La Masse des Ogres - Un passé qui s'eveille

Par Guillaume Kaern le 13/3/2002 à 3:19:33 (#1109487)

RheorÂ…
Guillaume répétait ce nom depuis quelques minutes déjà. Comment pareil vaurien avait-il pu devenir maître d’arme ? Il semblait bien bâtit et sa voix portait clairement ses intentions, mais cela ne pouvait suffire à faire d’un combattant un si digne homme d’arme.
Peu après, des missives lui parvinrent dans une bâtisse de Crête de Pierre où il avait élu domicile pour la nuit.
« Les orcens et haruscpiciens sont rassemblés au cercle druidique de Raven’s Dust et il est question d’une masse… »
Brehan… La masse des ogres. Enfin le passé ressurgissait-il, ce passé si lourd et triste qui avait scellé en parti sa vie et celle de son compagnon Juza.
Qu’importe la loi de l’exil.. D’aucun ou presque ne se souvient encore de l’importance de cette masse, en aucun cas ne doit-elle demeurer plus longtemps dans les mains des malefiques si elle peut en être libérées… Cela fait si longtemps, tant d’années ! Je ne pensais plus la revoir en ce monde.

Se chargeant de quelques fioles et de sa lame longue, Guillaume passa par la caserne de la cité où le protectorat Brehanite de Crête de Pierre demeurait habituellement. Désignant des hommes de confiance, il leur expliqua brièvement la mission et l’importance de l’artefact. Si dangereux, si puissant qu’il allait enfreindre cette loi, revenant à la tête d’un groupe de féroces combattants en longeant les rues de la ville Royale pour se rendre au cercle druidique.

La guerre faisait rage, le fracas des armes et des sorts sur … Des os principalement. Le chaos régnait alors mais les yeux nouvellement régénérés cherchaient de toute part la masse.
« Tiens donc, les brehanites… Messieurs, revenez lorsque nous en serons aux armes » avait répondu Malkav, le terrifiant magicien des eaux et disciple de l’haruspice.

Les combats reprirent bientôt, Guillaume n’entendait pas tout à la scène tant son attention était dirigée vers l’unique objet. Un servant de Zareth fut défait dans sa fuite. Il ne possédait pas l’arme. Qui donc ? Où chercher ? Comment… Il y avait ce Nephilim, proche, qui nous regardait d’un air amusé. Je le reconnaissais, Agone… Je l’avais croisé il y a bien longtemps dans la vallée des skraugs… Il était Orcen lui aussi. Son visage n’avait pas tant changé étrangement, mais… La masse, Brehan, il tenait une masse à sa main !
Ar Braz Noz le druide la regarda un instant avant de s’apercevoir avec stupeur que durant toute la scène elle était restée là, sous leurs yeux…

Se saisissant sans un doute de la main qui tenait la masse, Guillaume conjura à l’Orcen de la lâcher à présent, qu’il n’était plus temps de fuir. Agone sourit paisiblement et sans un bruit il demeurait impassible. « Pardonne moi pour ce que je vais te faire, Agone… » Tant de chose dépendait de l’artefact, tant d’espoir y était scellé. Alors le Brehanite serra, serra autant que ses forces le permettaient, à en rompre ligaments et os, espérant que la masse tomberait enfin à terre. A son grand étonnement, de l’autre main, le nécromant se saisit d’une statue puis la brisa au sol dans un éclat qui le fit disparaître. L’arme… elle n’était plus là elle aussi…
« Deux hommes dans chacune des villes, vite ! » cria le guerrier.

Puis, le silence, le long moment d’incertitude et de recherche. où les âmes demeurent suspendues dans l’écho de leur espoir. Le dôme se brisa par l’arrivée d’un message du brehanite Stam : « Sur Crête de Pierre, vite ! Je le suis… »
Dépliant un parchemin, courant sur la trace des deux hommes, Guillaume s’était muni d’une dague. Il lui faudrait être rapide et ne laisser aucune chance au Nécromant.
« Il est entré dans les caves de la Ville, Guillaume » Avait continué Stam.
S’aventurant silencieux, le disciple du dieu de la chasse entamait sa poursuite. Au détour d’un couloir, il remarqua Agone, les habits couverts de sang et l’air fatigué. Alors eut il pitié et plutôt qu’une mort certaine, il s’engouffra tel un fléau dans la pièce et asséna plusieurs coups bien dirigé contre la nuque et l’estomac de sa proie afin de ne pas la tuer. Le nécromant, fatigué et brisé par son précédent combat tomba à terre et la masse enfin gisait libre à ses côtés.

La masse était enfin en sa possession. Elle qui l’avait fait faillir à son devoir de protéger le Roy, elle qui avait corrompu jusqu’à un esprit nature… L’esprit qui avait corrompu la maîtresse d’arme Eva… elle était à présent dans sa main.
Un Néphilim arriva, suivi de Nomiade et d’un autre magicien. Pour la première fois, Guillaume était apeuré par ses propres sentiments, par l’objet qu’il tenait précieusement dans sa main gauche, tant de choses dépendaient d’elle… Et pourtant, il ne savait comment délier ces pouvoirs pour lever malédiction et emprise maléfique, il lui faudrait l’aide des druides. La masse leur revenait de droit en un sens, mais s’il en avait eu le pouvoir, il aurait brise l’arme de sa colère pour tout le mal que son histoire avait charriée avec elle.
L’ange sombre approcha, ses yeux rivés sur l’artefact de pouvoir. « Remet nous la masse, Guillaume » . Déniant, faisant un pas de retrait, Guillaume était affolé par son propre cœur. Etait-ce la présence de cette magie si puissante dans sa main qui le rendait ainsi ? Ou simplement le peur d’échouer à nouveau et qu’elle ne revienne en des mains plus cruelles.
Instinctivement, il effleura l’une de ses runes de rappel. Nomiade à présent le suivait.
« Je connais un lieu éloigné… Personne ne nous y trouvera. Je ne sais si cela suffira, mais j’envelopperai la masse dans ma cape et la cacherai sous le plastron de mon armure afin d’éviter qu’elle ne soit trop facilement repéré par la magie, car là où nous allons, personne ne nous trouvera… »

Par Aclys Barows le 13/3/2002 à 6:54:09 (#1109613)

J'ai tout lu :D :lit: :lit:

Par Säphyr le 13/3/2002 à 8:18:36 (#1109724)

Dans le temple de Cielargent où sa pierre l'avait ramenée avant l'irréparable, Säphyr regardait le prêtre s'affairer autour d'elle, l'air anxieux. Elle repensa aux évènements dont elle avait été le témoin la nuit dernière. Son père Eldwyn et le seigneur Trémois avaent appelés à l'aide au cercle du Val des Enchanteurs. Elle avait entendu son père et avait rebroussé chemin depuis l'antre de Gundar Garak pour venir prêter main forte.

Le Val était jonché de débris humains et alors qu'elle était rentré dedans, des myriades de revenants étaient sortis du sol, attaquant les trois êtres vivants présents.

Son père avait eu ces mots: Thalakos. Trémois avait marmoné quelque chose avant que n'arrivent trois représentants de la confrérie Orcen.

Les vagues de morts s'étaient succédées et avec eux les nouveaux arrivants dont la Baronne de Lighthaven et Judith, son garde, Malkav, de la garde noire, La Flute, Sophran, Ilda, Idhris (visiblement possédée) et l'ame d'Alyssa, tournant autour de la scène, ainsi que Emerys de Pern et Obscur, ses compagnons de Hurlevent. Le Capitaine Eoll était venu un temps avant de disparaitre et de laisser Isahir régler le problème.

Puis avait parut Thalakos en personne, mort vivant invisible, laissant juste un effet trouble derrière lui, ce qui nous permettait de le repérer. Il était venu avec le sieur Baldeine, lui aussi revenant et Zareth, le tristement célèbre Orcen tombé sous sa coupe, lui intimant l'ordre d'amener une armée pour qu'il réalisa ses projets.

Le fait que Zareth soit contrôlé ne lui permettait visiblement pas de maitriser au mieux ses pouvoir puisque nombre de convocations échouèrent avant que Zareth n'appelle des sentinelles ou des gardiens des cryptes.

Pendant ce temps, un homme mystérieux observait la scène sans dire un seul mot. Saphyr s'était approchée de lui, lui avait parlé même. L'homme l'avait regardé dans les yeux, impassible avant de s'exprimer par les rêves d'Idhris puis de s'avancer vers Thalakos pour lui rendre forme humaine.

Le chevalier Guillaume était arrivé sur ces entrefaits, rappellant l'histoire de la Masse des Ogres, fait inconnu de certains alors présents. Comme tous les chevaliers présents bloquaient le pont afin de Thalakos ne s'enfuit pas, celui ci s'était jeté sur la masse et avait forcé le blocus, vite rattrapé et attaqué.

Il ne voulait rien dire sur la masse et attaquait à coup de nécromancie le sieur Guillaume. Lors de l'assaut final sur Thalakos, la magie des ténèbres s'abattit alors sur Säphyr....et ce fut la fin........


Le prêtre se releva, l'air triste


- Désolé jeune enfant...je crois que votre bras restera ainsi. Ce Thalakos devait être puissant, ma magie reste inefficace.

Le prêtre tourna le regard.


Säphyr baissa sa manche sur un bras blanc et ridé et referma son armure par dessus.




Un bras pour le royaume.......

Par Dioka le 13/3/2002 à 8:46:07 (#1109780)

Au fin fond d'une caverne un homme tousse et souffre en silence

Que m'arrive t il j'ai tant souffert ces dernieres années à cause de lui, et le mal se réveille.

Regarde son fils arrivé en courant

Père, ton ami Guillaume l'a retrouvée, après une chasse très longue, il nous a fait savoir que la masse était en sa possession.

Regarde son fils hébété.

Enfin une heureuse nouvelle, ton frère l'a contacté je l'espère. Je lui ai dit la maladie qui me ronge, j'ai rencontrer cet homme il y a très longtemps et c'est devenu un ami.

Va mon enfant, aide le du mieux que tu le peux et si il en fait la demande montre lui ma retraite, je sais qu'il comprendra.

Par Milly le 13/3/2002 à 10:27:22 (#1110038)

Milly s etait comme beaucoup rendue au cercle. Comme Idhril l'avait predis, Thalakos vint, une nouvelle fois. Mais Eoll, capitaine de la garde Royale, ennemi juré de nature, su se battre aux cotés des enfants de l'haruspice et ordonné de faire de meme. C'est ainsi que Milly fit corps, une fois n'est pas coutume, avec le Juge supreme de Goldmoon, pour eradiquer un a un les assauts des armées de Thalakos.

Cependant, pendant que les uns s affairaient a combattre les armées, et les autres a chercher le moyen d'utiliser la masse ou le talisman, l homme mysterieux etait impassible. Il observait, tournait, souriait, et ni Malkav ni Saphyr ne parvinrent a le destabiliser.

Puis l'homme cru bon de mettre fin aux tueries. D'un simple geste, marmonnant quelques paroles visiblement comprehensible par personne, il changea Thalakos en Mortel. Ce que personne d'autre ne parvint a faire, il le fit comme un enfant jette une pierre ... d'un claquement de doigt.

Milly apprenait. Milly observait l'homme sans mot dire, et savait que le savoir de cet homme serait un present innestimable. Mais qui etait il ? Il parlait de Pureté ... serait ce un allié ?

Pendant que les brehanites jouaient avec ce qui restait de Thalakos, redevenu un simple bout de chair gesticulant, Milly s eclipsa pour consulter les ecrits.

Par Säphyr le 13/3/2002 à 11:09:13 (#1110156)

Säphyr avait prononcé devant le mystérieux homme un mot resté sans réponse. pourtant elle y pensait encore

Vous êtes...Glyph?

Et si c'était bien lui...

N'imaginant pas la portée d'une telle chose si elle s'averrait véritable, Säphyr se prépara à relever la garde à Hurlevent

Par Dihrael Arta le 13/3/2002 à 11:48:48 (#1110318)

*entends les rumeurs sur le vol de la masse d orcen*

Je la reprendrais Guillaume , dusais je mettre a bas tous les brehanites y compris toi ....

Apres avoir pris note de ces evenements...

Par Narak Kardan le 13/3/2002 à 12:02:54 (#1110369)

...Un homme, toujours puant, toujours en robe verte en lambeaux, eclate soudainement de rire au milieu de la rue.

"Puissiez vous vivre des moments interessants... Oh oui mon ami, vous aviez parfaitement raison !! Mais sachez que votre malediction est pour moi un pur bonheur !! Glyph serait donc dans le coin ? Mmmm... Voila qui est passionnant... Bon, va falloir que je me prepare serieusement a present..
"Il va y avoir du sport !!"

La dessus, il repars, tout guilleret, sautillant au lieu de marcher, laissant les gens autour de lui secouer la tete... Ils commencent a le connaitre, que voulez vous.

Par Nailo Tenebrae le 13/3/2002 à 15:36:41 (#1111398)

Toute cette histoire pour une massouillette?

Et Guillaume qui se gargarise sur sa victoire.

Deja il semblerait que ce soit Juza qui lui ai donné et de plus il a osé revenir en terres royales malgré son statut de banni.

J'espere que la procahine fois il sera enfermé dans les geoles royales.

Par Guillaume Kaern le 13/3/2002 à 15:55:36 (#1111546)

La fraîcheur boisée recouvrait à présent son visage à l’aurore. Ses paupières s’ouvrant sur un petit brasier couvert et éteint, Guillaume demeurait allongé, joue contre mousse humide, écoutant le doux bruissements de la forêt. Sur une roche plate demeurait enveloppée autour de sa cape et de son plastron, la fameuse masse. Etait-ce un rêve ? Le sombre Thalakos était mort hier, sous le joug des puissantes armes et reliques des combattants. Pourtant, il craignait encore que l’artefact qui si longtemps avait été sous mauvaise influence n’appelle ses anciens maîtres. Doutant, il se leva, laissant tomber les peaux de bête à terre.
Le plastron scintillant des Hauts Elfes, il en regardait les runes et les apparats de veinures ambrées. Il n’avait pas tant souffert des récents combats et pourtant sans lui serait-il sans doute déjà mort. L’armure avait parée nombre de coups qui lui eut été fatale lors de sa cécité. A présent, il voyait de nouveau, même si son regard avait changé au même rythme que ses cheveux. D’un bleu azure scintillant, des tons du ciel qu’il regardait depuis la chute des Hérédryn, cette couleur paisible et rassurante. Sortant de sa rêvasserie, il ota le plastron de la roche et défit l’habit d’Elémendil de l’arme. La masse était toujours là, précieuse et cruellement dangereuse. Quel esprit fou avait pu la forger ? Vouloir dominer jusqu’au plus puissant des esprits des Natures. Vouloir contrôler, toujours dominer… « Ce désir malsain » murmura t il en regardant la masse luisante aux premiers reflets du matin. La recouvrant rapidement de la cape puis de l’armure, Guillaume espérait que la magie des deux objets camouflerait la présence de l’arme maudite de toute détection.

Se rinçant le visage auprès du rivage, il soupira et se reprit quelques instants de cette faiblesse et lassitude qui envahissaient son cœur. « J’aurais tant aimé que jamais ton essence de pouvoir ne se concrétise par l’imagination de quelques fous… Tu attiras la convoitise, la mort et l’oubli. Cette femme que je respectais pour son honneur et sa puissance. Etait-elle l’élue de Brehan ? Eva, pourquoi nous l’as-tu pris ? Ne pouvais-tu te défaire de l’influence de ton maître sombre… Tant de pleurs et de maux… Juza et moi-même sommes les fruits défaits par ton pouvoir. Et pourtant tu ne vis pas, tu es l’artefact… »
Guillaume demeurait ainsi, seul, aux côtés de la rivière qui coulait paisiblement entre terres à contempler le plastron runique sous lequel était à présent dissimulée la masse.
« Dioka, je ne peux réussir seul, peut être pourrais-je la détruire, mais avant, il nous faut tenter de réparer certains des maux qu’elle engendra… Fait vite, vieil ami, j’ai confiance en toi et ta sagesse, nous devons nous apprendre tout ce que nous savons sur elle pour réparer nos fautes et la détruire. Maudite sois-tu, masse des ogres… »

Par La Flûte GN le 13/3/2002 à 16:00:16 (#1111585)

La Flûte se réveilla lentement, encore embrumé par la nuit assez agitée qu'il venait de passer, il se leva et se dirigea immédiatement vers la chaise d'osier et le bureau en bois de mauvaise qualité à quelques pas de son lit.

Il prit une plume qu'il trempa dans l'encre puis écrit dans son journal:

3ème jour de Chaotès.

Etrange soirée que celle qui s'est déroulée la veille, je ne me souviens plus très bien de tout, il y'avait beaucoup de monde, les Haruspiciens étaient bien représentés, il y'avait également quelques gardes, quelques druides ... Bref, tous s'accorderont à dire que la totalité ou quasi-totalité des clergés étaient représentés au cercle des railleuses.

Au début de la soirée, nous étions peu, il n'y avait que moi, Tremois et une femme membre de la Garde d'Hurlevent, à ce moment-là d'étranges évènements survenaient déjà, apparitions d'os, de crânes ... Puis les morts-vivants sont arrivés ... Maudites bêtes, je HAIS les morts-vivants ...

Quand nous fûmes nombreux au cercle, Thalakos fit son apparition, ainsi que Baldeine et Zareth, les choses se sont accélérées, les morts-vivants se sont fait plus nombreux, plus puissants, la situation devenait plus périlleuse que je n'aurais pu l'imaginer, Ilda-sans-pupilles cherchait la masse des Ogres, de nombreux impurs étaient présents ... La tension était à son comble, mais pour ce n'était pas le tout, il y'avait cet homme en robe noire, qui était-ce donc ? Malkav m'a dit l'avoir déjà vu, et, maintenant que j'y pense, sans doute que moi aussi, mais qui était-ce donc ? Oh ce ne peut être Glyph, il combat un puissant protecteur de la forêt ... Quel est son nom à celui-ci déjà ? ... Peu importe, ce ne peut pas être lui ...

Par Agone OCN le 13/3/2002 à 16:11:19 (#1111666)

Un nouveau confrere avait été initié, la réunion touchait a sa fin, encore quelque point a soulever et les Orcenien retourneraient observer ce qui se passait au cercle, pour vois si Zarteth était toujours non-vivant et si Thalakos pouvait etre exterminé une fois pour toute.

Mais la masse ne l'entendait bpas ainsi, apres avoir brillé de mille feu et plongea quelques confrere et surtout, son porteur, dans un profond coma.
Lorsqu' Agone parvint enfin a ce reveiller la salle de réunion était déserte. Les conferes étaient ils tous au cercle ? sans plus attendre ils fouetta son danseur de ses doigts épineux pour ouvrir un vortex vers celui-ci.


Une fois sur les lieu le choc fut grand, thalakos toujours d'os mais aussi de chair a présent se faisait malmenner par quelques bréhanites et druides.

Rejoint par un confrere agone obesrvait le spectacle, Thalakos chatié par guillaume et ses acolytes.
Mais pourquoi ? que lui veulent il ?
Dans les fracca des armes et des sorts qui pleuvent agone dicerne la mots masse.


sur de lui drappé dans son manteau d'invisibilité il chuchotte a son confrere :

- Je crain qu'il ne cherche la masse ...
- les idiots il demande a thalakos ou la trouver ...


Mais Agone trop sur de lui, imbus de lui meme comme a son habitude, n'échappa en rien a la clairvoyence de Guillaume.
Démasqué, agone tenta de fuire aussi tot, mais bien trop vite pour lui il fut encerclé par la horde de guerrier et de druide tel le fut thalakos.


{Guillaume Kaern}":" Agone ! *l apercevant*
{Guillaume Kaern}":" cette masse !
{Guillaume Kaern}":" Montre la...

{Lormar Isorae}: que faisons nous Agone?

Vous avez dit : *fuit*

{Guillaume Kaern}":" Agone...
{Guillaume Kaern}":" Ne nous oblige pas a faire pareil...
{Guillaume Kaern}":" Il avait la masse... c etait elle... je le sens...

Vous avez dit : Vous plaisentez ... vous me croyez si idiot ...

{Ar Braz Noz}":" heu oui

{Guillaume Kaern}":" Deux hommes sur arrakas, deux a la ville royale et deux sur la maudite !
{Guillaume Kaern}":" Je vais sur la maudite !

{Stam de Riva}":" moi aussi!

{Guillaume Kaern}":" *regarde*
{Guillaume Kaern}":" ...

{Lormar Isorae}":" *petit sourire*

{Guillaume Kaern}":" Agone...
{Guillaume Kaern}":" Montre nous ta masse...
{Guillaume Kaern}":" *se saisit de son poignet*

Vous avez dit : *serre la masse contre lui*

{Guillaume Kaern}":" Montre la masse, agone... *serre le poignet plus fort*

{Lormar Isorae}":" Agone.. *le regarde*

{Guillaume Kaern}":" Je peux te briser la main en serrant d avantage, montre la... A un druide...
{Guillaume Kaern}":" Ar braz noz, regardez la !
{Guillaume Kaern}":" Est ce elle?

Vous avez dit : Pourquoi veux tu cette masse Guillaume le preux, elle qui apporte le malheur ?!!

{Ar Braz Noz}":" oui je pense

{Guillaume Kaern}":" Revelez le... Prenez lui

Vous avez dit : Et non ce n'est pas elle !! !!

{Ar Braz Noz}":" d apres les ecrits elle lui ressemble

{Guillaume Kaern}":" La masse doit retourner a qui de droit, agone !
{Guillaume Kaern}":" Elle ne doit plus etre dans la main de fous...
{Guillaume Kaern}":" Elle a commis suffisamment de mal deja...
{Guillaume Kaern}":" Je t en prie, rends la masse aux druides...
{Guillaume Kaern}":" Elle leur appartient....

Vous avez dit : Je ne l'ai pas ...

{Guillaume Kaern}":" Vous en avez suffisamment usé...

{Lormar Isorae}":" elle est la propriete de la confrerie a present
Vous avez dit : et pourquoi devrions nous la rendre ...

{Guillaume Kaern}":" *regarde ar braz noz* est ce elle... s il le faut, je l arracherai de sa main... Est ce elle?

Vous avez dit : Oui comme dit Lormar ...

{Guillaume Kaern}":" La rendre? Parceque vous tentez de controler un esprit....
{Guillaume Kaern}":" Vous n en avez pas le droit
Vous avez dit : *sort son danseur pour le Griffer *
{Guillaume Kaern}":" Elle n est pas votre....

{Lormar Isorae}":" elle est notre !

{Ar Braz Noz}":" oui elle lui ressemble

{Lormar Isorae}":" a present partez

{Guillaume Kaern}":" Je t en prie, Agone, le mal a suffisamment dure...

Vous avez dit : Vous ne l'aurez jamais !! *ricane*

{Guillaume Kaern}":" *lui serre le poignet d avantage, jusqu a ce que le muscle ne puisse plus la serrer*
{Guillaume Kaern}":" Pardonne moi...
{Guillaume Kaern}":" *serre du plus fort qu il lui est permis*

{Ar Braz Noz}":" *donne sa fore a guillaume

Vous avez dit : *Jette sondanseur a terre de l'autre main dans une violence insoutenable, le danseur se disloque*


Et le voila aux cotés de Nissius, mais il ne faut pas y rester, ils ne savent que trop ou conduit ce genre de transport.

La masse tomba a terre, Agone ne peut plus la tenir de cette main broyé par la force du guerrier.
Qu'importe, l'autre est libre maintenant qu'il n'a plus de danseur a manipuler, en vitesse il ramasse l'objet pour lequel il a sacrifié ses pouvoirs, et fuit au nord de stone crest pour trouver une cache en attendant de pouvoir appeler un confrere qui sera apte a la defendre.


Mais Agone est faible, trop faible sans ses pouvoirs pour resister a l'assaut des monstres qui peuplent Stonecrest.
apres avoir échappé a une meute de loup il fuit toujours vers le nord.
Et la il rencontre des squelettes animés l'accueillant a grand renfort de sorts lui gelant les membres.
Paralisé Agone essuie trop de coup puissant pour la seul protection que lui accorde son manteau, les coups traversent le tissu magique et blesse le nécromant si grievement que sa pierre le rammene en lieu sur.


Un lieu sur pour Agone mais pas pour la masse.
Stam est la qui fait le guet.
Agone courant tant bien que mal bléssé usé et sans moyen de défense se retrouve acculé jusqu'a la cave des voleurs de stonecrest.
refugié dans une petite piece et las de ses douleurs et d'avoir tant donner pour conserver cette masse il s'écroule dans un coin de la piece.


Il ne faut que peu de temps pour que Guillaume renseigné par Stam le découvre.


Apres ... c'est le néant qui meuble les souvenir d'Agone un néant dans lequel il a perdu la masse puisqu'elle n'est plus a son poignet ensanglanté.


Durant tout ses périples sur Althéa Agone avait cru avoir touché le fond souvent : Le souffre jour en cendre, la malédiction des épines, sa rénaissance qui n'en fut pas une.

Aujourd'hui pourtant il est tombé plus bas encore ... mais a t il enfin touché le fond ?

Par Dioka le 13/3/2002 à 16:49:38 (#1111853)

Entend la supplique de son ami


Vieil ami, cela fait des années que je la cherche et que je travaille sur la destruction de celle qui a détruit le Vénérable Ent. L'Opale qui aurait pu faire revenir Glyph a été detruite, et bientôt elle le sera également.

Cela fait plusieurs décades, que j'ai entrepris les recherches pour le cas ou nous l'a trouverions, tu t'es acquittés de cette tache.

S'adresse à son fils

Dépèche toi mon petit, il a besoin de tout l'aide qu'on peut lui apporter, et si quelqu'un s'oppose à toi ou à lui, tu sais quoi faire.

Bien sur père, j'y vais de ce pas.

Passe son carquois sur son épaule, attrape son arc et quelques fioles.

J'espère que mère ne m'en voudra pas si je les maltraitent un peu.

Mon fils Saronar, viendra te voir, ne pouvant le faire moi-même, la maladie m'en empêche malheuresement. Tu connais les druides, pour certain depuis leurs enfances, Tremois sera quoi faire si besoin.

Prend garde à toi mon ami.

La Masse des Ogres - L'emprise sur Eva Morganna

Par Guillaume Kaern le 13/3/2002 à 19:34:16 (#1112866)

Guillaume attendait à présent une réponse, celle du Faucon qui depuis quelques années l’aidait dans sa correspondance secrète. Lorsque le guerrier lui parlait, le messager le regardait de son œil clair, écoutant ses instructions et observant un morceau de tissu coloré qui l’aidait à repérer sa cible.
« Trouvera t’il Dioka dans sa retraite ? Je n’ai pu lui donner que bien peu d’indices. Toujours attendre, attendre ! Et ce Chambellan qui s’absente durant de nombreuses lunaisons… Les choses ne vont pas et tout s’accélère. Il me reste tant de devoirs à achever et pourtant je dois attendre ici… » Grommelant ses pensées, le combattant faisait les mils pas de part et d’autre de la clairière qui débouchait sur une paisible étendue d’eau. « Peut être devrais-je revenir accompagné des brehanites, la masse ne craindrait alors rien ? Ils sont fiers et courageux et nul ennemi ne semblent pouvoir les défaire… Pourtant je ne connais pas encore l’ampleur des convoitises qui la guettent et je ne puis me permettre de leur faire courir le moindre risque inutile. »

Plus que tout, l’homme songeait à présent à la finalité des événements. Quel récit demeurerait gravé dans le cœur des enfants ? La masse servirait-elle encore à quelques rituels afin de réparer les maux passés ou bien la détruire suffirait-il à ramener ces gens du passés, oubliés. Ses souvenirs se tournèrent alors vers la fontaine de la ville royale d’où était provenu un premier hurlement il semble une éternité à présent…. Eva ? Claire, la voix retentissait à travers la cité tel un glas de terreur et de supplice. Rapidement la garde de l’époque avait couru jusqu’à la place centrale où la Maîtresse d’Arme se tenait courbée, les mains serrées contre ses tempes et criant son mal. « Ecartez le ! Libérez moi de cette chose ! Je ne peux plus entendre sa voix, elle me hante, elle me rend folle ! ». Désolation, désespoir, nous ne voyons pas même le mal qui l’accablait et pourtant nous pouvions le percevoir, tel un mensonge susurré. De fins murmures à peine perceptibles venaient sans cesse à son oreille la taquiner et l’emplir de colère et de déraison. Un prêtre des vents qui nous accompagnait su nous révéler la présence de l’esprit qui plus tard nous l’apprenions se nommait Bornughmilhed . Pourquoi un esprit nature répandait-il ainsi la folie chez cette femme ?
Elle se débattait à présent et nous dûmes l’assommer afin d’éviter qu’elle ne fasse quelque mal à l’un d’entre nous. L’esprit toujours soufflait sa malfaisance sur le corps d’Eva. Que faire ? Le temple d’Artherk, peut être protégerait-il la combattante ? Jamais ne l’avait-elle trahi et toujours avait-elle œuvré dans la vérité. Au moins nous fallait-il tenter. Devant l’autel, nous la posâmes et observant la forme mi éthérée, nous fîmes rempart de nos corps pour l’empêcher de s’emparer d’elle. Mais tout était en vain… La sorcellerie de l’invisible et nos corps ne permirent de camoufler aux yeux de Bornughmilhed la Maîtresse d’Arme inconsciente. Un séraphin entourait alors la femme, l’enveloppant de son aura bienfaitrice et de ses bras afin de la garder auprès de nous. Et soudain… Que s’était-il passé ? Son corps s’était élevé au sein du temple, lévitant et suivant l’Ent… L’ange de lumière, quelque fut la ferveur de sa foi avait été défait par cet immense pouvoir. Lorsque enfin, gagnant le seuil du lieu sacré, ses pieds touchèrent à nouveau le sol, ses yeux avaient changés, d’un bleu luisant et trouble, sans sens ni volonté propre. « Eva ! » L’appelions-nous dans la crainte et l’impuissance… Mais elle se détourna et disparu dans l’éther du puissant Esprit.
Xaan, Tremois, Dioka, Tcadafl, tous ces druides de l’époque nous avait conjuré de ne pas faire de mal au vénérable sage des forêts. Et pourtant nous ne pouvions laisser l’atrocité perdurer ? Ils nous confièrent l’histoire de la masse des ogres, puissant artefact qui contrôlait leur esprit. Nous devions retrouver l’arme et la leur rapporter. Le rituel était prêt, ils sauraient quoi faire… Mais seulement… Les voiles des âges se succédèrent et s’empilèrent et bientôt ce qui fut une vérité devint légende puis oubli. La confrérie Orcen était parvenue à la dissimuler aux yeux de tous, des années durant, les préservant de choses qui nous étaient inconnues et leur accordant une puissance irraisonnée.
Plus tard, bien plus tard, nous revîmes une Eva cruelle dans le Royaume, mais comment faire comprendre à Théodore que son propre bras le trahissait à présent ? S’échappant de nos traqueurs trop souvent, nous la retrouvions parfois en compagnie de Skraugs qui semblaient la vénérer. Et bientôt revint-elle dans la ville Royale, amenant avec elle cette redoutable armée de créatures bruyantes et insensées. Ces troupes furent défaites ; un conseiller pu attester des actes d’Eva et elle se retrouvait bientôt en prison. Cette femme qui autrefois, seule, m’avait défait par les armes lors du grand tournoi de Maître d’Arme. Celle que je respectais et en qui j’avais cru voir un jour l’élue de Brehan. L’être qui se tenait dans la geôle n’était pourtant plus que médisance et haine, déversant dans sa fiel autant d’insultes noires que l’était le cœur de celui qui la contrôlait.

Bornughmilhed contrôlait Eva… La masse des Ogres contrôlait Bornughmilhed… Et les Orcens contrôlaient le pouvoir de la masse… La confrérie était la clef de voûte de ces trahisons contre la Couronne, mais le pouvoir de l’artefact et de la malédiction les rapprochaient du Roy et de sa famille…

Enfin le Faucon revenait et Guillaume sortait de sa rêvasserie solitaire afin d'accueillir avec hâte le message du vénérable druide. Plus que tout autre devoir, l'histoire de la masse résonnait dans son esprit dans son martellement continu de souvenirs douloureux.

Par Ilrond Hith le 13/3/2002 à 22:38:17 (#1113928)

*bave* encore encore !!

Par Säphyr le 14/3/2002 à 1:25:10 (#1114394)

Peut être Juza aura t'il à coeur de conter tout ça du fond de sa prison à ceux qui auront la curiosité de lui poser la question.

Par Juza le Preux le 14/3/2002 à 2:51:04 (#1114471)

C'est l'histoire de Deux hommes ... Ils s'étaient rencontrés il y a une vingtaine d'années d'aujourd'hui, au bord de ce cours d'eau clair et limpide comme l'innocence de leurs doux reves.
Tout deux voulaient servir le Roy... L'un pour servir les Armoiries et la lignée pure des Kaern, l'autre pour se racheter de son passé Trouble et de ses erreurs passés...
Tout les opposaient cependant... L'un avait connu une enfance douce et heureuse, dans l'amour de son prochain et le respect de la royauté, Chaque Kaern était un jour appelé à servir sa majesté ... L'autre avait été abandonné à sa naissance, Elevé par un homme de l'ombre, Celui que les citoyens de Lune d'or appelait Bane, Il lui apprit à developper sa Haine et sa Colère ...
Son enfance ne fut que sang et Violence ...

Mais Pourtant ces deux hommes allaient apprendre peu à peu à se connaitre et à s'apprecier ... Ils faisaient de leur diffèrences une Force et se completaient parfaitement.
Ils rentrerent dans la Prestigieuse Garde Royale par la petite entrée ... et peu à peu, ils allaient monter les échelons un par un ...
Le Premier des Deux allait devenir le Capitaine, L'autre Son Fidèle Lieutenant ... Durant des années, ils allaient oeuvré pour le Roy et connurent l'age d'or de La bien Nommée ...
Mais, Comme tout les belles Histoires, il fallut qu'un grain de sable ... Fasse tourner les pages de la Destinée...

La Masse des Ogres ... Allait etre la cause de tout les maux des deux Hommes...

Le Caractère du Roy changea peu à peu sous l'effet de la terrible Malédiction ...
Les Deux hommes tomberent en Disgrace ...
Leurs Deux Destinées étaient toujours liés ... Mais il fallut que le Deuxieme Homme tomba amoureux de Cette femme ...
Cette femme qu'il aimait et qu'il perdit....
Et Cette Femme le Maudit à jamais.

L'hérédrin Thor'Seith allait etre le seul refuge pour nos deux compagnons ... Mais Les chemins de nos compagnons se séparèrent ... Au sommet de L'hérédrin ... L'un des deux tombera ...

Seul, L'homme Maudit revint sur Goldmoon ... Peu à peu, la malédiction avait revelé en lui ...
La Haine ...
La Colère ...
Des sentiments qu'ils avaient oubliés depuis qu'il avait connu la douceur de Kaern...

Isolé, Seul ... Il allait laissé la haine l'envahir peu à peu ...
Il commit les pires crimes en Lune d'or ... Il brula ... Pilla ... Assassina ...

Aujourd'hui, La masse a été retrouvé par son ami, revenu d'entre les morts... Il espere Désormais que Kaern retrouvera son statut qu'il mérite ... Lui, S'est rendu de lui-meme en geole ... Preferant etre emprisonné que de laisser cet haine l'envahir et cette femme le controlait peu à peu ... Il aura ainsi tout le temps de combattre sa Haine, Afin de redevenir l'Homme qu'il était auparavant ...
Les Deux Compagnons et amis de toujours se prénomme Guillaume Kaern et Juza ...

C'est tout ce que j'aurais à dire ...

Juza se rallonga au fond de sa cellule ... sa main tremblant legerement ...

Par Terckan le 14/3/2002 à 4:05:19 (#1114528)

Le vaillant courage de ces guerriers ne peut rendre que fier leur dieu, Brehan.


(mais faut être encore plus courageux pour tout lire à 4H du mat) :hardos: :D

Par Säphyr le 14/3/2002 à 8:17:34 (#1114749)

Je passe ma main au travers les barreaux de la cellule malgré les recommandations du garde et cachant bien sous mes gantelets mon bras atrophié. Le contact de la peau de Juza est étrangement doux, moi qui pensait ne trouver que rudesse.

Il porte en lui un passé qui transparait dans ses yeux et un avenir dans ses larmes. Cela me trouble pourtant bien au delà de ce que je pourrais imaginer.

Juza et Guillaume, c'est une histoire comme beaucoup, une histoire qui aurait pu nous arriver à nous aussi.

Le garde me rappelle que la visite est terminée...je lui fait la promesse que je ferais mon possible pour qu'il soit jugé équitablement si le roy le décide.

Emue par le fait que l'amitié a réussi à briser la haine là où la raison et la force avaient échoué, je retourne à Hurlevent.