Archives des forums MMO/MMORPG > Dark Age of Camelot > DAoC - Général > Sous la Lune d'Albion
Sous la Lune d'Albion
Par Selicia le 18/3/2002 à 0:38:25 (#1132047)
Après avoir sauté au sol, masquant son visage gracile par un sortilège d'ombre, elle pénétra dans la cambuse. L'odeur de la vinasse, de la bière frelatée et de la graisse l'agressa aussitôt et elle fronça le nez, s'efforçant de ne pas ressortir.
Passant devant une table, elle y reconnu un highlander en galante compagnie. Il semblait affectionner les femelles humaines les plus vulgaires qui soit. Et sa façon de promener ses mains sur leurs corps ... elle contraignit sa main à quitter la garde de sa lame et après un dernier regard, tenta de répérer son contact.
Elle le vit enfin, attablé devant une chope vide et s'assit devant lui. L'homme leva les yeux, croisa le regard froid de l'assassin et reprima un frisson. L'Elfe prit la parole de sa voix douce.
Selicia : On m'a dit que vous étiez disposé à nous fournir une aide...
Homme : Oui, mais allons discuter dehors, on s'ra plus tranquille
Il se leva et prit la porte, suivi de l'assassin. Un écossais remarqua le départ de la jeune Elfe, mais n'y accorda qu'un intérêt limité, plus occupé qu'il était à se perdre dans le corsage de sa voisine. Selicia et l'homme se retrouvèrent dans une petite ruelle.
Selicia : Qu'as tu à nous offrir qui puisse nous intéresser ?
Homme : Holà, doucement petite Elfe, doucement, je suis un commerçant honnête et une négociation se fait en douceur.
Selicia : Je suis pressée humain, viens en au fait.
Homme : Allons, allons, que de paroles dures dans une si jolie bouche.
Alors qu'il approchait sa main du corps de l'assassin, elle lui expédia son pied dans les côtes, le faisant tomber à la renverse. Elle se percha sur lui, les lames pointées sur sa gorge.
Selicia : Ecoute moi, car je ne le répéterai pas, il y a sur ces lames un poison dont le seul contact pourrait t'envoyer rejoindre tes ancètres en quelques instants. Je n'ai pas de temps à perdre avec tes divagations et si tu ne veux pas mourir, sois bref.
Homme : euh, non, je ... vous ... attendez, je peux vous indiquer la position d'une relique d'Albion ... je vous jure ...
Selicia : Vraiment ? Et comment un avorton comme toi pourrait connaître ce genre d'information ?
Homme : Le commandant du fort ... a des goûts spéciaux en matière de ... de chair fraîche et ... et ... je lui apporte parfois de la marchandise alors, enfin vous voyez.
Selicia : Nous sommes disposés à payer cette information avec de l'or, humain, mais uniquement si elle s'avère exacte . Si tu nous trompes, je te montrerai que l'on peut peler un homme comme une pomme sans qu'il en meurre ... du moins tout de suite.
Homme : Ou .... oui m'dame, je vous jure que c'est la vérité, j'mens pas.
Selicia : Je l'espère pour toi humain, nous nous retrouverons dans deux jours, à l'entrée de Humberton, soit à l'heure ....
L'homme baissa les yeux quelques instants et quand il se releva, l'assassin avait disparu. Il regretta subitement d'avoir pris contact avec les Elfes ... cette fille était plus glaciale que la mort ... mouais, une émissaire de mort.
Par Selicia le 18/3/2002 à 22:16:08 (#1135965)
Un souffle passa devant lui, un parfum subtil et les yeux gris bleus de l'Elfe apparurent à quelques centimètres des siens. Surpris, il tomba à la renverse en tremblant. L'assassin se pencha vers lui et lui murmura :
Selicia : Suis moi humain.
Il se releva, s'épousseta et tenta de suivre la silhouette indistincte de la jeune Elfe. Le camouflage qui la protégeait devait être magique, comme tout ce qui venait d'Hibernia ... Il cracha par terre en remerciant Dieu d'avoir épargné Albion de ces maléfices. On ne pouvait pas faire confiance aux mages, toujours à préparer quelque chose dans votre dos et ...
Ils pénétrèrent dans la forêt jusqu'à une petite clairière. L'assassin s'arrêta et se tourna vers l'humain essouflé. Sa voix, tel un souffle glacial, reprit :
Selicia : Tu as ce que je t'ai demandé ?
L'homme se reprit et bomba le torse :
Homme : Ca n'a pas été facile mais je l'ai, j'ai dû graisser bien des pattes pour l'av...
Selicia : Silence, je n'ai que faire de tes histoires, si les plans sont exacts, tu seras payés au-delà de tes espérances.
Ses mains s'ouvrirent et révèlérent des saphirs d'une pûreté exceptionnelle, avec cela il allait pouvoir vivre comme un roi jusqu'à la fin de ses jours. Pas de petite ferme, mais une vaste propriété ... que Dieu soit béni.
Les yeux de l'homme s'allumèrent de désir et il donna les rouleaux à l'Elfe. Un autre souffle passa prêt de lui, sur son côté droit ... elles étaient deux, deux femmes elfes aussi glaciales que la nuit des highlands et se ressemblant étrangement.
Selicia ouvrit les plans et les tendit à sa soeur :
Selicia : Ils sont exacts ?
Eldeiria : Laisse moi regarder ... mmmhh, les entrées sont au bon endroit ...
L'humain commençait à suer et la course n'avait plus rien à voir avec cette soudaine poussée de chaleur. Elles regardaient les plans de trop près, de beaucoup trop près. Il avait exercé tout son talent de cartographe sur ces plans, ils pouvaient paraître authentiques aux yeux de n'importe qui ... alors pourquoi est-ce qu'elles les regardaient ainsi et puis, pourquoi est ce qu'elles parlaient en elfique comme ça ???
Eldeiria : Attends, la salle ici, celle qui est censée contenir la relique, c'est la salle de repos de la garnison et le chémin de sortie indiqué mène vers un cul de sac ... Ces plans sont faux !!
Selicia : C'était trop simple ...
Quelque chose ne tournait pas rond, la brune vétue de vert secouait la tête en repliant les plans et celle avec une mèche blanche le regardait fixement ... oh mon Dieu ... elles savaient ...
Selicia : Tu as voulu nous tromper humain ... alors tu veux jouer avec nous ??
Homme : Nooonn, je vous jure que les plans sont justes ... c'est la vérité vraie, je le jure sur ma vie ...
Eldeiria : Je me suis déjà introduite dans le fort de Snowdonia, je ne suis pas allée très loin, mais ce dont je me souviens ne correspond pas à cette carte.
Selicia : tu as juré sur ta vie humain ... maintenant cours pour la sauver.
Le sourire cruel de l'Elfe ne laissait aucun doute sur ses intentions, l'homme se précipita vers la sortie de la forêt, vers Humberton et ses gardes qu'ils avait évité si prudemment en venant. Une ombre pourpre se matérialisa devant lui, lui coupant la route et estafilant son visage. Il fit demi-tour, terrorisé et tenta un autre chemin ... nooon, l'autre était là et une lame laissa une traînée sanglante sur son côté.
Paniqué, son coeur battant à en arracher ses os, il se précipita vers les profondeurs de la forêt. Elles étaient là derrière lui, devant lui, sur les côtés, il sentait leur parfum délicat ... et une odeur de sang. La douleur allait en s'amplifiant, elles jouaient avec lui, l'approchant, le frappant et se retirant. Elles le chassaient comme une proie, comme un gibier.
Puis plus rien, il était parvenu dans une clairière de la forêt profonde et aucune de ces démones ne semblait l'avoir suivi. Il s'écroula sous un arbre en soupirant, son corps entier le faisait souffrir, mais il avait distancé deux assassins elfes entraînées ... elles avaient dû avoir peur de se perdre dans les bois.
il soupira à nouveau en s'appuyant à l'arbre et ferma les yeux un instant. quand il les rouvrit, elles étaient là, comme deux louves se préparant à la curée. La plus jeune, celle vétue de pourpre s'avança et s'agenouilla près de lui.
Selicia : Tu te souviens de ce que je t'ai promis si tu essayais de te jouer de nous, tu te souviens ? Mmmhhh, je vois à tes yeux que tu te souviens très bien.
Homme : Je vous en supplie ... je ... je vous donnerai ce que vous voulez ....
Selicia : Ta vie me suffira pour l'instant.
La forêt couvrit les hurlements de l'homme et le lendemain, lorsque les chasseurs d'Humberton partirent en quête de gibier, ils trouvèrent le cartographe écorché vif et agonisant. Rendu fou de douleur, il rendit son dernier souffle devant les chasseurs, tout en étreignant un morceau de cape jaune.
Eldeiria : Dis moi, quelle est cette étoffe que tu as mise dans la main de ce chien ?
Selicia : Tu te souviens du meurtre d'un de nos chefs en Hibernia ?
Eldeiria : C'était un assassin d'Albion je crois ...
Selicia : Oui, il avait laissé sa signature pour moi ... disons que je lui la rend, je suis curieuse de voir comment il va se sortir de ce piège là.
Par Legans le 19/3/2002 à 2:19:46 (#1136692)
Legans, petit Ranger arpentant les routes d'Hibernia.
Par Panda Mc Keen le 19/3/2002 à 3:37:48 (#1136766)
La lourde porte s'uvrit et un gros guerrier du roi avec une moustache enorme evoquant la queue d'un renard lui adressa ces mots :
Garde : Panda Mc Keen, vous reconnaissez cette cape ?
Panda Mc Keen : Je ne me souviens pas avoir été présenté à cette cape mais elle ressemble aux capes de notre clan.
Garde : Suivez moi.
L'highlander se leva peniblement et regretta de quitter cette potrine qui servait d'oreiller et suivi le garde. Sur une charette était exposé un corps. Un corps jaunatre figé avec une expression d'effroi.
Garde : Vous reconnaissez cet homme ?
Panda Mc Keen : Oui, tout le monde le connait, c'est Marvin Clumber, le petit escroc des bars.
Garde : Ou etiez vous cette nuit ?
Panda Mc Keen : entre les seins de la serveuse.
Le garde rougit betement pendant quelques secondes.
Panda Mc Keen : Laissez moi observer ce cadavre. Regardez, l'assassin a utilisé une lame tres fine, deux lames en fait. Un metal robuste et delicat, je dirais deux dagues deathbringer, on n'en fait pas par ici.
Garde : Oui, nous avons vu, mais vous avez des sicaires parmi vous qui utilisent ce type de lame.
Panda Mc Keen : Nos n'avons qu'un sicaire, le petit Razuul, mais justement il est trop petit pour avoir planté des lames aussi haut sur ce corps avec cet angle de penetration. Et puis le teint jaune de la victime est le signe d'un poison violent qui vient d'Hibernia.
Garde : un elf ?
Panda Mc Keen : Non, vous savez bien que les elfs n'osent pas s'aventurer ici. Et puis quel interet aurait un elf a salir les Mc Keen en recouvrant un cadavre de notre blason ? Quelqu'un cherche à nuire au clan.
Garde : Bien, restez à disposition des forces royales, nous enqueterons pour savoir qui peut vouloir salir votre clan.
Panda Mc Keen : Merci, Capitaine, vive le roy !
Panda souriait encore d'avoir mis le garde sur une fausse piste. Les elfs etaient de retour. La petite Selicia cherchait encore à le defier. Ce jeu devenait amusant.
Panda se tourna vers les toits de Camelot et fit des reverences dans toutes les directions.
Panda Mc Keen : Bien, c'est à mon tour de jouer. Rien que d'y penser, je ne suis lus ivre, u plutot, si, je suis ivre d'autre chose. Voyons, quelle réponse apporter ?
Panda ruminait un sale tour, il ne tarderait pas à trouver. Un joueur de cartes adore innover
Par Selicia le 19/3/2002 à 8:14:33 (#1137014)
Provient du message de Legans :
J'aime beaucoup, félicitations à toi, cela fait plaisir de voir un peu de RP touchant Hibernia, surtout lorsque celui si est si agréable à suivre :)
Legans, petit Ranger arpentant les routes d'Hibernia.
Merci beaucoup ;)Panda Mc Keen : Merci, Capitaine, vive le roy !
Je reconnais un gros mensonge quand j'en vois un ;)Panda Mc Keen : Bien, c'est à mon tour de jouer. Rien que d'y penser, je ne suis lus ivre, u plutot, si, je suis ivre d'autre chose. Voyons, quelle réponse apporter ?
Panda ruminait un sale tour, il ne tarderait pas à trouver. Un joueur de cartes adore innover
Les gardes sont bien arrangeants avec toi brute séduisante, mais j'attends ton prochain mouvement ...
En entendant tout le remu ménage
Par Andromalius le 19/3/2002 à 8:50:39 (#1137077)
Le peuple parlait alors d'un vil et lache escroc se baladant de bar en bar qui avait fait misères et chantage a maints respectable hommes du royaume. Erawien dans son cuir noir et sa cape aux couleurs albionaise dissimulant quasi toute trace de sa race midgardienne (non pas Milieu de l'Ecole Gardienne) , s'amusait a regarder l'insolent peuple du royaume albionnais s'agitant dans les tavernes pour montrer de faux trophées. Des Victoires sur Midgard qui ne se passèrent jamais et qui justement s'était produite et eu un résultat tout a fait opposé. En fait, les albionnais etaient stricte et droit et utilisait déja la propagande.
Erawien s'interroga et dissimula alors cet escro se nommant Marvin Clumber. Il restait toujours dans les ombres pour le surveiller jusqu'a ce qu'il sente une présence non loin. Il répera et sentit une odeur d'elfe. Gardant son calme, il se recula et apperçu une ombre dans une toge somptueuses mais usant de son charme pour ne point etre repérée. Il ne pouvait entendre mais avait un don particulier pour lire sur les lèvres et il appris des choses sur la guilde des très réputé Mc Keen lorsque celle ci se murmura leurs noms a elle meme en partant. Il avait aussi entendu maintes choses interessantes lors de la conversation avec M.Clumber, comme des reliques de puissances et de plans.
En fait, Erawien etait petit. Or dans le royaume d'albion personne n'avait sa taille, des paladins de l'ordre de la justice l'avaient déja abordé.
Garde : Hep, vous la-bas, venez ici.
Erawien : Oui Honorable paladin, que puis-je pour vous ?
Garde : Comment ce fait il que vous soyez si petit ? Etes-vous un nain au service de MIdgard.
Erawien : Messirs, Ais-je l'apparence d un nain, je ne suis pas aussi charnu et enveloppé qu'eux. Et Comment un nain pourrait-il entré dans notre humble royaume d'albion ?
Garde: Comment ce fait-il que vous soyez si petit, vous n'etes pas un enfant...
Erawien : Voulez-vous vraiment entendre cette longue et triste histoire ?
Erawien s'en sortit en inventant le traumatisme qu'avait causé la mort de ses parents lors de son enfance (tué par des assassins midgardiens) et depuis ce jour il ne grandit plus du tout, son visage etait humain mais le corps maquillé cachait la couleur bleuatre de sa peau.
Depuis ce jour, il alla voir un grand Magicien, celui ci lui confera le pouvoir de prendre la taille d un humain.
Il se renseigna alors sur la guilde des Mc Keen et fut surpris de découvrir un de leur membre entre les seins d'une serveuse. Il demanda alors a un homme :
Erawien : Messirs, puis-je çasavoirquiestcethomme?
Homme : Hmm avez-vous un poil sur la langue ???
Erawien : Désolé messirs j'ai bu un peu trop de bière et ma langue s'est emmelées (ouf!)
Homme : Bien bien, et bien il s'agit du tres honorable Panda Mc Keen, chef de la guilde Mc Keen
La conversation s'interrompu a l'entrée d'un garde...
Erawien rigola dans son fort interieur, quelle chance d avoir rencontré leur chef directement. Et discretement il écouta la conversation du garde, il repera alors une cape qu'il avait deja vue auparavent....
Par Panda Mc Keen le 19/3/2002 à 10:03:02 (#1137246)
Psst, Andromalius, je ne suis pas le chef du clan, c'est Thobald le croul...hum, le vieux schno..., le venerable qui commande (le privilege de l'age), moi, je le seconde avec Walter en fait
Par Earydia le 19/3/2002 à 11:55:34 (#1137540)
Au détour d'un chemin elle entendit deux elfes discuter à voix basse. S'approchant discrètement sans être répérée, l'assassin entendit quelques bribes de leur conversation, où il était question d'un sanglant carnage, d'un traître albionnais écorché vif, et d'un highlander compromis dans cette étrange affaire...
Mais surtout un nom revenait sans arrêt... Selicia... Selicia... ce nom célèbre entre tous, cette Ombre cruelle et sans pitié, à qui elle tentait désespérément de ressembler. Son idole...
Se promettant de la rencontrer un jour, l'Elfe quitta sa cachette sans un bruit, reprenant le chemin du camp Curmu...
[HRP]
Bravo pour cette formidable histoire, j'attends toujours tes écrits avec impatience...
PS : sur quel serveur es-tu ?
[/HRP]
Par Selicia le 20/3/2002 à 0:40:10 (#1141522)
Provient du message de Earydia :
Mais surtout un nom revenait sans arrêt... Selicia... Selicia... ce nom célèbre entre tous, cette Ombre cruelle et sans pitié, à qui elle tentait désespérément de ressembler. Son idole...
Hé, j'ai une admiratrice
[HRP]
Bravo pour cette formidable histoire, j'attends toujours tes écrits avec impatience...
PS : sur quel serveur es-tu ?
[/HRP]
Sur Brocéliande
Par Earydia le 20/3/2002 à 9:43:06 (#1142169)
Provient du message de Selicia :
Sur Brocéliande
Dommage... Mon Ombre est sur Ys... Par contre j'ai une sicaire sur Broc... alors peut-être nous affronterons nous... :)
Par Neijma le 20/3/2002 à 13:36:50 (#1143198)
Il devrait se méfier des femmes... Nous pouvons être cruelles et impitoyables parfois...
Bravo
Par Benedictsyon le 20/3/2002 à 16:40:26 (#1144254)
Bravo /clap a tous
Cela fait plaisir de voir des histoires d'une telle qualité, des defis traverssant les royaumes laissant presager de fabuleux moment RP...
J'ai lu et relu avec beaucoup d'attention vos ecrits...
/calp a tous encore
...je suis ému...
Pere Benedict Syon
Chevalier d'Avalon
Broceliande
Par Selicia le 20/3/2002 à 23:40:35 (#1146944)
Ce clan était étrange, impossible de croire qu'ils étaient tous de la même famille. On y trouvait de tout, un vieux guerrier fatigué, un dévôt au regard bovin, un paladin suffisant, une brute séduisante, une alcoolique patentée ... un véritable patchwork. A se demander où cet amas improbable d'humains pouvait trouver sa source.
L'heure n'était pas pourtant pas aux spéculations, les lumières de la demeure s'étaient éteintes et les membres les plus exhubérants de cette meute étaient partis en quête de sensations dans la nuit. Les deux gardes qui patrouillaient ne poseraient pas de problèmes.
Trompant la vigilance des gardes, elle s'introduisit dans la maison. Elle était grande pour une demeure humaine et un peu rustique. D'épais tapis recouvraient le plancher et de macabres trophées ornaient les murs. Le tout conféraient aux lieux un sentiment d'oppression, d'étouffement.
Se dirigeant vers un mur, Selicia décrocha une arme effilée et la glissa sous sa cape. Elle était frappée du symbole du clan et lui serait sûrement très utile dans un futur proche. Mais avant de partir, elle devait passer par les chambres. Elle gravit doucement l'escalier, ses lames en mains...
Par Legans le 21/3/2002 à 0:06:54 (#1147061)
Tu veux que j'edit Panda ? :)
Par Andromalius le 21/3/2002 à 2:39:09 (#1147495)
Par Selicia le 22/3/2002 à 20:35:06 (#1155545)
Soudain une porte s'ouvrit et l'assassin n'eut que le temps de se cacher dans l'ombre, derrière une armure. Elle vit un corps rouler dans l'escalier et une jeune femme sortir de la chambre. Selicia reconnu la fameuse Geoline, plus réputée pour sa capacité d'ingestion de bière et son appétit pour la chair fraîche que pour sa douceur.
Geoline : pauvre larve informe, comment as tu pu me décevoir ainsi ?? Que je ne te revois jamais, ou je te trancherai la gorge.
Homme : Mais ma Geol ...
Geoline : SILENCE
Homme : Mais 8 fois ... c'est trop
Geoline : SORT D'ICI !!!
L'humain se remit péniblement sur ses pieds et se dirigea vers la sortie en clopinant. La femelle humaine jura et rentra dans sa chambre. L'Elfe attendit quelques instants avant de sortir de sa cachette. Elle trouva vite l'objet de sa quête, la chambre de la brute séduisante.
Elle pénétra dans la pièce, étreignant sa lame. Le spectacle était ... hallucinant. Un lit monumental tronaît au centre de la pièce avec, gravé sur le montant, "La merveille des Highlands". Associé à des chaussons roses brodés PMK, le tout laissait une impression pour le moins étrange.
L'Elfe commença à fouiller et repéra une lame aux armes de Panda. Elle était effilée, affutée et efficace. Pas autant qu'une lame elfe, mais ce serait suffisant pour l'usage qu'elle allait en avoir. Mais elle avait assez traîné dans cet antre d'Albionnais et se glissa en dehors de la chambre
Par Panda Mc Keen le 23/3/2002 à 16:28:17 (#1159660)
Panda Mc Keen : Oui, celui la il regrettera de m'avoir traité de tricheur.
Sdol Mc Keen : Cinq as quand même...
Panda Mc Keen : Arretes, Sdol, tu n'y connais rien aux cartes
Walter Mc Keen : Tiens justement et le sixieme tu en as fait quoi ?
Le patriarche bondit de sa chambre
Thobald Mc Keen : C'est fini oui ? La jeune Geoline doit se préparer pour le couvent, elle a besoin de repos !
Panda Mc Keen : Oui, on sait, on vient de croiser son palefrenier.
Walter Mc Keen : Il avait l'air vidé.
Thobald Mc Keen : Faites silence !
Panda Mc Keen : Je passe juste prendre un autre jeu de cartes et on repart.
Sdol Mc Keen : Pére, Panda triche aux cartes.
Walter Mc Keen : Vendu !
Panda Mc Keen : Sdol, je joue avec talent, ce n'est pas pareil. Ce n'est pas de ma faute si mes adversaires ne savent pas voir un tour de passe-passe.
Panda monta dans sa chambre et sentit un peu de chaleur sur la poignée de sa porte.
Panda Mc Keen : Cette peste de Geoline a certainement voulu me voler mes pantoufles. A moins que Thobald ne cherche mes gravures de dames en tenue légére.
L'highlander verfia que ses exemplaires confidentiels de La Gueuse Peu Farouche étaient bien là. Les pantoufles que Lily la Tigresse lui avaint offertes étaient en place. Quelqu'un était venu ici.
Walter Mc Keen : Panda, presse le mouvement, je sens que Sdol se degonfle.
Panda Mc Keen : J'arrive.
Panda rejoignit son cousin et son frère pour encore une fois mettre a sac les auberges de Camelot. Mais un vague relent de poison hibernien avait été perçue mais le mercenaire était trop occupé à s'equiper en jeu de cartes a huit as pour se rendre compte de ce qui se passait.
Par GeoLandis le 23/3/2002 à 23:25:12 (#1162635)
Bon, je delaissa un peu ce forum...on m'y attaque gentillement en RP, un duel s'impose, je prends la plume virtuelle de mon clavier et j'attaquerais la suite demain, dans le mouvement qu'il y aura, de ce conte tres interressant :)
mais geoline etait plus nympho qu'alcolique :)
[rp]
Geoline ferma la porte de sa chambre et se rhabilla.
Bon, le palfrenier c'est fait, reste le cocher et a liberer les chevaux, chose facile donc.
Elle prit sa garde robe en cuir clouté rouge, se parfuma et eu le temps de se servir un thé ZEN ( 40% d'eau 45% de liqueur, 5% de feuilles de thé) avant de...remettre le couvert.
Tantine ilden ne m'aura pas encore sur ce coup la, Babylone a deja etait sacrifié.
Elle referma la porte sans se soucier de l'ombre qui passa pres d'elle
Par Selicia le 28/3/2002 à 22:15:58 (#1191742)
Seuls son nom et son art oratoire avaient sauvé le highlander. Mais Kinley avait laissé une famille ... un point dont l'assassin pouvait aisemment tirer partie. Son indicateur lui avait indiqué où trouver la demeure de feu l'officier albionnais. Sautant de toit en toit, protégé par l'obscurité de la nuit, Selicia eu vite fait de rejoindre la maison.
Fidèle à son habitude, elle s'introduisit par le grenier. Entrant discrétement, elle respira doucement avant d'ouvrir délicatement la porte et de descendre. La maison était tranquille, la visite de la mort devait avoir suspendu le temps ici. Même les craquements propres aux maisons d'Albion semblaient étouffés.
Elle atteignit le deuxième étage, là où se trouvait les chambres. Sa main délicate ouvrit la porte et elle pénétra dans la première chambre. Une petite chambre d'enfant, simple, mais pleine de chaleur.
Une petite fille dormait dans le lit, une petite fille brune dont la poitrine se soulevait doucement à chaque respiration. Jouant avec une des lames aux armes des McKeen, Selicia s'assit sur le rebord du lit. Dénudant la gorge de l'enfant, elle approcha sa lame de la chair rose.
Soudain, la petite file ouvrit les yeux, des yeux verts encore bouffis de sommeil. Elle inspira profondémment pour pouvoir crier, mais la main de l'Elfe se plaqua sur sa bouche. L'enfant se débattit quelques instants, mais la vue de l'arme la calma bien vite. Elle regardait l'assassin de ses yeux désormais aggrandis de terreur.
L'Elfe retira la main de la bouche de sa victime et la passa sur la petite joue, ramassant une larme au passage. Adressant un dernier sourire à l'enfant, elle la força à fermer les yeux.
Le lendemain, en se réveillant l'enfant se demanda qui était la dame vétue de rouge venue la visiter et quelle était cette étrange odeur qu'elle avait sentit. Elle avait dû réver, en tout cas, c'est ce que dirait maman ...
Les gardes de Camelot retrouvèrent un certain Harald, la gorge transpercée d'une arme arborant les armes du clan McKeen. Sa main étreignait un tissu de couleur jaune ...
PS Pour ceux qui ne se souviendraient plus de l'histoire http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=71758&highlight=Panda+McKeen
Par Selicia le 29/3/2002 à 0:32:33 (#1192361)
Provient du message de GeoLandis :
mais geoline etait plus nympho qu'alcolique :)
Ca doit atteindre des sommets
Par Selicia le 29/3/2002 à 13:21:34 (#1194551)
Prêtre : Antre de Babylone, repaire de femelles lascives, lieu de jeux et de débauches en tout genre !! Dieu m'est témoin que tous les occupants de cet endroit maudit ne respecte pas les prescriptions de la sainte Bible.
Le prêtre étreignait entre ses doigts un épais volume ouvragé, frappé d'une croix. Il vosciférait de plus belle alos que deux jeunes femmes peu vétues lui présentaient leurs atouts les plus attirants. Il cracha sur elle en les vouant aux pires gémonies, les menaça de les excommunier, de les rejeter hors de l'église, de les faire condamner au bûcher ...
Le tenancier de l'auberge sortit et entreprit de calmer le prêtre fanatique.
Prêtre : Comment oses-tu m'adresser la parole marchand du temple, toi qui est l'instrument de l'invasion démoniaque qui nous menace. Retourne dans ton auge !! Roules toi dans la fange avec ces chiennes lubriques !! Toi et semblables et tous tes clients devriez être punis ...
Le tenancier abandonna et rentra dans sa taverne en haussant les épaules. Le prêtre s'agita encore quelques instants et entreprit de rentrer chez lui. Il ne remarqua la sombre forme qui le suivait.
Alors qu'il contournait les murs de l'église, il se retourna comme averti par un sens du danger. Juste à temps pour voir une elfe gracile lui planter une lame en travers de la gorge. Il recula jusqu'au mort, l'assassin le repoussant dans un recoin d'obscurité. Un vague gargouillis s'échappa de la bouche du prêtre, suivit par un flot de sang. A travers le voile rouge qui obscurcissait sa vision, il vit l'Elfe s'approcher de son oreille.
- Selicia : Je n'ai rien contre toi prêtre, mais tu vas servir les intérêts de mon peuple. Tu sais ? celui que tu assimiles à des démons.
L'Elfe souleva difficilement le prêtre pour l'appuyer au mur, et enfonça la lame un peu plus dans un interstice entre les pierres. Elle recula, satisfaite de son oeuvre ...
-Selicia : Voyons comment tu vas t'en sortir cette fois ...
Par Selicia le 29/3/2002 à 19:27:39 (#1196726)
Par GeoLandis le 29/3/2002 à 20:14:03 (#1196966)
Elle le seduisit sans retisense de sa part, lui sussurant des mots doux et lui offrant de superbes vues sur ses formes evoluées.
La tache etait facile et tantine Ilden devait savoir que nul ne peux resister au charme d'une femme.
Elle glissa une lettre au coché, pour le couvent et esquissa un baiser sur une joue rougit de celui ci, le travail etait fait.
Elle reprit le chemin de la maison du Clan, quand elle se rememora quelque chose d'insignifiant au depart mais qui la choqua a ce moment precis :
Le martinet a noeud de cuir de Panda etait pas placé de la meme maniere.
Et ce n'etait pas l'habitude de PAnda de delaisser cet ustensile, lui qui etait un maniaque du rangement avec ses armes, tant mortels que de loisirs.
Elle ne se rendit pas tout de suite a son domicile, passant tout d'abord par la maison de L'alliance des 4, en parler a son ange, Daigo Ironwolf.
L'alliance des 4 serait quoi faire, et elle serait quoi faire de son ange.
[hrp]
Par Louis Le Dodu le 29/3/2002 à 22:03:07 (#1197507)
Par Legans le 29/3/2002 à 22:34:48 (#1197633)
Par Selicia le 31/3/2002 à 21:04:22 (#1204831)
Provient du message de Legans :
J'ai l'impression de radoter à force mais.. j'adore :)
Merci beaucoup
Par Panda Mc Keen le 1/4/2002 à 18:21:45 (#1208478)
Re: Le petit Erawien
Par Selicia le 2/4/2002 à 0:00:05 (#1210491)
Provient du message de Andromalius :
Erawien sentit la une conspiration provenant certainement de cette Elfe qu'il avait aperçu il n'y a pas si longtemps. Il se demandait en son fort interieur ce qu'avait fait le clan Mc Keen a celle-ci.
Il en apprit plus en se rendant sur les lieux du crime. En regardant le corps de l'officier il apperçu nettement que Panda, etait incapable d'ajuster et de pourfendre la gorge de quelqu un avec une précision aussi net. Les doutes d'Erawien etaient donc fondé, un coup pareil ne peut etre donné que par un Assassin. Panda, arreter par les gardes, ne doit sa liberté que par son nom et par l'assistance d'Erawien. En Effet, Erawien voulant déjouer et tromper cette Elfe alla voir les gardes.
Pour l'officier Kinley, ce n'est pas moi, mais c'est bien Panda, et cela fait parti d'une histoire qu'il nous compte avec talent comme à son habitude. Moi, j'ai juste écorché vif qqn, tué un informateur et un prêtre (plus deux trois broutilles).
Bref Erawien sauva alors Panda sans bien connaitre les faits :p.
Par Andromalius le 2/4/2002 à 8:02:45 (#1211271)
Par Selicia le 4/4/2002 à 8:31:10 (#1223173)
Par Panda Mc Keen le 5/4/2002 à 2:36:34 (#1228290)
Au matin, Sdol et Walter furent libérés.
Sdol McKeen : Rha, je suis malade, c'est la dernière fois que je vous suis.
Walter McKeen : Evidemment, tu n'as aucune limite, tu devrais être honteux de soulever ton kilt a tout bout de chant des que tu as bu.
Sdol McKeen : gna gna gna
Walter McKeen : Gardes, liberez Panda.
Garde : Non, Panda reste ici.
Walter McKeen : Et pour quels motifs ?
Garde : Meurtre.
Walter McKeen : C'est folie.
Garde : On des preuves.
Walter McKeen : Quoi qu'il en soit, un homme de son rang a droit à un procés. Je veillerais à ce qu'il en ai un !
La Merveille des Highlands avait tout entendu et chuchotta à l'oreille de Walter : Si, on m'accuse de meurtre, c'est pour deux raisons. La première est qu'Hazelwood est mecontent de n'avoir pu me faire assassiner les hommes loyaux du roi. La seconde vient d'un plsantin qui m'a volé une dague hier. Fais en sorte que je sois dans le cachot le plus au fond de la prison, il exste une sortie,je m'en servirai pour continuer à combattre, mais j'assisterai à mon procés, sois en sur. Choisis Kra pour me defendre, il saura manier les juges, c'est un esprit vif.
Panda se retrouvit en prison, seul, mais Walter ferait le nécessaire et les catins de Camelot n'allaient pas tarder à envahir la maison d'arret pour y voir leur meilleur client.
Par Selicia le 8/4/2002 à 0:04:18 (#1245162)
Elle parcourait le théatre de la bataille avec nostalgie et contemplait ses mains couvertes de sang. Elle, une princesse siabra - une ancienne princesse siabra, corrigea-t-elle - avait dispensé la mort comme les furies de son peuple. Son passé lui reveniat en mémoire, son enfance à l'abri du voile avec son peuple, son apprentissage du combat avec sa soeur, la disgrâce de son père ... prélude à sa mort.
Un bruit la ramena à la réalité, un paladin, jeune apparemment, donnait l'impression de s'être perdu en des terres qui n'étaient pas les siennes. Son inexpérience au combat était flagrante, il serrait son arme, tremblant, jetant un coup d'oeil de temps à autre et tentant de détacher son regard de l'horreur qui couvrait la prairie. C'est parvenu à quelques pas de l'Elfe qu'il la vit enfin.
Il s'arrêta et contempla l'assassin vétue de pourpre. Il adressa une prière muette à son dieu alors que le regard de l'Elfe croisait le sien... un regard porteur de mort.
Selicia : Va t-en humain, j'ai assez tué pour aujourd'hui, ne gâche pas ta vie en un combat inutile.
Paladin : I... Il n'est pas combat inutile s'il sert la grandeur de l'Eglise
Il resserra encore son étreinte sur la garde de son épée, estimant ses chances face son adversaire qui ne semblait armée que de deux dagues.
Selicia : Cherches tu donc la mort en ces lieux ?
Paladin : Je ne te crains pas femme démon ... toi et ton engeance disparaîtra bientôt, j'en fais le serment sur le Saint Graal.
Selicia : Ta mort ne servira personne et surement pas un dieu qui se préoccupe bien peu de ses adorateurs.
Paladin : Co... comment oses tu chienne infidèle ?? Je te ferais rendre gorge pour ces paroles impies.
Il se jeta sur l'Elfe, tentant de lui asséner un coup puissant ... qui n'atteignit que l'air. La dague de Selicia trouva la jointure de l'épaule de son armure. Alors qu'un poison sournois paralysait ses membres et que sa vie s'écoulait par sa blessure, il put l'entendre chuchoter
Selicia : Il n'y a pas de héros vivants, jeune paladin ... mort, tu ne sers à rien et à personne.
Le paladin tomba à genoux, son sang se frayant en chemin à travers sa machoire. Selicia se releva, le poussa au sol et abrégea ses souffrances. Sa soeur la rejoignit
Eldeiria : Tu fais preuve d'une bien grande mansuétude aujourd'hui ma soeur
Selicia : J'avais pris assez de plaisir pour aujourd'hui, et c'était vraiment un enfant à peine sortie des jupes de son Eglise adorée. Les humains sont donc fous au point de nous envoyer des recrues à peine formées ... juste bonne à être tuées.
Eldeiria : J'ai renoncé à les comprendre ... il n'y a guère que les gardiennes des iles d'Avalon qui semblent compréhensibles sur leurs terres.
Selicia : Quittons ce lieu ... je n'aspire qu'à un bain ... le reste est sans importance.
Eldeiria : Et celui dont tu désirais la perte ?
Selicia : Ils l'ont jeté au cachot d'après mes dernières informations, je vais m'assurer qu'il n'en sorte que pour rejoindre une potence. Il apprendra qu'on ne touche pas impunément une Elfe ...
PS. Félicitations aux peuples d'Hibernia qui ont pris 4 forts à Albion avant que ceux-ci ne réagissent enfin.
Par Panda Mc Keen le 8/4/2002 à 0:23:52 (#1245265)
J'y étais dans la "réaction d'Albion" :D
Par Selicia le 8/4/2002 à 13:08:23 (#1247127)
Par Selicia le 8/4/2002 à 22:47:33 (#1251217)
Elle avait choisi pour nom Arsena, n'avait d'Hibernia que des souvenirs et la vie qu'elle avait mené jusque là n'avaient rien d'enviable. Son beau visage était ravagé par les coups et elle garderait sûrement des cicatrices à vie ... mais l'innocence qui brillait dans son regard avait touché le coeur froid de l'assassin. Elle s'agenouilla vers la jeune elfe et essuya les larmes d'un revers de sa cape.
Les humains d'Albion se servait de cobayes pour leurs expériences infâmes pendant que l'Eglise d'Albion crachait sur les peuples non humains. Elle soupira alors que le petit groupe quittait le fort en ruine pour rejoindre la sécurité des murs d'Hibernia. Si l'assassin avait eu le moindre remords jusqu'à aujourd'hui, c'en était fini ... ces brutes humaines passeraient par le fil de ses lames.
Par Selicia le 15/4/2002 à 18:35:29 (#1290344)
Par GeoLandis le 16/4/2002 à 19:09:43 (#1296296)
Par Selicia le 18/4/2002 à 18:29:49 (#1306574)
Elle soupira en voyant arriver au loin deux mages de Tir Na nOg, deux anciens qui devaient avoir une misssion bien importante pour venir la chercher si loin dans la forêt. Elle sauta au sol, rabattant sa cape sur son visage.
Mage : Vous êtes bien difficile à dénicher maîtresse des Rodeurs ...
Selicia : Venez en au fait Tilendeus, vous venez requérir mes services.
Tilendeus : Mmpff, grmbl, euh, oui jeune assassin, comme tu dois le savoir, nous projetons de nous emparer du bâton de Merlin, son étude nous permettrait d'en tirer des enseignements au combien profitables pour notre royaume. Malheureusement, nous ne sommes pas parvenus à obtenir de plans et il nous faut envoyer une personne en reconnaissance.
Selicia : Et vous avez naturellement pensée à moi, qui suis sacrifiable
Tilendeus : Oui ... euh non, vous êtes inestimable très chère et rassurez vous, nous ne vous envoyons pas à la mort.
Selicia : Tout va bien alors, je craigniez que vous ne m'envoyiez dans une forteresse peuplée d'Albionnais bien entrainés, nombreux et armés jusqu'aux dents.
Tilendeus : Non, enfin si, mais nous avons besoin que vous reveniez vivante pour nous transmettre les informations. C'est pourquoi vous devrez utiliser ceci
Il lui tendit un parchemin scellé
Tilendus : Votre entrainement d'ombre devrait vous permettre de lancer ce sortilège. L'énergie nécessaire à son exécution se trouve dans le sceau, aussi protégez le soigneusement.
Selicia : Ce sera fait, de quel sortilège s'agit-il ? Invisibilité ?
Tilendeus : Et bien ... euh ... métamorphose à dire vrai .
Selicia : Pardon !!!
Tilendeus : Ce sort vous métamorphosera oendant une durée limitée en humaine typique d'Albion, comme cela vous pourrez passer les portes sans risques. Enfin, si vous êtes prudente.
Selicia : Que dois je faire si je parviens dans la place vivante ?
Tilendeus : Le plus important est de localiser le bâton de Merlin et surtout de reconnaître le terrain et les points faibles de la forteresse. Tout ce qui est nécessaire pour préparer l'invasion en quelque sorte.
Selicia : Limitée, c'est à dire ?
Tilendeus : Pas plus de 3 heures et attention, le sort est instable, en présence d'une forete source de magie, il n'est pas imposssible qu'il soit saturé et que vous repreniez votre apparence originelle.
Selicia : Je vois, je vois, et en paiement ?
Tilendeus : On raconte que vous rechercheriez un couple de colliers ayant appartenu à votre mère et il semble qu'ils soient entrés en ma possession .... aussi ... je pense que nous pouvons nous arranger.
Selicia : J'en veux un de suite, et l'autre à mon retour.
Tilendeus : Euh ... je ... bien.
Le mage sortit un coffre de son sac et le tendit à la jeune elfe. Selicia l'ouvrit avec précaution et congédia les deux mages. Dès qu'ils furent partis, il s'asseya sur une pierre auprès d'un petit étang, serrant le coffret contre son coeur. Samhain était vraiment une belle fête ... oui, une très belle fête.
Par Falandre le 18/4/2002 à 21:27:39 (#1307706)
Je bois vos paroles charmante selicia .
Par Sdol Mc Keen le 19/4/2002 à 9:01:56 (#1309804)
Plus jamais, je ne vous suis plus jamais !
[ HRP ]
Et petit Détail Sélicia, Walter est mon cousin ( voir ici http://ultrapanda.free.fr/arbre/arbre.html ) l'arbre est un peu ancien demande à être remis à jour mais c'est une bonne base )
Par Selicia le 28/4/2002 à 23:30:24 (#1366362)
Alors que le soleil venait effleurer son peau, que la douceur de ce matin de printemps se faisait à peine sentir, Selicia pensa à sa famille, comme chaque jour depuis leur fuite. Elle et sa soeur avaient fait partie d'une des hautes familles du peuple des Siabras. Son clan avait dominé les autres familles pendant des générations, imposant le respect et la terreur par sa maîtrise des armes, sa mainmise sur les assassins et les furies siabras.
Mais tout pouvoir suscite jalousie et il n'est de chiens plus enragés que ceux qui le cherchent. Par un jeu de traîtrises, de pactes obscurs avec des puissances, de magie, de politique, sa famille avait été jetée à bas, déchue de sa gloire d'entan. Son père, sa mère, ses frères ... tous avaient été tués ou vendus comme esclaves. Seules les jumelles avaient pu en réchapper, errant dans les souterrains, les marais pendant des jours.
Cent fois elle avait voulu abandonner, se laisser mourir et rejoindre ceux qu'elle avait chéris. Cent fois sa soeur l'avait relevée et l'avait contrainte à marcher. Elles réussirent à atteindre un petit avant poste sans pouvoir elles-même l'expliquer. Blessées, affamées, épuisées, elles avaient oscillé entre vie et mort pendant des semaines avant de recouvrer suffisamment de forces.
Les Elfes, leurs ennemis depuis le passage du voile les avaient sauvées. Ils leur auraient suffit de les laisser à la voracité des charognards des marais et l'histoire aurait été finie. Pourtant, aujourd'hui, elle servait cet Hibernia qui l'avait ramenée à la vie. Se recroquevillant dans les draps, elle laissa les larmes couler sur ses joues ... Si ses ennemis la voyaient ... elle ....
Un bruit se fit entendre, quelqu'un ouvrait la porte de sa chambre. Agrippant la dague qui reposait sous son lit, elle attrapa le bras de l'intrus et le jeta sur le lit. Serrant la dague, elle se précipita sur lui pour arrêter son geste à quelques centimètres du coeur d'un empathe tremblant, armé ... d'un bouquet de fleurs.
Selicia : Elend ? Mais que venez vous faire dans la chambre d'une dame sans y avoir été invité ? Je croyais les diplomates de l'Assemblée mieux élevés.
Elend : ... arg ... vous m'étranglez ma Dame
L'assassin relâcha sa prise presque avec regret et s'assit sur l'empathe sans quitter son arme.
Selicia : J'attends une réponse Elend ...
Elend : Je et bien je ... enfin
Selicia : Pardon ?
Elend : Mmmh, arg, erf ... et bien
Selicia : Vous allez parler oui !!!??
Elend : V... vous êtes nue ...
Selicia se leva, libérant Elend de son étreinte, posant son arme sur le lit et utilisant les draps pour couvrir sa nudité. Elle entendit la porte claquer et une course effrénée dans le couloir. Apparemment le jeune empathe avait subi un peu trop d'émotions à la fois ... il était bien innocent par rapport à elle ... une souris face à une vipère diraient certains.
Elle prit le bouquet et sourit ... des roses de cimetières, sa fleur préférée. D'un rouge foncé, épineuses, fragiles, vénéneuses, exigeantes, elles ne poussaient que sur la terre fertile des cimetières, des fleurs de mort. Son visiteur matinal devait être bien renseigné pour savoir cela. Elle laissa échapper un petit rire et et se mit en quête d'un vase.
Par Ryberald Tabhor le 29/4/2002 à 12:00:25 (#1368775)
Par Selicia le 29/4/2002 à 16:41:52 (#1370122)
[ HRP ]
Et petit Détail Sélicia, Walter est mon cousin ( voir ici http://ultrapanda.free.fr/arbre/arbre.html ) l'arbre est un peu ancien demande à être remis à jour mais c'est une bonne base )
Heu, je suis désolée, mais je suis au regret de t'annoncer que je ne comprends pas pourquoi tu dis cela :) Pourrais je bénéficier d'un complément d'enquête ?
Les Fleurs de Sang
Par Elend le 29/4/2002 à 18:24:44 (#1370749)
Et pour l'heure, cela lui suffisait amplement. Depuis son retour des terres de Midgard --Elend frémit à ce souvenir, mais le chassa bien vite--, il n'avait pas connu cette petite pointe d'excitation due à la totale méconnaissance de ce qui va se passer. Et Selicia échappait à sa compréhension. Il y avait dans son esprit un mur de brume inexpugnable... et Elend était curieux. Après tout, il était Empathe, de ceux qui fouillent les méandres des esprits d'autrui pour les mieux connaître, puis en exploitent les moindres craquelures et imperfections, qui pour les convertir à leur Raison, qui pour leur infliger de débilitantes souffrances.
Cette pensée l'assombrit tout d'un coup, et il repensa à Midgard... il laissa son esprit vagabonder les fjords et les landes glaciaires. Par Nuada, qu'il était jeune et candide à l'époque. A quoi pensait-il donc quand il s'était rendu seul en ambassade chez ces sauvages. Son amour de la conciliation avait failli le perdre... et l'avait d'ailleurs un peu perdu. Lui qui était tout dévoué au soins et à la protection de son prochain, avait décidé d'utiliser ses capacités autrement désormais. Il était devenu léthal en combat, et d'une manière que même la belle Selicia, avec son goût du sang, ne pouvait imaginer.
Selicia et ses dangers allait-elle, elle aussi, provoquer une cassure dans son esprit ? Elend secoua la tête, non, il se croyait décidément moins faillible que cela.
Cétait le soir, les gens rentraient chez eux, ou dans les tavernes. Ses réflexions l'avaient conduit au cimetière Celte de Mag Mell.
- Curieuse coutume que celle d'enterrer ses morts, pensa-t-il.
C'est une des rares choses qu'Elend ne comprenait pas chez eux. Le feu permettait à l'esprit du défunt de rejoindre bien plus vite les esprits anciens d'Hibernia. Mais qui était-il pour remettre en cause une coutume ancestrale qui datait d'avant même sa naissance.
Elend sourit à cette pensée. Selicia l'appelait souvent "Jeune Empathe". Bien peu de ses amis sur Hibernia pouvait se permettre de l'appeler ainsi sans paraître décalé. Mais Selicia et Annaog le pouvaient, assurément, eux qui avaient assisté au débarquement sur ce monde.
L'Elfe découvrit enfin ce qu'il était venu chercher. Tapie dans un coin d'ombre, semblant le provoquer, la fleur laissait éclabousser le carmin de ses pétales, provoquante, colorant la noirceur environnante d'une aura fluctuante, hypnotique. Elend s'agenouilla et se mit en quête de couper la tige. Il n'avait pas d'outils sur lui, car ces fleurs se méritaient. Il se piqua une première fois, puis deux, puis trois... ou était-ce la fleur qui, sur ce dernier assaut, s'était jeté sur sa main de plus en plus malhabile ? La tête lui tournait. Quel folie ! Cette fleur était bien trop belle pour lui ! Et bien trop vénéneuse. Elend s'assit, pantelant, la fleur comme blottie dans les plis de sa robe... Elle était vaincue, semble-t-il, et elle était sienne, elle s'offrait presque, après avoir tant résisté... Il porta délicatement la fleur à son visage, désireux d'humer son parfum. Une explosion de sensations eût raison de sa conscience déjà affecté par le poison des épines... Le jeune Elfe perdit connaissance un instant, juste un instant... la fleur était sienne ? Pas si sûr...
Quand il se réveilla, il entreprit de remettre ses habits en ordre... et pensa un instant quitter le cimetière avec son unique rose... Puis il se ravisa, et se laissa consumer par l'envie de composer un bouquet. Cela lui prendrait du temps, mais il fallait qu'il mesure lui-même par cet acte le poids de son désir, en lutte contre sa volonté... Quand il quitta le cimetière au matin, ne restaient que quelques roses en quantité suffisante pour assurer leur bonne pérennisation en ce lieu. Souriant, Elend espérait juste que Selicia n'éût pas d'autre prétendant doté de sa perspicacité. En fait, il espérait juste qu'elle n'eût pas de prétendant du tout. Après tout, qui serait assez fou, ou sûr de lui ?...
Serrant le bouquet carmin contre son coeur, Elend se rendit à Tir na nOg la Belle, le matin était aussi clair que ses idées confuses. A tel point qu'il n'envisagea jamais, que Selicia pût encore se prélasser dans son lit à cette heure. C'est pourquoi il frappa à sa porte, et plus habitué aux coutumes celtes qu'à la bienséance Elfe, entreprit d'entrer.
Fuite
Par Elend le 30/4/2002 à 14:46:35 (#1374898)
A bout de souffle, il s'arrêta auprès de Darcy, vendeuse de cuir, tissu et fil en tout genre.
- Eh bien Messire Elend, à quel péril échappez-vous ainsi ?
- Oh, le plus grand Ma Dame, le plus grand, répondit-il en affectant un faible sourire à l'adresse de la Lurikeen.
Darcy regarda l'empathe dans les yeux et tenta d'y déchiffrer quelque indice. N'y parvenant visiblement pas, elle détourna la conversation sur un autre sujet.
- Il y avait longtemps que je ne vous avais vu en ces lieux, fûtes-vous... occupé ?
- Occupé est bien le mot Ma Dame, bien des choses semblent vouloir m'arriver en ce moment, et toutes en même temps... Je dois vous avouer que je n'ai guère le temps pour la couture. D'ailleurs avez-vous réussi à trouver grossiste pour le tissu sylvestre, et le fil de la même matière ?
La Lurikeen se renfrogna.
- Non Messire, ce gredin a peu de stock et le réserve à son ami marchand de Innis Carthaig, loin au Sud.
- Ah. C'est que j'ai besoin de ces matières dussé-je perfectionner mon art.
- Oui je sais, je sais, ils en viennent tous à dire ça un jour ! Aucune reconnaissance ces couturiers, je m'en plaindrais à Maître Armin !
Elend éclata de rire et esquissa un petit signe d'au revoir à Darcy, qui tentait de se recomposer un visage souriant pour accueillir le jeune enchanteur qui semblait décidé à se lancer dans la production de ses propres vêtements.
L'Elfe entreprit de redescendre la ville. Ce n'était que maintenant qu'il se remémorait la scène de ce matin. Les images refluèrent en masse. Par Nuada ! Ces quelques secondes, cette presque minute avait-elle duré des heures, des jours, pour que son souvenir encombre la quasi totalité de son esprit ?
Il s'assit sur les marches de la fontaine, où les bardes jouaient des musiques envoûtantes, qui, il le savait maintenant, ne le libèreraient pas de son envoûtement. Se prenant la tête dans les mains, il tenta de canaliser le flot de ses pensées, opération à laquelle il était pourtant accoutumé. Mais la difficulté était bien accrue dans sa situation actuelle.
Cette chambre...
La fenêtre à peine éclairée des premières lueurs qui perçaient par les interstices des volets --était-ce du chêne ou de l'orme ?--...
Ce corps gracile qu'il n'avait eu le temps d'admirer au repos complet que l'espace d'une seconde, avant que de se trouver projeté sur lit...
Cette étreinte... Son poids sur lui --comment pouvait-elle être aussi légère, et disposer d'une telle force ?--...
Ces yeux... Ses yeux --avait-elle pleuré ?--...
Cette peau d'albâtre, qu'il lui était enfin donné de toucher, fût-ce accidentellement...
Cette serre sur son cou, cette dague sur son coeur...
Le sang battait à ses tempes, il avit fermé les yeux, laissant les parfums de Selicia et des fleurs mélangés l'accompagner dans une lancinante rêverie.
Une voix l'avait rappelé aux franges de la conscience.
- Elend ? Mais que venez vous faire dans la chambre d'une dame sans y avoir été invité ? Je croyais les diplomates de l'Assemblée mieux élevés.
S'en était suivi un échange irréaliste à l'issue duquel Elend avait réalisé qu'il survivrait à la rencontre. Cependant, il s'était senti touché par le baiser de la Mort bien plus sûrement que s'il avait rencontré le fer d'une hache troll. Réfléchissant vite, il décida qu'une retraite honteuse était sa meilleure option. Profitant d'une légère minute d'inattention de Selicia, occupée à recouvrir son corps d'un drap qui se vit par le fait promu au rang de relique à ses yeux, il s'éclipsa et alla se perdre dans les rues de la capitale.
Sur les marche de la fontaine, les chansons des bardes lui semblèrent d'un coup plus "réelle". Une main de femme sur son épaule. Elend leva les yeux. Une celte le regardait et lui sourit. D'elle émanait une gentillesse sans bornes.
- Bonjour Messire Elend. Vous semblez soucieux.
- Non Dame Lewendalid, je vais bien, répondit-il, lui souriant. J'ai eu un début de journée éprouvant, voilà tout.
- Ah. La diplomatie sans doute ?
- Oui Ma Dame, c'est cela... la diplomatie.
-HRP-
:grin2:
Je m'arrête là... je dois réfléchir à la suite...
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine