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allez les gars amusons nous...

Par tot le 29/11/2000 à 18:10:00 (#74068)

salut les poulets,
je fais du dessin, et travaillant maintenant comme graphiste, je n ai plus vraiment l occasion maintenant de pratiquer ma passion (en dehors du jeu), la bd.
Je vous propose donc, en toute simplicité de me faire un decoupage de 4 a 5 planches, sur bg. a vous de choisir, quelque chose de serieux (avec un style realiste), ou une histoire debile (avec un dessin debile)...
si vous etes motives, n hesitez pas me le faire savoir...
au cas ou je vous laisse mon mail: toy_tot@caramail.com

si je fais appele a quelqu un parceque tout seul c trop dur de se motivé, alors que si il y a quelqu un qui me rappele tous les matins sur le forum de bouger mon cul, ca le fait plus...pour les curieuses, je peux leur envoyer des planches par mail...


Par drizzt le 29/11/2000 à 18:28:00 (#74069)

G moi meme fait un topic sur le dessin y a quelque temps et j'adore dessiner(je veux faire infographiste)J'aimerais bien que tu m'envois une de tes planche le plus vite possible!!!
Mon e-mail:
Michel.Lajus@wanadoo.fr

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Drizzt Do'Urden

Par SliverB le 29/11/2000 à 18:45:00 (#74070)

Vas-y... Fais pêter!!... (les adresses Mails sont accessibles via les petits icones dans vos posts, messieurs...)
Envois-en moi qques unes. Ca me motivera peut-être aussi...
http://www.multimania.com/sliverb/WHazzah1.gif

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...The Sliver Complex...
Deux en sagesse...

Par Blastman le 29/11/2000 à 18:49:00 (#74071)

WAZZZAAAAHHH!!!!

envoie en moi uen ou deux aussi... je me fait fort de diffuser toutes les dessins originaux qui paraissent sur ce forum ;)

Par Dragoon le 29/11/2000 à 19:15:00 (#74072)

Moi aussi je veux voir le travail de maitre ;)

Moi je pencherai vers une histoire serieuse , tout-en gardant l'humour des personnages comme Minsc et autres .

Par Blastman le 29/11/2000 à 21:29:00 (#74073)

terrible, ta planche de bd... c'est pas trop le genre de style que j'aime, mais force est de constater que c'est trés bien déssiné!
la planche couleur est trés bien aussi... par contre, c'est quoi, le smoll en pate a modeler?

bon, voici l'url de la gallerie de tot (la voisine de celle de drizzt, maintenant ;)
http://www.multimania.com/blastman/images/gallerie%20tot.htm

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it's a real blast, man!!!

Par SliverB le 29/11/2000 à 21:38:00 (#74074)

Blast, ton lien vers la planche en N&B ne marche pas...


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...The Sliver Complex...
Deux en sagesse...

Par Blastman le 29/11/2000 à 21:46:00 (#74075)

oky... fixed!!!

______________________
so, wassup, guy?
nothing... watchin' a game, havin' a bud..
true... true...
wait a sec'
hum?

WAZZZAAAAHHHH!!!

Par tot le 30/11/2000 à 8:53:00 (#74076)

merci a toi pour ta page blastman, ca fait vraiment plaisir.
pour la planche en noir et blanc je suis parti sur une ambiance plus ou moins gothic, et c vrai que c assez special...
- si vous etes motivé pour une bd tres courte est delirante, dites moi quoi, g envie de me remettre au dessin (plein le cul de l'ordi),
en fait si je fait appel a vous, c que je sais que chez les rollistes il y a de l imagination, et comme g du mal a ecrire un scenar et a le dessiné, je prefere bosser avec quelqu un...

pour le perso en plasticine, g une 30 de photos de personnages qui m ont servi a faire une bd. je vous enverrai le montage si cela vous interesse.
pour les motivés, envoyer moi un petit scenar, avec le cadrage, le detail et les dialogue de chaque case, et je me ferais un plaisir de mettre ca sur papier...(au fait la case couleur est vraiment mal passée au scan, j suis desolé pour la qualité de merde).

Par drizzt le 30/11/2000 à 22:14:00 (#74077)

G recu les dessins ils sont pas mal
Dis moi ton avis sur mes dessins (sur le site de Blastman)

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Drizzt Do'Urden

Par Blastman le 30/11/2000 à 23:24:00 (#74078)

:) j'ai mis les nouvelles images sur le site...

toujours bien... (je vois que t'aime les nom bizarres, tout de même ; )

les noir et blancs sont toujours aussi bien désinnés
(cam troue le cul - CARTMAN)

le seul truc qui me gêne la-dedans est une architecture digne de dali (c mon avis, c'est vrai que ca donne une personnalité a la bd, mais je preferes les batiments cleans et d'une architecture réaliste...)

ton idée de faire une bd est interssante, mais faire un scénar c'est pas evident... *me creuse la tête pour une idée originale*

Par drizzt le 1/12/2000 à 19:19:00 (#74079)

Ca serait puissant de monter une Bd, moi je voudrais bien inventer les persos(graphiquement)et tot n'aurait qu'a dessiner la bd

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Drizzt Do'Urden

Par smokanu le 1/12/2000 à 21:17:00 (#74080)

Bravo TOT, tes planches jettent carrement bien!!

Ca me motive pour reflechir à un scénar...

Par oragie maindargent le 2/12/2000 à 1:51:00 (#74081)


je l'ai est vu sur le site de blasman c'est super bon continu

Par tot le 5/12/2000 à 17:20:00 (#74082)

Salut les gars, grace au copain collegue administrateur, je peux revenir sur le forum. Le risque, c que si je me fais choper, je suis virer…
bon, passons a la bonne nouvelle : je suis papa, que le monde le sache, c un petit garcon, mignon tout plein.
Passons aux choses serieuses, pour ce qui est de la bd, que les gens motivés cherchent un scénar, même si il est pas terrible au début, il y aura toujours moyen de en discuter pour l améliorer. Si cela peut en rassurer quelques uns, g fais deux ans de bd a tournai, avec des profs excellents qui nous ont appris que les mauvaises idées n existent pas. Tout ça pour dire qu il y a du bon dans chacun de nous, et qu il faut pas avoir les boules de proposer des idées.
il faut tout d abord avoir l idée, le concept. Demain j enverrai des croquis d heroic fantaisy que j ai fais, et qui risque de vous plaire beaucoup plus que les planches experimentales que je vous ai envoyées. Ces dernières d ailleurs sont tout de même mais prèferées sachant qu elles me représentent le plus. Demain je mail a blastman (si ca le fait pas chier) un magot, un voleur une tête de guerrier, le tout dans deux styles différents, que vous puissiez me dire se que vous préferé.
Si vous me donnez l idée, je m occupe du découpage.
Drizzt, tes dessins ont quelque chose, mais ils meriteraient que tu passes plus de temps dessus. On sent tout de suite que tu te laches, que tu dessines rapidement sans documentation. Ne jamais avoir peur d utiliser de la doc, des inspirations…les dessinateurs les plus forts s inspirent. Tu as des parties dans tes dessins (en general les armures et les poses) qui sont super, mais qui sont gachées par un trait trop gras. Essaye un encrage direct, sans crayonné, ca fait carrement progresser. Sur ton idee de faire des croquis de perso et moi les planches, je crois que se serait carrement plus sympa de bosser a deux sur les planches. On pourra toujours garder une unité graphique si tu crayonnes et que j encre (ou l inverse)
faut deja se défoncer sur le découpage (que se soit méga lisible) et après on se lâche sur les planches.
Putain rien que d en parler, il y a la nostalgie de mes jeunes années qui revient. Ma formation de bd devait se faire sur quatre ans, j ai lâché au bout de deux because un bébé est arrivé dans ma vie et il a fallu que je gagne des sous….NOM DE ZEUS LE VOILA LE SCENAR….merde c pas très fantaisy…

A plus les gars
Tot un ami qui vous veut du bien
TOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTO

Par tot le 6/12/2000 à 8:40:00 (#74083)

parle a mon cul ma tete est malade

Par Blastman le 6/12/2000 à 17:12:00 (#74084)

?

Par tot le 6/12/2000 à 18:16:00 (#74085)

le parle a mon cul...c quant personne ne repond a ton discours et que tu es triste....Sniffffff

Par Nijel le 6/12/2000 à 19:54:00 (#74086)

Je te propose de dessiner les histoires de GK :)
Euh, j'ai le scénar de la mort, mais c'est long:
attention,c 'est très très excellent...
mais faut être bon en dessin ;)
Melchior s'approcha de son professeur courbé au dessus de quelque ouvrage ancien sur la grande table au centre de la pièce. La grande bibliothèque du Compendium Institute d'Amn était silencieuse en cette heure glaciale où les matines n'avaient pas encore été sonnées au clocher des temples du quartier. Chacun des mouvements du jeune apprenti résonnait dans l'immense salle dont le plafond décoré, peint et sculpté se perdait dans les étages à quelques 60 pieds au dessus de leur tête. Un dôme de verre couronnait l’ensemble de l’édifice permettant aux lecteurs, prêtres, érudits, moines, copistes, scriptes, enlumineurs et autres lettrés de venir y compulser à loisir du lever du soleil jusqu’au crépuscule. Une faible lueur annonçant l'aube éclaircissait le ciel dont l'encre virant du noir au bleu marine se déchirait sur quelques nuages blancs qui traînaient leur langueur au gré d’un vent paresseux. des.

Son vieux maître toussa, il devait ressentir lui aussi le froid pénétrer sous sa houppelande, à l'intérieur de la solide bure en coton dont ils s'étaient couvert en ce petit matin d'hiver.

Maître, s'inquiéta le jeune apprenti. Vous allez attraper une mauvaise toux, immobile au dessus de ce manuscrit ! Faut-il qu'il soit si souvent emprunté que nous ne puissions venir le consulter dans la journée ? Acceptez au moins de vous couvrir de mon manteau.

Vois-tu, jeune Melchior, le Frère Martin scripte bibliothécaire préposé aux ouvrages rares ne permet pas que l’on puisse approcher ce manuscrit. C’est pourquoi je suis obligé de venir le consulter en secret, de si bonne heure, en prétextant du travail d’enluminures en retard. Cet ouvrage, je l’ai cherché de longues années sans savoir qu’une copie, bien qu’incomplète existait ici dans ces murs où maintes et maintes fois je suis venu chercher des informations pour mes sortilèges, pour mes études sur les arcanes de notre grand savoir ou encore des indices pour quelque affaire qui me préoccupait dans l’instant. Il confirme mes présomptions en décrivant une mystérieuse société secrète réunie autour d’un artefact puissant que l’on nomme Cristal des Mille Mondes

Je n’ai jamais entendu parlé de cet objet, maître. Quel est-il ? Qui sont ces gens qui se sont organisé autour de lui ? Pour le vénérer, le protéger ou l’aduler ?

Autant de questions que moi-même je me pose et auxquelles peut-être ce livre pourra apporter des bribes d’informations. D’après mes recherches ou ce que d’autres Mages ont bien voulu me dire, ce serait un objet d’une grande puissance forgée par les dieux en des temps anciens. Ce ne serait pas un objet fait de mains humaines à qui la magie puissante aurait donner quelques capacités légendaires. Non. C’est un des objets qui participa à la création de ce monde. Il stabilise cet univers et notre terre, le protégeant de la destruction par le Chaos ou de la stérilisante immobilité des seigneurs de la Loi. C’est la Liberté, le Pardon et l’Equilibre. C’est le temps qui s’écoule et ne revient pas, c’est le mouvement des étoiles et la course des saisons. C’est une énergie dont parfois je me demande si elle ne s’apparente pas à celle que nous utilisons pour lancer nos sortilèges…. Les personnes réunies autour de la connaissance de cet objet sont en nombre très restreint. Elles sont de toutes professions, de toutes classes sociales et de toutes confessions. Mais cet artefact ne peut-être ni adulé, ni vénéré ou bien encore possédé. On le sert du mieux possible voilà tout…

Le silence retomba dans la grande salle alors que le vieil homme continuait à parcourir les runes couchées sur le vélin précieux du manuscrit. Melchior réfléchit quelques instants. La Guilde d’Assassin qui l’avait fait rentrer au service de ce vieux mage il y a six mois lui avait recommandé de se faire accepter, de couper tout lien avec ses anciennes connaissances, de rester dans l’ombre et de mener la vie normale d’un jeune apprenti. C’était la force des Guildes d’Assassin : l’infiltration pour dévorer de l’intérieur ; une servante douce comme un agneau, une pucelle dévote, un cuisinier débonnaire, un garde du corps de toute confiance et tôt ou tard une dague s’enfonçant à la naissance de la nuque dans la colonne vertébrale. Au comble de l’horreur ces assassins restaient parfois sur les lieux de leur crime comme pour mieux crier à la face du monde leur certitude d’être sauvé du bûcher et de s’évader des geôles même les mieux gardées et pour enfin terroriser les puissants, qu’ils sachent que nul sur cette terre ne peut échapper à un contrat lancé sur lui hormis les plus prudents .

Melchior, sorti la dague de sa manche doucement et sans un bruit. Maintenant était venu le moment d’abattre ce maître qui lui avait enseigné compassion, charité et sagesse. C'est avec un goût de fiel qu’il planta celle-ci dans le dos de son protecteur. Il ramassa le manuscrit que la Guilde voulait absolument récupérer ainsi que la clef de la sacristie, rabattit sa capuche sur son visage et s’enfuit dans la grisaille d’une aube sans soleil.

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Melchior rentra précipitamment dans la chambre de bonne qu'il louait depuis qu’il était entré au service du vieux magicien. Elle se trouvait dans le quartier des lavandières, à proximité d’un bras du fleuve, dont l’eau s’écoulant à peine, noyait parfois quelques caves malsaine, s’infiltrant partout jusque dans les murs rongés par le salpêtre. Le voisinage du fleuve produisait beaucoup d’humidité quand ce n’était pas du brouillard, et charriait son lot d’effluves douçâtres auxquelles il était si difficile de s’habituer.

Son sac était prêt. Les quelques effets personnels qu’il possédait s’y trouvaient déjà bien rangés en prévoyance d’un départ précipité. Il vérifia encore une fois que tout était au complet; des vêtements, des mocassins de déplacement nocturnes avec une semelle faite de liège et d’éponge, une légère corde de soie tressée, un juste au corps sombre ainsi qu’un pantalon moulant en lin, des fioles d’huiles, un briquet d’amadou, de la décoction répulsive pour les chiens, une bourse contenant ses économies… quelques autres objets mineures dont un passe et un crochet de serrures. Ses yeux revinrent se poser sur le livre volé quelques heures plus tôt et qu’il avait lancé négligemment sur le lit en entrant. Il le prit pour en caresser pensivement la couverture de cuir. Il l’ouvrit pour parcourir rapidement le sujet… ce serait vraiment stupide de le ramener à la Guilde sans en avoir pris une connaissance partielle ! Les discours de son ancien Professeur avaient en effet aiguisés sa curiosité bien plus qu’il ne voulait se l’avouer. Et il souhaitait ardemment découvrir dans ses pages si les affabulations grotesques de ce vieux radoteur avaient quelque fondement. Il se mit à déchiffrer la première page et le récit qu’il lui fût donné de lire, était passionnant.

«Alors que les humains commençaient juste à s'éveiller, un démon fut envoyé sur notre plan pour évaluer la situation et nous asservir. Les forces des ténèbres alors à l’œuvre avaient jugé qu’ils étaient moins résistants que les elfes et les nains aux charmes du mal. Que nombre d’entre eux portaient les marques du chaos dans leur âme et que c’était certainement la race dont ils espéraient pouvoir convertir une multitude d’adepte. Ce démon, Garmorth, entreprit sa mission, prêchant, achetant, extorquant, volant, menaçant offrant puissance et longévité à ses âmes damnées. Il entraînait peu à peu les peuples vers les ténèbres et détruisait les communautés et les esprits forts qui lui résistaient. Ses hordes brûlaient, violaient, torturaient et massacraient quiconque se réclamait d’une confession différente. Les Dieux du bien, inquiets, envoyèrent un émissaire, dont le temps lui même a oublié le nom. Même les premiers nés, les grands seigneurs elfes, ne savent pas pourquoi leur mémoire collective en perdit la trace... Peut-être qu’il devait en être ainsi, peut-être que les Dieux l’avait voulu imprononçable. Il lui confièrent un Dragon fée pour l’aider dans sa Quête.

En tout état de cause, cet envoyé retrouva Garmorth en bordure du Valémeraud, la Grande Forêt de l’ouest. Tout à son œuvre de corruption, Garmorth s’aventurait alors, à la frontière entre les hommes et les elfes. Le combat fut terrible dans cet havre végétal encore intact et longtemps durant tout le jour, l’issue fût incertaine. Des flammes, des étincelles, des éclairs, des ombres, de la glace… toutes les puissances déchaînées autour de cette clairière embrasaient le couchant et illuminaient les nuages des couleurs de l’arc en ciel. Soudain, ce fût le crépuscule et les ténèbres fortifiaient le mal presque à terrasser son adversaire. L’envoyé, à bout de force, vint à s'effondrer au plus fort de la nuit malgré l’ardent soutien du dragon fée qui le secondait. Et celui-ci comprenant leur cause presque perdue, sacrifia sa vie pour sauver notre peuple. Une gerbe de lumière étincelante traversa les cieux du levant au couchant et l’on pu voir un bref instant comme en plein jour partout sur cette terre. L'envoyé des dieux tenta de rassembler ses forces pour achever Garmorth dont le combat avec le dragon fée en avait épuisé les pouvoirs. Mais il était trop faible et il du se résigner a laisser le démon en vie. Tout au plus pouvait-il s’assure qu’il resterait inoffensif. Il utilisa le cœur cristallisé du dragon fée pour en faire une matrice. Cette pierre argentée, émettait un chatoiement revigorant. Il lui semblait d’une pureté infinie, prison matérielle et cependant parfaite pour que le démon y soit enfermé pour l’éternité sur tous les plans réunis.»

Melchior, s’arrêta de lire et tendit l’oreille. Les escaliers avaient-ils grincés ou bien était-ce le fracas du combat qu’il venait de vivre qui résonnait encore dans son esprit fébrile ? Aucun autre gémissement en provenance des marches de l’escalier ne parvint à ces oreilles et il se concentra à nouveau sur le texte. Malheureusement, des pages avaient tournées pendant cette interruption et il eu du mal à retrouver le fil de son histoire d’autant que la lecture et la compréhension des runes lui demandait un effort particulièrement long. L’endroit qu’il lisait n’était pas directement la suite du récit mais qu’importait, il fallait ne pas trop s’attarder.

«Ils prêtèrent serment et depuis lors, les gardiens, de génération en génération, veillent sur le Cristal des Mille Mondes afin que nul désormais ne relâche le mal... Des éclats du cœur du Dragon Fée furent confiés aux gardiens afin qu’ils puissent combattre le mal à leur tour car bien que moins puissants d’autres démons devaient venir tout au long des siècles pour corrompre l’âme humaine. Le plus gros de ces fragments s'appelait l'Iris de Cristal.»

Fin du premier et deuxiéme fragment.

De Gabrielle Knight.

Puis les aventures extraordinaire de GK

Histoire de Gabrielle Knight (par Gabrielle Knight)

" /…femme s'approchait rapidement de la lisière de la forêt et serait en vue du petit village devant les remparts dans quelques minutes. Elle courait depuis une demi-heure déjà et son souffle restait pourtant parfaitement réglé. Rien dans son allure ne trahissait l'épuisement ni la précipitation. Ses vêtements noirs moulant son corps musclé la rendait invisible, ombre parmi les ombres du couvert. La nuit était sans lune et le vent tombé, ne poussait dans les cieux aucun nuage sous la voûte céleste. Derrière cette silhouette silencieuse et bondissante, gisait deux sentinelles un kilomètre en aval. Des jeunes coureurs des bois qui, la face tournée vers le ciel, avaient rencontré ce soir là la mort personnifiée, la mort devenue perfection à force d'entraînement interminables. Rien dans les mouvements du tueur en approche ne semblait laissé au hasard et tout exprimait une froide détermination, la volonté inflexible d'un professionnel pour qui la vie n'a qu'une valeur marchande. Parfaitement entraînée, elle stoppa son avance en lisière de forêt, en vue de la falaise qui abritait le fort. Elle prit dans son sac un morceau de pâte molle et odorante. Ses narine frémirent lorsque l'odeur suave et doucereuse leur parvinrent. Elle contint le léger tremblement de ses mains au désir impérieux de mâcher la drogue de combat. Elle la laissa fondre sous la langue avant d'être transpercée par la fulgurance de son effet. Elle y était pourtant habituée mais elle chancela un court instant alors que son champ de conscience s'élargissait pour s'étendre sur les 360° autour d'elle. Les yeux fixes, sans l'étincelle d'une lueur humaine se tournèrent vers l'entrée masquée de l'antique tombe des Sakhars aujourd'hui transformée en fortin. Le flux de son sang s'accéléra et la sensation de fatigue qu'elle avait jusqu'ici maintenue hors de sa pensée, disparue. Se fondant dans la nature, utilisant au mieux les tâches de pénombre, elle se dirigea furtivement, invisible, jusqu'à la falaise.

Trois sentinelles en faction devisaient à voix basse. L'une, plus grande, plus forte faisait preuve d'autorité sur les deux autres. Ce serait donc la première à mourir car elle présentait un potentiel d'initiative le plus élevé. Un flash intense déchira la nuit (fiole de lumière) et aveugla les trois hommes surpris durant deux ou trois secondes. C'était plus qu'il n'en fallait et ils avaient rendu leur dernier souffle avant de toucher le sol, emportés par leurs Walkyries dans cet éclair blanc.

La porte d'entrée des écuries avait été laissée ouverte par des palefreniers soudoyés. Les gardes portiers se trouvaient à leur poste une dizaine de mètres en contrebas dans le souterrain Gabrielle écouta les éclats de voix qui montaient du couloir par instants. Quatre hommes d'origine nordique. Détendus et confiants. De farouches guerriers berserkirs * (lit. Guerriers fauves parce qu'ils se revêtaient de peau d'ours pour le combat). Même si les gardes avaient accepté de ne pas clore la porte pour cette nuit, elle était certaine qu'elle serait tuée si elle était découverte . Aussi s'engagea-t-elle dans le passage après avoir après avoir fixé son gant griffe à la main gauche et dégainé son cimetaire dans la main droite. Elle ne jugea pas utile de fixer ses crampons d'escalade aux pieds. Son attaque fût foudroyante. Deux dagues jaillirent de l'obscurité pour terminer leur course bourdonnante dans la face des deux soldats les plus éloignés tandis que la tête du plus proche roulait dans les mains du dernier garde stupéfait. Une brève étincelle de compréhension étincela dans ces yeux lorsqu'il comprit que la brutale et violente douleur qui défonçait sa cage thoracique en cherchant le coeur, lui offrait la mort.

Gabrielle coucha sur le sol les quatre cadavres chauds agités de convulsion. La drogue. La drogue et une partie de sa conscience toujours en éveil, l'avertit qu'une sentinelle essoufflée montait rapidement des écuries par le couloir. Celle-ci pénétra une fraction de seconde trop tard dans la lumière de la pièce. Gabrielle se trouvait déjà en attente, accrochée au plafond avec ses gants griffes dans une zone de pénombre. Elle retomba sur le guerrier en bloquant du tranchant de la main, le cri de stupéfaction qui montait dans sa gorge. Les yeux de sa victime s'agrandirent alors qu'elle tentait désespérément d'avaler une goulée d'air, le larynx broyé sous l'impact. Face à ce démon noir sorti des enfers, respirer fût le dernier réflexe vital qu'il emporta dans la tombe. Gabrielle récupéra ses dagues empoisonnées, éteignit les lampes à huile et descendit aux écuries. Progression constante et inexorable jusqu'au premier carrefour où lors d'une rencontre impromptue avec une esclave de plaisir sortant d'une chambre, elle fût repérée par des arbalétriers. Les deux tireurs moururent dans d'atroces convulsions silencieuses, le système nerveux submergé par la neurotoxine puissante de ses dagues noires. Reléguée au second plan de sa conscience, Gabrielle ressenti une violente douleur à la cuisse. Elle avait été touché par un des carreaux d'arbalète. Erreur inacceptable de débutante pensa-t-elle en maudissant sa désinvolture lors des missions faciles. De plus son éveil avait été peu à peu endormi par les drogues de combat dont les effets commençaient à s'estomper.

Elle en absorba cependant une surdose et la douleur qui lui vrillait la cuisse disparue presque totalement. Gabrielle reprit un déplacement souple et rapide. Elle avait été retardée par ce malencontreux incident et se hâtait car elle ne doutait pas que l'on donnerait l'alarme dans très peu de temps… Il lui serait alors juste un peu plus difficile de sortir.

Quelques instants plus tard, elle enjambait les corps des deux gardes abattus au sabre devant la porte de l'héritier du Duc d'Amn en résidence d'été. Son commanditaire, la grande impératrice, avait promis de couvrir d'or la guilde de la Rose Noire. Gabrielle se préparait depuis un an. Son contrat était simple, trouver l'enfant portant le tatouage royal et l'abattre. Gabrielle chercha un éventuel mécanisme de protection sur la porte et crocheta la serrure…./

" Fin du fragment 2

Dark Rose Skvaedi, fragment 3. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- /… Gabrielle, satisfaite, s'apprêtait à ressortir des appartements du fils du Duc d'Amn, sa mission accomplie. Elle allait franchir le pas de la porte des appartements pour repasser dans les souterrains quand un détail inattendu la figea sur place. Le couloir était éclairé. Lorsqu'elle avait pénétrée dans les appartements quelques instants plus tôt, le couloir était sombre et elle s'était bien gardée d'allumer les torches. Pour gagner de précieuses secondes, elle n'avait même pas caché les deux gardes de faction qui gisaient dans une mare de sang sur le seuil. L'un deux avait encore quelques convulsions parcourant son visage et ses avants-bras. Tendant l'oreille, elle perçut le cliquetis d'arbalètes en train d'être armées et une demi-douzaine de respirations qui remontaient le couloir face à la porte, les deux autres issues de part et d'autre de celle-ci restant dans la pénombre. La situation se corsait. D'autant plus que le couloir par lequel la soldatesque progressait était la seule issue à sa connaissance pour rejoindre la sortie par la falaise à l'arrière du palais en empruntant l'ancien tunnel de la tombe de Sakhar. Elle devait donc se résigner à choisir l'un des passages à gauche ou à droite avant que les gardes ne la confine totalement dans les appartements ducales puis appellent des renforts. Il fallait agir vite.

Une brutale explosion de lumière sur le seuil de la porte entraîna une violente riposte des soldats qui lâchèrent une rafale de carreaux. C'était ce qu'elle attendait et elle se jeta dans l'ouverture pour ricocher sur le chambranle de la porte et enfiler le couloir de droite. Sprint, tout en lâchant derrière elle des clous tétraédriques qui devaient causer quelques dommages aux pieds de ses poursuivants et lui permettre de prendre une minute d'avance. Elle déboucha sur un carrefour et pris sur la droite à nouveau pour se retrouver sur un palier d'escalier. C'était en fait, un conduit verticale large de 20 pieds sur la face intérieure duquel courait un escalier en spirale. Le centre de ce monumental escalier de pierre était vide et l'on pouvait distinguer en se penchant au dessus de la main courante une dizaine de paliers vers le haut et peut-être moitié moins vers le bas.

Des hurlements à glacer le sang, amplifiés par les échos, montèrent du souterrain et lui indiquèrent que ses poursuivants venaient d'arriver à hauteur de ses mignardises.

Elle commença à grimper les escaliers à petites foulées pour ménager sa respiration. D'autant que les drogues se dissipaient lentement à nouveau et qu'une prise supplémentaire serait exclue sous peine de perdre totalement sa lucidité. Elle avait montée cinq paliers lorsque les gardes à sa poursuite débouchèrent en dessous d'elle dans la cage d'escalier en criant l'alerte. Quelques secondes après, des gardes surgissant du haut de l'escalier cette fois, une bonne dizaine, commencèrent à descendre à sa rencontre. Un carreau siffla sur la balustrade à sa gauche et un autre vint s'écraser sur une marche au dessus de sa tête.

Déroulant rapidement la corde en soie noire lui servant de ceinture, elle en accrocha l'extrémité à la balustrade, jeta deux fioles d'huile dans l'escalier en amont de sa position et se laissa basculer dans le vide en se retenant à peine à sa corde. Elle repassa à pleine vitesse devant le petit groupe de gardes qui montaient précipitamment les escaliers à sa suite. Elle atterrit durement sur la dalle du rez-de-chaussé de la cage d'escalier. Un carreau lui entama l'aisselle gauche amis la brûlure lui donna l'énergie nécessaire pour effectuer un roulé boulé dans le passage qui s'ouvrait devant elle et se mettre à couvert.

Son cerveau marchait à pleine vitesse. Elle devait trouver une issue rapidement sous peine de devoir se rendre. De plus, elle collectionnait les blessures depuis le début de cette opération : cuisse, légère entorse, aisselle... Des blessures superficielles certes, mais qui laisseraient des traces de sang derrière elle. Pas bon, ça. Pas bon du tout. Pas assez de temps pour se déguiser qui plus est : il aurait fallu tomber sur un domestique et elle n'en n'avait pas encore rencontrée… les plans des sous-sol du palais d'hivers défilaient devant ses yeux. Rien. Pas la moindre idée ne venait germer dans son esprit en feu pour la ramener à l'air frais de la surface. Ne pas paniquer ma belle. Garder la tête froide… froide, air frais… mille démons de combats ! Mais bien sûr ! Ce courant d'air qui s'engouffrait dans l'escalier, il venait bien de quelque part !

Gabrielle se trouvait devant une fleurine d'un pied et demi sur deux environ (faille naturelle dans le calcaire pour aérer les caves et les souterrains dans lesquels on mature les fromages). De l'air affluait par cette ouverture d'où suintait par ailleurs des gouttes de condensation. Elle fixa ses griffes d'escalades aux pieds et aux mains, bascula son sabre et son petit sac à dos sur son ventre pour s'aventurer dans le conduit.

Après une demi-heure de progression parfois en grimpant, parfois en rampant, elle déboucha à mi-hauteur sur la falaise de la tombe de Sakhar. Le vent s'était levé et les étoiles brillaient maintenant de tous leurs feux et l'on voyait relativement bien. De nombreuses troupes d'une dizaine d'hommes s'agitaient dans le découvert entre la falaise et la forêt. Ils portaient des torches et criaient beaucoup. Se fondant dans les ombres, elle parcourut rapidement la pente raide puis le découvert jusqu'à la lisière. Des chiens aboyaient dans les alentours et des appels se faisaient entendre, se rapprochant avec insistance… Elle sorti ses mocassins en peau de castor. Des mocassins bizarres dont les poils se trouvaient à l'extérieur au contact du sol. Elle sorti une petite boîte en os pleine d'une poudre de poivre et de piment dont elle commença à enduire les mocassins…/

fin du fragment 3

Admirez le travail..

Par Blastman le 6/12/2000 à 19:59:00 (#74087)

c'est chaud a adapter a une bd...
mais bon, en boostant sur les dialogues et sur ce que pense le personnage, fo voir.

Par Nijel le 6/12/2000 à 21:04:00 (#74088)

Ah bon ?
Je pense pas...
Si le dessinateur est excellent ;)

Par Baltord le 6/12/2000 à 21:12:00 (#74089)

Excuses Nijel, je suis ce topic depuis le début mais là j'ai vraiment pas eu le courage de lire ton truc (je sais, je sais, je suis fénéant...)


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Par Phoenix le 6/12/2000 à 21:13:00 (#74090)

Moi je dis très chau mais pas impossible :)

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l'oiseau qui naquit immortel

Par Aerie le 6/12/2000 à 22:37:00 (#74091)

drizzt tu pourrais tu me faire une dessin de ma mage Eliana c'est une humaine ok merci d'avance ah! et envoie sa a m.nodoubt@caramail.com

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Aerie l'averielle

Par tot le 8/12/2000 à 10:05:00 (#74092)

ok nijel, je lis ca et je te dis quoi...

Par tot le 8/12/2000 à 10:06:00 (#74093)

ok nijel, je lis ca et je te dis quoi...

Par tot le 8/12/2000 à 18:53:00 (#74094)

Ok c lu. C pas evident de mettre ca en bd. Ce qu il y a moyen de faire, c de travailler le tout en illustration, sans dialogues, mais que du point de vu du narrateur. J essaye de commencer ce we, et si drizzt est toujours motivé, il peut commencer a dessiner les persos…j suis pas rentré chez moi de la semaine (because j etais a la maternité) et g aps pu vous montrer mes graphs d heroic fantaisy, ce n est que partie remise.
a+
tot

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