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Et je couche mes pensées sur un parchemin [Selinda]

Par Shary O'Donnell le 20/3/2002 à 14:11:12 (#1143420)

*s'assois sur une vieille souche, au milieu d'une clairière ensoleillée*

*sort un parchemin vierge de son sac, une plume d'oie et un encrier*

*regardant le soleil, se met à tracer des lignes*


Je doutais de l'immensité du Néant,
Aujourd'hui je sais qu'il est bien plus grand,
Que tout ce que j'ai pu imaginer avant,
Que tout ce que j'ai pu croire intimement.

Noire est l'Ombre cruelle,
Qui dans mon coeur s'entremêle,
S'accroche pour éteindre l'étincelle,
D'un passé qui brillait toujours pêle mêle.

Où sont ces jours où la douce chaleur d'été,
Fouettait mon visage, vers les cieux, dressé ?
Où sont ces souvenirs depuis longtemps oubliés,
Qui m'aidait à vivre et parfois me surpasser ?

C'est une gueule qui s'ouvre sous mes pieds, béante,
Qui me laisse troublée par une douleur latente,
Comme une âme dont la disparition est imminente,
Me criant que la mort peut être ennivrante.

Me laisser aller,
Succomber à la facilité,
Alors qu'il y a d'autres cieux à regarder,
D'autres mondes à explorer.

Forte je suis, mais peut-être pas assez,
Mon corps entier se dérobe à ma volonté,
C'est dans un dernier sursaut que je le laisse glisser,
Et que je vois mon âme, doucement, m'abandonner.


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Par Dame-Flo -SrN- le 20/3/2002 à 14:15:52 (#1143451)

Arff c'est trop joli Selinda, mais c'est bien triste :sanglote: :sanglote:

Par Aërandis le 20/3/2002 à 14:24:15 (#1143517)

Je ne vous laisserais point belle dame,
Sombrer dans ce gouffre sombre et noir,
Venez donc vous réchauffer à ma flamme,
Qui écartera les ombres du désespoir.

Laissez moi vous montrer belle demoiselle,
Que même si la vie peu paraître cruelle,
Elle recèle en son sein mille et une beauté,
Je me ferai un plaisir de vous les montrer.

Je vous emmenerez, par des nuits de crystal,
Contempler, un splendide coucher de soleil,
Sur une belle mer aux clairs reflets d'opale,
Qui se teinte alors de couleurs sans pareilles.

Je vous emmenerez dans les plus belles clairières,
A côté d'un lac, d'une petite cascade, d'une rivière,
Pour vous faire oublier, l'espace d'un temps,
Tout vos soucis, j'y emploierai tout mon talent.

Alors ne laissez point, belle ménestrelle,
S'échapper la vie, elle est bien trop belle.
De toute façon, cette terre est un écrin,
Tu en es le beau joyau, tel est ton destin.

Par Shary O'Donnell le 20/3/2002 à 14:38:23 (#1143593)

Si la vie est si belle,
Pourquoi me fait-elle souffrir ?
Pour voir comme le Néant m'ensorcelle,
Et ainsi en sourire ?

Il est un moment où doit,
Choisir définitivement sa voie,
La mienne se présente, je crois,
Oppressant elle se fait, autour de moi.

Je ne sais si j'ai la force de me défendre,
Pour moi la vie n'est que coups à prendre,
Encore et encore pour me répendre,
Sur le sol, dans la terre et la cendre.

Mon âme n'en sortira jamais indemne,
Que je marche ou que je tombe, cela revient au même,
Loin est ce passé qui brillait comme un diadème,
Pour éviter ce sort, il ne me reste que mes poèmes.

Un jour, peut-être, j'accepterais une main tendue,
Mais la décision, en cet instant, m'appartient,
Je reste à sombrer dans mes peines confondues,
Peut-être même que je ne reverrais jamais demain...



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Par Aërandis le 20/3/2002 à 14:48:44 (#1143658)

Pour avoir plusieurs fois touché le fond,
Pour avoir maintes fois affronté mes démons,
Je ne connais que trop bien vos sentiments,
Et je ne vous laisserez point aller au néant.

Quand la douleur est telle qu'on veut mourir,
Quand la douleur dépasse le mot souffrir,
Il y aura toujours un baume, ou un sourir,
Pour apaiser les plaies cuisantes du martyr.

Peut être tomberez vous à chaque pas,
Pour vous rattraper, je serai toujours là.
Peut être vous prendrez vous des coups,
Alors je les encaisserai tous pour vous.

Ne restez donc point dans ces sombres plaines,
A errer, perdues dans le brouillard de vos peines,
Sachez, qu'il y aura toujours un rayon de lumière,
Pour vous ramener parmi nous sur cette terre.


(et là je vais devoir y aller :( )

Par Ombre Feutrée le 20/3/2002 à 15:11:19 (#1143772)

*Arrive derriere elle et lui pose la main sur l'epaule*
*Respire doucement*


Il y a des lunes que nous nous sommes revus...
Il y a des années qu'a tes cotés je n'ai combattu...
Il me semblait t'avoir a tout jamais perdu
Mais soudain tu m'es reapparu...


*sourit*


Cette ombre ou tu veux t'engouffrer
Je t'y accompagnerais volontier
Cette ombre ou tu veux t'y noyer
Je t'embrasserais pour te faire respirer

Non il est vrai que je ne t'ai jamais oublié
Il est vrai qu'au long du jour tu es ma pensée
Meme si nos vers ne peuvent se comparer
J'espere qu'ils permettront de te consoler

Car a present je suis la
Tout proche derriere toi
Suivant chacuns de tes pas
Pour que tu ne trebuches pas
Te serrant dans mes bras
Des que ton esprit sera las....

Par Ame de King le 20/3/2002 à 15:23:37 (#1143817)

Et bien, je vois qu'un petit récital de pganise ...

Je répenderais bientôt mes vers ici même ...

Par Dayel le 20/3/2002 à 15:25:27 (#1143823)

tres belle joute poetique

Par Shary O'Donnell le 20/3/2002 à 16:09:17 (#1144047)

*écoute les vers de celui qui a posé la main sur son épaule*

*se retourne, les larmes aux yeux*


Trop longue a été cette vie,
Aussi morte, jamais je ne me suis sentie,
S'il y a une fin à ma tristesse, montre la, je t'en prie,
Je sais qu'il n'y a qu'avec toi que je souris.

Mais je garde trop enfouit,
Tout au fond de moi, dans mon esprit,
L'image d'un passé que j'ai chérit,
mais qui n'existe plus aujourd'hui.

Devant la difficulté, je me suis enfuie,
J'ai oublié à quel point tu étais ici,
Présent dans l'ombre pour me regarder ainsi,
Moi, une femme vacillante entre la tristesse et l'ennui.

Je n'ai vu de ma vie que des jours que je maudis,
J'ai couru au loin pour m'engouffrer petit à petit,
Me noyer dans ces vagues sombres et aigries,
Et faire de tout ce que j'ai vécu, un oubli...


*pose une main sur la sienne*

Je sais que tu est la, toujours présent,
Je sais aussi tout ce que tu ressens,
Peines et pleurs de me voir, simple corps chancelant,
Partir d'ici pour rejoindre le néant.

Tu as toujours eut ta place dans mon coeur,
Ce que je ressens encore, ce n'est pas un leurre,
Peut-être me faut-il du temps, me faut-il compter les heures,
Mais un jour, je finirais par combattre mes peurs,
A tes côtés...



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Par Ame de King le 20/3/2002 à 16:19:11 (#1144115)

Ho toi jolie aventurière
Ecoutes en ce jour ces quelques prières
Que je vais m'enpresser de te chuchotter,
Tu y reflechiras je l'espère, et me previendras de ta volonté ...

Dans le néant ton âme tu veux perdre
Mais à un grand dieu tu pourrais l'offrir
Ogrimar le grand pourrait devenir tel ton père
Et enfin de cette etrnelle langeur tu pourrais sortir

Ma main je suis prêt à te tendre
Chaque jour je puis être près de toi
Pour cela tu n'as qu'à m'attendre

Bientôt je serais de retour en Althéa
Bientôt je pourrais près de toi m'éttendre
Et longuement je resterais près de toi ....

Par Aërandis le 20/3/2002 à 16:55:26 (#1144372)

Je constate que la salve salvatrice,
Ne viendra point de mes pauvres vers,
Mais plutôt de cette ombre protectrice,
Qui semble revenue du fond des enfers.

Je vous laisse donc avec votre passé,
Mais prenez garde avec les trépassés
Car ils oublient facilement le présent,
Pour vous perdre dans l'ombre du temps.

Je serai cruel, mais je vous rappel,
Qu'il ne faut point chercher le réconfort,
Dans les ombres perdues des morts,
Car ils pourraient vous emporter, demoiselle.

Mais je parle, je parle sans m'arrêter,
Entravant ainsi votre douce liberté,
Sachez seulement qu'un tout lieu, tout instant,
Appelez, vous verrez accourir le barde errant.

Par Shary O'Donnell le 20/3/2002 à 17:15:51 (#1144493)

Vos paroles me touchent, barde errant,
Et je sais que dorénavant,
Je ne serais pas seule dans l'avenir pressant.

Mais pour l'instant cette ombre m'appelle,
Je ne peux que la suivre car elle m'ensorcelle,
C'est un tourbillon puissant qui m'interpelle.

Je ne sais si je dois suivre cette route encore,
Mais je commence à comprendre que la vie peut être un trésor,
A chérir sans aucun remors.

Merci, barde, pour ces mots apaisants,
Je repenserais à vous si le mal à nouveau se répend,
Et je me remémorerais vos rimes et vos chants.

Par Dame-Flo -SrN- le 20/3/2002 à 18:35:11 (#1144879)

Decidement Aerandis il aime bien les poemes improvisés :amour: :amour: Ils sont magnifiques continuez*s'assoit dans sa chaise et se laisse bercer par les mots*

Dame-Flo
Fine poète
Barde sirène des Océans
La mer n'est faites que des vagues des sentiments
La terre, de la puissance des mots
Et les montagnes du froid de vos obscures paroles.

Par Dame-Flo -SrN- le 20/3/2002 à 18:47:34 (#1144978)

Dailleurs, je met permets de faire un petit poème moi aussi :D

Ma chère barde des temps oubliés,
Pourquoi avoir fuis cette douce liberté,
Quel est donc cette force encore obscure,
Qui vous attires, et des mots vous sussurent.

Mais, je serais la aussi si vous tombez,
Dans ce tourbillon d'horreur effrené,
Je vous tends la main, prenez la,
Affrontez avec moi, la vie pas à pas.

Devenez errante, mais le coeur libre,
Restez, ecoutez la harpe qui vibre,
Sachez ne pas souffrir de la vie,
Apprenez à réouvrir votre esprit.

je vous aiderais, et vous ne retomberez pas,
Dans ces vices qu'offrent parfois Althea,
Réapprenez à prendre le temps d'écouter,
Ce qu'offre la nature, et ses veritées.

Par ShinningTooth le 20/3/2002 à 18:54:36 (#1145050)

Bisous c joli tout ca :)

Par Ombre Feutrée le 20/3/2002 à 18:56:56 (#1145076)

*croise les doigts dans les siens*
*tourne la tete vers le barde, sa capuche cachant son visage*


Barde je suis bien vivant
De la vie je suis aimant...
Je suis une ombre pour le moment
Dans la vie je suis errant


*se retourne vers elle, lui souriant*


Selinda te rappeles tu ?
Selinda te rememores tu ?
Le bruit du sable sous ton dos ?
Les traces de griffe sur mon dos ?

Selinda fermes tes yeux et vois
Selinda souviens toi
Tout ces instants plein de joie
Nos rires cachés dans les bois

Moi je me souviens...
Le temps a passé, je n'oublie rien
Ni meme ce don qui est tien
Qui a fait de moi ton bien

Par Shary O'Donnell le 20/3/2002 à 20:19:47 (#1145643)

*lève un regard embrumé vers lui*

Je ferme les yeux et me rapelle,
De ces moments emplit d'étincelles,
Celles de ton regard lorsque je t'appelle,
Celles qui depuis toujours m'ensorcellent.

Vois comme je n'ai rien oublié,
Chaque jours, chaque nuits, tu m'as accompagnée,
Dans mon souvenir comme dans mon esprit blessé,
Jamais je ne t'ai abandonné.

La vie s'est montrée si cruelle parfois,
Que j'ai douté longuement de mon destin et de mon choix,
Tu es revenu, et maintenant je revois,
Tous nos instants perdus dans l'ombre des bois.

Je veux te dire, mais je n'ai pas les mots,
Te montrer à quel point violents étaient mes maux,
Mon âme se noyait dans la plus noire des eaux,
Je veux que sur ma vie se lève, du néant, le rideau.


*plante son regard dans le sien*

Aide-moi...


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Par Aërandis le 20/3/2002 à 20:29:30 (#1145699)

Retourne alors dans les ombres
Un vieux barde au coeur sombre,
Qui ne souhaite point s'imiscer
Dans leur relation venue du passé.

Et c'est sur ces belles paroles
Que le barde va jouer son rôle,
Car en plusieurs point de la terre,
On attend impatiement ses vers.

Je vous laisse donc à votre bonheur,
Mais si un jour l'ombre gagne ton coeur,
Souviens toi que partout sur Althéa,
Si tu m'appelle, je serai toujours là.

Par Ombre Feutrée le 20/3/2002 à 20:42:13 (#1145773)


Non barde ne vous en allez pas
Non barde ne partez pas
Elle a besoin de vous plus que de moi
Elle a besoin de vos vers, de votre voix


*serre l'epaule de selinda*


Elle sait que je ne puis rester
Elle sait que je dois m'en aller
Pour un instant... jusqu'a l'ete
Mais elle sais que je reviendrais

Elle sait qu'a jamais je ne l'aimerais
Mais que dans l'ombre je dois rester
J'y suis né, et j'y mourrais
C'est dans elle que ma vie est destinée

Barde reste la
Barde aide la
Elle a plus besoin d'un ami que jamais
Et tu es celui a qui j'aimerais la confier


*l'embrasse sur la nuque*

Par Aërandis le 20/3/2002 à 21:00:23 (#1145876)

Le barde qui s'apprêtait à partir
Entend derrière lui un soupir,
Entend quelques mots soufflés,
Qui se finissent en s'il te plaît.

Puisque vous le voulez ainsi,
Vous avez la parole du ménestrel,
Je veillerai sur cette demoiselle,
Fut-ce au péril de ma pauvre vie.

Par Xatar Lokrya le 20/3/2002 à 21:01:38 (#1145882)

Avec ces poètes, je ne peux point rivaliser...
Je ne suis qu'un simple guerrier...
Dont la peine ne fait qu'empirer...
Mais Selinda, sur moi vous pouvez compter...

Selinda, j'ai eu ce que je vous ai demandé...
Je vais donc y retourner...

je puiserai dans mon malheur pour aider les autres...
J'aiderai les autres en espèrant effacer mon malheur...


Un guerrier de plus en plus triste
Il ne sait même plus vraiment pourquoi...

Par Shary O'Donnell le 20/3/2002 à 21:03:09 (#1145887)

Regarde cette larme sur mon visage,
Regarde-la tomber dans ton sillage,
Je pleure pour mieux t'attendre,
Me vide de ma tristesse pour mieux m'éprendre.

Si tu dois partir, alors je ne te retiens pas,
Je veux te dire que je ne t'oublierais pas,
Jamais je ne me suis sentie aussi vivante qu'avec toi,
Je t'attendrais, aussi longtemps qu'il le faudra.


*regarde le barde errant s'éloigner*

Barde, si je ne puis compter sur vous, sur qui pourrais-je compter ?
Vous êtes sans doute le seul à qui je pourrais me confier,
Je sais pertinemment que vous me comprenez,
Mais je ne puis non plus vous obliger à rester.
Le choix vous appartient, décidez.


hrp : désolée, je suis un peu à la bourre :D normallement, ce post aurait du arriver avant celui d'Aerandis !
PS : Xatar, tes vers sont très jolis ;)

Par Aërandis le 20/3/2002 à 21:10:06 (#1145924)

Comme vous le savez belle dame,
Je ne laisserai s'abymer votre âme,
Dans les gouffres de la tristesse,
Soyez donc ma belle princesse.

Vous me demandez de décider,
Mais mon choix est déjà fait,
J'ai promis sans rien demander
De vous protéger à jamais.

Je vous invite donc demoiselle,
A venir avec le vieux ménestrel,
Parcourir les chemins de terre,
Et vivre ! Cette vie éphémère.

Par Ombre Feutrée le 20/3/2002 à 21:12:13 (#1145940)

*se retourne vers Xatar*


Xatar... il me faut te parler
Sur le champ, a l'instant, pour t'expliquer

Tu aurais pu etre pour elle un mari
Mais elle a besoin d'un ami

Meme si je ne suis point la
Son coeur est a moi
Je ne peux l'expliquer pourquoi
On reflechit pas sur c choses la

Xatar tu es qq'un de formidable
Et les vers ne font pas tout
Il faut des choses durables
Pas que des mots doux

Tu peux lui donner
Et ne fuit pas a cause de nous
Car tu peux rester
Mais moi je suis deja fatigué a genoux

Par Xatar Lokrya le 20/3/2002 à 21:50:19 (#1146224)

Une personne formidable... je l'étais...
Mais est-ce que je le resterais ?
Avec toute cette peine accumulé ?
Même si avec l'école je peux aider...

Hum... ma vie... plonge de plus en plus dans la tristesse...
Il me faudrait l'aide d'une déesse...
Mais je n'ai jamais dit que je parlais de Selinda...
Bien que je le pensais tout bas...

Savoir si je l'aime ou non...
Savoir si je le veux ou non...
Savoir si je suis pret ou non...
Voisi toutes mes questions...

Mais si pour elle j'éprouve quelque chose...
Je sais que je craindrais autre chose...
Ce serai comme ma dernière aimé...
De son absence je souffrirais...
Et je ne pourrais le supporter...

Pourquoi aurait je pu être son mari ?
Une petite fois seulement, je l'ai rencontré...
Bien que nous avions bien discuter...
Bien que ca fut un grand moment de ma vie...

Par Shift_Atreide le 20/3/2002 à 22:04:05 (#1146349)

tres beau mais que peut provoquer autant de tristesse

Par Shary O'Donnell le 21/3/2002 à 12:19:46 (#1148449)

Sous le soleil étincellant de cette nouvelle journée, celle qui se surnomme Barde du Néant décida de revenir en cette clairière où beaucoup de choses se jouèrent si vite.

L'apparition de cette Ombre revenue du passé et qu'elle avait cru oubliée, le soutien de ce barde errant aux vers porteurs de promesses, les paroles de ce guerrier qu'elle connait à peine mais pour qui elle éprouve beaucoup de sympathie.

Sa plume à la main, son parchemin sur les genoux, elle poursuivit ses écrits.


Hier je voulais mourir, et aujourd'hui moins encore,
Peut-être avais-je enfin comprit que la vie était un trésor,
Un coffret de merveilles qui voile l'envers du décor,
Je voulais partir mais sans doute avais-je tort.

Hier je suis allée contempler la rivière,
Elle était d'un bleu azur, de celui qui éloigne l'Enfer,
Son flot incessant était loin d'être éphémère,
Vive et passionnée, elle filait vers la mer.

Son destin s'achevait tout là bas,
Mais le mien, s'arrêter, il ne devait pas,
J'ai peut-être encore trop de choses à découvrir ici bas,
Même si la vie doit se montrer cruelle, laissant mon esprit las.

Aujourd'hui rien n'a trop changé,
Sauf peut-être mon âme et ma volonté,
Celle peut-être de vouloir me sauver,
Et sur une épaule amicale, m'appuyer.



Elle regarda le parchemin et pour la première fois depuis des années, un léger sourire éclaira son visage...


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Par Dame-Flo -SrN- le 21/3/2002 à 12:41:53 (#1148540)

et moi? :sanglote: :sanglote: :sanglote: :sanglote: :sanglote:

Par ShinningTooth le 21/3/2002 à 12:49:25 (#1148562)

toi ? :D bisous :)

*a shary aussi :ange:

Par Aërandis le 21/3/2002 à 17:05:20 (#1149609)

Vous m'en voyez ravie ma dame.

Par Shary O'Donnell le 23/3/2002 à 20:01:05 (#1161179)

L'encre qui s'écoule sur mon parchemin,
Suit tout le tracé de mon destin,
Sans pour autant m'indiquer la voie vers le landemain,
Mais me montrant les obstacles du chemin.

Le bien, le mal, où est la différence ?
Si ce n'est que j'en sens, des deux, la fragrance,
M'emportant, m'emmenant dans une danse,
Jusqu'à me laisser devant un choix qui n'a rien d'immense.

Suis-je ange, ou suis-je démon ?
Est-ce que je sais réellement ce qui est bon ?
Rien ne changera, de toute façon,
Je suis toujours face, des dieux, à l'abandon.

A l'heure où je couche ses quelques mots,
Le soleil se lève, il n'y a rien de plus beau,
Je n'aurais jamais cru qu'il puisse guérir tant de maux,
De ceux qui glissaient dans mon âme comme de l'eau.

Ce n'est pas encore maintenant que je vais choisir,
Si je dois vivre ou bien, dans le secret, mourir,
Si je dois pleurer ou secouer mon corps de rire,
Seul me le dira, l'avenir...



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Par Aërandis le 23/3/2002 à 21:16:25 (#1161691)

Ange ou démon, peu importe,
Bien ou mal, ce ne sont que des mots,
Que le vent doucement emporte,
Loin de nous, par monts et par vaux.

Regardez donc ce beau soleil
Qui est d'une beauté sans pareil,
Voulez vous vraiment abandonner,
La nature et ses milles beautés ?

Ne te laisse donc point mourir,
Je serai chagrin de ne plus voir ton sourir,
Partons donc de par la terre,
Pour vivre intensément nos vies éphémère.

Par Shary O'Donnell le 26/3/2002 à 17:07:30 (#1179523)

Trois jours viennent de passer,
Longs, interminables,
Mais ils m'ont offert d'autres pensées,
que j'ai recueilli, affable.

Il n'y a ni d'ange, ni de démon,
Pas même de chaos ou d'abandon,
Au fond de moi, je peux trouver une solution,
A ce qui naguère, m'a fait voir le fond.

Il n'y a plus de dieu, plus d'être divin,
Rien d'irréel pour me remettre dans le droit chemin,
Juste de douces paroles dites un beau matin,
De douces rimes qui me font entrevoir un tout autre destin.

Et dans la guerre, et dans le feu,
Pourrais-je de nouveau ouvrir les yeux,
Sur ce qu'était ma vie, mes jours heureux,
Serais-je assez forte pour voir le ciel bleu ?

Je suis Barde du Néant et le resterais,
Mais autrement, les choses, je verrais,
Sous le vent léger du soir, je me leverais,
Et droit vers le soleil, je marcherais.


Elle signa son parchemin d'un paraphe rapide et l'enroula. Sa décision était prise. Elle avait trop de chose à voir pour se laisser prendre par les ombres. Doucement, elle se leva et s'en alla, laissant derrière elle, sur le sol de la clairière, ce parchemin porteur d'espoir...


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Par Aërandis le 26/3/2002 à 17:21:06 (#1179606)

Je suis heureux de voir enfin,
Que vous avez choisi ce chemin,
Qui est maintes fois préférable,
A cet avenir de néant peu enviable.

Laisse donc dans cette clairière,
Toutes tes pensées amer,
Pour t'ouvrir à un monde nouveau,
Que je te construirai de mes mots.

Par Shary O'Donnell le 26/3/2002 à 17:31:15 (#1179676)

Bon j'arrête le post là, j'en ferais un autre pour le renouveau de Selinda :)

PS : Merci pour toutes ces belles rimes, Barde Errant ;)

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