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Druides
Par Darwil Valdamor le 8/4/2002 à 14:58:29 (#1247897)
Toi qui pose le pied sur l'herbe tendre de ce lieu, viens près de nous et écoute la voix des vents. Viens près de moi, je vais te présenter nos guides et nos compagnons. Car ici, au cercle des druides du miroir d'Aphrael, tu trouveras peut-être l'échos d'un sourire ou d'un désir... ton désir.
Ils sont cinq. Cinq à tendre leurs mains vers leurs compagnons pour aider à parcourir le chemin.
Darwil, la haute Druidesse qui guide tous les enfants de la nature, sans distinction de race ou de clans. Elle est à l'écoute de chacun. Elle tend à aimer la nature de toute son âme. Elle suit de près les évolutions des druides.
Fleur, la grande Herboriste. Elle est celle qui connait les plantes et les remèdes. Elle écoute les arbres pleurer et les herbes se plaindre. Elle suit les herboristes.
Dunan, la grande Forestière. Elle est celle qui défend le cercle. Elle est le bras armé de la Mère. Elle a parfois trop tendance à écouter la colère de Lugh mais elle protège les pierres et Titania lui en rend grâce. Elle est le guide des rangers.
Louloune, la grande Shamane. Elle est celle qui façonne la magie des pierres. Elle est détentrice du pouvoir du cercle et sa générosité lui permet de dispenser ce pouvoir à tous les compagnons. Elle guide les shamans dans leur apprentissage de la magie druidiques.
Mithras, le maître des Vents. Il est celui qui parle aux vents. Il les écoute. il les console quand parfois leur voix se fait tourmente. Il suit les compagnons du vent.
Entends-tu la rumeur ? on raconte que les druides pourraient parfois se mettre en colère. Bien plus encore que Lugh ne pourrait le faire.
Mais ce n'est qu'une rumeur. Les voix du vent savent se faire silencieuses dès que ce sujet est chuchoté à travers le feuillage des forêts.
Veux-tu en savoir plus encore ? Viens... entre donc par ici ou par là et laisses-toi aller à caresser les pierres. Elles te chanteront peut-être leurs secrets.
Par Leeno le 8/4/2002 à 15:24:18 (#1248039)
De ceux qui souffle dans le creux de son oreille, tels des muses de douceure mélodieuse, chacune sait lui souffler ce qu'il lui faut entendre. Il apprend...
Se levant pour marcher dans la direction des murmures, il apercoit le cercle des druides d'Arakas. Etonné puis charmé, il se laisse doucement bercé par l'envie, puis se laisse aller à ses désirs.
Effleurant la roche d'une tendre caresse, chacun de ses pas, amorti par le tapis de feuille jaunis par la saison, le ramène vers le centre du cercle.
C'est l'inspiration qui l'anime, la création qui le fait marcher. Seul avec les éléments, il compose.
Belle et douce Druidesse ...
Par Menforu le 8/4/2002 à 18:52:42 (#1249258)
Vous avez l'un et l'autre en un degré suprême,
Et c'est, à mon avis, un horrible blasphème
De ne pas vous tenir pour une déité.
Cet esprit, en tous lieux, est justement vanté,
Car vous faites des vers mieux que Malherbe même ;
Lorsque nous les lisons le plaisir est extrême
Et nous sommes surpris de leur sublimité.
Que c'est un grand bonheur d'être belle et savante !
Que votre sort est doux ! Que votre âme est contente
D'avoir de vos vertus mille illustres témoins !
Avec tous ces attraits, si l'on n'ose vous dire :
« Je meurs d'amour pour vous, je languis, je soupire »,
Adorable druidesse, on n'en pense pas moins.
Par Darwil Valdamor le 8/4/2002 à 21:09:13 (#1250334)
Ah Menforu... à l'avenir, évitez de me câliner avec votre bouche si poète... je risque fort de me laisser aller à rêver à un amant fut-il seulement verbal.
Vos mots me touchent plus que de raison. Je m'en retourne donc sagement vers mon tendre époux et mes enfants.
Merci en tous cas pour de si charmants compliments. Il fait parfois du bien de recevoir de si jolis encouragements.
Mon âme pour toujours vous accompagne
Par Benvador le 9/4/2002 à 16:46:08 (#1255199)
et protège mes frères des impis
Mon coeur arme les belles
et protège mes soeurs des infidèles
Darwil, votre sourire me rapelle à la vie, mais comme un fantome je ne puis revenir parmis vous , séparé par un mur invisible, qui ne se fent que quelques heures pour mieux se refermer ensuite.
Benvador, ombre de lui même
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