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Le Livre des Ezeil...
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 19:56:11 (#1209044)
Le Livre des Ezeil
Une Vie
Mes enfants
Si vous lisez ceci, cest que vous êtes enfin réunis. Je vous en prie, pardonnez moi , je nai pas pu mieux vous protéger
Mes enfants, vous êtes mon sang, vous êtes ma vie
cest à travers vous quaujourdhui je suis.
Pardonnez moi
en lisant ce livre vous comprendrez
Ce livre est celui de la famille, notre vie y est écrite. Si vous désirez savoir, ouvrez le, il vous mènera en vos rêves, en vos souvenirs, en votre passé
Lisez ma vie
lisez la votre
Mes enfants, je nai aujourdhui plus que ceci à vous offrir
Le reste, cest cette Dame qui me la permis. Je ne sais pourquoi, mais jai confiance en elle, je sais que vous serez heureux.
Je mettrais au monde quatre enfants
Je ne sais comment, mais elle le sait
Bientôt, je comprendrais.
Mon premier, un garçon
Critias
En toi sera la Sympathie, le Courage, lHonnêteté et lAmitié
tu seras proche de la Vie
Mes secondes, des jumelles
Dolly et Poppi
En toi Dolly vivra lAmour, la Beauté, la Douceur et la Spontanéité, tu comprendras le Cur des hommes
tu le gonfleras par tes mots. Poppi, en toi sera la Force et le Savoir
je ne sais pourquoi, mais tu seras aussi la Peine
excuses moi..
Enfin Enthoniel, mon dernier, en toi sera la Sagesse et la Compassion
A tous ta parole tu désireras apporter
elle sera synonyme de Paix
Mes enfants, en vous est la Vertu
respectez la
cest le plus beau des cadeaux
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 19:56:57 (#1209048)
Demain, je laccompagnerais en ces lointaines terres, que peu dhommes ont osé fouler. Je la mènerais dans les terres vierges, quaucun homme na jamais corrompu. Je ne sais ce que jy trouverais, mais je sent que ce sera magnifique.
Jécris ma vie et mes pensées sur ce livre quelle ma offert. Je ne sais pourquoi, mais cela me semble facile. On ne sait jamais de quoi demain sera fait, mais par ceci, nous pourrons toujours savoir ce quétait hier.
Le soleil est bien brillant ce matin, et cette Dame est resplendissante. Nous sommes toutes deux prêtes, nous savons que le chemin sera long.
Jamais je navais vu de fleurs aussi belles et odorantes, leur parfum enivre la douceur
De drôles de créatures habitent cette forêt, je ne sais ce quelles sont, je ne sais qui elles sont, je sais juste quelles sont là, en harmonie avec la nature, en harmonie avec la nuit, en beauté avec la lune et le soleil. Ma compagne sait leur parler, je ne comprend point leurs dires, mais leurs paroles sont mélodieuses à loreille, peut-être que
non, cest impossible
Lun de ces doux être nous accompagne dans notre progression, je ne sait comment, mais jarrive à comprendre ses paroles. Cest un être doté me semble t il dune très grande bonté, mais sa voix si douce laisse percevoir un désespoir. Triste Lune, ainsi se nommait il, ce nom si triste soit il lui allait cependant très bien.
Le temps passe, et avec lui les saisons
voilà maintenant deux Solstices que Triste Lune nous a quitté, son chemin le guidant ailleurs. Ce matin, je me suis éveillé avec une drôle de sensation. Nous arrivons, je le sent
je ne sais encore où, mais nous sommes tout proche.
Le spectacle qui soffre à mes yeux est inimaginable
jamais homme naurait pu imaginer telle beauté. Devant moi sétant une grande plaine couverte de milliers de couleurs, toutes ces fleurs libèrent une douce odeur de bien être
Au loin se trouve une montagne aux reflets argentés. Jai parcouru beaucoup de terres, mais jamais je naurais pensé être subjuguée par un paysage.
Un sourire aux lèvres, ma compagne me tend la main comme pour me demander de la suivre
Devant nous se trouve un chemin dherbe et de fleurs, javance comme attirée par ce paysage, je sais quici se trouve mon destin.
Cette montagne est dune beauté
à son pied coule un ruisseau
ce nest point de leau, mais du cristal qui en jaillit. Mon Dieu
comment peut il exister un tel paradis en un lieu inconnu
Un escalier taillé dans la montagne se présente devant nous ; très ancien, sans doute a t il été créé en même temps que cette montagne. Sur chacune des marches, le doux vent vient entonner une mélodie
Nous sommes arrivées en haut de cet escalier. Une porte taillée dans cette roche pure se dresse devant nous. Un dernier regard derrière moi me permet de contempler lampleur du temps
En cette plaine se trouve le temps. Jy vois maintenant des fleurs blanches comme la neige, la douce pluie de lautomne, les petits papillons du printemps, et les chauds rayons du soleil dété. Lon ne voit que peu la forêt dici, un faible brouillard layant recouvert comme pour la protéger.
Cette ville est visiblement très ancienne, mais on y respire la jeunesse. En chacune de ses pierres je peux lire une histoire, en chacun de ses habitants je peux voir la joie. Mon amie semble y connaître tout le monde
comment cela se peut il, elle ny est jamais venue
Je suis installée dans une jolie maison près du lac. Chaque matin, je méveille au chant des oiseaux ; chaque matin, je sent ce doux nectar quest celui du bonheur.
Aujourdhui, je sais que mon départ est pour bientôt. Mon cur se serre à lidée de quitter ce paradis
y arriverais je ? le pourrais je vraiment ? Je ne sais encore
nous verrons demain.
Mon amie est venue me réveiller dans la nuit
De sa douce main, et par un gracieux geste, elle me dépose son doigt sur les lèvres. Ce soir je partirais, mais elle désirais me montrer son trésor avant cela.
Nous sommes dans une salle sous le lac
aucune entrée, aucune sortie
je ne sais et ne saurais jamais comment je me suis retrouvée là, mais ce nest point important
plus rien ne me surprend de sa part. Une douce lumière semble provenir des murs. Je ne vois aucune ombre
aucun bruit ou odeur ne sont perceptibles. Devant moi se trouve une rose. Rien ne la retient, elle se trouve là, devant moi. Ses pétales étaient ouverts comme si elle était vie ; ses couleurs du blanc le plus pur en son cur au rouge le plus magnifique sur ses bords semblaient être les couleurs de la vie. Oui
cette rose est le symbole de la vie
cette rose est ma vie.
En ma main, la douceur de cette fleur est une sensation inouïe. Jhume à présent son délicat parfum, je vois ses pétales briller. Cette fleur est la plus belle qui puisse exister
De ses mains délicates, mon amie me noua la fleur dans les cheveux. En ce faisant, elle souriait. Mais je perçu en son regard une tristesse, et sur sa joue mon doigt essuya une larme de cristal.
Une fois sorties de ce lieux, nous nous assîmes au milieu des fleurs au bord du lac, pour regarder les premiers rayons du soleil plonger dans lécume de cette étendue de cristal. La lumière rougeâtre du ciel envahissais la ville
tout nétait définitivement quamour et bonté.
Mon dernier regard en cette ville se porte sur mon amie
je ne connais même pas son nom, ni son age
je ne sais rien delle. Malgré tout ce temps passé avec elle, je ne la connaissais pas
seule certitude, je la reverrais
Aucun regard en arrière, aucune crainte
me voici maintenant en bas de cette escalier qui mène au paradis. Etait ce un rêve ? Je ne pense pas
Etait ce le paradis ? Je le crois
Devant moi se trouve un cheval à la crinière dargent ; je peux lire la puissance en son regard. Comment puis je faire cela
jai beaucoup appris sans le savoir, saurais je un jour le sens de ma connaissance ?
Son regard me parle
il mattendais. Sans doute encore un mystère de ces lieux
Me voici désormais face à mon destin, ce cheval my mènera
mais comment ne pas regretter ces lieux derrières moi ? Je ne le sais
Peut-être en vous, mes enfants
Cheveux aux vents, sourire aux lèvres, je galope là où les étoiles me mènent
Un seul et unique mot en tête : Ezeil.
Par Elmar Ezeil le 1/4/2002 à 19:59:16 (#1209064)
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 20:01:09 (#1209078)
Je suis enfin arrivé au bout de ce tunnel
la lumière qui rayonne de cette pièce maveugle presque
Je pense que cette salle est très ancienne, les écrits sur les murs me semblent être de lelfe
comment cela est il possible ? Comment ceci a t il pu résister aussi longtemps à la force du temps ? Encore une question dont je naurais sans doute aucune réponse. Et cet autel près de moi, à quoi servait il ? Il est beau malgré les sculptures qui lornent
Que représentent ces cranes divoire, ces flammes blanches qui le recouvrent
et ce parchemin
non, cest impossible
Je ne puis laccepter, jamais je ne pourrais admettre telle chose
Ô toi, Dame en blanc, pourquoi mas tu offert cet espoir alors que tu savais ? Je refuse, jamais je naurais le courage daccepter une telle chose
Ces écrits, pourquoi mas tu mené ici, que veux tu de moi ? Ma vie ne te suffit elle pas ? Pourquoi faut il que je ne puisse vivre heureuse avec mes enfants ?
Pardonnes moi, tu ny es pour rien, ce nest point ta faute
Tu as simplement désiré me prévenir
Mais comment pourrais je faire ? Ô toi
montre le moi
apporte moi le courage de faire un tel acte, offre moi ta force, console mon chagrin
Voilà deux années que jai passé cette lumière
et voici que cette nuit jen ai rêvé
Pourquoi est ce ainsi ?
Quelle douce nuit que celle que jai passé, quel bonheur daimer
Ô toi que jai vu sous ce vieux chêne, toi que jai tout de suite aimé
Cette nuit, en moi un enfant nous avons créé. Cet enfant est celui de notre Amour, mais nous ne pourrons le voir grandir. Pardonnes moi mon aimé, pardonnes moi mon fils
Je nai pas le choix, je nen ai point lenvie, mais je ne peux faire autrement.
Toi que jaime
tu acceptes de me suivre
Tu ne connais pas mon histoire, mais je lis en tes yeux que tu me devines. Je ne sais comment lexpliquer, mais proche de toi, mon cur est serein, mon esprit souriant
Je crois que je pourrais passer une éternité près de toi, je veux rester avec toi pour la nuit des temps, je taime, et je taimerais
Prend moi dans tes bras, aimes moi, consoles moi
mais surtout pardonnes moi, pardonnes moi pour tout ce que je vais faire, pour tout ce que jai fait.
Laisses moi toucher ta peau, laisse moi mirer tes yeux
Enivres moi de tes douces paroles
rend moi heureuse, car demain je pleurerais
Cest aujourdhui le grand jour
Mon amie est venue me voir, elle est avec moi
La Lune est belle là haut dans le ciel. Il me semble que la nature entière nous écoute. Mon aimé est proche de moi, je sent sa main en la mienne. Les lueurs du feu de bois font danser les ombres de la clairière. Est ce un ange qui se trouve devant moi ? Cette resplendissante personne dont la chevelure se mêle aux étoiles
Ton sourire ma toujours réconforté mon amie
merci dêtre venue.
Je crois que rien ne me feras oublier le plaisir de cette douleur
Au milieu de cette clairière, en cette belle nuit, tu étais né, toi, Critias
mon premier fils
Ton cris semblait régner en harmonie avec le chant du Hibou et la mélodie du vent
La Lune déposait sur toi un de ses saints rayons
Toi, mon beau Critias, je te serrais en mes bras, enfin
Mes larmes se mêlaient avec celle de ton père, nous taimons mon fils, même si nous ne sommes pas là pour te le dire
Le reste de la nuit ne fut que rire et bonheur, je savais que cette Dame allait repartir, mais en mon esprit, seul le sourire régnait. Si seulement cette nuitée pouvait perdurer jusquà la fin des temps, si seulement je pouvais vivre à jamais cet instant
Le soleil était déjà haut dans le ciel, mon amie était partie. Une belle jument était là, face à nous, restant nous fixer
En son regard je pouvais lire la tristesse, comme si elle avait lu en mon cur. Son regard était parlant, je devais la suivre, je ne sais pourquoi, mais elle voulait que je laccompagne
Sa robe blanche luisait à la douce lumière du matin, sa crinière argent virevoltait aux douces brises. Tout en elle laissait paraître la grâce, jusque dans sa démarche presque humaine
Nous nous rendions en un lieu plus profond de la forêt, un doux parfum enivrait nos sens, nos yeux étaient émerveillés par les couleurs chatoyantes de la nature. Un peu plus loin, près dun petit lac où plongeait le ciel, un jeune poulain, né sans doute cette nuitée, se reposait. Nous étions là pour lui, mais je ne comprenais point
La jument nétait plus là, nous étions seuls avec ce poulain. Sa robe dun brun clair était luisante et douce ; il tenait encore difficilement sur ses pattes, mais il allait nous accompagner. Il serait là pour mon fils, cétait un cadeau de mère nature
Lhiver est là, frais et pur. Nous sommes au lac des espérances, pour prier. Cest un grand lac gris argent, et même le soleil ne sy reflète pas. De ce lac émane une timide lumière, mais on sy sent en sécurité, en plénitude avec nous même. Nous sommes sereins
Ce matin, au levé du soleil, des larmes de joie ont emplis mes yeux
Critias était là, devant moi, debout à coté de son poulain. Au son de ma voix, il vint près de moi, marchand difficilement, mais marchand seul pour la première fois. Mon époux et moi même nous sérions mutuellement en nos bras, souriant de ce magnifique spectacle. Notre fils, dans léblouissement de lAurore marchait et riait, derrière lui ce lac magnifique, et à ses cotés son poulain. Jamais je noublierais cette image, un de mes plus beaux souvenirs.
Critias a aujourdhui deux ans. Il est déjà bien éveillé, et ne se sépare jamais de son poulain
Son poulain, je ne saurais jamais comment il le nommera, je ne saurais jamais rien de mon fils
Pourquoi ?
Nous sommes aux écumes des mers
je ne sais pourquoi les marins nomment ainsi ce lieu splendide. Devant nous sétend locéan, immense, sans fin. A lhorizon, le ciel et leau ne font plus quun, le soleil étant la communion entre les deux. La douce brise des rivages caressant nos visages semble parfois nous parler. En ce lieu vivent nos sentiments, en ces lieux reposent ceux des hommes.
Critias en jouant a découvert une petite flûte, qui lavait laissée ici, qui lavait déposée ou perdue ? Tant de questions sans importance qui me viennent à lesprit
Le son produit par cet instrument semblait résonner avec la roche de la cote. La mélodie existe delle même, ce sont ces roches qui linsufflent. Cest la mélodie du temps, celle de léternité
ici échouent les âmes perdues, ici finissent les désespoirs. Ce sont leurs cris que nous entendons, ce sont leurs cris que nous écoutons. Je finirais un jour ici, je le sais
mais je ne suis point pressée.
Mes rêves sont tourmentés, Critias fera ses trois ans dans deux jours. Jai passé la nuit à parler avec une vieille aveugle, elle semblait me connaître. Elle sait ce que je dois faire, et semble me comprendre
Mais je nai pas saisi ses paroles, ses mots navaient pas tous un sens. Elle ne désirait pas plus sexpliquer, me laissant avec mes songes. Mais jai aujourdhui un espoir. Cette rose dont elle ma parlé, ces pierres, peut-être un jour pourrais je le revoir.
Ce sera cette nuit, je nai plus le choix, je dois le faire
Mon cur ne tient plus, pourrais je vivre après un tel acte ? Je pense que non
Son visage est souriant, sil savait
Pardonnes moi mon enfant, pardonnes moi, je ne peux faire autrement. Même la lune sest cachée en cet instant, sur mes joues perle mon désespoir. Ô mon fils, puisses tu vivre heureux malgré mon acte
Loin devant moi se mouvait une forme blanche
Je devais maintenant le laisser. Tu seras heureux, je le sais
Mon cur est serré, mais mon esprit sourit. Mon fils, un jour peut-être
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 20:02:00 (#1209081)
Quels sont ces nuages ? Quelle est cette lumière ? Ils sont là, je suis obligée de te laisser
pardonnes moi
Mais je veux que tu vives, et je nai pas le choix. La route sera dure, longue et sans joie, mais le danger séloigne avec moi
Tu ne le sauras probablement jamais, mais ton père est resté longtemps près de toi, avant de me rejoindre
Chacun de ces jours ma peine est plus grande, chacun de ces jours mes pleurs continuent
Je nai plus denvie, plus de raison
Les arbres pleurent avec moi, leurs rouges feuilles volent tristement aux vents, les oiseaux ne chantent pas à mon approche
la nature est avec moi, elle soccupera de toi
Mon amie est là, près de moi
un doux sourire sur les lèvres
Je ne sais comment, mais elle calme ce chagrin qui est en moi. Main dans la main, nous marchons sur le manteau blanc et frais déposé cette nuit en les champs. Cela fait deux mois que mon cur est blessé, que mes maux ne sont pansés, et pourtant je sourie
A quelques pas de moi se trouve un étrange animal
jamais je nen avais vu daussi magnifique, jamais je nen avais vu daussi majestueux
Je ne sais ce quil est, peut-être même je ne le saurais jamais
Il est parti comme il mest apparu, mais le sourire mest venu.
Jai en mon cur, une immense douleur, mais ce bel animal, par sa simple douceur ma redonné goût au bonheur.
Devant moi se trouve la mer
cette étendue deau infini que je rêve tant de regarder
Mon amie nest plus là, je ne lai point vu partir. Elle ne ma pas dit au revoir, je ne lai pas remerciée. Je la reverrais, en mon cur je le sais
Dans la légère brume de la plage, mon époux mest apparu
voilà trois jours quil mattendait, avec lui un bateau, la mer était à portée
Lun de mes rêves allait se réaliser, et cest en pensant à toi mon fils que je lai fait.
Tout était parfait
cet air, ce parfum
le vent sur nos visages, le soleil face à nous
Ce calme, cette sérénité
es oiseaux qui nous accompagnent sur le début de notre route
Tout
tout était là pour me faire oublier
Notre retrouvaille a été telle que je limaginais
je sens en moi ce matin cette vie que jai autrefois senti
cette vie quest mon fils. Le soleil à son levé est magnifique, cest comme sil nous souriait, comme sil désirait nous saluer.
Je passe mes journées sur le pont, à discuter avec léquipage, à
regarder le paysage
Mes journées ne sont faites quà rêver, avec le temps jarrive quelque peu à oublier
Au loin se trouve une île
le commandant à accepter de sy arrêter. Elle ne semble pas habitée, aussi y allons nous sans danger.
Le sable est doux sous mes pieds, les arbres bordant la plage ne me sont pas familiers. Leau est claire et sans reflet, le chant des vagues est en harmonie avec le vent
Voici trois semaines que nous sommes partis, les hommes sont heureux de toucher terre.
En senfonçant dans la forêt, mon aimé et moi avons découvert de fabuleux fruits au goût sucré, et à la pulpe dorée. Les animaux en ce lieu ne semblent pas nous craindre, quil me plairait den emporter
mais ils seraient bien tristes loin de leurs terres.
Cette journée ne semble plus vouloir sarrêter, les oiseaux aux belles couleurs continuent de chanter, même sous les étoiles ils viennent nous bercer. Le festin que nous offre cette île est parfait
Nous resterons encore une journée, car mon pays commence de me manquer.
Par la main, je mène mon aimé à cet océan de fleurs quest le centre de lîle. Nous y passerons cette journée.
Le vent fait voler ma robe et mes cheveux avec ces pétales au parfum enivrant
Nous restons ici, lu contre lautre, tel un être unique, bercés par lamour, jusquau soleil couchant. Quil meut plus quà linfini dure cet instant, mais la vie est ainsi, je ne regrette pas le temps.
Dans trois jours nous devrions voir la plage. Léquipage en est content
je le suis aussi, mais pour combien de temps ?
A lhorizon sannoncent les nuages, le vent se lève, les vagues dansent avec lui. Le capitaine ma demandé de rester en ma chambre, mais ce spectacle est trop magnifique. Les vagues sont tels des géants, le vent comme un cor qui porterait à la guerre maints hommes chantants. Les éclairs illuminent le ciel dont on ne voit plus les étoiles, avec un bruit de tonnerre résonnant. Les hommes se préparent tous au pire, mais je reste là, regardant
La foudre a détruit notre mât, un feu se propage à lavant
Les vagues nous balancent tel le vent balançait les feuilles en automne, le pont regorge deau, nous allons sans ressource droit devant
Je me suis éveillée au chant de la mouette
jétais échouée, seule
Où étaient les autres ? Où était mon aimé ? Jétais à nouveau sans personne, avec mes pensées, mes sentiments. Je me relevait lentement
je savais où jirais
droit devant.
Voilà six mois que je parcours ces terres, les habitants sont gaies et souriant. Une bonne dame ma recueillis, contre quelques récits
Souvent je caresse mon ventre
souvent je pense à vous mes enfants. Mon cur est serré, mais depuis que jai aperçu cette créature, je garde mon sourire.
Les bois environnant le village sont magnifiques en cette chaude saison, il me plait à my promener. Ces temps ci, les chasseurs parlent de quelques étranges faits
Certains parlent de fantômes, dautres de magie. Les anciens nen parlent, comme sils craignaient les dieux, je ne sais ce que cest, mais il me plairait de voir par moi même
Ce matin, le fils de la bonne dame maccompagne plus loin en la forêt, le vent en les arbres est comme une complainte, les oiseaux ne chantent plus. Cest comme si le bois était mort, comme si la nature perdait goût à la vie.
Cela fait des heures que nous avançons, et toujours point de son
il me semble parfois que nous sommes observés, par les quelques animaux point cachés
sans doute une illusion de mon esprit.
Devant nous est une maisonnée, au milieu dune clairière. Le jeune homme nen a jamais ouït parler. Elle se trouve au milieu de quatre statues représentant les esprits de la nature. Je ne sais comment je le sais, mais je le sais
Un chouette, la nuit et la perception, un loup, sauvage, un ours, force, une biche, douceur
En chacun de leurs regards je vois la tristesse, en chacun de leurs regards je vois le désespoir
Le jeune homme est comme pétrifié, il ne désire plus loin maccompagner. Mes pas faisant coucher lherbe me semblent légers, et la porte de la maisonnée douce au toucher.
Je suis assise devant un vieil homme, ses cheveux grisonnants lui cachent le visage. Ses vêtements sont vieux et décousus, mais ils conservent cependant une certaine prestance. Je ne sais qui il est, ni pourquoi je suis ici, mais je devais y venir
cétait écrit
Sa forte poigne môta toutes mes craintes, si seulement jen avais. Je voyais en cet instant ses yeux gris clairs, qui sondaient mon esprit. Durant quelques instant je restais immobile, sans mot dire. A peine balbutiais je quelque chose qui mest aujourdhui inconnu.
La chaude tisane quil ma offerte humait une douce odeur de fruits frais. Il était maintenant souriant, et sa voix était claire, comme non touchée par les âges. Au dehors, jentendais le chant des animaux, la brise dans les arbres et le soleil briller. Nous avons passé laprès midi à parler, mais je devais men retourner. Je reviendrais e lendemain, puis le surlendemain
et ainsi chaque jours
Je me rend comme à mon accoutumée en cette clairière, en mon panier se trouve une tarte aux bons fruits du verger. La maisonnée est comme à son habitude désormais rayonnante
mais aujourdhui plus particulièrement. Le vieil homme est dehors, il mattend
une personne vêtue de blanc est avec lui. Cela fait longtemps que je lattendais. Le grand jour est enfin arrivé, voici neuf mois que jai pris la mer
Nous navons point parlé, il nous suffisait de nous regarder. Je ne sais pourquoi, mais ils semblaient se connaître depuis la nuit des temps, comme sils eurent été la même pensée. Le soleil est maintenant couché, et les étoiles bien hautes. Mon amie a préparé u blanc linge et une bassine deau. Le vieil homme est dehors à attendre
Mon amie me sourie, le vieil homme aussi. Je tiens en mes bras mes deux filles, mes deux charmantes filles. Dolly et Poppi
en cet instant je vous aime, et à jamais je vous chérirais
Les animaux sont venus vous fêter, une dame biche a donné sa viande et sa fourrure pour nous remercier. Le vieil homme ma parlé dune blanche jument au pelage luisant au dehors, mon amie maidant à me lever difficilement, je sortais pour trouver un jeune poulain, comme il meut arrivé voici quatre années. Je regardais mes filles souriantes, et cette étoile haute dans le ciel qui les éclairait. Ma pensée se tournait vers Critias, mais il était heureux
je le savais.
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 20:03:00 (#1209086)
Tout le village est là aujourdhui, tous veulent voir mes deux princesses faire leurs premiers pas. Mon amie est là aussi, je ne la vois pas, mais je sais quelle est là. Je tiens Dolly par le bout des mains ; elle sert fortement mes doigts, son petit visage souriant me fait rire. Devant elle, Poppi est debout, seule, elle marche déjà. Elle est plus forte que sa sur, cela se voit déjà Elle me regarde, sans sourire, me fixant simplement de ses yeux denfants. Son regard me rend triste.
Dolly est à coté de sa sur
je ne lai pas senti me lâcher les doigts. Son regard se porte sur les gens du village, cet univers quil lui reste à découvrir. La bonne Dame rit derrière moi, le sourire me monte aux lèvres aussi. Dolly est là, nous regardant, ne sachant sil faut pleurer, assise sur ce coin dherbe où elle est tombée. Poppi, elle, na pas bougé. Elles sont là, toutes les deux, sous le soleil rayonnant. Mon ami amène le poulain de mes filles. A sa vue, Dolly sourit, enfin après sa chute. Poppi continue de me fixer.
Voici devant nous notre petite voleuse, marquée de son vol. Dolly nous regarde rire, la bonne Dame et moi-même, le contour des lèvres rouge des framboises quelle est allée prendre dans le jardin. La Dame lessuie souriant, alors que je regarde Poppi, assise dans lherbe, la main dans le filet deau qui passe, elle me sourit, mais différemment de sa sur. Je ne sais quy faire
je ne pourrais rien y faire
pardonnez moi, je nai pu aider votre sur.
Le ciel est bien sombre aujourdhui, les gens du village craignent un terrible orage. Il ny en aura pas
ce nest pas cela. La bonne Dame prendra soin de vous mes filles, mais je dois partir. Aurais je un jour le bonheur de connaître mes enfants ? Leur peau sur mes lèvres me semble sucrée, Poppi de sa petite main essuie une larme de ma joue. Dolly me regarde souriante assise près du framboisier, elle ne comprend pas, mais pleurera. Je minquiète moins pour Poppi, elle aidera peut-être sa sur, je ne sais. Dolly ne sera pas seule, elle a son poulain. Mais Poppi restera comme à son habitude, sans rire ni pleurer.
Je suis en haut de la colline, sur ma gauche se trouve le bois où elles sont nées, derrière moi le village où je les ai quittées, loin en contre bas
Ma vue est trouble, mes larmes ruissellent sur ma poitrine. Pourquoi ? Pourquoi ne puis je rester avec vous mes enfants ? Critias
Dolly
Poppi
Pardonnez moi
Pourrez vous seulement être heureux, malgré moi ?
Je dois méloigner, je ne veux quil vous arrive malheur. Devant moi est un Royaume que je ne connais pas. Vous vous y retrouverez, mais je ne puis y aller. Je prendrais le chemin de droite, vers le nord.
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 20:04:03 (#1209095)
Voici un mois que je suis partie, mes princesses fêtent leur 3ème anniversaire aujourdhui. Mon cur est serré, mais demain
demain je sourirai. Il me tarde de le revoir, je sais quil mattend
depuis trop de temps il mattend.
Un village se dessine à lhorizon, plusieurs personnes ont déjà croisé ma route, et voici un chariot. Peut être acceptera t il de maccompagner jusquau village.
Pensée ingrate te revoici, je nai plus en mon esprit de peine et de tristesse. Cet homme, sur ce chariot
il mattendait, je lattendais. Mon visage est souriant, sur ma joue coule la joie, je sers en mes bras lhomme que jaime, et ensemble nous allons être désormais. Je ne veux savoir ce quil sest passé, je ne veux parler de mes pensées, je désire simplement avancer
Voici près dun an quen ce village il mattend, ses amis me sourient, comme sils me connaissaient. Ce sont de bonnes gens, paysans pour la plupart, mais tous sont charmants. Mon époux habite au second étage de létablie du forgeron, un vieil homme aux cheveux longs, toujours souriant. Souvent il me demande de lui décrire ce que jai vu, il aime à connaître ce monde quil ne découvrira jamais en dehors de mes récits.
De mon arrivée en ce village est de nouveau le miracle de la vie, au passage des semaines mon ventre sarrondie. Chaque jour, je me rend dans le petit temple pour prier. Les prêtres y sont accueillants, jy apprend quelques savoirs de la magie, mais je me fatigue vite. Mon époux me regarde souriant chaque jour, je ne le quitterai plus.
Alors que jétais aux bois, une belle dame vint à moi. Elle était souriante, et désirait parler du vieil homme que javais rencontré autrefois. Elyn était bien aimable, je la revoyais tous les matins en cette clairière. Nous regardions ensemble voler les papillons, chanter les oiseaux, gambader les lapins. Tout était parfait en ces moments, où joubliais la vie, le passé, lavenir
Aujourdhui, Elyn est chez nous. Mes paroles nont point effet sur ses lames, elle a peur pour son mari, qui est parti son ruban rouge à la main. Je ne sais ce que cela veut dire, mais en moi, toi, mon dernier enfant ma apporté la paix en cet instant. Mon amie nétait pas là, et tu venais au monde, avec laide dElyn et de mon époux.
Pour ta naissance, notre hôte a forgé un cheval en acier. Les larmes dElyn se sont dissipées, un sourire les ayant remplacées. Tu es né au bon instant, elle te met entre mes bras le visage illuminé de bonheur. Je sais en moi que tu seras lié à cette personne, je ne sais ni comment, ni pourquoi, mais tu le seras.
Je te tiens en mes bras, toi, mon dernier enfant, mon fils. Ton père est là, son bras autour de moi. Le soleil est haut dans le ciel, les prêtres bénissent ta naissance avec leurs secrets. Il nexiste en mon esprit aucune crainte, aucune peur
je vis pour toi cet instant là. Nous le vivons ensemble, tous les trois. Tu te nommeras Enthoniel.
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 20:04:58 (#1209104)
La nuit tombait, le rideau détoiles prenant place en cette chaude nuit dété. La blanche lune nous offrait sa lumière, et nous restions là, à rire et à pleurer, à pleurer des larmes de joie.
En le village, la vie était simple. Votre père aidait le vieux forgeron, je participais avec Elyn à latelier de tissage. Ce matin, alors que nous étions avec les Dames du village, un jeune garçon dune quinzaine dannées vint me chercher en urgence. Maffolant de son air si pressé, je le suivais en courant pour découvrir quil nétait point question de drame, mais plutôt de bonheur. Enthoniel, toi, mon fils, tenant faiblement la main de ton père, tu marchais péniblement, continuant davancer, sans même remarquer que ton père tavait lâché. Je sentais en moi cette même sensation que javais ressentie quelques années auparavant, mais que lon ressent toujours en ces instants là. Elyn, de joie, me prenait la main ; tu avançais vers nous, un sourire fier aux lèvres.
Je sais que ce bonheur est doux, mais je ne pourrais le garder trop longtemps. Toi mon fils, Enthoniel, mon dernier enfant, je te regarde tendormir souriant ce soir. Tu es fatigué davoir marché, car oui, tu as beaucoup marché pour cette première journée, et ton repos est bien mérité. Ton père, comme moi te regarde, menlaçant dans ses bras
cette nuit, nous allons dans le plaisir nous aimer.
Le temps et les saisons passent. Je profite de chaque jour près de toi comme si cétait le dernier. Mes amis savent ma tristesse, mais aucun ne veut me le dire. Je lis en leur regard la peine quils ont. Maudit soit ce jour où dans cette grotte je suis entrée, car sans lui, vous, mes quatre enfants je pourrais protéger.
Nous sommes dans la forêt, sous cet arbre doré. Notre enfant est là, essayant dattraper un écureuil. Nous rions à voir sa mine déconfite alors que le jeune animal senfuit, et pour sécher ses larmes, je le prends en mes bras lui embrassant le front. Aujourdhui, nous allons dîner chez Elyn et Tidal, nous ne penserons pas à demain, simplement à cette soirée. Ensemble, nous rirons une dernière fois. Ensemble, nous allons nous lier définitivement damitié.
Le repas est un régal, le vin est très bon. Ce soir, nos amis nous ont choyés. Elyn ma murmuré ses secrets durant la soirée, elle prendra bien soin de toi, sois en certain. Je te regarde, souriante, avec cette même pensée égoïste qui ma menée en ce village, lenvie de bonheur. Je veux être heureuse avec toi une dernière fois, même si demain je devais pleurer. Je veux que le dernier souvenir que tu auras de moi soit un sourire, que tu saches, pour dire à ton frère, et à tes surs, que je serais toujours là.
Nous passerons la nuit ici, mais nous devrons partir tôt le matin. Reposes toi bien mon fils, demain, Elyn temmèneras en promenade, et tu ne nous reverras pas. Je dépose délicatement mes lèvres une dernière fois sur ton front, la nuit sera longue
je le sais.
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 20:05:39 (#1209113)
Demain
je ne sais où jirais. Peut-être reverrais je enfin mon amie, peut-être retournerais je en ces montagnes, ce paradis où tout à commencer. Je ne sais, mais je veux rêver
je veux espérer retourner en ce lieu où je naurais aucun souvenir, où je pourrais vivre sans pleurer. Demain, le chemin sera long, mais je ne sais pourquoi, le sourire se trouve en son terme. Je sens au plus profond de moi que toutes ces choses dont jai rêvé, que tous ces paysages que jai imaginés, je pourrais enfin aller les regarder.
Je ne puis dormir, mais je rêve éveillé. Critias, toi qui es proche de la Nature, ton esprit est torturé, pardonnes men. Mes fées, Dolly et Poppi
en cette soirée, vous êtes toutes deux à parler, vous ne dormez point, vous essayez de rêver. Et toi Enthoniel, qui dors là paisiblement, pardonnes moi de devoir te laisser.
Mes enfants, jai quelques petites choses à vous demander, lorsque vous lirez ces lignes, je serais loin, et vous ne pourrez me retrouver.
Critias, toi qui es fort et aimant, ne fuis point la réalité, écoutes les paroles de la mer, écoutes le chant de la nature. Ne recule point devant les difficultés, va toujours de lavant, sans pour autant ta nature oublier.
Poppi, toi, pardonnes moi
je nai su te protéger. Je ne sais si tu seras présente, mais je sais que ton esprit sera là. Tu as voulu rester forte, et trop cher tu las payé
pardonnes moi, car cest toi qui ma faute à la plus payé.
Dolly, cur aimant et torturé
nai point peur de tes sentiments, car cest ce qui te rend forte. Tu seras partagée, ton cur sera brisé, mais en toi tu trouveras la vérité, écoutes ton âme, tu comprendras.
Enfin, Enthoniel, toi qui sera le porteur de ce livre, prend attention à toi. Tu aimeras, tu aimeras beaucoup. Ta vie sera pour les autres, pour ceux que tu aimes
tu es bon, mais prend attention
prends attention à te pardonner, à taimer.
Vous mes enfants, ici je vous dis au revoir. Je vous aime
nous vous aimons.
Je referme ce grimoire, un unique mot chantant en mon esprit : Ezeil.
Par Eriana Shane Gs le 1/4/2002 à 20:23:43 (#1209253)
Par Enthoniel Ezeil le 1/4/2002 à 20:34:44 (#1209332)
Provient du message de Eriana Shane Gs :
:lit:
Fiouuuu... t'as eu du courage... même moi j'ose pas me relire...
Par Felanae le 1/4/2002 à 20:35:58 (#1209340)
Par MerlinOenSadCGs le 1/4/2002 à 20:36:20 (#1209343)
Par Amazona Dragon le 1/4/2002 à 20:38:13 (#1209359)
hrp : faut imprimer et le lire ensuite pour pas avoir les yeux..
Par Belgar Klein le 1/4/2002 à 20:56:19 (#1209514)
hrp : mais si sa passe bien :p
Par Bintz, Rédempteur le 2/4/2002 à 0:59:15 (#1210668)
En lisant ces lignes le jeune paladin appris bien des choses mais il savait très bien que cela ne lui suffirait pas pour aider à retrouver Enthoniel.
Il retourna donc a ses recherches et commenca a questionner les gens qu'il avait appris à connaitre.
Par Espoir Elros le 2/4/2002 à 0:59:38 (#1210672)
Par Muabdib Serra le 2/4/2002 à 9:37:35 (#1211442)
A la lecture de ces lignes, le vieux mage se rememora ses discussions avec Poppi, il n'avait pu la sauver, il n'avait pu convaincre non plus Dolly ...
Par Megan Ezeil le 2/4/2002 à 11:29:34 (#1211795)
Merci grand mère, je ne te connais pas mais sans toi et tes merveilleux enfants je ne serais pas la femme que je suis devenue.
Par Libra le 3/4/2002 à 11:24:33 (#1217223)
Qu'était il partit chercher? Qui était ce vieil homme apparaissant aux rédempteurs ?
Il se remémorait les quelques indices que cette mystérieuse personne leur avait fait parvenir, sans trop en comprendre la signification.
Se trouvant dans une impasse, Libra décida d'en apprendre un peu plus sur le passé d'Enthoniel.
Il se rendit alors à la demeure des Ezeil pour y consulter ce fameux grimoire dont on lui avait parlé.
Il y fut accueillit par Megan et Jasminya, avec leur bienveillance habituelle bien que l'absence d'Enthoniel marquait un grand vide dans leurs coeurs.
S'asseyant confortablement au coin d'une chambre, près d'une grande fenêtre, il entama sa lecture, bercé par les chauds rayons lumineux et les senteurs apaisantes des parfums egayant la grande demeure.
A mesure qu'il en apprenait plus sur l'origine de la famille Ezeil, les souvenirs de ces amis disparus jaillissaient à sa mémoire...
Critias, ami de toujours...
Dolly, celle qu'il aima et à qui il ota la vie dans un acte de folie...
Enthoniel, digne rédempteur partit à la recherche de son passé...
Finissant les derniers lignes,il se leva puis remis l'ouvrage dans les mains de Megan
Je ne me pardonnerais jamais ce qui arriva à ta mère, je me dois de faire tout ce qu'il m'est possible pour vous ramener Enthoniel...
Par Megan Ezeil le 3/4/2002 à 12:32:23 (#1217661)
Tu ne peux plus rien pour elle, mais je t'en prie ramenne mon oncle, il est le seul qui reste.
serrant contre le livre, derniere chose la reliant aujourd'hui a son passé, elle regarda Libra tristement.
Par Poppu Ezeil le 3/4/2002 à 12:42:33 (#1217725)
Enthoniel, revient nous vite ...
Puis, près quelques instants de prières dédiés à Syl, Poppu continua de lutter contre les armées de morts vivants qui s'abbattaient sur lui.
Il me faut trouver un moyen de vaincre Cronos ... AHhhh, si seulement tu étais la Enthoniel, peut etre ta légendaire sagesse et ce que tu compte ramener me serait utile ...
Par Enthoniel Ezeil le 3/4/2002 à 12:48:58 (#1217772)
Pour ceux à qui cela pourrait servir, voici mon bg publié il y a quelques temps... ici
Par Hesperides le 3/4/2002 à 21:43:59 (#1221555)
Par MapleArgan le 3/4/2002 à 22:03:37 (#1221674)
(pas encore le temps de lire,rah les court:()
Maple Argan
Par Alanis le 4/4/2002 à 0:35:32 (#1222469)
Par Hadain McGrath le 4/4/2002 à 10:44:24 (#1223573)
hum....je ne me lasse jamais de l'histoire de notre famille......
*aperçoit alanis*
*rougit*
Hum, euh.....bonjour ma très chère amie, dieu qu'il me tarde de pouvoir à nouveau discuter en votre compagnie :)
*sourit et s'en retourne vaquer autour du pont de light haven*
Pale Hadain Ezeil
Membre elementaliste de l'ordre noir de Syl
Par Poppu Ezeil le 4/4/2002 à 11:52:26 (#1223887)
Au cas ou certains ne le sauraient pas ... www.ezeil.fr.fm ...
(Je t'aiiiiiiiiiiiimmmmmmmmeeeeeeee mon Palichounnounet ;p)(et toi aussi mo petit Baron préféré du monde entier ^^
Par Yael Ezeil le 4/4/2002 à 20:04:12 (#1226629)
voit Palichou tout rouge, lui donne un coup de coude
Allez Tont' fonceuuuuh
Par Hadain McGrath le 5/4/2002 à 11:46:16 (#1229369)
Vilain garnement toua :p
Par Eoline Ezeil le 5/4/2002 à 14:31:39 (#1230283)
Ainsi donc, Enthoniel n'est pas encore revenu à cette époque ....
Par Critias le 26/6/2002 à 20:56:57 (#1715948)
Par Poppu Ezeil le 26/6/2002 à 21:22:17 (#1716066)
Par Hesp Thulip le 27/6/2002 à 14:13:40 (#1719356)
Par Jasminya le 27/6/2002 à 19:50:27 (#1720895)
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