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[Histoire] Les Eolhs Raconté par Welk
Par Welk Eolh le 16/3/2002 Ă 5:01:35 (#1123880)
Raconté par Welk Eolh
Prologue
Mya la tutrice
À l’aube d’une nouvelle lunaison, une messagère ailée pénétra dans le petit village d’Havreclair. Le pâle soleil matinal reluisait dans ses flèches d’argents. La néphilime s’avança d’un pas léger en direction de mon domicile. D’une voie calme et magique, elle demanda de nous rencontrer, moi et mon frère jumeau. Lorsque Zankesh arriva, tel était son nom, elle commença à nous parler de notre père. Tous deux étions très intrigués car cela devait bien faire environ quatre ou cinq lunaisons que notre père avait quitté la maison familiale pour aller combattre les œuvres maléfiques d’Ogrimar, peuplant les terres d’Athléa.
Cette splendide archère nous récita les nombreux exploit que le fier Bréhanite qu’est notre père accomplis. Celle-ci semblait bien connaître le Grand Eolh. Puis, ce que je craignais depuis son départ arriva, la messagère annonça son message, Notre père n’était plus de ce monde. Celui-ci avait, dans un élan de folie, défié la liche à lui seul. Tel était notre père, solitaire et audacieux. La lutte fut chaude mais la liche finit par séparer mon père de son âme. D’un geste fluide et élégant, l’ange déchue me tendit un parchemin. À ma grande surprise, mon père, quoique très peu éduqué, m’avait écrit quelque mots de sa propre main. Le parchemin était très sale et peu lisible, mais en guise de signature figurait quelque mots encore visibles. Il était écrit: Victurus Te Saluto puis figurait le sceau familial. La dame me dit que ces parole signifiaient: Le victorieux te salut...
Soudainement, de sa poche elle sortit la bague de mon père sur laquelle était forgé le sceau. Cette bague était accompagnée de quelques bougies. Je les pris délicatement et les rangeai dans ma poche. Puis, je glissai la bague à mon doigt, éprouvant un sentiment de tristesse. La nimphilime murmura les paroles suivantes : Ceci te revient de droit, tu es né quelques minutes avant ton frère. Tu es donc par conséquent l’aîné de la famille. Sur le visage de mon frère passa un vent de colère. Celui-ci avait toujours voulu me surpasser. Dès notre plus jeune âge, il avait voulu m’être supérieur en se battant pour acquérir plus d’expérience que moi.
Tous deux admirons Brehan, mais lui a dédié son âme à Ogrimar tandis que j’ai tourné mon cœur vers Artherk. Bref, après m’avoir légué le faible héritage de mon père qui consistait en cette simple bague, l’archère me montra un document. Sur celui-ci figurait encore une fois l’empreinte du sceau des Eolhs ainsi que la signature de mon père. Comparément à l’’autre, ce parchemin était très lisible. On pouvait y lire :
Puisque ma vie est en perpétuel danger, je demande à ma compagne d’arme, Mya Drenn, d’être tutrice de mes fils Welk et Zankesh, de les protéger et de les élever afin qu’ils deviennent de grands guerriers.
Puis, d’une main féminine était écrit :
Je, Mya Drenn, compagne d’arme du grand Eolh, accepte, en cas de décès, d’élever, d’éduquer et de protéger Welk et Zankesh Eolh jusqu’à leur âge de maturité et même plus.
Cet extrait était signé et sous ce dernier figurait un sceau inconnu de mon existence.
Lorsque j’ai eu fini de le lire, elle roula le parchemin et le rangea dans sa besace. Puis, après une longue respiration, elle prononça les paroles suivantes: Je me nomme Mya Drenn, j’ai été la confrère d’arme de votre père durant les dernières lunaisons. Elle fit une pause et pris un air nostalgique. Puis, déglutissant de chagrin elle repris: J’ai accepté, comme le désirai votre père, de vous prendre sur ma charge. Demain, à l’aube, nous partirons en direction de ma demeure d’Hurlevent. J’aurai préféré partir ce soir mais le voyage de nuit pourrait vous être fatal. Sur ce, moi et mon frère ramassèrent nos maigres avoirs et quelques vêtements. Nous prîmes aussi les faibles armures de cuir que nous avait acheté notre bien-aimé père. Le lendemain, nous fîmes nos adieux à Havreclair, tout en se demandant si nous ne la reverrions jamais, et nous partîmes, guidés par Mya, dans la sombre et ténébreuse forêt.
Chapitre Premier
Par Welk Eolh le 16/3/2002 Ă 5:04:40 (#1123885)
-La vie Ă Hurlevent-
Lorsque moi et mon frère arrivâmes à Hurlevent en compagnie de notre nouvelle tutrice, Mya Drenn, nous étions tous deux âgés de seize ans. Nous y mîmes les pieds pour la première fois au crépuscule après une longue journée de marche dans les bois. Mais, la journée avait été pour nous très excitante. Mya, à l’aide d’une seule flèche, nous protégeais en mettant fin au jour des maléfiques gobelins bordant les routes. Cette puissance nous fascinait. Comme je le mentionnais plus tôt, nous atteignîmes la gigantesque ville fortifiée d’Hurlevent au coucher du soleil. Les remparts qui l’entouraient était simplement construits, mais titanesques. Après être restés bouche bée quelques minutes devant les portes de la ville, Mya nous conduisit à sa résidence. Son domicile, quoique minuscule en comparaison aux autres villas de la cité, nous parût largement plus spacieux que l’endroit ou nous dormions la nuit précédente. De sa voie délicate, elle nous désigna nos chambres et nous suggéra de nous reposer. Aussitôt étendu sur mon nouveau lit de paille, je m’assoupis.
Un majestueux son de cor retentit jusqu’à mes oreilles et me réveilla. Encore les yeux à demi ouvert, je regardai par la fenêtre et constatai que le jour était levé. Me retournant, je vis Mya qui me regardait du seuil de ma chambre. Elle me souhaita un bon matin et m’expliqua que dans la cité d’Hurlevent, le cor jouait une sonnerie afin d’annoncer le début et la fin du couvre-feu. Ensuite, Zankesh et moi, vêtus de toile, et Mya, portant une ravissante robe de couleur noire, nous rendîmes à l’auberge dans le but de combler le vide qui se ressentait dans nos estomacs. Suite à ce repas, notre tutrice nous fît visiter la ville qui m’épata encore plus de jour que de nuit. Nous passâmes par le temple, le marchand d’armes et la tour des mages. Je trouvai que la visite à la tour des mages était peu utile pour un guerrier mais Mya m’assura que j’aurais à y retourner un jour. Puis, nous continuâmes notre chemin en allant faire un tour chez l’apothicaire où nous achetâmes quelques potions de guérison et quelques torches. Finalement, nous arrivâmes à l’armurerie.
La propriétaire de l’’armurerie se nommait Gwen. Elle était toute vêtue de cuir. D’ailleurs, la promenade de l’avant-midi m’avait permis de remarquer que les vêtements de toile étaient très peu populaires à Hurlevent. Cela m’embêtait quelque peu car tous nos regardait de la même façon que l’on regarde un mendiant. D’un air furieux je dit : Je n’aurais jamais dû me vêtir de toile. Demain, je porterai mon armure de cuir. Avec sa grâce habituelle, Mya prononça d’un air ironique : Certes, vous auriez fier allure dans votre rapiéçage de cuir. Elle pris un air sérieux : Mais, vous n’aurez plus jamais à le porter. Attendez-moi à l’extérieur, je reviendrai dans quelques instants. Soit! Répondit Zankesh qui semblait indifférent. Après une courte attente silencieuse, Mya sortît du commerce de Gwen, deux besaces sous les bras. Une fois ces achats effectués, nous rentrâmes à notre nouveau domicile.
À peine entrés dans la maison, Mya nous tendit à chacun une besace et nous demanda d’aller se vêtir du contenu de celle-ci dans nos chambres respectives. En desserrant la cordelière de cuir qui fermait l’ouverture du sac, je découvris une époustouflante armure de cuir clouté. La besace contenait également un bouclier de bois ainsi qu’une fine cape rouge. Le tout m’allait à ravir! Puis, je sortis de ma chambre et vis mon jumeau vêtu d’une noble cotte d’anneaux et d’un solide bouclier rond fixé a son bras. Mon visage s’assombrit et la déception s’empara de moi. Je me doutais bien que cette ange déchue préfèrerait mon frère car il s’était mis au service des causes d’Ogrimar. Ma noire tutrice s’approcha de moi. Elle releva, de sa douce et soyeuse main, ma tête abaissée par la déception. Puis, elle me fis un sourire compréhensif. Elle glissa quelques paroles afin de me réconforter. Mya m’expliqua que je n’aurais pas été en mesure de porter une telle armure. Selon elle, ma puissance résidait dans ma force et celle de mon frère se trouvait dans son endurance. Elle dit que lorsque serait venu le temps de prendre les armes, je serais le plus choyé.
Avivés par l’idée de posséder une arme, mon frère et moi bombardèrent Mya de questions concernant les dagues, les haches et toutes les autres armes de mêlée dont notre père nous avait parlé. Elle nous confia qu’elle n’avait qu’une brève connaissance de ce type d’armes. Ensuite, elle nous enseigna que la vraie force se trouvait en fait à l’intérieur de notre âme et non dans nos bras. Selon ses dires, elle allait nous enseigner la courtoisie et allait nous éduquer afin d’augmenter largement nos connaissances actuelles sur les terres de Lune d’Or ainsi que sur L’Ile Maudite avant de nous expliquer les rudiments du combat corps à corps. Le port d’armes n’allait pas être permis pour l’instant.
Tout au long des trois années qui suivîrent, notre tutrice remplit ses fonctions à merveille. Chaque journée nous amenait de nouvelles connaissances. À maintes reprises, nous nous promenâmes dans les contrées d’Arakas. Nous visitâmes les montagnes de Jarko, les plaines des Kraniens, le camp des Orcs et nous nous rendîmes même jusqu’au camp des druides. Je me rappelle bien le jour où nous passâmes en bordure d’Havreclair. J’étais si heureux de revoir, quoiqu’à distance, mon village natal. Durant ces longues marches qui parfois durait plus d’une journée, Mya ne laissait aucune bête nous approcher, à l’exception des antilopes et des chevaux qui sont inoffensifs. Nous connaissions maintenant Arakas de fond en comble.
Pendant ces années, notre vénérée tutrice nous enseigna l’histoire de Lune d’Or ainsi que les lois régissant ces terres. Elle nous parla du Roy et nous dit de le respecter, lui et ses décisions, ce dont elle n’eut aucune misère à me convaincre. Elle dût même combler mon esprit avide de savoir en me renseignant sur la Garde Royale, celle d’Hurlevent et finalement, celle qui protége mon cher village d’Havreclair, Zankesh quant à lui préférait entendre les sombres histoires concernant le Clergé Ogrimarien. Mya nous renseigna sur les personnes comblant les différentes positions du royaume; Roy, Vicomte, Duc, Baronne, Juge, Notaire, Conseiller, Scribe et tous les autres. Elle nous avisa aussi de nous méfier des nombreux Hors-la-loi.
En plus de la géographie, de l’histoire, du système de justice et de la politique, notre tutrice nous enseigna les vertus de base. De cet enseignement, je conclus que seul les faibles suivent le destin, les autres, eux, forgent leur destinée. Ceci nous apporta une plus juste vision de la vie. Le dernier point de l’éducation de Mya portait sur le commerce. Elle nous parla des nombreux items et de leurs prix. Elle nous définit l’art du commerce et des enchères. Comme ce secteur m’intéressait fortement et que Mya ne si connaissait que très peu, elle me conseilla, comme elle savait si bien le faire, de me renseigner au près d’adeptes de Iago sur ce sujet. À la fin de ces trois longues années d’études, notre tutrice nous annonça qu’il était désormais temps de prendre les armes.
Ce jour marquait le début d’une nouvelle lunaison. Mya nous ordonna de rester à la maison et d’étudier les techniques de chasse et de combat. Pour la première fois en trois ans, elle nous laissait seul. Elle nous dit qu’elle devait rencontrer un ami qui résidait près du pont menant à Jarko. Nous trouvions cela très étrange. Mais comme notre tutrice nous avait auparavant demandé de ne jamais lui poser de questions sur ses actes, nous fîmes ce qu’elle nous avait si clairement demandé. J’ouvris un livre portant sur les tactiques de combat. Il était relié avec du fil d’or. Zankesh lui se plongea dans la lecture d’un livre intitulé : Le Grand Livre De La Chasse. Mon livre portait sur le maniement des armes de mêlés. Il expliquait comment parer et porter les coups. Lorsque j’eu fini de lire attentivement ce livre et de le mémoriser( Mya nous avait appris la lecture et l’écriture de plusieurs langues. Elle nous avait aussi montré une bonne et rapide façon de mémoriser les informations), la pénombre avait envahit la maison. Je me levai et allumai les torches afin d’éclairer la villa. À travers la fenêtre du vestibule, j’aperçus une ombre passer.
Soudainement, quelqu’un frappa à la porte. Inquiet à cause de l’absence de Mya, j’ouvris la porte avec précaution. Devant moi se tenait un grand et noble séraphin d’Artherk vêtu d’une robe verte. Il me demanda si Mya était présente. Je lui fit signe que non. Puis, il se présenta. Il se nommait Bispritbi Drenn. Il faisait partie de la famille de ma tutrice et c’était un prêtre. Je l’invitai à entrer pour attendre le retour de Mya. Puis, en m’inclinant, je me présentai à mon tour : Je me nomme Welk Eolh, pour vous servir. J’avais appris cette formule de politesse de mon adorable tutrice. Il me fit signe de me relever. Puis, Mya pénétra dans la maison. Elle avait l’air ravie de voir Bispritbi. Elle parla un peu avec lui dans la pièce adjacente et revint sans lui. Elle me dit qu’il avait usé de magie pour se rendre à Ciel d’Argent.
Ensuite, elle appela Zankesh et à son arrivée, elle lui remit un poignard poli runique ainsi qu’une armure d’écailles. Puis, se tournant vers moi et voyant mon visage enthousiasme, elle me donna la cote d’anneaux de mon frère. Percevant une nouvelle déception sur mon visage, elle sortit de son sac un superbe glaive poli runique et me le tendit. Un sourire immense illumina mon visage. D’un geste discret, elle sortit un nouvel objet de son sac et me le tendit. C’était des bracelets. Elle me dit que les bracelets étaient des bracelets de fierté et qu’ils allaient me protéger contre le feu.
Durant les quelques lunaisons qui suivirent, Mya nous aida à maîtriser nos premières armes. Elle nous clarifia les techniques de chasse et nous parla des règles strictes relatives au duel d’honneur. Puis, vint le temps de la séparation. Notre tutrice nous dît que nous devrions maintenant agir seuls. Selon ses paroles, elle n’avait plus rien à nous enseigner pour le moment et nous allions maintenant devoir apprendre par nous même. Zankesh, désireux d’aventure et de combat fût le premier à quitter le domicile. Je pris quelques jours supplémentaires afin de planifier plus efficacement mon aventure.
À l’aube de mon départ, Mya me demanda de lui rendre le glaive. J’obéis à ses ordres. Puis, elle alla dans la pièce voisine et revînt avec une hachette polie runique à la main. Elle m’en fit cadeau et me donna deux autres bracelets. Ils étaient d’hippogriffe doré. Elle me laissa un peu d’argent pour m’aider dans le commerce. Puis je fis un tour chez l’apothicaire pour me procurer des parchemins pour me mener à Havreclair ou Hurlevent lorsque désiré. Je connaissais très peu la magie mais Mya m’avait déjà dit que je pouvais me fier à ce type de parchemins. Je commençai donc à lire un parchemin d’Havreclair et à la fin de mon dernier mot, tout devint noir. Quand la lumière réapparut, je me trouvais en plein centre du temple d’Havreclair, ma ville natale.
[Histoire]Suite...
Par Welk Eolh le 16/3/2002 Ă 5:06:51 (#1123887)
Par Terckan le 16/3/2002 Ă 6:03:30 (#1123909)
Par DĂ©mone Layn AP le 16/3/2002 Ă 14:34:08 (#1124910)
( :lit: http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif ;) )
Par Henki le 16/3/2002 Ă 15:16:17 (#1125081)
Du calme...
Par Welk Eolh le 16/3/2002 Ă 22:40:24 (#1126970)
Par Mya le 17/3/2002 Ă 3:07:33 (#1127579)
Par LeĂŻka le 17/3/2002 Ă 5:04:14 (#1127692)
Par Sir Alfred Drenn le 18/3/2002 Ă 2:04:00 (#1132219)
Mène ces enfants au bout de leur chemin toi seul peut leur faire accomplir de grande prouesse *se recache majestueusement dans l'ombre comme a son habitude*
Par Aléane de Cerna le 18/3/2002 à 2:29:38 (#1132260)
*semble reflechir un instant puis soupire* Nous avions discuté un peu il me semble, il avait semblé surpris par la manière dont je venais a bout de quelques maigres gobelins...
*finit par rire* Je ne lui avais même pas laissé mon nom lorsqu'il me l'avait demandé, mais peut etre le croiserais je a nouveau un jour, qui sait?
*rabat sa capeline sur son visage, et repart comme elle Ă©tait venue, silencieuse, dans l'ombre des grands de ce monde*
Par Gustave Drenn le 18/3/2002 Ă 22:05:01 (#1135899)
(Mais il y a une p'tite chose.... J'suis pas dedans!!! :doute: :( :doute:
Et puis lui monsieur Bispritbi y est... :eek:
Mya c'est ma femme quand meme... :amour: :amour:
En tout cas...)
Par Welk Eolh le 19/3/2002 Ă 4:03:08 (#1136793)
Par Gustave Drenn le 20/3/2002 Ă 21:30:48 (#1146084)
Exellent
Par Stew Eolh le 27/3/2002 Ă 0:28:37 (#1182032)
Par Fleur Fragile le 28/3/2002 Ă 23:46:09 (#1192142)
Chapitre Second
Par Welk Eolh le 29/3/2002 Ă 4:39:34 (#1192792)
-=Balork=-
Le temple n’avait pas perdu de son charme, le marbre dont y était construit resplendissait. L’âge ne semblait avoir aucun effet sur celui ci. Le village semblait minuscule après avoir vécu trois ans dans la métropole d’Arakas. À l’intérieur du temple, plusieurs personnes s’agitaient. La toile ici, était encore monnaie courante; la grande majorité du la population portait des vêtements de ce matériel. Dans ma nouvelle cotte d’anneaux, portant fièrement ma hachette à la main, tenant mon bouclier dans l’autre, ayant pris soin de relever un peu mes manche affin d’exposer mes magnifiques bracelets, je sortis du temple. Sur le chemin du temple à la banque, aussi petit soit il, plusieurs têtes se tournèrent vers moi.
À la banque, Mithrand, le propriétaire, me reconnu sur le champ. Il m’annonça qu’il avait reçu un don en mon nom d’une personne voulant garder secret son identité. On m’avait, paraît-il, donner une somme se situant près du million. Mithrand me guida à l’intérieur des bureaux de la banque afin de remplir quelques formulaires. Prenant siège dans la petite pièce on le banquier me mena, il me tendit une lettre s’adressant à mon nom. Il m’expliqua rapidement que celle-ci venait du donateur inconnu. Il me prêta sa dague pour m’aider à la décacheter. L’ouvrant avec précaution, je vis figurant sur le bas du parchemin le sceau de ma famille. Au fil de ma lecture, je compris que ma mère, décédé le jour de ma naissance, avait accumulé une grande somme d’argent qui reposait en banque jusqu’au jour où le Grand Eolh s’envolerait vers l’autre monde. Puisque j’avait quitté Havreclair le jour même de sa mort, je n’eu point connaissance de cette somme qui m’attendait.
Lorsque les formalités furent effectué, j’alla déposer les cent cinquante milles pièces d’or que Mya, qui commençait déjà à me manquer, m’avait donné en cadeau d’adieu. Puis, m’inquiétant à propos de l’endroit ou j’irait dormir, je me rendit à l’auberge afin d’y réserver une chambre. À mon grand désespoir, toutes les chambres était déjà réservé. Je retournai donc au temple afin de demander de l’aide.
Les prêtres et prêtresses du temple n’avait comme seule alternative, l’option de me laisser résider dans les caves. Ils m’avertirent de la présence de nombreux rats et chauves-souris demeurant à l’intérieur de celle-ci. En réponse à leurs avertissement, je leur répondis que les rats allaient être moins dangereux que les gobelins car, sans la permission de dormir sous le temple, j’aurai été dormir sous le pont. Je consacra le restant de ma journée à me promener dans mon charmant petit village natal. En repassant par l’auberge, j’eu la brillante idée d’aller me réserver une chambre pour le restant de la semaine. Au crépuscule, je me rendis au temple où le Frère Kiran M’accueillit. Je descendis l’escalier qui menait à la cade.
Il faisait très sombre et vagabondait un odeur de moisissure. Plusieurs rats me harcelait sans arrêt. En apprivoisant les lieux, je découvris un escalier qui descendait un peu plus bas sous terre. Je l’empruntai et arrivai au niveau inférieur. Il était semblable au précédent, une odeur de chair morte rodait. Encore une fois, un escalier nous menait plus bas. Intrigué pas ses lieux, je descendis au troisième niveau. Je me demandais jusqu’à quel profondeur je devrais me rendre afin de trouver un repos paisible. À ce niveau, plusieurs créatures s’attaquaient à moi. Éprouvant quelques difficultés au combat dans la pénombre, j’allumai une torche qui à vite fait de faire s’enfuir les ignobles monstres par sa lumière.
En arrivant au quatrième niveau, la répugnante odeur avait presque disparu, mes yeux s’étaient habitué à la noirceur et les créatures étranges se faisaient moins nombreuses. Après quelques minutes de recherche, j’arrivai à l’intérieur d’une grande pièce. En son milieu s’élevait un majestueux socle de marbre. Je m’y allongeai et m’endormis de fatigue. Mon sommeil s’interrompis par un faible tremblement de terre. Ouvrant les yeux, j’aperçu une grande et répugnante créature. Elle ne semblait pas me vouloir du mal, donc je lui adressai la parole.
Après une brève conversation, je découvris que cette bête du nom de Balork était au service d’Ogrimar. Au fond de mon âme, la rage commença à monter. Le sul fait d’avoir discuté avec cet ignoble servant d’Ogrimar me glaça les os. Puis, dans un élan de haine, je décrochai mon arme et, d’un mouvement rapide, je fonça sur Balork et le frappa de quelques coups de hache. Celui-ci n’eut même pas le temps de m’égratigner. J’essuyai le sang noirâtre qui reposait sur le tranchant de mon arme. Tremblant, je jetai un coup d’œil sur la dépouille putride de l’immonde créature. Soudain, un brise chaude me calma et me permit de me rendormir; on aurait dit le souffle d’Artherk.
Par Bispritbi Drenn le 29/3/2002 Ă 12:58:09 (#1194427)
Si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas à me le demander
Par Welk Eolh le 29/3/2002 Ă 18:31:19 (#1196372)
Par Welk Eolh le 14/5/2002 Ă 4:54:14 (#1458444)
*espere que la population le conseillera*
(je veux savoir si vous aimeriez que je continue ou si vous en avez rien a fouttre?)
Par Gustave Drenn le 16/5/2002 Ă 0:08:31 (#1470414)
Continue ton histoire!!
:lit: :) :lit:
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