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recueil des textes en competition pour le festival des arts de la parole

Par Rusk le 26/3/2002 à 23:20:51 (#1181845)

installe des panneaux afin que les textes puissent etre lus par les passants

Par Olgir Liadon le 27/3/2002 à 12:21:12 (#1183259)

Le barde s'approche des panneaux désespérement vides. Il sort de son sac un parchemin et le fixe au centre du panneau destiné à recevoir les chansons.

Je m'baladais à l'aventure le coeur ouvert à dame nature
J'avais envie de faire l'amour à n'importe qui
N'importe qui mais j'étais seul, alors j'en ai fait mon deuil
Je me suis contenté de regarder les deux écureuils

Oui c'est le printemps, oui c'est le printemps
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Toute la nature est en fête, car c'est le printemps

On m'avait dit "les hirondelles sont de retour
Les oiseaux chantent et sèment la joie dans les alentours"
J'me suis promené, j'ai marché, j'ai gambadé
Et puis j'ai fredonné en fin de journée

Oui c'est le printemps, oui c'est le printemps
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Toute la nature est en fête, car c'est le printemps

Hier soir c'était l'hiver et ce matin en plein air
Les fleurs sont toutes sorties, l'hiver est fini
Et des montagnes jusqu'aux plaines, un orchestre aux milles ailes
Tous les oiseaux du continent chantent le printemps

Oui c'est le printemps, oui c'est le printemps
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Toute la nature est en fête, car c'est le printemps

Poeme pour mes enfants...

Par Shardar le 27/3/2002 à 14:45:01 (#1184169)

*a attendu la nuit pour s'approcher du panneau... *
*sort un vieux parchemin noirci a l'encre et le plac en dessous de celui d'Olgir*

De nombreux detracteurs villipendent vos parents
D'un choix difficile, courageux pour l'avenir
A leur yeux ma foi, ca n'est pas apparent
Mais ils y croient pourtant et supportent leur ire

Chaque jour, sans broncher, ils essuient les crachats
Les remarques acides, les provocation basses
Gardant cette idee noble en leur tete au front bas
"Donner sa chance a l'homme et balayer la crasse"

C'est en effet pour vous qu'ils embrassent l'haruspice
De chaque jour, sans fin, faisant un sacrifice
En purifiant l'impur, en corrigeant ses vices
Chaque jour de ces visages subissent le sevice

Pourtant chaque matin, a l'aube du jour nouveau
Ils preparent le monde, pour leur maitre, le terreau
D'une nouvelle chance pour toute la race humaine
Ils en sont les garants, serment auquel ils tiennent

Aussi mes chers enfants : Themius, Songe et Lorianne
Avant de nous juger, de nous traiter d'infâmes
Ayez pour nous aussi le regard de l'enfance
Car de nous,a jamais , nos enfants sont l'essence

Car depuis toujours au fond de leurs bassesse
On trouvera reconfort dans l'une de vos caresses...

Shardar

Par Rusk le 27/3/2002 à 17:37:46 (#1185169)

L'homme passa regarder les oeuvres en competition. Il fut heureux de voir le texte de Shardar. Ainsi Iago touche meme le coeur des "purs" pense t il. Malheureusement je ne peux le laisser la, l'intolerance etant encore trop presente en Goldmoon. Decrochant avec precaution le texte, il le recolla non loin des panneaux avant de repartir vers son atelier

Par Shardar le 27/3/2002 à 17:45:26 (#1185206)

*en aucune maniere Iago n'a touché son coeur et il ne le touchera jamais... Mais l'art de la parole est universel*

*remarque que son ecrit a été déplacé*

J'ose esperer que cet ecrit ne sera pas utilisé afin de me pieger... Quand a l'intolerance dont mon texte fera sans doute l'objet, j'en ai fait mon deuil... aussi je souhaite qu'il soit remis a sa place d'origine. A moins evidemment que celui ci ne gene les organisateurs si prompt a proner la dite tolerance mais si lent a l'appliquer.

Laissons le lecteur juger, quand on offre une tribune assumons la jusqu'au bout...

Par Rusk le 27/3/2002 à 17:49:43 (#1185227)

*sourit* le theme de la premiere epreuve est le printemps messire, voila pourquoi ce texte n'est pas sur le panneau destiné aux autres textes.

Par Shardar le 27/3/2002 à 18:02:54 (#1185289)

Mon cher Rusk

Dans les saisons de la vie... Ou situez vous l'enfance?

(hrp... arf j'avais po vu... dsl (vous avez vu comment je m'en sort))

Par Andaryll le 27/3/2002 à 21:10:57 (#1186374)

Pour une foi j'appuyerai mon ancien frère, l'enfance est le printemps de la vie...

*sourit*

ma chanson ...

Par kakibond le 28/3/2002 à 16:48:31 (#1189627)

un jeune arrive ...
Bonjour je viens déposer mon texte pour le festival :
je vous le chante pour que vous le compreniez mieux
*sort sa lyre et chante*
Ce que j'aimeu,
C'est la cervoiseu,
Quand elle est bien tièdeu .

Boustifaille, Boustifaille

Un bon sanglier,
Bien grillé, bien doré,
avec les champignons assaisonné .

Boustifaille, Boustifaille

Le grand Banquet,
Où l'on accroche les Genêts,
Et sacrifie une chevrette .

Boustifaille,Boustifaille

Le vin coule sans fin,
Pour arroser nos gosiers trop plein
Ainsi se termine enfin, ...

Boustifaille, Boustifaille,
Boustifaille, Boustifaille .
FIN
*range sa lyre et pose le parchemin*
http://www.multimania.com/kakinette/images/barde6.jpg

Par Delyna Vald le 3/4/2002 à 20:53:47 (#1221203)

C'était la fin de l'hiver... la neige fondait doucement, libérant de son lourd manteau la nature qui souhaitait s'étendre à présent.

Les enfants se pressent en riant sur les chemins boueux.

La vieille dame s'écarte de leur route en soupirant. les enfants sont parfois si insouciants.

Un homme de haute stature rappelle les garnements à l'ordre, mais ils n'entendent pas.

Sous la neige, le temps qui s'était arrêté a soudain repris. Une toute petite fleur blanche hésite à se dévêtir de son manteau immaculé.

Elle s'étire, elle baille mais ne pointe toujours pas le bout de son nez dehors.
Bien d'autres fleurs se sont ouvertes au soleil qui les câline à présent. Mais notre petite fleur n'ose pas encore. Elle est si bien dans sa coque.

Un rire cristallin s'épanouit au matin. Les clochettes de cette fleur jaune chantent au vent qui les caresse.

Allons, petite fleur, il est temps de montrer ta belle robe mauve.

Elle se lève doucement, levant les bras, s'étirant telle une chatte sous la chaleur de l'astre du jour.

Et sous les yeux émerveillés des deux enfants, de la vieille dame et de l'homme fort, la violette sourit et s'épanouit.

Bonjour printemps.

Par mirea le 3/4/2002 à 22:19:09 (#1221775)

*trouvant que les évènements entre belgazou et rusk sont tout à fait inspirant pour le thème du printemps, accroche un poème cinglant sur les panneaux prévus à cet effet*
*s'éloigne avec un sourire en coin*

Ballade à fin d'hivers plus claire

Lointain le rêve morne de plaines engelées
Et plus lointain encore la chaleur infernale
Perdus les souvenirs des feuilles déséchées
de la poussière brulante et des brises glaciales
Adieu donc au soupir brumeux, souffle hivernal
Partant du ciel clair, du soleil d'opale
il descend loin sous terre, profondeurs abyssales
entre les deux s'etend sa douceur infinie
Entrainant derrière lui tout le règne animal
Le printemps, une aurore qui précède la nuit

Que la main d'un enfant, celestement levée
sur le visage tendre d'un soleil trop pale
dise aux anciens d'hier oublieux, fatigués
Trop vénérables, assis sur un trône qui s'affale
qui de leurs mains ridées s'arrachent un sceptre sale
Que cette main tendue, fraiche, et pure, leur rivale
annonce par son geste le début de ce bal.
Et, comme une évidence, mettra fin à l'ennui
Car enfin, le voici, faisant taire ceux qui râlent
Le printemps, une aurore qui précède la nuit

Demoiselles chantez, ces beaux messieurs sont gais
Les voix de la nature, s'ajoutent à la chorale
Les danseurs se presentent, commence le ballet
Comme une fleur ouvrant ses nouvelles pétales
Cette danse est un theatre dont le monde est la salle
sur les flancs des collines et dans le lit fluvial
comme une armée chargeant, torrents de joie dévalent
Et partout sur la terre, ailleurs ou près d'ici
Il retire les manteaux, et pose son doux voile
Le printemps, une aurore qui précède la nuit

Une vielle carcasse d'un monarque bancal
Qui oublie de tomber à l'époque automnale
N'arrete pas le temps, n'arrete pas la vie
Lui, tombera l'ancêtre, brisant son piedestal
le printemps, une aurore qui précède la nuit

Par Mabelrod le 3/4/2002 à 23:43:08 (#1222259)

Ayant eu vent de ce festival allèchant depuis des mois , s'est
avec surprise qu'il découvre les panneaux intallés et quelques
feuillets parés de nombreuses lignes fluides .
Se dit qu'enfin Iago et ses ouiailles ont fini de bouder une telle
entreprise si vivante et de bon aloi .
Avec intérèt s'ennivre des chants - textes et poèmes , toujours
autant impressionné par le pouvoir du verbe .
Avec calme affiche à coté du texte de Mirea le sien ,simplement pour le plaisir de participer .


"Sagénia Fleur de mon coeur rouge et vivante"

Fleur de sagénia, ivre de ta soie pourpre,
Ecume sanguine des pales houles,
Frisson écarlate des verts remous,
Vénielle corolle sur ta tige infléchie,
Froissement d'orgueil du tourbillon brutal ...

Fleur de Sagénia, rubis fugace sur écrin d'émeraude,
Graine d'insousiance dans le combat nocturne,
Note d'allégresse sur les fracas des tempètes,
Plume de corail dans les vaines tourmentes,
Défi étourdi aux noirs courroux des cieux ...

Fleur de Sagénia, sur l'aube de lumière échouée,
Sur les rives de jade disloquée,
tu pleures de rosée tes pétales écartelés,
tes enfants par l'haleine des vents dispercés,
Rouges taches du sacrifice à ta beauté ...

Sont-elles d'infimes gouttes de ton sang
Ou les traces du terrible galop du temps ?
Sèment elles le fruit de tes amours
Ou le subtil écheveau du printemps ?

A toi Ombre de mes nuits ,
Fleur de mon coeur,
Toi dont le rire éblouit,
L'hiver de mes humeurs.

JOL Archives 1.0.1
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