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Etape

Par Samarra Legion le 22/3/2002 à 1:20:14 (#1152381)

J’ai abandonné la clé sur la table, tirant la porte derrière moi, comme on clôt un chapitre. D’un dernier regard j’ai embrassé cette pièce de sa maison qui fut mienne un si bref moment. Je n’ai pas laissé de lettre ; il sait que je pars ce soir.
La taverne n’est pas loin, mais les rafales de vent m’obligent à plier le dos dans la rue. Quelques passants, imbibés d’alcool, quittent ce lieu où je pénètre, transie de froid. Je me rends compte que la chaleur qui m’enveloppe dés mon entrée n’est qu’un leurre d’accueil et le bruit qui règne ici me semble soudainement insupportable. Ce qui n’était d’ordinaire qu’une halte rapide doit devenir aujourd’hui une habitude. Rompue après cette journée de travail et d’entraînement, je n’aspire qu’au repos. Je jette un coup d’œil dans la salle où les flammes dansent dans l’âtre. Je repense à cette journée d’honneur pour mes frères et pour Lorim. Le b’jour invariable de Sall me tire de ma rêverie. Je lui demande rapidement une chambre, espérant ne pas avoir à chercher ailleurs à cette heure avancée. Bientôt je m’engage dans l’escalier étroit dont le bois sec craque sous chacun de mes pas. A l’étage, une chambre m’attend. Ces murs aux couleurs défraîchies et ce lit vide sont dorénavant ma demeure. Je m’allonge encore vêtue dans ce mausolée froid et terne, écho de mon humeur. Mon esprit erre quelques instants dans un passé proche que j’ai choisi de quitter et mon regard se voile. Je me retourne, mais personne ne m’attend plus ; personne ne m’interrogera sur ma journée ou ne me réconfortera ce soir. Je m’enveloppe finalement dans la couverture, mais ce vide et ce froid sont en moi et rien ce soir ne les effacera. Ces murs sont dorénavant mon seul horizon.

Par septimus le 22/3/2002 à 10:40:31 (#1153059)

Alors que j'étais couvert d'honneur la veille, j'apprends au reveil que mon amie Samarra a quitté la maison de Lorim. Même si je connais les raisons d'un tel départ, je ne peux être que triste qu'elle ait dormi dans une chambre sans âme de l'auberge. Encore une fois, je me dirige vers cette auberge pour discuter avec elle... peut être que Lorim nous y rejoindra, ils ont à parler tous les deux, et j'espère les y forcer s'ils ne veulent pas.

Par Lorim Lamelune le 22/3/2002 à 11:17:27 (#1153197)

je trouve la clef sur la table .. je n'en suis pas surpris.. je la prend et la range

Je me prépare un thé... je part m'assoir sur mon fauteuil ou la j'allume une pipe.

Je prend un livre et commence a lire ... j'ai déja lut ce livre alors mes pensée vagabonde quelque peut

je soupir

Je secoue la téte pour chasser mes idées noire


Bon j'ai du travail ....

Je prend quelques feuille de papier ainsi qu'une plume et un encrier
Je m'attable et commence a écrire

Par Lan le 22/3/2002 à 13:13:09 (#1153583)

un homme en armure passe la porte de la taverne
il arbore un sourire ravi
regardant autour de lui il est surpris par une chose
la vision de septimus et samara dans cette taverne
sans reflechir il avance vers eux
il s'incline une fois arriver a leur table
permettez vous que je me joigne a vous ?
sourit
nous avons il me semble quelques nouvelles dont nous pouvons nous rejouir .......

Par Samarra Legion le 22/3/2002 à 13:55:39 (#1153752)

Je salue notre frère et lui souris, cachant ainsi mon humeur maussade.
En effet, nous avons de bonnes raisons de nus réjouïr. Je vous offre un verre?
Je me retourne vers Septimus. En lait fraise comme d'habitude, messire le scribe?

Par septimus le 22/3/2002 à 15:32:23 (#1154073)

Oui, un lait fraise, mais ne m'appelle pas messire je te prie. Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi, deja que j'ai eu un mal fou a convaincre Lan Je sourit en le regardant.
Lorim tarde a venir, devrais je aller le chercher pour qu'il vienne ici?


Oui, nous avons a nous rejouir, ma tache de reconstruction est arrive a son terme, et une nouvelle commence. Portons le nom de Brehan au su de tous ma soeur et mon frere.

Par Samarra Legion le 22/3/2002 à 15:43:06 (#1154121)

Je souris en voyant la mine de Septimus. Promis messire, oups pardon, je ne le ferai plus. Lan que prenez-vous?

Une fois servi je porte un toast avec Septimus.
A la gloire de Brehan. Force et honneur.

Par septimus le 22/3/2002 à 15:45:31 (#1154136)

A la Gloire de Brehan! Force et Honneur!

C'est dans ces moments la que j'oublie tous mes soucis, quand je prie mon Dieu avec mes freres et soeurs.

Par Samarra Legion le 22/3/2002 à 16:50:50 (#1154428)

Ces moments sont trop rares où nous sommes ainsi entre amis. Je ne peux m'empêcher de penser à certains absents; ils ne viendront plus.

Chaque choix à des conséquences, mais il faut le faire au moment présent sans essayer de les deviner. J'ai écouté cette voix en moi. Je souris.

Par Lan le 22/3/2002 à 20:38:47 (#1155567)

le chevalier sourit a l'enonciation de cette legere divergeance de point vue avec l'homme qui redressa le culte
bien sur mon frere ......Gloire a BREHAN et a ses envoyées
il leve son verre venant frappé celui de ses deux amis
le chevalier boit une gorgée avant de reposé son verre et sourit
il voit tous les doutes de ces derniers jours s'envolé dans cette fraternité qui l'uni a chacun de ses freres et soeurs
une chose pourtant est etrange ......ce regard fixe qu'a dame samarra en direction de la porte
vous attendez quelqu'un dame samarra ? messire lorim n'est pas avec vous ce soir ?

Par Samarra Legion le 23/3/2002 à 8:34:30 (#1157070)

Une question me tire de mes pensées. Je sourit à Lan.

- Non je ne l'attends plus.... Le dernier mot de ma phrase s'étouffe presque dans un murmure. Je relève la tête et lui adresse un petit sourire, puis prends une autre gorgée de mon breuvage.

Par Lan le 23/3/2002 à 15:24:12 (#1159214)

comprenant soudain le sens de ces paroles le chevalier baisse la tete un peu géné de l'erreur qu'il vient de faire
bien ..... veuillez m'excusez ......
boit a son tour une gorgé de son verre
semble reflechir un instant
je suis desole de vous imposée de parlez de cela dame samarra mais ...Vous logiez chez messire lorim et vous ete maintenant sans logement ?

pom

Par Galadriel le 23/3/2002 à 16:15:21 (#1159568)

Je rentre comme d'habitude dans l'Auberge pour y finir la soirée avec un bon verre de cidre....
Bonjour tout le monde,Bonjour Lan...non non ne t'incline pas devant moi....ça me met mal a l'aise....Je sourit

Samarra je voulais te parler justement....

Par Samarra Legion le 23/3/2002 à 17:53:40 (#1160305)

Je souris à Lan.
- Ne vous excusez pas Messire, il n'y a pas de problème. Vous ne m'imposez rien. Et oui, Lorim m'avait offert une chambre dans sa demeure. Je réside maintenant ici.

Aperçoit Gala. Soudainement plus nerveuse. Je ressasse la journée. L'ai-je mise en colère?

- Bonjour. Bien sûr, Madame.

hmm...

Par Galadriel le 23/3/2002 à 20:45:02 (#1161447)

Bien sur Madame????Fais la moue Madame???Tu m'appelles Madame....mais je ne suis pas une etrangere Sam...
Bien,je voulais te parler donc....en fait...je voulais te proposer...comme je sais que tu n'as....disons plus de logis,de venir habiter chez moi...tu y resteras le temps que tu voudras...si tu acceptes evidemment....je suis seule depuis la mort de mon mari et de mon fils....et je pense qu'un peu de compagnie nous ferait le plus grand bien a toutes les deux....qu'en dis tu?
Ce n'est pas un ordre evidement....

Par septimus le 25/3/2002 à 9:29:37 (#1171746)

C'est une bonne idée Dame Galadriel.
Je me retourne vers Samarra.
Tu devrais accepter, cette auberge est trop froide et impersonnelle. Je t'aurais bien fait la même proposition que Galadriel, mais cela aurait certainement mal interprété. Alors, que choisis tu?

Par Samarra Legion le 25/3/2002 à 16:23:48 (#1174132)

Je souris à Septimus. L'idée que sa proposition puisse être mal interprétée me fait rire. Je regarde Gala et lui souris.

Je te remercie Gala. Ta proposition me touche beaucoup et je l'accepte très volontiers. Je pense que j'ai autant besoin de compagnie que d'oublier l'inconfort de cet endroit. Et puis cela nous donnera du temps pour nous connaître davantage.

Réflections

Par Samarra Legion le 29/3/2002 à 17:43:44 (#1196066)

Ce changement d'air et cette liberté retrouvée ont été propice à pas de mal de réflections. Ces longues nuits seules, allongées, dans ce lit, je revois ma vie et les deux seuls hommes que j'ai aimé. Aujourd'hui je sais que mon coeur ne lui appartiens pas et il est temps de lui rendre le sien... Cette période éloigné l'un de l'autre m'a appris beaucoup de choses sur nous, même si je me souviendrai toujours de cette surprise à la plaine *sourit*, nous n'existons pas. J'ai aussi appris d'autres choses et certaines suscites beaucoup de douleur. A eux aussi je dois parler. Maintenant que je sais où tu me mènes, traite.

Je croyais te connaître, traite
Changeant et menteur
Tu devais m’apporter le bonheur,
Mais tout n’est que pleurs.

Je croyais te connaître, traite
Et tu m’as trompée,
Tu as pactisé avec ton aînée
Pour me cacher la vérité.

Je croyais te connaître, traite
Toi asséché
Par quelques attentions réveillé
Je m’étais résignée

Je croyais te connaître, traite
Bercé de peurs, tu fuis
Mais finalement tu m’as si peu menti
N’as-tu pas dit ce que j’avais envie ?

Je croyais te connaître, traite
Et quand tu as parlé
Dans un carcan de raison, je t’ai muselé
Au nom de futilités

Je croyais te connaître, traite
Et aujourd’hui vers un ailleurs
Tu te meures
Ne serait-ce encore qu’un leurre.

Je croyais te connaître, traite
Mais quand tu m’as averti
Ne t’ai-je chassé de dépit
Pour m’offrir un répit

Je croyais te connaître, traite
Mais complice
Qu’avons-nous brisé, détruit
Sans malice mais par caprice ?

Dernière étape

Par Samarra Legion le 4/4/2002 à 9:01:58 (#1223226)

Il a touché mon âme
Et réveillé mon cœur
Un peu comme une flamme
Vous comble de chaleur

Il m’a ouvert ses bras
Confié tous ses secrets
Sans ambages ou apparat
Au creux de sa forêt

Il a fait taire mes peurs
Effacer le passé
De son lot de douleurs
Me voilà délivrée

Tout n’était que chimère
Déjà la fin du rêve
Et d’une simple colère
Me porte un coup de glaive

Il referme le livre
Une histoire banale
Et clôt ce chapitre
Ne laissant que le mal

Son départ m’a détruit
Abandonnée, brisée
Comme un jouet vieilli
Oublie sur le côté

Partir sur un doute
Et se laisser mourir
Est stupide sans doute
Mais quelle vérité quérir

Vers ses eaux troubles
Mes pas m’ont mené
Ayant perdu mon double
J’y ai pénétré

Quand la main d’un ami
Me ramène à l’abri
Et doucement vers lui
Me guide et me conduit

Un malentendu nous a désuni
Quelques mots nous ont réunit
Et dans ces bras aujourd’hui
Pour toujours je suis à lui

Par Abgraal le 4/4/2002 à 9:53:59 (#1223346)

Quelques lignes couchées sur un vieux cahier, seul témoin de mes instants passés.
Rêves, craintes et réalités, tout y est secretement gardé...


Ce matin, me suis levé
Les yeux tout ensommeillés
Rêverie inachevée,
Nous nous sommes enlacés.

Doutes et peurs envolés
L'avoir à mes cotés
Me fait tout oublier,
Meme les marques du passé.

Un secret, prison de mon coeur
Partager toutes mes peurs
Perdre à jamais ce bonheur
Et tout ne serait plus que douleur.

Elle était à mes cotés
Visage souriant, parfum sacré
Un être qui aime et est aimé
Je l'espere pour l'éternité.

Par Dragon CoeurFeu le 4/4/2002 à 23:00:39 (#1227656)

Un vent violent soufflait sur la forêt endormie ainsi que la tempête qui hante mon esprit…

Je m'approche d'un arbre, les yeux rougis. Je m'adosse contre celui-ci et m'assieds. J'ouvre mon sac afin d'en sortir une feuille du blanc des plus purs. Elle vacille sous l'effet du souffle déchaîné… Je me saisis d'une plume et rédige la tempête…


L’éternelle douleur l’espace d’un instant
Fait naître d’autres pleurs, je hais ce sentiment.
La brûlure est en moi, qui déchire mon cœur
Et laisse pour jamais les traces du malheur.
Cette morosité, abandonnée aux mains
De l’être tant aimé est source de chagrins.
Malgré ces blessures, je ne veux l’oublier ;
Mon cœur endolori ne cesse de l’aimer.
Un nouveau jour éclot, la souffrance grandit ;
Mais par-delà ces maux, l’amour est infini.
Son sourire innocent, sa fragile beauté
À mon âme morne, apportent volupté.
Mon amour est intact, ma douleur souveraine ;
Pourtant peut-on souffrir une plus douce peine ?
Certain que de l’aimer jamais je ne me lasse,
Ce songe de bonheur, jamais je ne l’efface…


Verse une larme dont le papier s'imbibe. Lache la feuille et l'abandonne au gré des vents…

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