Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrôle

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

Voyage spirituel

Par Shizen DuVal le 5/3/2002 à 16:35:53 (#1067214)

Depuis le temps où nous en parlons, le temps est enfin venu semble t-il. J’ai parcouru les trois îles pendant des jours à la recherche de cet endroit que je visualisais. Je le voulais parfait; Et puis j’ai finit par le trouver, un rêve devenu palpable. C’est d’un sourire approbateur que je regarde l’endroit… une plage de sable fin, devant la mer, derrière une foret épaisse où dansent les ombres et au-dessus, soleil et fins nuages… et une brise légère qui souffle et apporte les parfums du large. Ici tous les éléments se rencontrent, ce sera parfait.

Je dépose mon sac plein à craquer de potions, d’herbes aux arômes enivrantes et d’objets divers. Libéré de ce poids, je me mets à inspecter les lieux pour finalement trouver le point exact ou commencer à tracer quelques symboles dans le sable. Psamoldiant des paroles incompréhensibles, les symboles prennent forment en cercles et en arabesques des plus étrange mais pourtant d’une grâce fascinante. Deux claquements de main et une bourrasque de vent vient soulever le sable et effacer toutes traces. Mais la terre a gardé le pouvoir de ces dessins mystérieux. Je retourne à mon sac et y prends torche, plume et fiole vide puis je retourne à l’endroit ou fut tracé les symboles. J’allume la torche et souffle sur sa flamme qui vient lécher le sable, faisant du même coup réagir les écrits laissé à cet endroit. Le Sud est source de la vie, qu’il prenne sa force de la flamme. Sur le bord de l’eau je dépose quelques cailloux en un arrangement complexe; Ils se font lécher de temps à autre par les vagues; ils gardent l’essence du Nord et de la terre. J’emplis ma fiole d’eau, trace quelques runes sur sa surface de verre et verse le contenu de la fiole dans le sable sec, vers le soleil levant. Ne reste plus que la plume que je trempe dans l’eau et dépose sur le sable de façon à ce quelle ne cherche pas à partir avec le vent.

Tout ayant été mit en place, je me dirige dans un coin d’ombre et sélectionne quelques herbes de mon sac que je dépose dans un bol en bois. Un peu d’eau et bien broyer… Ne reste qu’une potée au parfum indescriptible. Je pose le bol près de mon sac, cette mixture servira un peu plus tard. Je lève la tête vers le ciel; encore quelques heures à peine… Il est temps d’aller la chercher. Je ne prends que quelques potions pour la route et laisse l’endroit aux soins des esprits jusqu’a mon retour prochain.

Par Shizen DuVal le 5/3/2002 à 16:36:35 (#1067216)

La trouver fut des plus aisé et c’est main dans la main que je la mène vers cet endroit que j’ai découvert. Je la sens tremblante, nerveuse peut-être ou un peu craintive? Je la comprends. Voyager dans sa propre conscience, ses rêves et surtout ses peurs refoulées, il faut faire preuve de courage. Mais je suis là tout près. Je suis sourit tendrement, passant un bras autour de sa taille. Je me veux confiant et rassurant pour qu’elle se détende un peu, se libère l’esprit avant que nous arrivions la ou la terre attend la voyageuse.

La route est tout de même assez longue et je ne cesse de regarder le ciel pour y voir le temps passer. Finalement l’endroit est en vue. Je me débarrasse de mes potions et fait signe à mon aimée de tout laisser près de mon sac, elle n’en aura pas besoin. Bien qu’elle se délesta de son sac et de son arme rapidement et sans protestation, se dévêtir vint avec un peu moins d’entrain. Pudeur quand tu nous tiens… et ce n’est qu’après plusieurs minutes ou je dut lui assurer que personne ne viendrais qu’elle laissa enfin sa robe accroché à une branche basse d’un arbre. Mais je ne put réprimer un sourire; je suis homme après tout et le corps de mon aimée ne m’est pas sans effet. Et je crois qu’elle prit un malin plaisir à abuser de la situation, sachant pertinemment que je la dévorais presque des yeux. Mais le soleil n’arrête pas sa course dans le ciel pour autant et il est temps de commencer.

Je lui indique l’endroit ou furent tracé les symboles plus tôt et lui demande simplement de s’allonger en son centre, la tête vers le Sud et par conséquent, les pieds vers la mer, se faisant chatouiller par les vagues. Sur la roche dans l’ombre se trouve encore mon bol de bois et son contenu odorant. Je m’en saisis et m’assieds en tailleur à auteur du visage de mon aimée. Je la sens de nouveau tendu mais ne lui offre qu’un sourire réconfortant et deux doigts recouvert de cette potée d’herbes. Je les approche doucement de ses lèvres, rien n’a besoin d’être dit. Elle m’a toujours fait confiance et avale la mixture sans poser de questions… bien que son regard me dit tout le contraire. Je lui explique alors tranquillement que ces herbes aident à la transe et que… la main de mon aimée s’agrippe à moi qu’un coup sec! Les herbes ont un effet très rapide et même si je l’en avais prévenue, il est difficile de s’y préparer. Un dernier sourire rassurant, je sais que ce sera le dernier qu’elle verra avant de sombrer dans la transe. Je caresse son front doucement puis la sens partir…

Je me lève un bref instant pour aller me rasseoir à un endroit bien précis a l’extérieur du cercle de symboles. Je servirais comme son gardien et guide spirituel durant son voyage. Si quelque chose devait mal tourner, je serais la. Et il est toujours bon de sentir un forte présence aimé quand il s’agit de son premier voyage…

Par Angel Wyvern/Darken le 6/3/2002 à 7:26:29 (#1070641)

:lit:

Depart

Par Aclys Du Val le 6/3/2002 à 9:06:26 (#1070773)


Un sourire,
La peur qui m étreint, une envie de hurler tant je craint ce moment ou il me laisse seule face à moi même.
Il sait que je donnerait ma vie pour lui et que jamais ma confiance en lui ne faillira.
Et pourtant j ai peur, peur de moi même, peur de ce que je vais voir de l’autre coté du miroir.
Une sensation soudaine,
Mon corps soudain se dissipe, je lui adresse un regard mêlé de frayeur et d’amour. Il me répond de son sourire.
Plus rien, plus rien à voir, plus rien à sentir, plus rien à toucher, plus rien que le vide, le néant.
Il est trop tard, enfin je vais savoir ce que je suis.
La renaissance,
Se rapprochant rapidement de moi, un halo lumineux éclair ma vue et les alentours. Le monde semble
Reprendre ses droits. Il me faut pourtant un instant pour réaliser que …………..

Mais ce …. Ce n’est pas Althea ……

Les mots sont chuchotés instinctivement, comme si il pouvait m’entendre, peut être après tout.
Je reste un long moment à contempler ce monde autour de moi, ces lumières bucoliques qui éclairent
Le sol et le ciel de ce pays, jouent à travers les branches des arbres centenaires pour dessiner des arabesques
Irréelles sur le sol et sur les eaux toutes proches.
J ai l impression que parler encore pourrait détruire cet endroit si merveilleux.
Maintenant j’en suis sure, il est là, même si il m’est impossible de le voir, je le sais, je le sent.
Je lui adresse un sourire enfantin, toute surprise d’être encore en vie, émerveillé par ce que je vois.
Bientôt, de petites lumières s approchent doucement de moi. Encore un peut tendue, je les regarde
Confiante pourtant. Il ne m aurait pas envoyer ici si ma vie etait en danger, non.
Je les reconnaît maintenant, maintes fois je les aient vus jouer avec lui auparavant.
Les fées,
Esprits, âmes, petite lumières qui éclairent les êtres vivants de leur magie douce et rassurante.
Elle me tendent la main comme pour m inviter au voyage, j’hésite, dois je avancer plus encore.
Un moment, il me semble que la haut, mon corps transparaît ma demande, je sais sans le voir que
Je lui adresse un regard interrogateur.
Que dois je faire…………..

Par Fatalis le 6/3/2002 à 15:47:23 (#1072823)

(*se contente d'observer en attendant de pouvoir intervenir*)

Par Shizen DuVal le 6/3/2002 à 17:09:40 (#1073339)

Je la regarde, allongée sur le sable fin. Le soleil annonce le midi… et le voyage ne prendra fin qu’au moment ou l’astre de feu aura à nouveau reprit sa place au centre du ciel… demain. La voir ainsi me rappelle mes propres voyages. Et je me surprends à l’envier; il est vrai que de tels voyages font peurs dans les debuts, l’inconnu apporte cette peur. Mais cet inconnu est devenu mon chez-moi avec le temps. Le regard toujours posé sur elle, je la sens hésiter. Elle n’écoute pas assez les esprits ou ne reconnais pas toutes leurs voix pour ainsi se questionner sur la route à suivre. Je n’avais pas l’intention d’intervenir dans son voyage… et surtout, je ne veux pas qu’elle sache… mais je ne peux pas la laisser aux portes de sa conscience, le voyage serait inutile en ce cas. Je me décide enfin à lui montrer la voie à suivre, du moins le début. Fermant les yeux, toujours assit à l’écart de son corps, je me laisse doucement glisser vers ce monde de rêves.

En cet endroit, nous nous reconnaissons par des corps éthérés qui parfois révèlent notre apparence cachée… notre vrai apparence. Et c’est ce que je craignais en mon fort intérieur. Pas vraiment de peur qu’elle me voit mais de peur de me voir. Si mes rêves précédents son vrai… et je sais au fond qu’ils le sont, je ne fais que me mentir à moi-même… Je secoue la tête un instant, chassant ses idées. Je ne suis pas venu pour moi mais pour mon aimée. Il me fut aisé de la trouver quand on sait comment se déplacer en tant qu’esprit. Je l’observe un instant; elle fixe, incrédule, les fées et autres esprits qui la pressent de les suivre. Puis, je me décide enfin et fait un pas en sa direction. Elle a tôt fait de me remarquer et gratifie mon arrivé d’un sourire chaleureux... qui se transforme bien vite en une expression de surprise. Je me contente de lui sourire, je peux presque me voir, reflété dans ses yeux interrogateurs. Je suis son guide spirituel… je lui tends une main pour la guider; une main recouverte en partie de feuilles, comme si elles faisaient partie de moi. Ne pas chercher à comprendre… je suis la pour elle. Mais j’ai le réflexe de porter mon regard vers la surface argentée d’une marre d’eau près de moi…

Enfant de la terre… les esprits font écho à ma pensée et les mots résonnent à travers ce monde magique pour certain, simplement naturel pour d’autre. Je sursaute quand mon aimée prend ma main. Je sens son regard sur moi, me fixer, me détailler pour finalement poser ses doigts délicatement sur le lobe d’une de mes oreilles pointues. Je me décide à lui faire face, me préparant mentalement à voir sur son visage une expression de tristesse, d’horreur, je ne sais! Mais, à ma surprise, je suis accueillit par un tendre sourire. Ne sachant que faire, je lui souris simplement en retour, serre sa main dans la mienne et la guide vers les esprits qui attendent que la voyageuse les suivent.

Quelques mots échangés avec les esprits en un langage étrangement musical et les voilà déjà qui l’entourent et la soulève de terre. Je suis des yeux mon aimée, portée par les esprits du vent, et elle me regarde en retour un bref instant avant de disparaître dans le bleu du ciel. Je reste un instant seul à fixer les parcelles de ciel visibles à travers la ramure des arbres. Puis j’entends le ressac des vagues… je suis de retour sur la plage mais cette fois je ne suis plus seul; quelques esprits des bois sont assit à mes côtés, un brin de malice mais aussi un fort sentiment d’amitié au fond de leurs yeux ambres…

Oser se regarder

Par Aclys Du Val le 6/3/2002 à 19:17:46 (#1074306)

Quelle ne fût pas ma surprise,
Interloquée, je ne peut réprimer un instant de surprise, étrange sensation de savoir
Et de crainte. Et pourtant, depuis le jour de notre rencontre, je l’ai vu, ou plutôt non,
Mon cœur l’a vu, depuis si longtemps que je sait qu’il n est pas juste un homme.
Depuis tout ce temps ou mon cœur ne me laissais voir que les apparences, tout en
Sachant le dessous des choses.
Alors le voilà, le fils de la terre, je n’ose penser ce que ces mots veulent réellement dire.
Je me met à croire soudain que peut être sa mère ….. non …. Impossible …..
Mais qui aurait pu dans ce cas ………
A peine le mélange de joie, de stupeur, de réconfort et d interrogations s’insinue en moi que
Les fées me transporte déjà dans l’azur des cieux.
Comment décrire ce que je vois, c est impossible ……
Les rayons de multiples soleils qui dansent ensembles au travers de doux nuages cotonneux
Qui semblent vouloir repeindre la terre de milles couleurs et de milles formes.
Les fées dont les robes échevelés d’étoiles qu’elles laissent derrière elles font scintillés
Les feuilles des grands arbres qui cachent la terre à mes yeux. On dirait un ballet de lumière
Si merveilleux.
Je vole entre le ciel et la terre, conduite par ces petites fées qui s’amusent de me voir
Ebahie, bouche ouverte, devant tant de beauté.

Je touche terre,
Enfin nous voici arrivés, mais où, et surtout pourquoi ici. Je connaît la réponse, et c’est bien cela
Qui m’effraie le plus. Mon visage se fige soudain.
Je stop net, il serait illusoire de croire que je saurait me regarder en face sans en garder des traces
Indélébiles. Quand je regarde mon passé, je me voit si moche, haineuse, et sale en dedans.
Suffira t’il qu’il m’aide pour surmonter ma peur, non, pas de peur, cette fois c est bien de la
Terreur que j’éprouve. J aurait déjà fuie si ce n’etait la mer derrière moi qui m’en empêche.
Ho, non pas que je craigne la mort, non, mais ce que je vais affronter là est bien pire.
Même Shizen a du mal à se voir tel qu’il est en réalité, alors moi, pauvre erre de rien,
Humaine sans rien de spécial pour me préparer à cela.

Un regard troublé, perdue,
Je le cherche frénétiquement, je ne peut affronter cela seule, non je ne peut ………
Les yeux grands ouverts, scrutant l’horizon, le cœur qui bat a 100 à l’heure.
Je le cherche, je suis paniquée,

Par Shizen DuVal le 6/3/2002 à 21:23:39 (#1075470)

Le temps passe très différemment la ou je suis qu’il ne semble passer dans ce monde spirituel. Déjà le soleil se glisse derrière l’horizon pour laisser sa place dans le ciel. Quand les derniers rayons cesseront de toucher le cercle où se trouve mon aimée, les ombres de sa conscience viendront à elle qu’elle le désire ou non. Mais je sens aussi la terreur qui s’insinue en elle et ce n'est pas une bonne chose. Je pose un regard incertain vers les esprits des bois qui m’accompagne présentement, question silencieuse… dois-je l’aider? Pas un seul mot n’est dit mais je connais leur réponse. Prenant nos mains l’une dans l’autre, nous fermons le cercle autour d’Aclys. La sensation m’est étrange, faire ainsi partie du cercle avec eux… Je souris légèrement et part à nouveau rejoindre mon aimée.

Je me retrouve, translucide tel un fantôme, derrière elle alors que des ombres menaçantes s’approchent au devant tel des nuages noirs de tempête. Derrière moi se tiennent les esprits des bois; ils me ressemblent quelque peu avec leurs yeux ambres et leurs traits fins. Je décide de garder le silence et observer la tempête s’avancer de plus en plus. Je ne suis qu’un gardien, un observateur. Interagir le moins possible. Affronter l’orage est la première épreuve…

Un voyage

Par Aclys Du Val le 7/3/2002 à 9:30:51 (#1077087)

Plus le choix,
Je le vois, juste derrière moi, à quelques pas, il est là qui me sourit tendrement.
Il est venu accompagné d’amis, d’esprits des bois, qui le regarde, hésitants.
Je comprend alors que malgré sa furieuse envie de me venir en aide,
Il ne bougera pas cette fois. Je dois affronter mon miroir toute seule.
Un frisson me parcours, comme si le temps m’etait compté.
Allons ma fille, secoue toi, lui te fait confiance pour t’envoyer affronter ce que tu est
Réellement. Soit prête et surtout, surtout, ne le déçois pas.
Enfin dans mon esprit le mot est lâché, enfin il est dit.
Ne pas le décevoir, être digne, se montrer digne d’être sa femme.
Enfin le moment,
Soit, puisque si je ne le fait pas, il ne me regardera plus jamais de la même façons,
Alors j’y vais ………
Lentement, pas après pas, j’avance vers ce qui ressemble a de la brume opaque et agité.

Le début,
Apparaît soudain devant moi une scène, une image plus que réelle, ……………..
Je suis à la fontaine de LightHeaven, non loin de la, une femme et un homme
S’invectives méchamment. J ai du mal a comprendre les mots mais je les
Reconnaît. Un frisson me parcours toute entière, je tremble comme une feuille.
Mère, c’est ma mère que je vois, et cet homme, des larmes coulent de mes yeux.
Erek, Erek Main Gauche, et soudain l’attaque, rapide, foudroyante, la lame
Fend l’air à une vitesse telle que, même avec toute son agilité d’archère Valys
Ne peut esquiver le coup mortel. Un éclair de lumière, du sang, un enfant qui etait prêt
A naître et qui gît au sol sans vie. L’homme le regarde avec un air étrange mêlé
D’étonnement, de surprise et de pensée noires de vengeances. Alors il se rue sur l’enfant,
Le masse, le masse encore, il lui insuffle finalement la vie. Il tombe sur le coté, épuisé
Tant physiquement que psychiquement. L’enfant est sauvé, c’est une fille, ce jour
Il décide de l’appeler Aclys.

L’apprentissage,
Le brouillard à nouveau, puis des images confuses et rapides de 14 années passées
A apprendre la haine, la peur, la rage, la défiance. 14 année sous le joug d’un homme
Qui pour cette enfant avait autant d’amour véritable que d’idées malsaines.
Défilent devant mes yeux nombres de coups, de colères subies, consolée par Annias sa compagne.

Les retrouvailles,
Encore se brouillard, je me retrouve au pont, celui de l’île de l’asile que j’affectionne tant.
Cette fois un homme est présent avec ma mère. Minas, c’est lui qui me découvrit après toutes
Ces années de recherche désespérées. Une douleur, un déchirement immense qui me brise le
Cœur entre la joie de retrouver mes vrais parents, et le fait de quitter Erek et Annias.

Tout s’accélère,
Je suis dans les grottes de Jarko, il vient me rejoindre, je le vois rencontrer la fillette
Que je suis, autant aimante encore qu’apeurée. Les larmes coulent de mes yeux rougis
Au moment où je le vois violer la fillette alors impuissante.
Puis les images accélèrent encore, Reine Sorcière qui vole mon âme, Kalimshar
Qui profite de la confiance de cette fillette pour la violer à son tour.
Valys qui quitte son mari et sa fille pour vivre avec Cythraul.
Zhyn, Velvet, Alphée, …………….
Tout défile à une vitesse faramineuse, la tête me tourne. Je ne distingue même plus
Les images qui défilent devant moi, trop rapidement. Le noir, je tombe inanimée.

(a suivre….)

Maintenant je sais

Par Aclys Du Val le 7/3/2002 à 13:56:29 (#1078038)


Réveil,
J’ouvre les yeux, un peu endolorie par ma chute, une vive douleur me fait savoir
Que j ai du heurter le sol durement. Mais je savait que la suite serait ma vraie douleur.
Je me relève donc, toujours engoncée dans ce brouillard opaque mais étrangement
Pas du tout suffoquant. Comme si il n’etait qu’une toile légère servant à regarder
Les images de ma vie. Je me tient là, debout, attendant un peut angoissée la suite des
Evennements.

Le face à face,
Comme je m’y attendait elle apparue enfin devant moi, le voile se lève doucement
Me laissant le temps de la découvrir au fur et à mesure. Elle est un peu plus petite
Que moi, plus mince aussi, l’accouchement peut être. Je commence à la détailler
De haut en bas. Ses cheveux tout d’abord sont longs et rouges comme le sang,
Son visage est mince, presque trop, ses yeux sont d’un gris profond, un regard qui semble voir
Au travers de l’âme. Un détail m’interpelle, elle a les mêmes oreilles pointues que Shizen.
Celles des demons bien sur, pas celles des esprits, mais qu'importe.
Ce détail me donne presque envie de sourire. Le corps est mince lui aussi mais irradie une
Force peu commune en rapport à la frêle constitution de l’être. Elle porte de simples vêtements
De toile déchirés, élimés par le temps. Et elle reste là, aussi figée que moi, son regard si profond
Semblant sonder les tréfonds de mon âme. Le face à face ne dura sans doute qu’un instant mais j’eu
L’impression d’une éternité. Elle me tendit alors une main, frêle, et quelle ne fut pas ma surprise,
Un petit tatouage de Dragon sur la paume de la main semble vouloir mordre quiconque
s'en approcherait. Celui de mon epaule , le meme, troublant.

Premier contact,
Je ne saurait dire pourquoi mais depuis mon réveil, toutes peurs, toutes craintes avaient disparues.
Je me sentait sereine, presque rassurée de voir cet être paisible et calme qui me faisait face.
Apres que je lui ai pris la main, sans craintes aucunes à ma grande surprise
Sa bouche s’ouvre enfin,


Bonjour Aclys, me reconnaît tu ?

Je restait sans voix, je savait pourtant la réponse mais ……………, l’admettre …………..
Je lui fit alors juste un signe de tête affirmatif pour répondre à la question.


Tu dois le dire ! ! prononcer les mots ! !

Le ton est devenu plus ferme, et je sent le regard devenir plus pressant et pesant sur moi.
Dans un effort comme jamais je n’en ai produit avant je me force a balbutier le mot
D’une voix timide et presque inaudible.


Moi …………

Dit le fort et sans retenue, accepte les choses qui le doivent ! !

Cette fois le ton est carrément autoritaire, presque menaçant. Je me reprend alors et en réponse à son ton
Pressant je répond d’une voix ferme et parfaitement distinct.

MOI ! ! !


Il ne suffit que d’un éclair, le temps d’un éclair et elle avait disparue. Je restait là, immobile, étonnée.

Les retrouvailles,
Un petit bruit dans mon dos, je me retourne et constate que Shizen est là. Comme il est beau en esprits
De la nature, jamais je n’aurait cru le préférer autrement que dans sa condition d’homme.
Je me dirige vers lui un sourire Bea sur les lèvres, lui me regarde aussi, mais pas comme avant……
Je ne comprenait pas le pourquoi de ce regard étrange, souriant mais étrange, alors que j’approchait
De lui, je vit mon reflet dans l’eau juste derrière lui. La stupeur se lit dans mes yeux, pas de frayeur,
Juste de la stupeur, j’etait devenue elle, elle, celle la même qui me faisait face il y à quelques instants
A peine. Instinctivement je touchait se visage, se corps qui etait miens désormais.

Verdict,
Je me sens bien, presque comme si je n’avait jamais été réellement dans ma peau à part aujourd’hui.
Je me sent soulagé de savoir enfin ce que je suis vraiment. Un peu démone, un peu esprits de la nature,
Un peu sang et un peu eau, un peu feux et un peu air. Au fond je n’avait peur que de moi même.
Je regarde mon amour de mes yeux gris, et je ne peut résister au plaisir d’esquisser un sourire,
Lui qui m’a entraîné ici, lui qui sait son âme depuis longtemps, lui même refuse encore de croire
Ce que je vois clairement maintenant. Son âme ne peut mentir à mon regard, et je sais, ho oui je sais
Pourquoi sa vue m’a tellement éblouie se jour là. Pourquoi mon cœur c’est mis à battre sans explications
Devant se gamin de 10 ans. La question reste, aime t’il ce qu’il voit là, devant lui.
Apres cette épreuve je sais, je sais qu’il m’aime toujours, je sais qu’il a toujours lut en moi,
Mais comme le disait cette Aclys la première fois que je l’ai vue…….
Les mots doivent êtres dis.
Je le fixe toujours, il sait que j’attend sa réponse, sa réaction…………………………………………

Par Misha du Val le 7/3/2002 à 13:59:20 (#1078052)

:lit: :lit: :lit:

Par Shizen DuVal le 7/3/2002 à 15:31:14 (#1078479)

À travers la brume, j’ai vu se défiler des images. Pas que de simples images… celles-ci portaient un lourd passé, un sens profond. Et le lien qui m’unis à mon aimée me permis de rester à la limite de ses ombres à observer. Bien sur, j’étais au courant de certaines choses, elle m’en avait parlé auparavant. Mais entre les émotions qui peuvent être porté sur les mots et celles qui se trouvent dans les plus sombres recoins de son âme… J’ai put sentir mon cœur battre au rythme du sien devant la vision de ces images arrachées à sa conscience. Puis elle est arrivée. L’image physique de l’héritage de mon aimée, léguer par sa descendance, aussi loin que la création de la famille DuVal. Une femme de contradictions. L’air peut attiser le feu et rendre la flamme encore plus brûlante, mais l’eau le calme… et l’eau lave le sang…. Trouver son équilibre est toujours une grande épreuve.

Je n’ai pas cessé de fixer mon aimée et elle me fixe en retour. Ses yeux gris me rappellent les nuages… et je sens en moi l’envie de souffler et de les disperser, voir toutes les merveilles qu’ils protègent. Mais mes yeux n’ont-il pas l’éclat du soleil? Peut-être un rayon pourra t-il traverser ces nuages..? Et son allure, svelte, gracieuse et ses cheveux si contrastant… provocante. Oh oui, je l’aime. Plus que jamais. Un voile s’est levé de nos consciences entremêlées, de nos âmes soudées. Elle est belle…

Nos regards, accrochés l’un dans l’autre, je n’ai pas remarqué que je me trouvais agenouillé près d’elle dans le sable. Elle est bien éveillée cette fois, assise au centre du cercle de symboles qui s’estompent doucement. Mais nos yeux ne veulent pas se laisser ne serait-ce qu’un instant pour voir où nous sommes; peu importe. Je vois encore, superposée à ma vision, cette image d’elle que j’ai vu au fond de son âme même si celle qui se tient devant moi ressemble en tous points à une simple femme humaine… à par un léger détail… Levant ma main pour caresser sa joue, j’aperçois sur celle-ci un léger traçage de symboles et d’arabesques d’un vert profond. Aclys porte le même à sa main droite… rien de mieux pour remplacer deux bagues de mariage depuis longtemps perdues aux mains agiles de voleurs. Je la sens frissonner sous la caresse de mes doigts sur sa joue… et cette image qui ne veut pas me quitter, femme à la chevelure de feu, aux courbes sensuelles… Elle connaît que trop bien mes désirs et comment maîtriser ce feu qui enflamme cœur et esprit. Un simple baiser langoureux de mon aimée et la journée passa… passion et volupté…

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine