Les premiers pas dÂ’un jeune paladinÂ…

Par Peliard le 15/3/2002 à 12:30:43 (#1120224)

Camelot, cité autrefois symbole de l’unité et de la paix, est aujourd’hui menacée.
Depuis la mort d’Arthur, le royaume a de nouveau volé en éclat. Et nos voisins commencent à regarder d’un peu trop près nos postes frontières. A Prydwen, j’ai même pu entendre les brides d’un conseil de guerre entre les Lords du Royaume d’Albion… Mais comme à chaque fois rien n’est ressorti de constructif, à part quelques remarques désobligeantes entre les puissants alliés mais tout autant rivaux!
Une chose est sure pourtant, la guerre est proche. Les récits des escarmouches que les Chevaliers et autres héros nous rapportent à la Retraite nous le confirment.

Depuis, l’entraînement est devenu plus intensif, en prévision peut-être de nouveaux mouvements plus proches de la guerre de champs qu’actuellement… Pour autant, ma Foi n’a pas baissé en Dieu et dans les préceptes qu’Arthur nous a légué…

Mon bras et ma Foi seront là pour défendre notre royaume, comme l’a fait mon père et certainement le votre, mon Ami. C’est sur cette volonté d’aider que je fit mes premiers faits d’armes en dehors du cercle protecteur de Camelot… Une dernière prière, un au revoir à mon mentor, et je prit le chemin de Ludlow où des brigands profitaient de ces moments de troubles pour s’acharner sur les paysans.

Le combat aurait du être inégal. Les bandits et autres coupe-gorges pullulaient dans la région. Heureusement, de nombreux autres héros avaient décidé eux-aussi d’œuvrer à la protection de la région. A force de surveillance et d’attaque, les forces brigandines faiblirent. Et grâce au témoignage d’un des leur officiers, j’ai pu enfin découvrir la cachette de leur chef… ‘ Coupons la tête de la vipère, elle mordra déjà moins’ avait l’habitude de dire mon grand-père. Je me mit alors en mission de débarrasser Albion de ce fléau…
Le camps du félon se trouvait en haut d’une corniche. Il était hélas bien gardé, de nombreux coupe-gorges faisaient la vigie autour, et même quelques Nains les avait rejoint. Les Nains et leur vue nocturne. Je devais me méfier si je voulais surveiller les faits et gestes des patrouilles, même la nuit. Au bout de 3 nuits sans feu ni nourritures chaudes, il était temps d’agir.

J’avais dans le projet d’attaquer quand il ferait sa ronde. A ce moment, il n’était accompagné que de deux coupes-gorges qui me semblaient ne pas être si dangereux. Au moins, à ce moment, j’avais une chance de ne pas voir débarquer les lieutenants ! Je me dressai alors au milieu du chemin que devait prendre la patrouille, droit et fier, sur de ma force et de ma foi ! Les torches commencèrent à apparaître au bout du chemin, puis ils me virent enfin, seul sur leur route et si proche de leur camp. Ils ont du me maudire, car sans prendre le temps de crier un ‘La bourse ou la vie’, ils m’attaquèrent en concert. Le froid ou la faim ont du ramollir mes bras, car leur coups portés plus qu’ils ne devraient ! Pourtant je continuai à frapper le chef, pensant que sa mort rendrait ses hommes plus faibles voire laches. Hélas, j’avais surestimé mon ennemi. Et dans un sourire narcois que je n’oublierai pas, il m’asséna un coup d’épée qui me traversa de part en part… Il me laissa pour mort sur la route, baignant dans ce sang qui était le mien. Je crut entendre qu’il allait s’occuper de ces villageois qui avait cru pouvoir se débarrasser de lui si facilement…

Mon dernier souffle fut d’adresser une prière à Dieu pour qu’il protége Ludlow mieux que je ne le put ! Et je tomba évanoui, à bout de force…

Par Rahan le 15/3/2002 à 12:36:31 (#1120241)

Joli début :)

Par Diona MIP le 15/3/2002 à 14:08:42 (#1120579)

Les débuts des héros ne sont pas toujours glorieux ou couronnés de succès, mais de là viendra leur force à venir :)

Par Edelendil-CE le 16/3/2002 à 9:39:10 (#1124042)

Meme si tout le monde ne peut etre un heros, le courage de ce paladin doit etre respecté

Par cygnus le 16/3/2002 à 10:22:40 (#1124093)

Provient du message de Edelendil-CE :
Meme si tout le monde ne peut etre un heros, le courage de ce paladin doit etre respecté

Le courage ou l'inconscience ? :D

Par Galladriel le 16/3/2002 à 11:46:55 (#1124251)

:lit: :merci: :merci:

Par Peliard le 18/3/2002 à 12:15:37 (#1133029)

Â… La douleur sÂ’en vaÂ…
Â… Je dois mourir Â…
… Un bruit, des prières…
Â… Aurais-je droit au Paradis ? Â…
… Je me sens soulevé, mon flanc me brûle…
Â… blancÂ…
.
.
.
Â… Toujours cette douleur, moins forte pourtantÂ…
… Toujours ces prières…
Â… noirÂ…
.
.
.
Â… Je sens de lÂ’eau sur mon visageÂ…
Â… JÂ’ouvre les yeuxÂ… une ombre proche
Â… Ne pas sombrer encore, rester conscientÂ…
…L’ombre s’éloigne, revient avec une autre, celle-ci se penche sur moi menacante…
… Par reflexe, je tente de me défendre, je frappe l’ombre…

Par le Tout Puissant, pour être réveiller, il est réveillé !
Et il a repris des forces, il a une sacrée droite le gaillard.
Allons Frère Willem, va chercher de quoi le nourrir et appelle aussi le Père Supérieur…

Â… Ma vue sÂ’accommodeÂ…
… Deux hommes en toges parlent un peu plus loin, l’un d’eux se frotte la mâchoire…
… J’entends des prières montées du dessous… Une église ?
… Je reste éveillé, à regarder la pierre du plafond…


Vous avez eu de la chance, jeune homme.
Notre troupe revenait de Prydwen quand nous nous avons trouvé, presque mort…
Maintenant, vous êtes à l’abbaye de Vestuta. Vous êtes ici en sécurité.
Nous allons vous donner à manger, cela fait déjà 2 jours que nous vous soignons. Et le Père voudrait vous parler.

Un homme dÂ’Eglise entre dans ma chambre, souriant.

Et bien, vous voilà enfin sur pied !
Il semblerait que Dieu est encore besoin de vous sur cette Terre, jeune PaladinÂ…
Rendez-lui grâce !
Voici de quoi vous restaurer, et ensuite vous me raconterez pourquoi nous vous avons trouvé dans cet état.

Je mangea avec appétit le repas que m’ont donné les moines.
J’entreprit ensuite de raconter au Père mon attaque ratée…

C’était bien imprudent de votre part d’attaquer seul ce bandit…
Pour autant, vous ne manquez pas de courage, mais plutôt de connaissances…
Reposez vous encore quelques jours ici, et vous trouverez moyen de vaincre ce VilainÂ…

Non rassurez vous Ludlow n’a pas subi de représailles. Pas encore je dois l’avouer…

Je me remis doucement, dès que je le put, je fit quelques exercices. Les truies qui infestent le champs de l’abbaye firent de bonnes cibles d’entrainement… Et deux jours plus tard, je put reprendre le chemin de l’aventure. Je fis alors mes adieux aux moines de Vestuta…

Pendant, votre sommeil, un Paladin des Porteurs de Lumière est venu. Orlanth il se nomme. Je lui ai raconté votre aventure, il se pourrait que lui ou son ordre soit d’accord pour vous aider dans votre noble tache…

Les Porteurs de Lumière ?
Je croit avoir déjà croisé une de leurs membres, il y a quelques temps déjà… Sylancia…
Elle avait permis de manger au moins une fois à ma faim, et de m’équiper correctement…
Peut-être pourront-ils m’aider ? Oui tentons de le trouver…

Je remercia le Père Supèrieur et Frère Willem qui s’occupa de moi tout ce temps, et me mit en direction de Ludlow…

… le dénouement.

Par Peliard le 21/3/2002 à 16:40:05 (#1149471)

Suite à l’échec de ma première tentative de vaincre Gundron et sa bande, je reprit l’entrainement dans les environs de Ludlow. Ce n’était pas forcement la meilleure région pour cela, mais cela me permettrait d’intervenir rapidement au cas où… Je me rappelle que trop bien la dernière phrase du chef des bandits.

Pendant de longues journées, je me mit à chasser les ours et araignées géantes qui pullulaient dans les environs. En eux-mêmes, ils ne causaient que peu de tracas à la population, mais leur grand nombre pouvaient les rendre dangereux… Petit à petit, je recouvris mon niveau de départ et même le dépassa. Quand les araignées ne représentèrent plus un danger pour moi ou la populace, je me décida de rentrer vers Ludlow et terminer ma mission.

Franchissant la colline, je fut soulagé de voir que Ludlow était toujours intacte. Les bandits rodaient toujours autour et il me semble plus près. Mais rien de plus alarmant. Je me dirigea alors de bon pas vers la ville. J’espérais trouver quelques bonnes âmes pour m’aider dans ma quête. Hélas, il semblait qu’à part les marchands et quelques trop jeunes héros, la ville soit désertée… Peut-être, il y avait-il un événement à Camelot ? Mais cela n’avait pas d’importance… Une nouvelle fois seul, je me dirigeais de nouveau vers l’endroit où j’avais succombé la première fois, comme pour conjurer le démon.

Tout en surveillant le camp et ainsi voir Gundon partir faire son tour de ronde, j’entraperçu dans le fourrés une silhouette féminine qui observait elle aussi le camp… Me rappelant mes propres déboires et ayant peur que nos actions simultanées nous gênent tout deux, je m’approcha le plus discrètement possible d’elle (je maudis ce jour là les pièces métalliques de mon armure). D’un autre coté, cela permit à la jeune femme de me voir arriver et de ne pas être surprise. Un faux mouvement et les bandits nous auraient démasqué !

En m’approchant, je reconnus facilement les instruments des Ménestrels. Et quand elle charma un jeune coupe-gorge pour qu’il aille voir ailleurs, j’en eu la confirmation. Dans un dialogue de souffles, je fit connaissance de Gwyleth. Elle avait pour mission d’abattre un des membres du camp. En me montrant sa cible, je vis un homme dont la stature dépassée celle de Gundor. Peut-être que Gundor était plutôt un officier au dents longues que le chef de la bande… Il ne nous fallu peu de temps pour nous allier à notre combat quoique différent était compatible.

LÂ’assaut fut bref, notre sous-nombre ne nous laissait pas le choix.
La patrouille de Gundor tomba la première. Pendant que Gwyleth forçait un des coupe-gorges à se retourner contre son compagnon, je m’occupais de ce bandit qui m’avait fait entrevoir la Mort. Cette fois si mes bras ne furent pas faibles. Et si Gundor arborait un sourire réjoui en me voyant revenir à la charge, il déjanta vite ! La grâce divine était avec moi, ces coups se heurtaient au mur érigé par ma Foi, et mes coups portaient plus qu’ils ne devraient. Ce fut sans joie pourtant que je donna le coup fatal, et débarrassait Albion d’un de ses fléaux… Hélas je me demande si cela suffira, ce genre d’engeance, c’est comme de la mauvaise herbe…
Puis ce fut le tour des derniers chefs survivants, mes coups jumelés avec les attaques de Gwyleth firent plier les défenses des bandits. Au bout de quelques minutes, il ne resta plus que Gwyleth et moi de vivants dans le camp. Nos lames étaient souillées du sang de nos adversaires, nos bras fatigués et curieusement mon âme était torturé par tout ce sang versé… Est-ce vraiment la seule solution ?

Avec un signe de remerciement à Gwyleth, nous retournâmes annoncer la fin de la bande à Gundron aux habitants de Ludlow… Ensuite, je me dirigea vers Camelot me recueillir auprès de Dame Triss…
Son sourire me réconforta, et ayant appris mon action à Ludlow elle m’accorda le rang de Tyro d’Albion. Mon premier pas dans l’ordre des Paladins s’acheva, dans le sang…