totalité du territoire est sous contrôle de l'armée russe, ou plutôt de l'Armée Populaire de Libération, l'APL.

Villes principales:
Montignac, capitale du gouvernement provisoire pro-sovietique et QG de l'APL
Provins, noeud routier au centre du pays
Morton, ville portuaire, sert de point de ravitaillement pour l'Armée Rouge
St-Phillipe, aéroport proche, extrêmement bien gardée, ville la plus au nord.
Levie, ville frontalière entre les deux Républiques, actuellement occupée par la 6ème division blindée soviétique.
Saint-Pierre, ancienne capitale de la République Démocratique d'Everon.

Population: 2987 habitants(recensement de 1983)
Gouvernement actuel: République Populaire Communiste, désormais nouvelle république de l'URSS(depuis le 27 mars).
Forces armées: essentiellement composé de troupes de l'Armée Rouge, quelques troupes de polices soutiennent le pouvoir en place.
Industrie: quasi-nulle, bien qu'il y ait quelques installations minières. La région vivait des subsides de la RFA.
Agriculture et pêche: principal source de revenu du pays. Le tourisme est aussi un débouché pour le pays grâce au nouvel aéroport.

Forces ennemies:
Effectifs: estimation du 12 novembre 1984
environ 2500 soldats
200 chars dont au moins 70 T-80
15 hélicoptères dont 5 Hinds
5 Su-25 Frogfoot
2 navires de guerre, stationnés à Morton
une vingtaine de vedettes de défense côtière
une compagnie de troupes d'élite Spetz Natz a récemment été aperçue dans les environs de Saint-Pierre.

Ces forces forment une partie de la 6e division blindée et de la 164e division d'infanterie. Le commandant en chef est le Général Vladimir Ilianov Gorchtianov. Il a récolté ses galons en Afghanistan. Le colonel Borichienko est son aide de camp et commande la 6e division.

La majorite des troupes ennemies en activité sont en patrouille dans le sud à la recherche d'éventuels résistants. Le reste assure la sécurité intérieure du pays.

Forces Alliées:
Effectifs: Dernières estimations 27 janvier
348 hommes
10 chars
7 vedettes
25 Spec Ops, Delta Force et Seal Team(récémment retiré après la perte de St-Pierre, 3 hommes sont toujours MIA)

Les forces de la Résistance ont put établir deux points d' évacuation. L'un dans un ancien château et l'autre près de Durras un peu plus au nord mais ils ont récemment été envahi. Nous avons perdu contact il y a six heures. Il se peut qu'une partie des résistants aient pu se replier dans les forêts environnantes.




Mission Flash:
Vendredi 31 mars, 0130
Assigné au 506e de la 101eme Airborne" Screamin' Eagle"
Objectifs Principaux:
-Capturer et tenir les villages de Durras et Vernon.
-Déployer une ligne de défense dans la vallée.

Objectifs Secondaires:
-Assurer une couverture durant le débarquement
-Participer à l'attaque sur Levie et Regina dans l'après-midi.

Acheminents: 5 Black Hawk UH-60, ravitaillement aérien
Couverture: 3 AH1 Cobra, 1 AH64 Apache

Zone de Parachutage: Ouest et Est de Durras Gg74 Hj77
Nord et Ouest de Vernon Gg81 Hi82

0135: regroupement avant assaut
0140: attaque Durras
0145: Nettoyage terminée, renforcer position et établir périmètre de défense.
0200 a 0615: défendre position


Easy Compagnie attaquera Durras et y déploiera 2 platoons, les autres platoons assureront une couverture de la route et de la vallée.

2nd Platoon CO: 1st Lt Lipton
XO: Major-Sargeant Floarth
2nd squad: leader: Sargeant McLoag
Staff-Sargeant Berret
Caporal Aleinthe
1st Private Koloadaski
1st Private Polab
2nd Private Aaron
2nd Private Winters
2nd Private Volary


Equipement 2nd Private Winters: M16A2, 3 chargeurs
Light AntitankWeapon
2 grenades à fragmentation
Lunettes de Vision Nocturne
gourde, carte, boussole
Rations 3jours, camo
Mine et paquetage réglementaire parachutiste"[

Par Dolticht le 8/4/2002 à 21:19:30 (#1250409)

Des commentaires svp pasque des aussi longues que ça je fais rarement. /me need soutien
Ya pas trop d'actions mais j'ai déjà la moitié de la campagne en tête.

Par vortex le 8/4/2002 à 21:24:53 (#1250461)

Aime bien l'intrigue et serait prêt à répondre mais n'a pas un niveau nécessaire mais je pense que si ca continuait sur cette lancée ca donnera quelque chose de bien :)

/edit hors-sujet: Ca a pas mal changé depuis que tu es parti... :( Tusk, ranshin et Malcom se sont désinterressés de PS et la communauté se limite à moins d'une dizaine de personnes mais pour ne pas polluer il faudrait en parler en MP :D

Par Rune de Balrog le 9/4/2002 à 1:38:46 (#1252185)

Salut Dolticht :)
Le retour du Maître des Fictions, tu tombes vraiment à point nommé, j'ai hates de :lit: les aventures que tu nous as concoctés ;)

Originellement posté par Dolticht:
Bon, je reviens... Pour combien de temps je ne sais pas, faut voir si ca se réveille légèrement ici.


On essaye :)
J'espère que lors des prochaines semaines, des changements pourront être constatés par tous et celà à tout les niveaux =)
Et puis ce serait tout de même vraiment dommage de te faire fuir à nouveau, moi je préfèrerai éviter en tout cas :maboule:

Cette fan-fiction ne se trouve pas dans un environement futuriste comme Planetside mais plutôt sur un truc genre Operation FlashPoint.


C'est pas ce qui va m'empêcher de la savourer :)
Sans plus attendre je commence la lecture et renoue avec mes premiers tripes sur le Forum JO, à savoir ... héhé ... les critiques de Fictions :cool:

*La lecture prit son temps et de multiples reflexions vinrent dans l'esprit du lecteur* :D

Bon ... çà va être plus difficile de faire une critique car ce n'est pas une fiction ... disons plutôt pas encore une =)

Avec ce que tu as déjà imaginé et écrit, je te répondrait que tu as des bases solides pour pouvoir faire une Fiction d'un haut niveau (avec ce qu'il y a déjà là, ce serait parfait pour entamer un RP) mais cependant j'avais souvent remarqué que si ton soucis du détail (perfectionniste?) et ton talent à imaginer différentes batailles étaient ce qu'il avait de mieux dans tes fictions, la psychologie et le charisme des personnages étaient souvent laissés en retrait !

Je pense que si tu arrives à donner encore plus de vie aux différents protagonistes, des mentalités différentes, pourquoi pas montrer des tensions entre combattants d'un même camp (c'est un exemple parmis tant d'autres) ... le lecteur aura d'avantage de plaisir à suivre l'histoire et sera indéniablement scotché devant l'écran lors des batailles ou des moments forts du scénario !

Faire une fiction d'un haut niveau sans véritable défault est un challenge délicat (c'est pour celà d'ailleurs que je ne m'y risque pas pour le moment) et faire de multiples fictions mettant en scène des personnages précédemment cités dans d'autres fictions est encore plus dur.

Pour le moment, comme je l'ai dit, tu as tout les atouts pour créer une excellente fiction, la suite nous en dira plus, je ferai une critique plus objective à ce moment là :)

Par Glorinfeld Listle le 9/4/2002 à 2:01:30 (#1252252)

un briefing nikel :) ta déjà moi d'assuré comme lecteur j'attend la suite avec impatience :)
(je vais m'y mettre bientôt aussi)

Par Castor Lapon le 9/4/2002 à 2:52:53 (#1252406)

et nous ? on pourra venir deranger ? :d


(rahh ses vrai quond dirait que pour les nom des soldat tu a fait copier coller de flasht point(qui est un super jeux)les m16,les escouade bien organizèe ,les jumelle,les ration,manque les jeep et les camion :baille: )

Par Castor Lapon le 9/4/2002 à 2:54:50 (#1252411)

lol,je viens de lire les 4premiere ligne...
EVERON

now c sur,flasht point tous coller,je parie que sa va mal tourner et que notre hero va rater le point de rendez vous pour l'evacuation,il va ce faire capturer,et la il va ce faire liberer par la resistance,apres il fera quelle que mission,puis il ce barrera en bateau,non serieux,sa promet,mais faut quond puisse intervenir quand meme!!(OUI NOUS! LES PETIT DEBUTANT DES HISTOIRE CHOUETTE)

Par Castor Lapon le 9/4/2002 à 3:02:49 (#1252433)

ah,jen ai chier pour reussir a prendre regina,et aussi a rejoindre morton(le premier point de rendez vous,avant quil ne tombe)

PS:les russe on bien plus d'helico,
bon voila g finis de lire,je vai reinstaller operation flasht point pour etre inspirer(je trouve que dans la premiere attaque,les usa sont bien equiper! 3 cobra!!! :eek: 1 ah64,sa fait beaucoup)


ralalllala,apres on ecriras red hameur,ahh que de souvenir,ce baladez tranquillement au commande d'un BMP et denvoyer des obus sur ces povre americain... :bouffon: (:monstre: )

je veux apselument test flasht point! (surtout depuis laquisition d'une gforce3)setait lourd de viser en 800x600



bon...setait pas des mig 25 quil zavai comme zavion les ruskf ? les su 25,quand meme,des flanker,sest asser moderne comme apareil,a moin que je confond avec le su-27 flanker-B et le su-31 :monstre: :aide: (:cool: )

Par Dolticht le 9/4/2002 à 7:54:05 (#1252816)

Explications, réponses et déroulement


Pour la critique de Balrog, pour le moment j'aurai un peu de mal à lancer le personnage. Mais je compte bien développer un peu le squad.
Je conseille, si vous aimez lire sur la WWII, l'histoire de la Easy Company de la 101eme airborne de Stephen E. AMBROSE "Band of Brothers". Ca raconte la formation de la compagnie jusqu'à la fin de la guerre(donc parachutage en Normandie, Operation Market Garden, Ardennes avec Bastogne, enfin l'arrivée à Berchtesgarden /le nid de l'aigle)
D'ailleurs Spielberg en a fait une série télévisée(je ne l'ai pas vu, je ne peux pas juger)
Le scénario se passe évidemment sur l'île d'Everon, je suppose que vous pouvez trouver facilement une carte (sur le cd du jeu yen a).

Description de la campagne donc SPOILER(peut gâcher la lecture)


Le héros fait donc parti d'un groupe aéroporté, ils vont devoir tenir durant le reste de la nuit leurs positions pour faciliter le débarquement(bien évidemment que ca ne manquera pas de péripéties, j'essayerai d'ailleurs de rendre comme je peux le débarquement), la conquête du pays avec des points de résistance soviétique, le gros retournement, pour le moment j'hésite à partir de ce point la)

Vous pouvez reprendre

Si quelques personnes veulent se lancer, plusieurs postes à pourvoir, un marine qui débarque, peut etre un pilote, possible des membres du squads (mais attention ils ne vont surement pas tous survivre)

Pour le moment, il n'y a pas énormément de forces en présence. Les russes sont d'abord ici pour neutraliser une résistance quelconque, il ne s'attende donc pas à un débarquement de l'OTAN.

Quant aux détails techniques,
Dans Operation Flashpoint, les avions sont des Su-25 Frogfoot et des A10 les deux appareils ont des fonctions équivalentes. Mais nous sommes encore sous le régime communiste et soyez sur qu'une bonne partie de l'Armée Rouge est encore déployée en Europe de l'est...
Pour les mig si je me souviens bien à cette époque on a déjà les Mig-29 (evidemment ya tjrs les21,25) les Flankers faut que je vérifie mais les Su-27 ca existe

L'utilisation des hélicos cobra et apache servent de couverture aérienne. Contrairement a Operation Flashpoint, la, les américains n'attaquent pas sans matériel. Parler moi de stratégie quand ya aucune couverture aérienne...

La suite plus tard

Par Dolticht le 9/4/2002 à 12:44:11 (#1253695)

Le Mig29 Fulcrum est entré en service en 1983, le Su-27 entra en service dans le milieu des années 80s. Sinon j'ai lu que le développement du Su-25 a commencé en 1984. Quant à savoir s'il était en place en 1985 je ne sais pas.

Par Castor Lapon le 9/4/2002 à 17:33:59 (#1255579)

le nom complet du su-27 ses:
Su-27 Flanker
ou su-27 flanker B ,qui est en exelent avion qui bouffe pas mal de jet americain,ses pour sa que je me disais qun jet de la serie de "SU"
enfin,jvai reinstaller flash point

Par Dolticht le 9/4/2002 à 17:49:04 (#1255678)

Ya pas qu'un seul Su; Su-25,27,30,33,34,35
Le 34 est le modèle biplace du Su-27 Flanker
Le 35 possede des améliorations sur le radar, système de controle de vol etc...
Le Su-27 c'est la base de toute la gamme en gros.

Par Castor Lapon le 9/4/2002 à 18:03:14 (#1255798)

et je crois que ses le Su-35 qui est optimiser pour les port-avion,meilleur moteur,une hook...


faudrait que je reinstaller ce bon vieux simulateur de vol nommè Su27flanker-b

Par Dolticht le 9/4/2002 à 19:13:27 (#1256282)

Les parachutistes montèrent dans les appareils. Les rotors tournaient déjà. Un par un, ils s'installèrent dans l'étroite carlingue.

"-Hey! Get out of my way, big ass!
- Let me go in first."

Bientôt les hommes se turent, les black hawk s'élevèrent doucement dans le ciel, tout feu éteint. Puis plongèrent, gagnant de la vitesse, et volèrent au ras des eaux de la Baltique.
Les hommes quittèrent leur torpeur. Déjà la vie reprenait à bord, discussions animées sur les objectifs, blagues vaseuses ou jurons fusèrent dans l'obscurité. D'autres tentaient de prier ou de se recueillir. Quant aux officiers ils réconfortaient les plus défaillants. Pendant une bonne heure, la formation survola la mer. Enfin on distingua au loin, les montagnes d'Everon, s'élevant dans l'obscurité.
Le silence radio fut instauré, les hommes se turent, tous pris d'un coup dans l'appréhension du saut et on entendit plus que les respirations rauques, couvertes par le bruit incessant des hélices et des moteurs. Tous étaient crispés, tous allait donner le meilleur d'eux-mêmes.

Ils s'étaient entrainés depuis de longues années pour ce moment. Ils étaient tous prêts, tous connaissaient parcoeur les mesures d'urgence, les avaient répétés d'innombrables fois. Mais cette nuit c'était différent. C'était pour de vrai. Ils allaient voir l'action, la guerre, l'épuisement, la peur.
Aucun d'entre eux n'avaient affronté l'ennemi auparavant. C'était le Saut! Le premier et l'unique dont on se rappelle toujours.

Enfin, les ombres des hélicoptères ne se réflichirent plus sur l'eau mais sur la terre. Une terre légèrement éclairé par un clair de lune. Les hommes distinguèrent des massifs montagneux, des forêts, des plaines désertes. Everon était sous leurs pieds.

"-ETA 5min hurla le pilote à travers le tumulte des rotors.
-Ok boys, here we are! Check your weapon, ammo and parachute! Turn on your NVGs!

Les hélicoptères survolèrent une base endormie. Mais soudain des hommes coururent vers un tank. L'alerte retentit. Le temps sembla s'arrêter. Le tank se réveila, les quatre canons de la shilka se tournèrent, ouvrirent le feu lentement. Les obus sifflèrent au-dessus de l'UH60. Puis soudain, éclatèrent sur la carlingue avec des jets d'étincelle de tout côté.

"-This is Super 6-0, Super 6-3 I must inform you you have been hit, your tail is smoking.
-This is Super 6-3, Im loosing control... SUPER 6-3 IS GOING DOWN!!
-This is Super 6-0 to Bear-F, Super 6-3 IS DOWN! WE HAVE A BLACK HAWK DOWN!

Dans l'appareil, deux hommes avaient été touché, le staff-sargeant Berret et le 1st private Koloadaski. Le caporal Aleinthe, infirmier du squad était déjà entrain de penser Berret. Le sous-officier avait été atteint par un éclat de la carlingue. Mais McLoag intervint:
"-Stop Ale, that's useless. ALL GET OUT!

Le Black Hawk commençait à perdre de l'altitude, puis se mit à tourner lentement sur lui-même. Un par un, les hommes sautèrent. Le médecin abandonna les deux blessés en dernier. Quelques secondes plus tard, dans un fracas l'hélicoptère heurta la terre de plein fouet.

Winters sauta. Le vent glacial le prit au visage. Il eut juste le temps de sortir son parachute avant de toucher terre. Déjà, des balles sifflaient dans sa direction. Le monde était vert. Devant lui, s'étendait une forêt qui apparamment descendait dans la vallée. La base sovietique se trouvait derrière lui. Il aperçut deux autres parachutes toucher terre et se précipita vers eux. Dans ses oreilles, retentit la voix du lieutenant
"FUP POINT IS LANDING ZONE I REPEAT FUP POINT IS LANDING ZONE FOR 2nd SQUAD"

Winters rejoignit avec joie le binôme que formait le Sergent McLoag et le soldat Aaron.

"-Ok boys, you're weapons free. Let's head to this town.

Les deux soldats s'élançèrent à sa suite, l'appréhension au visage.
La ZSU-23 s'était tu, un missile TOW d'un Cobra avait neutralisé la moitié de la base avancée. Un autre Black Hawk avait pourtant été touché et du se poser en urgence.

"-This is Captain Speirs, we have 2 hawks down. I repeat, 2 UH60s have been hit by enemy AA fire. Calling for reinforcements ASAP. Over
-This is Bear-F, received, sending reinforcements, ETA 2hours. SUPPLY is on his way. ETA 15 min. Out.
-Speirs to 1st Platoon, neutralise enemy base then check for ammo and supply. Try to find Intels. Out."

Le squad de McLoag se regroupa dans la petite ville de Durras. Le village n'était défendu que par quelques hommes de la police.

"-This is Lt. Lipton, deploying m60s at the north of the town. Outpost ready in 5 min out."

Les hommes s'activèrent, creusant leurs foxholes, installant les nids de mitrailleuse.

-Winters, get your ass up here. This is the perfect place for a nice LAW.

Winters se positiona donc sur une petite bute dominant la route. La position était invisible, caché par une petite haie. L'attente commença. Les hommes, nerveux, machaient leur chewing-gum ou engloutissaient leur ration K rapidement, les mains crispés sur les queues de détente. Un Kiowa OH58 survolait en permanence les environs et transmettaient des indications sur les mouvements ennemis. Une colonne motorisée allait partir, apparamment deux bmp-1, 1 bmp-2, cinq camions.
Une colonne d'infanterie motorisée basique. Mais ce qui était plus inquiétant, c'était l'avance de quatre chars T-80s en direction de Levie. Demande fut faite d'apporter des Carl Gustav et plus de mines anti-chars le plus rapidement possible.

Après une demi-heure d'attente dans les trous, on entendit le grincement des chenilles sur la route. Winters saisit son LAW. Toute la compagnie se réveilla.
Un premier BMP apparu, se postant sur une petite colline, à environ deux cent mètres. C'était trop loin pour le moment. Tous les hommes attendaient avec anxiété, allait-il avancer, ouvrir le feu? Que faisait les hélicoptères?

Un second BMP se posta sur la colline, grâce aux NVGs les hommes virent le lance-missile caractéristique d'un BMP-2.
Celui-ci ouvrit le feu sur la position. Deux missiles partirent et des soldats russes sortirent des véhicules.

Winters voyait pour la première fois l'ennemi. Il avait déjà subi son feu mais maintenant il les voyait un peu. Ils couraient de tous les côtés. Il était perdu dans sa rêverie quand le premier missile tomba. Il explosa dans le village, détruisant une maison. L'autre BMP tira à la mitrailleuse sur les positions du 2nd platoon. Winters se coucha à terre, les balles traçantes passèrent, illuminant la nuit de petites comètes jaunes. Il reprit son lance-roquette et revint à son poste, entre deux buissons. Un troisième BMP surgit et cette fois-ci, continua. C'était sa cible!
Il visa soigneusement comme à l'exercice. Il savait qu'un coup au but et c'était fini du char russe. Une balle siffla distinctement à ses oreilles. Il avait entendu le bruit d'une balle passant le mur du son. Cela signifiait qu'elle était passée à moins de 3 cm.
Il se releva, plus circonspect. Le BMP, lui s'était maintenant dangereusement approché. Il était environ à cinquante mètres. Il ne pouvait plus le rater, c'était le moment idéal. Il tira, le BMP explosa.
"-Nice shot, boy. You sent it in hell. But help me, the commies are everywhere.
-Here I come Polab."
Winters saisit son M16 et s'empressant de l'épauler.
Comme à l'exercice, il visa soigneusement une cible qui rampait. Il l'avait en plein dans le milieu de son viseur. Il tira, une fois, deux fois. L'homme ne bougeait plus. Il était mort. Cela frappa beaucoup plus Winters que la destruction du char léger. C'était si facile de tuer. Il suffisait de placer le viseur sur une cible et de tirer. Il répéta l'opération plusieurs fois. Il en tua peut-être quatre, cinq. Son magasin vide, il s'empressa de recharger. Pensant n'avoir pas été repéré, il était resté la tête exposée ainsi que son bras qui maniait l'arme. Une rafale s'abattit tout autour de lui. Tout de suite, il plongea dans le trou. Il avait oublié de remettre la sûreté. Une balle partit et faillit toucher Polab.

"-Hey are you mad man? WTF, did you do? You nearly kill me! You' dumbass! lui lança Polab de sa voix rauque tout en arrosant les alentours avec sa M60.
-Sorry bud! Forget to check my safety.
-Asshole... Im not your buddy!
Il se sentait vraiment bête, il avait commis deux erreurs grossières coup sur coup. De plus, sa position était compromise.
Il sentit quelque chose de froid couler sur son avant-bras. Du sang?
-Shit man I think I'm hit. Medic!!
-Where are you hit, little boy. Your mum will soon come to bandage you. Don't cry and she will be proud of you! cria Polab au milieu d'une rafale.

La blessure ne lui faisait pas mal, mais avoir été touché provoquait une impression étrange. Il n'était plus invincible, il n'était plus qu'un jeune gosse pleurant après s'être fait mal. Il n'était plus le soldat d'élite. C'était juste un jeune adolescent balancé dans une guerre. Une voix l'interpella. Elle semblait lointaine, troublée. Allait-il mourir? Il ferma les yeux.
Il se réveilla en sursaut. Une bête, ou plutôt un homme des cavernes le secouait et s'activait autour de lui.

"-Hey Winters! When I call you, reply! Are you alright?
-Is it you, Aleinthe? I think something hit me, left arm.
L'autre se pencha sur son avant-bras. Il examina la plaie quelques secondes.
-Thats nothing. Just a little bullet near your bone. That will hurt a little but you will be ok. Give me your arm.

Winters tendit son bras. L'autre saisit une petite pince et appuya sur la plaie de son pouce gauche. La pince farfouilla un peu. Saisit la balle et tira violent. Un jet de sang partit et un hurlement partit de la bouche de Winters.

-Stop screaming thats finished. Just a little bandage.

Winters s'adossa à la paroi de son foxhole. Le bruit du combat déclina peu à peu. Les cris de victoire et de douleurs se firent plus hauts dans la nuit.

"-This is Speirs, Easy Company has pushed back a enemy column, enemy casualties estimated at 50 men. We have 10 injured and 2 killed. We need ammo for mgs and antitanks weapons. Two injured are critical, Polab and Talbert. Out."

Winters se retourna, la mitrailleuse de Polab gisait là, abandonnée, fumante dans l'obscurité. Du sang coulait dans le trou.

-Oh SHIT! murmura Winters

Le bruit des hélicoptères recouvrit la zone. Leurs phares illuminaient le champs de bataille comme une scène de concert. Leur ombre se déplaçait sur la scène. C'était eux les artistes.
Ils se posaient des hommes chargeaient ou déchargeaient corps, munitions, nourriture, armes et hommes. Etait-ce fini?

"-This is Bear-F, expect enemy counter-attack in 15 minutes. Heavy armor are coming in, maybe 10 trucks and 5 MBTs. A10 ETA 20 min. Out."

-Lets rock'n roll, boys! Winters, get a Carl Gustav and lay some mines a little farther. Hurry up!

Par Dolticht le 11/4/2002 à 23:13:56 (#1271364)

Winters revint avec une escouade arrivée en renfort. Le lourd Carl Gustav à son épaule entravait ses mouvements et c'est avec peine qu'il rejoignit sa position. Deux soldats l'y suivirent. L'un d'entre eux se saisit de la M60 de Polab, c'était un sergent. L'autre, Stolovitch, partit en avant poser des mines. Les lignes de défense semblaient être une immense fourmilière qui grouillaient de bêtes. Bientôt dans le lointain, on entendit le lourd grincement des chenilles des T-80s sur la route. Chacun plongea dans son foxhole. Les fusils mitrailleurs étaient pointés, les mitrailleuses en place, prêtes à ouvrir le feu. Quelques mortiers avaient été apporté et furent promptement chargé.

Winters aperçut la tourelle du char russe. Il gravissait avec peine la colline, puis à son sommet, épousa du regard les positions américaines. Le lance-missile de Winters se leva doucement. Il était froid, calculateur, il écarte un peu de poussière qui l'empêchait de bien caler son arme.

"-Wait, wait bud. You have it?
-Ya répondit-il, concentré et déterminé.
-OK, This is Charlie 01 to all units, YOU ARE WEAPON FREE!"

A la même seconde s'abattirent trois missiles sur le puissant char soviétique. Il les encaissa tous et n'explosa pas. Derrière lui, bondirent les trois autres. Trapus et agiles, ils foncèrent sur les abris. Canons et mitrailleuses ouvrirent le feu, au loin on entendit le sifflement d'obus.
En un instant, un pluie de scharpnels, d'acier, d'obus tomba sur les défenses.

Winters se releva, tout autour de lui des dizaines de cratère, de trous d'obus étaient apparus. Devant, des dizaines de soldats ennemis avançaient. Bientôt les positions américaines se réveillèrent. Winters ouvrit le feu, cette fois-ci, il n'ouvrit le feu qu'en étant sur de toucher et scrutait toujours l'avance ennemi. Tenait-on toujours? Où étaient les T-80? L'avait-on repérer?
Plusieurs points de défense avaient été durement atteint et était en position précaire. Il fallait à tout pris reformer une ligne solide.
Un char avait sauté sur une mine et un autre était immobilisé suite aux tirs de roquettes. Mais les deux autres risquaient d'enfoncer les défenses. Sur les collines, des mitrailleuses couvraient la progression de l'infanterie ennemie. Les mitrailleuses balayaient régulièrement sa position.

Mais on entendit une nouvelle salve arrivée, chacun se renfonça dans son trou.
Deux Cobra surgirent au moment où les obus percutèrent le sol. Les deux hélicoptère de la marine fonçèrent sur les T-80s. Au loin les tirs d'une shilka se firent entendre.

Winters avait survécu à la seconde salve. Il n'entendait plus rien, à sa droite le sergent l'interpellait, la bouche grande ouverte. Winters secoua la tête et dit qu'il était sourd. Il était couvert de terre et du sang coulait de sa tempe. La mitrailleuse M60 était au bord du foxhole, fumante, noircie, détruite. Un Cobra passa juste au-dessus de lui, il ne l'entendit qu'à peine. L'hélicoptère tira un missile TOW et ouvrit le feu au canon, un T-80 fut détruit.

Reprenant son m16, il remarqua la disparition de Stolovitch. Winters n'en fit que peu de cas, devant lui, à quelques mètres, moins de cinq, un obus avait explosé. Il ouvrit le feu, il tira trois balles, son arme s'enraya. Il s'assit contre la paroi du foxhole et dégaina son 9mm.

Deux A10 bondirent des nuages, leur canon de 30 mm ouvrirent le feu. L'arrivée de ces deux monstres sema la panique dans le groupe sovietique. Des positions américaines, les tirs avaient repris et des mortiers avaient ouvert le feu. En quelques minutes, le secteur fut nettoyé. Les tirs s'arrêtèrent, les hommes sortirent des tranchées. On évacua les blessés graves et les morts. Le bombardement et l'attaque avait provoqué de lourdes pertes, au moins 20 morts et une trentaine de blessés. Mais les hélicoptères se succédèrent à un rythme effréné. Chinook, Black Hawk, Sea Stallion déposèrent et évacuèrent les renforts et les blessés.

Les parachutistes renforçèrent les positions. Plusieurs mitrailleuses M2 furent mis en position. Winters était occupé à remplir des sacs de sable, une browning allait remplacer la m60 et un lance-missile MILAN installé. Winters fut relevé de son poste et rejoignit son squad. Des huit hommes iniatialement parachuté, il n'en restait plus que quatre. Le sergent McLoag, Aelinthe, blessé au bras et à la jambe boitait, Winters était indemne mais sans arme. Volary était blessé au bras et avait reçu un scharnpel qui avait failli coupé totalement l'artère aorte.

"-How was it boys? As I can see, we have a lot of MIAs. You know something about Aaron? demande le sergent
-He was in foxhole W77, wasn't he? I saw some big shellings around it... répondit Aelinthe You aren't looking nice, Volary.
-I was in W77 with Aaron. A big fatty shell came straight at us. I just get time to kneel down. Not Aaron... the poor chap.
-Fuck...jura McLoag Well, guys I hope we will be relieve soon. The company wont hold much longer.
-Well, they should come in two hours now...dit Winters
-Yep, the lt said we are less than a hundred. If they bring some AAs we are dead.
-When will Dog Company come? demande Aelinthe.
-Speirs even doesn't know a thing about it yet. Well you should sleep, tomorrow will be a long day...
-It has already started."

Une jeep passa à vive allure et s'arrêta quelques mètres plus loin près du QG de speirs. Quatre homme en sortirent. L'un d'entre eux étaient vêtu d'un uniforme de la Résistance.
-"Who are there guys, sarge? demanda Volary, en tournant la tête.
-Elites, D-boys or SEALs, I dunno...
-The other guy should be a resistance leader, no?
-Could be. Cigarretts?
-Well, hmm...
-Sorry, I forgot you never smoke.
-I would still like one, sarge.
-You are a vet know..."

Winters revint avec un m16 en bandouillère.
-Quiet and cool...for now.
On entendit la détonation d'un fusil de précision Dragunov.
-GET DOWN! hurla le sergent puis ajoute à mi-voix, for now, Winters...
Une dizaine de mètres plus loin gisait un soldat dans une marre de sang, un officier.
McLoag se reprit:
-SNIPER!! Everyone to his post, full alert. Send a recon squad.
Aelinthe était déjà auprès de l'officier.
-Sons of bitches! Its Carlson, direct hit...heart. "
Il courut à l'abri. Quelques minutes plus tard, quelques hommes furent envoyés en patrouille.
"-So happy Im not with them.
-Keep your fucking head down."
Quelques minutes passèrent, la patrouille revint sans n'avoir rien trouvé. Les hommes rentrèrent dans les maisons.

On entendit encore le bruit des culasses des fusil de précision, quelques obus de mortier tombèrent sporadiquement.
Le soleil se leva doucement et le bombardement aéro-naval débuta sur Saint-Pierre.

COMING SOON: Chapter 2: A NEW DAY
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Sujet à des modifications....

Par Vortex le 27/4/2002 à 12:49:59 (#1354872)

Toujours une merveille... :rolleyes:
Encore... Encore
(J'avais pas vu la suite je viens de lire:D)

Par Dolticht le 29/4/2002 à 13:20:46 (#1369226)

J'ai pas pu trop écrire ces temps ci.
Hum juste un petit sondage:
Préférez-vous rester sur le même personnage durant tout le récit, donc une vue subjective et personnelle ou une vue avec différents intervenants?

Par ex pour le débarquement a venir, voudriez-vous voir un participant direct ou ce qui se passe au sein de la Easy Company?

Par Glorinfeld Listle le 29/4/2002 à 14:14:52 (#1369514)

perso je trouve plusieurs intervenant pour les scènes d'action et un principauyx pour l'avancement de l'histoire, c'est bien :) enfin c'est moi

Par Dolticht le 29/4/2002 à 21:23:51 (#1371814)

Bon c'est décidé le cadre de l'histoire restera au sein de la Easy Company et principalement le deuxième platoon

Le chapitre ne comporte pas énormement de combats mais il en prépare un sacré gros. C'est surtout pour mettre en place le début de l'offensive américaine....
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Les rayons du soleil perçaient doucement à travers la brume matinale et sortaient les hommes de leur torpeur. Une nouvelle journée allait commencer, elle allait être décisive. Dans quelques minutes, les canons de 16 pouces du Texas allaient ouvrir le feu sur les positions soviètiques de Saint Pierre. Des destroyers se dégageaient au loin, au milieu d'eux les silhouettes de trois LCTs se dégagaient et approchaient de la côte. Bientôt, des barges de débarquement s'avançèrent accompagnées de vedettes. Les embarcations légères fondirent vers le rivage. Les lourds obus passèrent en sifflant et s'abattirent sur les défenses. Des gerbes jaunes orangées furent explusées des bunkers en feu. Une lourde fumée noire emplit le ciel. L'odeur âcre, sêche et horrible des cadavres carbonisés s'éleva.

Sortant des nuages, piquant vers les eaux, des hélicoptères s'abattirent de toute part. Des dizaines d'entre eux, une nuée d'hélicoptères légers se déversa dans les cieux. Derrière eux, les Apaches envoyèrnet leur salve de Hellfire. Saint Pierre était plongé dans l'apocalypse. Des explosions jaillisaient de tout côtés, les hommes affolés plongeaient dans les trous d'obus pour être enseveli quelques secondes plus tard par la terre, le sable, la poussière retombants.

Winters se détacha de la scène et saisit son m16 et vérifia l'arme.
Pour le moment, il n'y avait rien à faire. Juste regarder le spectacle et écouter les transmissions radios incessantes de la Navy et de l'US Air Force. Chacun s'occupait de son mieux, creusant, renforçant le parapet ou s'installait chez l'habitant. La guerre était là, les civils devaient la subir. On se battait pour eux.

Le lieutenant continuait à scruter l'horizon à la jumelle. Les barges de débarquement n'étaient guère loin de la plage. Le bombardement cessa mais les hélicoptères continuèrent leur passage rasant au-dessus des positions ennemies. Canons de 25mm ou miniguns de 7,62 faisaient feu de tout bord. Les fantassins abandonant leurs positions étaient impitoyablement massacrés par les rafales meurtrières des hélicoptères ASI Ultrasport 496*. Quelques BlackHawks apparurent aussi.

Winters se rendit à la petite maison qui avait été assignée au platoon. Le rez de chaussée se composait d'une cuisine et d'une grande salle de séjour où trônait une télévision de marque soviètique. Quelques vieux sièges et un sofa complétait la pièce dénudée. Un sergent et un soldat jouaient aux échecs et les autres écoutaient la radio de la BBC. Au milieu d'eux, un couple de sexagénaire tentaient de regarder la télévision. Plus haut, on trouvait deux chambres, un bureau où les officiers de transmission avaient élu domicile. Une salle de bain offrait un luxueux confort, une baignoire. Les paras, fatigués et usés par les combats, se ruaient à deux ou trois dans l'eau tiède et déjà sale. Enfin le grenier grouillaient d'activité. Les médecins s'occupaient des blessés. Dans un coin, quelques hommes tentaient de dormir.

Derrière la maison, une petite cour avait été investie. Les occupants y discutaient, mangeaient, jouaient, oubliant déjà les épreuves de la nuit passée. C'était finie...

Volary trouva un tracteur dans un coin d'une grange. Les jeunes soldats s'amusèrent à semer la panique parmi la volaille. Mais un tir de mortier interrompit bien vite la partie de plaisir. L'obus tomba au milieu de la cour, projettant des scharnpels de partout. Deux furent blessés, un caporal reçut un éclat dans l'oeil gauche et du être de toute urgence opérée.

Winters, après avoir pris un bain, revint à son poste pour prendre son tour de garde. La ligne de défense avait été renforcée. Une dizaine de mètres derrière lui, on avait creusé une position de mortier. Quatre mitrailleuses de 12.7 couvraient la route par leur feu croisée depuis des bunkers de sacs de sable.

Il se sentait en sécurité, les Russes ne reviendraient plus. C'était trop tard pour eux. Demain, on libérerait cette île mais maintenant il pouvait se reposer. Il s'assoupit doucement.

A Saint Pierre, la Big Red One débarquait. L'infanterie nettoya le bourg, blocs par blocs, maisons par maisons. Les premiers chars débarquèrent, des Bradleys. Les pertes avaient été assez faible bien qu'un groupe de chars lourds avaient menacée le débarquement et permit la retraite d'une partie des forces soviètiques. Toutefois, les hélicoptères intervinrent à temps et la destruction des tanks sonna le glas de la défense. Saint Pierre était libérée.
Les LCT déversèrent les Abrams M1A1 de la 7th Armoured Division. Ils allaient ouvrir le passage et renforcer les positions des parachutistes en avant. Sur la plage, du matériel s'entassait, véhicules des jeeps aux obusiers de 155, des 5tonnes aux M113, de l'artillerie, des hommes, des hommes du génie.
Tout se passait bien. La contre-offensive n'arrivait pas. Dans une heure, si le débarquement continuait à un rythme soutenu, Durras serait défendu avec une dizaine de chars et de l'infanterie.

Une seule chose inquiétait les officiers, une longue colonne s'étendait sur la petite route menant à Durras. Si l'artillerie russe ouvrait le feu, les pertes allaient être extrémement lourde.

Le bruit du canon se fit entendre au loin, pas celui des navires mais celui des obusiers russes tirant de Levie vers les positions américaines le long de l'axe Saint Pierre-Durras.
Les obus plurent de toute part.

Winters fut réveillé en sursaut. Des gerbes de feu apparaissaient soudainement, faisant trembler la terre. Il vit trois hommes sortirent d'une maison en courant, un obus passa, une explosion les souffla sur le bord de la rue. Ils tombèrent, morts.
Une jeep déboucha d'un virage au milieu des explosions. Elle freina devant le PC du capitaine Speirs. Un officier en sauta et se précipita à l'intérieur. La porte se referma.

Un homme surgit d'une ruine, il se précipita vers Winters. Le soldat s'approchant, Winters reconnut McLoag. Un obus explosa à dix mètres derrière le sergent. Il vascilla, se reprit et repartit.

-Hi Win'! Such a nice day, isnt it?
-Sure, sir! It would be even better without this rain.
-Well this is the challenge.
-Yeah, but after a big rain like that, there is often some flood.
-Blah! Don't be pessimistic, the big boys will soon be here to give us some support.
-I hope so... répondit Winters un sourire forcé aux lèvres
-Well, not the time to speak the weather uh? The capt wants us to do a patrol as soon as it stop. Get your ass ready!
-Cool! Shelling, ambush... What do we need more? It will be a lovely day!
Les deux vétérans éclatèrent de rire.
-I think we should keep our heads down.
-Ya Win ya but when it rains so much it doesnt last for long.

Les deux parachutistes se turent et s'enfoncèrent dans le foxhole.
Quelques minutes plus tard, Volary et Aelinthe les rejoignirent.

-Not too late little boys.
-We did as fast as we could. We saw two abrams being blow high sky!
-Fuck!
-Where are yours big boys, sarge?
-Shut up, Win'! I think the Eagle will do it alone...as usual..
-As usual, sarge. It's our job and we do it well. répondit le lieutenant Lipton.

La pluie d'obus finit par s'arrêter. La route était jonchée de véhicules en flammes. Camions, hummers, chars, le tout était abandonnée de parts et d'autres de la route. Parmis les carcasses fumantes, des corps s'ajoutaient au sinistre tableau.
Les survivants se replièrent, abandonnant la colonne en flamme et les blessés.

"-This is Bear-F to capt. Speirs, we can only afford two platoons of armours, a few men maybe one platoon. Hold your towns at all cost. We must reinforce Saint Pierre. If you hold till noon, we are gonna do it. Good luck.
-Bravo 6 to Bear-F, Roger that, we are on our way. Need ammo ASAP. Incoming ennemy forces, major counter offensive suspected."

-This is Capt. Speirs to all units, hold your position at all cost. This is our day. The entire US Army is behind you and looks at you. Let's rock and roll. YOU ARE WEAPONS FREE!
-Hey, look boys. Hell is upon us! Spray'n Pray!
Deux Su-25 bondirent, leurs canons prêts. Derrière, des Hinds et des Mi-8 suivaient... Au loin, le cliquetis des chenilles des chars se fit entendre ainsi que les puissants moteurs.

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FOR MOTHER RUSSIA COMING SOON ON YOUR SCREEN
ASI Ultrasport 496: hélicoptères biplaces extremement légers. Utilisés dans l'armée, ils pourront être la cavalerie aérienne du début du XXI eme siecle.
Pour plus d'info je conseille http://www.g2mil.com en anglais
et des liens directs: http://www.g2mil.com/shiphelos.htm
http://www.g2mil.com/aircav.htm

un peu en retard :)

Par Dolticht le 13/6/2002 à 22:52:49 (#1651240)

Le premier Su-25 ouvrit le feu au canon de 30mm. Les obus s'abattaient de tout côté. Un camion explosa et le feu se propagea aux maisons alentours.
Les hommes de la Easy company tentaient d'échapper à la pluie de mitraille. Mais des dizaines tombaient touchés mortellement ou étaient soufflés par les explosions des roquettes.
Une tourmente d'explosions ensevelissait le village sous un amas de poussière, de débris, de pierres. Les blindés éventrés reposaient sur le bas côté de la route, un panache de fumée s'élevait au-dessus des ruines. Les deux chasseurs bombardiers avaient effectué leur première passe.
Le premier exécuta un requin-marteau, cabrant l'appareil puis virant pour redescendre vers la ville. Le second entreprit un virage à gauche, plus large.

Mais ce qui inquiétait Winters, c'étaient les trois Hinds qui s'apprêtaient à ouvrir le feu. Les massifs hélicoptères allaient passer en tirant avec leur Gsh-30. Sur les ailettes, on apercevait les huit pods contenant 80 roquettes de 80mm. Winters n'en revenait pas, comment la compagnie allait-elle résister à une pareille attaque. Il se blottit au plus profond de son foxhole. Les moteurs des hinds grodèrent, le bruit caractéristique de roquettes filant vers leur objectif se fit entendre. Un tremblement de terre se produisit, quatre positions de mortiers avaient été réduit à néant. Les corps des servants gisaient calcinés ou disloqués. Winters détourna la tête et saisit son m16. Il le cala sur le rebord de son abri. C'est alors qu'il vit les cinq Mi-17. Ceux-ci ralentissaient, se stabilisèrent un instant et d'un coup, tirèrent au canon, sur les lignes américaines. Des roquettes de 57 mm partirent.Les abris furent pulvérisés engloutissant leurs occupants sous les décombres.

McLoag se dégagea des gravas, un sac de sable lui était tombé dessus et l'avait protégé. Toutefois, il avait reçu des éclats de sharpnels au bras gauche, du sang coulait. Il aperçut Winters en dessous d'une planche. Il semblait mal en point. Le sergent s'approcha et entreprit de dégager son subordonnée. Deux larges blessures étaient visibles, une au niveau de l'estomac, l'autre à l'épaule. La première coulait abondamment. McLoag appella des secours. En se retournant, il vit Aelinthe s'approcher avec peine. Il boitait. Le médecin semblait lui parler depuis un bon moment mais il ne l'entendait pas. Le sous-officier dit qu'il était sourd, il n'entendit pas sa voix. Il mima. Aelinthe acquiessa de la tête. Les deux survivants se remirent au travail.
Ils finirent par dégager Winters quelques minutes après. Winters était encore plus blessé que ne l'avait supposé McLoag. Sa jambe gauche était déboitée et un éclat avait fait un trou important. Aelinthe fit signe à McLoag de défendre leur position.

Le combat avait reprit. Les chars soviétiques avançaient. Les mitrailleuses PKT des chars couvraient la progression de l'infanterie. Des grenades volaient. McLoag comprit tout de suite que leur défense était sur le point d'être enfoncée. Il fallait se replier. En se retournant, il vit les cinq Mi-17 se poser tandis que les hinds les protégeaient. Déjà des hommes sautaient et coururent dans les maisons.

La partie était presque finie. McLoag montra les hélicos à Aelinthe. Celui-ci secoua la tête de découragement et retourna à son travail. Il avait pu sauter l'hémorragie due à la première blessure.

McLoag alluma sa radio:
"-This is Easy 2-2, we are surrounded, we can no longer fight, resistance is futil. Heavy casualties.
L'ouïe lui revenait peu à peu. Il perçut la réponse au milieu des parasites.
-This is Bear-F, be advised ...... strike coming ... You ...the high... officer ... you are .... command..... Try to regroup....and set up...defensive....ETA... Out."

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Pas plus pour le moment, j'ai pas le temps.... désolé

Par Dolticht le 14/6/2002 à 18:50:26 (#1656223)

Quatre T-80 pénétrerent dans le village, leur canon détruisait les positions américaines déjà ébranlées par le bombardement de l'aviation. Une vingtaine de soldats soviétiques investissaient les maisons, couverts par les troupes aéroportées. Les troupes américaines étaient complétement dépassées, bien que des groupes de deux, trois hommes offraient une résistance à divers endroits.
Pourtant, il semblait impossible d'endiguer le flot constant de forces soviétiques.

McLoag, Aelinthe portant Winters s'élançèrent vers un petit pavillon. Dans le jardin, ils tombèrent sur quatre soldats ennemis. Un mitrailleur allongé près d'une jeep calcinée, couvrait la progression d'un petit peloton.
McLoag ouvrit le feu. Sa rafale tua le servant et le tireur de la PKM. Mais les deux autres soviétiques se mirent à l'abri derrière la jeep. C'est alors qu'Aelinthe tira avec son colt. Deux balles touchèrent le premier à l'estomac et au coeur. Il tomba et le médecin américain vida son chargeur sur l'autre, occupé à recharger son arme.


Soudain des tirs provinrent de l'autre bout de la rue. Le peloton russe ouvrait le feu sur les deux hommes. Le sergent s'élança vers la maison, mais Aelinthe fut touché par les balles de 7,62 d'une mitrailleuse. Il s'écroula. Une dernière rafale l'acheva.

McLoag avait pu rejoindre la petite maison. Il installa Winters à l'entrée et lui donna son colt.
"-Ok boy, here it's our alamo. The commies will pay it dearly. Hold on as long as you can.
-I..I will try... le deuxième classe ajouta, en articulant avec peine: When will the reinforcements be there?
-I dunno, an air strike is coming in, i think. Hold on, boy, hold one! Don't leave me alone here!"

Puis le sergent s'installa de manière à couvrir le trou et une fenêtre. Quelques minutes passèrent... Soudain le bruit des chenilles d'un char lourd se fit entendre. Il s'arrêta... McLoag vit derrière le puissant T-90, une dizaine de soldats ennemis. Il tira une grenade de son M203 dans leur direction. Le projectile explosa à quelques mètres du char et seulement deux soviétiques tombèrent.
Pendant ce temps, la tourelle avait pivoté. Le canon de 125mm fit feu. L'abri de Winters et McLoag vola en éclat, un pan de mur s'affaissa et une partie du toit tomba à sa suite.
Avant que les deux survivants aient pu rependre leurs esprits, deux mitrailleuses ouvrirent le feu dans la brèche. Les soldats du 144ème Régiment d'infanterie légère soviétique investirent la place. Le premier, le caporal Skoladski sauta au-dessus des décombres. La pièce était encore emplie d'un nuage de poussière. Il avança à pas pesant sur le parquet de ce qui semblait avoir été un salon. Soudain il distingua le corps d'un homme allongé, inconscient dans un coin près d'un poste de télévision. L'homme tenait un colt 1911 dans sa main droite. Il était plutôt grand, son uniforme était sale, à certains endroits du sang coulait. Son visage était recouvert aussi par le sang. Il était nu tête, son casque se balançait doucement à son côté, récoltant des gouttes de sang coulant le long de sa tempe.

Skoladski appela son infirmier et continua sa progression. Il entra dans une autre pièce, vide. Il y pénétra. Une balle de M4 l'accueillit dans la gorge.
McLoag était allongé dans un recoin de la pièce, derrière une étagère. Il savait qu'il ne lui restait plus longtemps à vivre, il allait lutter. Une goutte de sang passa devant ses yeux, il braqua de nouveau son fusil-mitrailleur.
La détonation alerta l'escouade russe. Ils savaient qu'il en restait au moins un. L'un d'entre eux lança une grenade au centre de la pièce et une autre sur sa droite. La dernière ricocha contre la commode et s'arrêta à l'entrée. Elle souffla deux hommes qu'il allait pénétrer à l'intérieur.

McLoag avait reçu des éclats sur son flanc droit mais il ignorait la douleur. Il dégoupilla une grenade à son tour et la lança adroitement de la main gauche vers l'entrée. Elle rebondit et retomba dans la pièce voisine. Il espéra que Winters n'était pas tout près.
Il attendit....
Il entendit la tourelle pivotée sur son axe une nouvelle fois. Une explosion retentit, plusieurs suivirent. Une secousse ébranla la maison. Silence... Des bruits de rotors, des tirs de canon.

McLoag se réveilla, se leva. Sa jambe droite lui faisait effroyablement mal. Il réussit à se traîner à la fenêtre. Là, il vit le T-90 fumant, noirci. La rue semblait déserte. Divers véhicules brûlaient, des camions, des blindés légers, des corps. Il vit quelques hommes à un coin de rue portant des blessés sur des brancards. Ils se dirigeaient vers un hélicoptère russe couché sur son flanc. Les hélices étaient brisées.

Le sergent se détacha du spectacle et rejoignit Winters. Le soldat gisait dans une flaque de sang coagulé, pâle, froid, inerte... Mort!
Le vétéran McLoag éclata en sanglots. La perte de ses hommes, le choc psychologique, l'état d'épuisement dans lequel il se trouvait avaient eu raison de lui. Il s'endormit.

Epilogue:

Le vendredi 31 mars 1985, après 10 heures de combat, la Easy Company, 506th régiment de la 101st Airborne avait perdue 92% de ses effectifs. La majeure partie des survivants avait été fait prisonniers par des éléments de la 6ème division blindée soviétique. Toutefois les pertes des forces soviétiques engagés à Durras étaient largement supérieures à celles des forces américaines en nombre de tués. La Easy Company fut retirée des combats sur Everon le samedi 1er avril. Elle avait toutefois stoppé une contre-attaque importante et permit l'établissement d'une tête de pont à Saint-Pierre. Grâce à une couverture aérienne, le village de Durras fut repris par des éléments du 506th venant de Vernon ainsi que d'éléments de la 1ere division d'infanterie US et des chars de la 7th armoured division. La 6ème division blindée soviétique après avoir perdu 31 de ses chars se replia sur Provins pour y être reformé. Elle ne fut qu'engagée de nouveau le 14 avril 1985.

Le sergent McLoag fut cité à l'ordre du mérite et fut évacué en Allemagne et enfin renvoyé aux Etats-Unis le 25 avril.


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The END
Voilà c'est la fin... En tout cas pour ce qui concerne la Easy Company. Si vous voulez que ca continue, bah dites le :p
J'espère que ca vous a plus tout autant que le début de cette petite nouvelle de guerre.

Par Fockusse le 14/6/2002 à 19:57:07 (#1656606)

c pas moi qui vais te dire d'arretter en tout ca :)

:amour:

Par graiad le 8/7/2002 à 19:01:56 (#1777497)

Euh tu as deja penser a faire un livre ???j'ai jamais vu personne mettre un message aussi long lol.
c un truc de fou mais bon tu débrouille comme un historien lol

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