Un Errant

Par Sire Engyr le 24/3/2002 à 13:31:25 (#1165580)

Vous voyez une planète bleue immense.

Vous vous approchez

Vous voyez un continent minuscul dans cette immensité d'eau appellée l'Ocean. Il s'appelle Britania.

Vous vous approchez

Vous voyez une grande plaine verte. Des fleurs parsemées partout dessus. Des animaux qui fuient de cette plaine.

Vous vous approchez

Vous voyez deux armées énormes. L'une est composée d'hommes tous habillés sombrement,de morts vivants, ghoûles, vampires, liches, spectres, d'elfes noirs, des archers, des arbalestriers, des guerriers dont la musculature fait frémire, des gobelins en première ligne, accompagnés d'orcs par centaines. Un homme vetu d'une robe portant le signe du puissant Chaos sur un cheval d'un noir de jaie à l'arrier, présidant son armée, deux de ses généraux à ses cotés. L'autre camp n'est constitué que d'humains, mais parmis les mieux entrainés et les plus aguerris. Un homme vetu d'une armure portant le signe du Serpent de l'Ordre à l'avant, il combattra aux cotés de ses braves paladins.
Sur une colline voisine dominant les deux camps, des archers elfes noirs n'attendent qu'un message telepathique pour faire feu, leurs arcs sont bandés, prets à faire pleuvoir des fleches noires sur leurs ennemis. Derrier ces tireurs, un homme portant une ample chemise noire, un pantalon noir plus propre que ceux de la majorité des troupes, il n'aime pas être salis. Il a de longs cheveux chatains et des traits durs d'un homme ayant une quarantaine d'annés et ayant vu beaucoup de choses. Vous appercevez que sa main droite semble brulée, l'homme a perdu ses gantlets, dans cette main une harpe aux reflets argentés, c'est Sylmandir, la harpe du Sang...
En bas de la colline, l'homme en noir effleura son front et les morts vivants suivis des elfes noirs et des guerriers humains.

Vous vous souvenez d'une contine que vous n'aviez jamais entendue...

Guerriers, afutez vos lames,
Mages préparez vos sorts,
ce soir certains rendront l'âme,
ce soir, d'autres trouveront la mort.

Le barde de son perchoir commenca à remuer les levres, vous sentez qu'il entre dans une concentration intense, ses doigts commencent à danser sur les cordes de la harpes, de ses levres sortent des cantiques mystiques d'une langue que vous ne connaissez pas. Vous vous tournez vers la bataille, les deux camps sont mélangés dans un tourbillon rouge, les mages noirs lancent des sorts, en profitant parfois pour eliminer leurs rivaux dans la bataille... Votre sens aigu de la magie vois une source lumineuse se créer aux vibrations des cordes de la harpe, la source se dirige vers la batailles, plus précisemment vers les mages blancs, lancant leurs sorts d'une puissance incroyable, plus précisemment dans les mages blancs qui, comme soudain aveuglés par une rage soudaine, commencent à s'attaquer les uns les autres, dans leurs batailles, la puissance des sorts fait chuter des paladins alentours, donnant un avantage certain aux chevaliers noirs qui ne se gènent pas d'ailleur pour frapper les guerriers à terre. Le barde
tourna les talons et remonta sur un cheval de couleur grise, un canasson tout à fait normal à vrais dire. Soudain, son cheval se cabra. L'homme à la robe du Chaos avança vers le barde qui ne put s'empecher de frémire.

- Où vas-tu Philius ? La bataille n'est pas finie.

L'homme se redressa et montra un dedain certain envers l'homme à la robe.

- Je suis un mercenaire, ma tâche est accomplie : vous gagnerez la bataille, les mages blancs sont neutralisés et les paladins ne sont que de vulgaires hobbits des montagnes du Nord face à n'importe lequel de vos guerriers.

- J'aimerai être sur de l'issue de la bataille, tu restes ici et tu continues à les enivrer de ta musique.

- Je ne resterai pas une minute de plus ici, je ne voudrais pas que l'on me voit...

L'homme en noir articula chaque syllabe.

- Tu restes ici.

Le barde, effrayé préfera s'en aller en galopant mais avant qu'il ai reussi à faire plus de dix metres, une fleche lui traversa la gorge. Il cracha du sang, retint le reste de s'en aller et fila vers un abris.

- Tôt ou tard, souffla l'homme en robe, un rictus à la bouche.

Par Sire Engyr le 24/3/2002 à 16:54:56 (#1167097)

Chapitre 1 : Un château

Vous vous décalez d'une dizaine d'années

Un grand chateau, non pas l'une de ces imposantes forteresse capables de résister à un assault de plusieurs milliers d'hommes et de bètes, ni un donjon pret à tenir un siège pendant des années, un simple chateau de nobles de l'Ordre qui se sont enrichis à la sueur de leurs fronts.

Vous entrez le chateau, dans un mur, aucune issue visible possible

Un enfant, plutot dans l'age de la revolte, une quinzaine d'années, il était habillé tout à fait comme un petit noble parfait : des souliers de cuir vert, un pantalon rouge vif, une chemise tout aussi rouge laissant deviner une musculature à peine evoluée et febrile. Il a des cheveux bleus azure et les yeux qui vont avec.
L'enfant, replié sur lui même, la tète entre les genoux pleurait, comme à son habitude, comment le Dieu, s'il existait comme l'affirmait Hermante son précepteur, le laissait parmis cette société pouris de parvenus nobles, parmis cette famille qui l'etouffe et le garde prisonnier... Lui rèvait de batailles, à défaut d'autres héros, il avait adoré Neolopan le fameu général du Chaos, mort à la Bataille historique de la Grande plaine. Il avait lu une page dechirée restée calée au fond d'une étagère dans la bibliotheque (cet endroit plein de livres où ses parents s'obligent à aller une fois par semaine pour sauver les apparences, ils n'ouvrent pas les livres pour autant), il provenait sans doute d'un livre censuré par les inquisiteurs Ordreux. Avoir pour héros un général Chaotique n'est pas du plus grand bien pour un jeune noble issu d'une famille de nobles Ordreux, mais l'adolescent se fichait bien que l'on connaisse ses préférences pour le Chaos, il en venait à insulter les serviteurs de l'Ordre qui passaient dans le chateau (il ne pouvait pas faire grand chose d'autre étant donné sa stature) et rèvait secretement d'être lui aussi un jour un héros comme Neolopan mais il en était loin. Ses parents, eux se donnaient du mal pour faire l'education de l'adolescent, ils avaient engagé un précepteur depuis 6 mois déjà et celui-ci ne connaissait qu'à peine le visage du jeune noble, il lui arrivait même de le croiser sans le reconnaitre; ils organisaient souvent des chasses à courre dans l'enceinte du chateau (qui, il faut le dire, était tout de même assez grand pour que la chasse dure quelques heures) car c'était la seule activité où le jeune homme venait. Mais un beau jour, ayant une idée comme d'habitude formidable, son père pensa qu'inviter tout plein de gens du beau monde de l'Ordre pour une fète fastueuse avec troubadours célèbres et danseurs exotiques pourrait interresser le jeune homme... L'organisation pris d'abord trois jours pendant lesquels tout les servants lettrés aidaient à faire les cartons d'invitation pour les artistes et les nobles. D'immenses quantités d'argent ont été investies dans le projet (Mais pas trop quand même affirmait la mère...) et deux mois plus tard, une foule immense entrait dans le chateau, des cuisiniers mélangés aux artistes et aux danseurs (les nobles étant à l'arrier et refusant de se mélanger avec les geux de peur de salir le costume fait sur commande spécialement pour cette fète dont tout le monde parlait...). Corey, quant à lui (l'enfant s'appellait Corey) n'était pas interressé par la fète, seuls l'interressait les bardes, ces hommes fantastiques capables de se rapeller de chaque détail d'une bataille pour pouvoir la chanter à leurs clients ou dans les tavernes. Corey avait appris entre autre qu'un barde sur lequel se rassemblaient des tas de rumeurs comme quoi il aurait aidé le Chaos à remporté la Bataille de la Grande Plaine, que sa voix décharnée pouvait donner le plus terribles urticaires rienqu'en l'entendant et que s'il gardait toujours une echarpe blanche sur le cou c'était parcequ'il avait eu la tète tranchée il y a 600 ans... Mais la première rumeur seule interressait Corey, un barde réputé qui aurait aidé le Chaos...

Le jour de la fète venu, il put enfin appercevoir le barde, pendant les trois jours qui précédèrent la fète, il se demanda qu'une seule chose : Pourquoi le barde acceptait de chanter comme un vulgaire baladin chez les Ordreux, lui qui avait tant fait pour le Chaos ? Au grand ettonement de ses parents, Corey assista au premier banquet, il fut d'un ennui mortel et au moment où Corey commencait à désesperer et vouloir s'enfuir, le barde entra. Le barde s'appellait Nurfold (du moin, c'est le nom qu'il avait donné aux centaines de châteaux où il avait joué), sans parler ni chanter une longue histoire ennuyeuse, il commenca à jouer de sa harpe et plus personne ne parla, tout le monde ecoutait cette harpe déverser son flux divin dans les oreille des invités, ce fut d'un ravissement certain, les cuisiniers arrèterent même leurs casseroles pour venir écouter (ceux-ci furent licenciés une fois la fète terminée). A la fin du morceau du barde, qui sembla durer une eternitée, une rafale d'applaudissement provint de partout dans la salle et sans autre mot ni même un sourir, Nurfold quitta la salle et retourna dans sa chambre. Corey était emervillé, il avait toujours aimé la musique mais jamais il n'avait entendu pareils sons... Il s'esquiva discretement de la fète, tout le monde semblait occupé à parler du barde et de sa harpe ou à licencier des cuisiniers, et il entra dans la chambre du barde qui était déjà en train de préparer ses bagages, rangeant ses sacs d'or dans une malle. Il se tourna vers l'enfant qui entrait sans gène et parla d'une voix morte, rugeuse, un mugissement abominable même :

- Que viens-tu faire ici, gamin ?!

Corey resta médusé, jamais il n'avait entendu une voix si terrible.

- Je... euh... je suis Corey d'Ambre !

- Et alors ?

-Je venais... reprit-il avec un sang froid qui lui était nouveau, je venait vous féliciter pour votre numéros... Et vous supplier de m'enmener avec vous ! Je veu devenir barde et m'echapper d'ici !!!

Jamais Corey n'avait parlé aussi franchement à quelqun, Nurfold du le remarquer et pris la voix la plus douce qu'il put (elle était tout de même effrayante et rugeuse, on aurait dit qu'il venait d'avaler des rochers de diamants) :

- Tu plaisante, gamin, tu n'es certainement pas à la hauteur. Voyant l'air contrit de l'enfant il ajouta : hum... Mais ca m'apporterai quoi de toute facon ? Rien, j'ai pas besoin de mule ni de servant.

- Je vous paierai si vous m'enmenez !!

- Tu parles, si on te trouve avec moi je le paierai de ma vie et je la trouve très bien où elle est !

- Restez ici encore une semaine et donnez moi des cours, je veu apprendre d'un maitre comme vous !

- Tu paierais combien ? fit-il d'une voix encore plus rugeuse.

- Un millier de pieces d'or chaque jour !

- Ca marche mais je ne reste pas dans cette chambre, on pourrait me retrouver, tu vas faire ce que je te dis.

Il expliqua un plan élaboré à l'enfant et celui-ci fit mine de comprendre. Nurfold quitta le château en s'assurant que tout le monde voit son départ et quelques heures plus tard, il était confortablement installé dans un appendice du chateau connu de Corey seul, à force de se cacher toujours dans un même lieu, on finit par en connaitre tout ses recoins.
Ainsi Corey apprit la musique avec un luth offert par Nurfold pour la coquette somme de dix mille pièces d'or que Corey a volé à ses parents, eux, trop occupés par leurs affaires ne s'en étaient pas rendus compte, comme d'habitude. Ils passaient des journée entières ensemble, Corey toujours avide d'apprendre et Nurfold, prétextant l'argent, commencait à apprecier le petit apprentit que les Puissances lui avaient envoyé... Nurfold appreciait le caractère de Corey et réciproquement. Le sixième jour, pour le plus grand plaisir de Corey, Nurfold narra la Bataille de la Grande Plaine et son propre rôle dedans, cachant mal la verité à propos de sa harpe argenté. Suite aux questions incessantes de Corey, Nurfold avait avoué que la harpe était bien magique mais ajouyta précipitemment qu'elle ne marchait plus aussi bien qu'avant, son appetit de sang n'étant plus jamais comblé. Nurfold apprit à Corey qu'il s'echappait depuis une bonne dizaine d'années des mains des armées de l'Ombre et que c'était pour cette raison qu'il ne restait jamais au même endroit plus d'une semaine. Corey était passioné de toutes les histoires et toutes les astuces du métier de barde, comment partir sans se faire remarquer après une représentation qui tournait au vinaigre, comment abuser de la crédulité des gens, comment payer des gardes pour commettre sans soucis des actions quelque peu hors des loies... Bref pendant la semaine, Corey ne s'était jamais autant amusé de sa vie, on n'avait même pas remarqué ses absence, seulement un peu plus fréquentes qu'à l'habitude.
Quand vint le jour qui changea vraiment la vie du jeune homme, des soldats Chaotiques ont été appercus au loin, tout le chateau était en ébulition, tous commencaient à raconter que leur grand oncle avait été enfermé dans une cave de Chaotique pendant des années et que les rats ont abusé de lui, que la cousine avait été tuée dans un massacre du Chaos... Tant d'histoire qu'il y a de gouttes de pluie pendant un orage... L'attaque débutat au bout du septième jour de la semaine, les portes ont été fermées mais ça ne servit pas beaucoup, comme je vous l'ai dit précedemment ,e chateau n'était nullement fait pour resiter à des attaques de ce genre et les portes resistèrent quelques minutes à peine. Ce fut un messacre. Tout les artistes restés dans le chateau, les cuisiniers licenciés qui n'avaient pas encore emballé leurs paquettages, des servants et les maitres, tous furent tué dans l'heure qui suivait, tous sauf Nurfold et Corey qui, après être allé s'approvisionner discretement aux cuisines comme d'habitude, Nurfold entendit un son qui lui était familier : Une corne de brume du Chaos. Ils se réfugièrent dans le donjon, dans une pièce mal eclairé il s'assirent. Nurfold paniquait. Corey restait calme malgrés tout ce qui s'agitait dans son esprit.

- Ils viennent me chercher, je le sais, ils veulent Sylmandir !! Jamais je ne la leur donnerai ! répéta Nurfold pendant des minutes entières qui lui semblèrent des heures, puis il s'agenouilla devant la harpe et reprit : Ne nous laisse pas ! Je ne te laisserais pas te faire prendre !!

Apparemment la harpe ne l'ecoutait pas, elle était trop occupée à regarder une ombre derrier Nurfold, puis un eclat metalisé et enfin, elle ecouta le cri de souffrance que poussa Nurfold quand Corey lui planta une dague incrustée de pierres précieuses dans le dos. Nurfold se releva et s'adressa à Corey avec un regard menacant.

- Tu crois que je n'ai pas l'habitude de recevoir des coups dans le dos, gamin ?! Ca me décois de toi, moi je... J'ai... mais... qu'est-ce qu... Il s'effondrat au sol, laissant echapper un cri d'agonie et commenca à s'agiter dans des mouvements febrils

Corey, la dague empoisonnée à la main le regardai se tortiller à ses pieds.

- Bah... Je ne l'ai jamais aimé de toute facon.

Il jeta un regard à la harpe.

- Toi tu m'accompagnes.

Il pris un sac et fourra la harpe dedans, au même moment, un homme vetu des armes du Chaos entra en défoncant la porte, voyant l'homme qu'il recherchait à terre et un enfant avec une dague à la main et un sac à dos equippé le regarder droit dans les yeux.

- Qu'est-ce que c'est qu'ce foutoir ?!

- N'étais-ce pas celui que vous cherchiez ? Prenez sa tète et allons nous en.

- Mais qui t'es, mon gosse ?! fit le garde avec un fort accent paysans.

- Je suis le fils des deux noblions auquel appartient ce chateau et que vous avez abattu je pense.

Le garde ne savait que faire, il se gratta la tète et appella :

-Cap'tain ! Capt'ain Freeqs !

Un homme vetu d'une armure bleu couverte de sang apparu, après avoir echangé quelques mots avec le garde, il regarda l'enfant et dit :

- Pourquoi l'as tu tué ?

- C'était un traitre à votre cause.

Là aussi, le capitaine sembla perplexe. Il regarda l'enfant dans les yeux. Pendant quelques minutes un duel de regard s'en suivi, puis finalement, l'enfant baissant le regard, le capitaine eclata d'un rire grave et dit :

- Allez vien, petiot, je t'adopte, tu t'appelles comment ?!

- Corey d'Ambre... Non... Corey Ambre.

- C'est pas un nom ça, tu t'appelleras Corwin Ambre.

- Cor... win ? fit l'enfant d'un regard interrogateur.

- Ouaip, c'est le nom d'un dragon dompté par mon oncle issu d'ma mère.

- Ah... Un dragon dompté...

- T'inquiètes p'tit, le dragon s'est rebiffé il y a quelques mois et il a descendu mon oncle et la plupart de ses hommes ! il partit d'un rire gras. T'inquiètes petit, tu me plais ben.

Le nouveau Corwin Ambre sourit, un nouveau destin s'offrait à lui, il s'imposa d'un jour devenir un haut gradé et d'avoir des hommes à ses ordres, des hommes qui le suivraient où qu'il aille...




(La suite plus tard)