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Voyage spirituel
Par Shizen DuVal le 5/3/2002 à 16:35:53 (#1067214)
Je dépose mon sac plein à craquer de potions, dherbes aux arômes enivrantes et dobjets divers. Libéré de ce poids, je me mets à inspecter les lieux pour finalement trouver le point exact ou commencer à tracer quelques symboles dans le sable. Psamoldiant des paroles incompréhensibles, les symboles prennent forment en cercles et en arabesques des plus étrange mais pourtant dune grâce fascinante. Deux claquements de main et une bourrasque de vent vient soulever le sable et effacer toutes traces. Mais la terre a gardé le pouvoir de ces dessins mystérieux. Je retourne à mon sac et y prends torche, plume et fiole vide puis je retourne à lendroit ou fut tracé les symboles. Jallume la torche et souffle sur sa flamme qui vient lécher le sable, faisant du même coup réagir les écrits laissé à cet endroit. Le Sud est source de la vie, quil prenne sa force de la flamme. Sur le bord de leau je dépose quelques cailloux en un arrangement complexe; Ils se font lécher de temps à autre par les vagues; ils gardent lessence du Nord et de la terre. Jemplis ma fiole deau, trace quelques runes sur sa surface de verre et verse le contenu de la fiole dans le sable sec, vers le soleil levant. Ne reste plus que la plume que je trempe dans leau et dépose sur le sable de façon à ce quelle ne cherche pas à partir avec le vent.
Tout ayant été mit en place, je me dirige dans un coin dombre et sélectionne quelques herbes de mon sac que je dépose dans un bol en bois. Un peu deau et bien broyer
Ne reste quune potée au parfum indescriptible. Je pose le bol près de mon sac, cette mixture servira un peu plus tard. Je lève la tête vers le ciel; encore quelques heures à peine
Il est temps daller la chercher. Je ne prends que quelques potions pour la route et laisse lendroit aux soins des esprits jusqua mon retour prochain.
Par Shizen DuVal le 5/3/2002 à 16:36:35 (#1067216)
La route est tout de même assez longue et je ne cesse de regarder le ciel pour y voir le temps passer. Finalement lendroit est en vue. Je me débarrasse de mes potions et fait signe à mon aimée de tout laisser près de mon sac, elle nen aura pas besoin. Bien quelle se délesta de son sac et de son arme rapidement et sans protestation, se dévêtir vint avec un peu moins dentrain. Pudeur quand tu nous tiens
et ce nest quaprès plusieurs minutes ou je dut lui assurer que personne ne viendrais quelle laissa enfin sa robe accroché à une branche basse dun arbre. Mais je ne put réprimer un sourire; je suis homme après tout et le corps de mon aimée ne mest pas sans effet. Et je crois quelle prit un malin plaisir à abuser de la situation, sachant pertinemment que je la dévorais presque des yeux. Mais le soleil narrête pas sa course dans le ciel pour autant et il est temps de commencer.
Je lui indique lendroit ou furent tracé les symboles plus tôt et lui demande simplement de sallonger en son centre, la tête vers le Sud et par conséquent, les pieds vers la mer, se faisant chatouiller par les vagues. Sur la roche dans lombre se trouve encore mon bol de bois et son contenu odorant. Je men saisis et massieds en tailleur à auteur du visage de mon aimée. Je la sens de nouveau tendu mais ne lui offre quun sourire réconfortant et deux doigts recouvert de cette potée dherbes. Je les approche doucement de ses lèvres, rien na besoin dêtre dit. Elle ma toujours fait confiance et avale la mixture sans poser de questions
bien que son regard me dit tout le contraire. Je lui explique alors tranquillement que ces herbes aident à la transe et que
la main de mon aimée sagrippe à moi quun coup sec! Les herbes ont un effet très rapide et même si je len avais prévenue, il est difficile de sy préparer. Un dernier sourire rassurant, je sais que ce sera le dernier quelle verra avant de sombrer dans la transe. Je caresse son front doucement puis la sens partir
Je me lève un bref instant pour aller me rasseoir à un endroit bien précis a lextérieur du cercle de symboles. Je servirais comme son gardien et guide spirituel durant son voyage. Si quelque chose devait mal tourner, je serais la. Et il est toujours bon de sentir un forte présence aimé quand il sagit de son premier voyage
Par Angel Wyvern/Darken le 6/3/2002 à 7:26:29 (#1070641)
Depart
Par Aclys Du Val le 6/3/2002 à 9:06:26 (#1070773)
Un sourire,
La peur qui m étreint, une envie de hurler tant je craint ce moment ou il me laisse seule face à moi même.
Il sait que je donnerait ma vie pour lui et que jamais ma confiance en lui ne faillira.
Et pourtant j ai peur, peur de moi même, peur de ce que je vais voir de lautre coté du miroir.
Une sensation soudaine,
Mon corps soudain se dissipe, je lui adresse un regard mêlé de frayeur et damour. Il me répond de son sourire.
Plus rien, plus rien à voir, plus rien à sentir, plus rien à toucher, plus rien que le vide, le néant.
Il est trop tard, enfin je vais savoir ce que je suis.
La renaissance,
Se rapprochant rapidement de moi, un halo lumineux éclair ma vue et les alentours. Le monde semble
Reprendre ses droits. Il me faut pourtant un instant pour réaliser que
..
Mais ce
. Ce nest pas Althea
Les mots sont chuchotés instinctivement, comme si il pouvait mentendre, peut être après tout.
Je reste un long moment à contempler ce monde autour de moi, ces lumières bucoliques qui éclairent
Le sol et le ciel de ce pays, jouent à travers les branches des arbres centenaires pour dessiner des arabesques
Irréelles sur le sol et sur les eaux toutes proches.
J ai l impression que parler encore pourrait détruire cet endroit si merveilleux.
Maintenant jen suis sure, il est là, même si il mest impossible de le voir, je le sais, je le sent.
Je lui adresse un sourire enfantin, toute surprise dêtre encore en vie, émerveillé par ce que je vois.
Bientôt, de petites lumières s approchent doucement de moi. Encore un peut tendue, je les regarde
Confiante pourtant. Il ne m aurait pas envoyer ici si ma vie etait en danger, non.
Je les reconnaît maintenant, maintes fois je les aient vus jouer avec lui auparavant.
Les fées,
Esprits, âmes, petite lumières qui éclairent les êtres vivants de leur magie douce et rassurante.
Elle me tendent la main comme pour m inviter au voyage, jhésite, dois je avancer plus encore.
Un moment, il me semble que la haut, mon corps transparaît ma demande, je sais sans le voir que
Je lui adresse un regard interrogateur.
Que dois je faire
..
Par Fatalis le 6/3/2002 à 15:47:23 (#1072823)
Par Shizen DuVal le 6/3/2002 à 17:09:40 (#1073339)
En cet endroit, nous nous reconnaissons par des corps éthérés qui parfois révèlent notre apparence cachée
notre vrai apparence. Et cest ce que je craignais en mon fort intérieur. Pas vraiment de peur quelle me voit mais de peur de me voir. Si mes rêves précédents son vrai
et je sais au fond quils le sont, je ne fais que me mentir à moi-même
Je secoue la tête un instant, chassant ses idées. Je ne suis pas venu pour moi mais pour mon aimée. Il me fut aisé de la trouver quand on sait comment se déplacer en tant quesprit. Je lobserve un instant; elle fixe, incrédule, les fées et autres esprits qui la pressent de les suivre. Puis, je me décide enfin et fait un pas en sa direction. Elle a tôt fait de me remarquer et gratifie mon arrivé dun sourire chaleureux... qui se transforme bien vite en une expression de surprise. Je me contente de lui sourire, je peux presque me voir, reflété dans ses yeux interrogateurs. Je suis son guide spirituel
je lui tends une main pour la guider; une main recouverte en partie de feuilles, comme si elles faisaient partie de moi. Ne pas chercher à comprendre
je suis la pour elle. Mais jai le réflexe de porter mon regard vers la surface argentée dune marre deau près de moi
Enfant de la terre
les esprits font écho à ma pensée et les mots résonnent à travers ce monde magique pour certain, simplement naturel pour dautre. Je sursaute quand mon aimée prend ma main. Je sens son regard sur moi, me fixer, me détailler pour finalement poser ses doigts délicatement sur le lobe dune de mes oreilles pointues. Je me décide à lui faire face, me préparant mentalement à voir sur son visage une expression de tristesse, dhorreur, je ne sais! Mais, à ma surprise, je suis accueillit par un tendre sourire. Ne sachant que faire, je lui souris simplement en retour, serre sa main dans la mienne et la guide vers les esprits qui attendent que la voyageuse les suivent.
Quelques mots échangés avec les esprits en un langage étrangement musical et les voilà déjà qui lentourent et la soulève de terre. Je suis des yeux mon aimée, portée par les esprits du vent, et elle me regarde en retour un bref instant avant de disparaître dans le bleu du ciel. Je reste un instant seul à fixer les parcelles de ciel visibles à travers la ramure des arbres. Puis jentends le ressac des vagues
je suis de retour sur la plage mais cette fois je ne suis plus seul; quelques esprits des bois sont assit à mes côtés, un brin de malice mais aussi un fort sentiment damitié au fond de leurs yeux ambres
Oser se regarder
Par Aclys Du Val le 6/3/2002 à 19:17:46 (#1074306)
Interloquée, je ne peut réprimer un instant de surprise, étrange sensation de savoir
Et de crainte. Et pourtant, depuis le jour de notre rencontre, je lai vu, ou plutôt non,
Mon cur la vu, depuis si longtemps que je sait quil n est pas juste un homme.
Depuis tout ce temps ou mon cur ne me laissais voir que les apparences, tout en
Sachant le dessous des choses.
Alors le voilà, le fils de la terre, je nose penser ce que ces mots veulent réellement dire.
Je me met à croire soudain que peut être sa mère
.. non
. Impossible
..
Mais qui aurait pu dans ce cas
A peine le mélange de joie, de stupeur, de réconfort et d interrogations sinsinue en moi que
Les fées me transporte déjà dans lazur des cieux.
Comment décrire ce que je vois, c est impossible
Les rayons de multiples soleils qui dansent ensembles au travers de doux nuages cotonneux
Qui semblent vouloir repeindre la terre de milles couleurs et de milles formes.
Les fées dont les robes échevelés détoiles quelles laissent derrière elles font scintillés
Les feuilles des grands arbres qui cachent la terre à mes yeux. On dirait un ballet de lumière
Si merveilleux.
Je vole entre le ciel et la terre, conduite par ces petites fées qui samusent de me voir
Ebahie, bouche ouverte, devant tant de beauté.
Je touche terre,
Enfin nous voici arrivés, mais où, et surtout pourquoi ici. Je connaît la réponse, et cest bien cela
Qui meffraie le plus. Mon visage se fige soudain.
Je stop net, il serait illusoire de croire que je saurait me regarder en face sans en garder des traces
Indélébiles. Quand je regarde mon passé, je me voit si moche, haineuse, et sale en dedans.
Suffira til quil maide pour surmonter ma peur, non, pas de peur, cette fois c est bien de la
Terreur que jéprouve. J aurait déjà fuie si ce netait la mer derrière moi qui men empêche.
Ho, non pas que je craigne la mort, non, mais ce que je vais affronter là est bien pire.
Même Shizen a du mal à se voir tel quil est en réalité, alors moi, pauvre erre de rien,
Humaine sans rien de spécial pour me préparer à cela.
Un regard troublé, perdue,
Je le cherche frénétiquement, je ne peut affronter cela seule, non je ne peut
Les yeux grands ouverts, scrutant lhorizon, le cur qui bat a 100 à lheure.
Je le cherche, je suis paniquée,
Par Shizen DuVal le 6/3/2002 à 21:23:39 (#1075470)
Je me retrouve, translucide tel un fantôme, derrière elle alors que des ombres menaçantes sapprochent au devant tel des nuages noirs de tempête. Derrière moi se tiennent les esprits des bois; ils me ressemblent quelque peu avec leurs yeux ambres et leurs traits fins. Je décide de garder le silence et observer la tempête savancer de plus en plus. Je ne suis quun gardien, un observateur. Interagir le moins possible. Affronter lorage est la première épreuve
Un voyage
Par Aclys Du Val le 7/3/2002 à 9:30:51 (#1077087)
Je le vois, juste derrière moi, à quelques pas, il est là qui me sourit tendrement.
Il est venu accompagné damis, desprits des bois, qui le regarde, hésitants.
Je comprend alors que malgré sa furieuse envie de me venir en aide,
Il ne bougera pas cette fois. Je dois affronter mon miroir toute seule.
Un frisson me parcours, comme si le temps metait compté.
Allons ma fille, secoue toi, lui te fait confiance pour tenvoyer affronter ce que tu est
Réellement. Soit prête et surtout, surtout, ne le déçois pas.
Enfin dans mon esprit le mot est lâché, enfin il est dit.
Ne pas le décevoir, être digne, se montrer digne dêtre sa femme.
Enfin le moment,
Soit, puisque si je ne le fait pas, il ne me regardera plus jamais de la même façons,
Alors jy vais
Lentement, pas après pas, javance vers ce qui ressemble a de la brume opaque et agité.
Le début,
Apparaît soudain devant moi une scène, une image plus que réelle,
..
Je suis à la fontaine de LightHeaven, non loin de la, une femme et un homme
Sinvectives méchamment. J ai du mal a comprendre les mots mais je les
Reconnaît. Un frisson me parcours toute entière, je tremble comme une feuille.
Mère, cest ma mère que je vois, et cet homme, des larmes coulent de mes yeux.
Erek, Erek Main Gauche, et soudain lattaque, rapide, foudroyante, la lame
Fend lair à une vitesse telle que, même avec toute son agilité darchère Valys
Ne peut esquiver le coup mortel. Un éclair de lumière, du sang, un enfant qui etait prêt
A naître et qui gît au sol sans vie. Lhomme le regarde avec un air étrange mêlé
Détonnement, de surprise et de pensée noires de vengeances. Alors il se rue sur lenfant,
Le masse, le masse encore, il lui insuffle finalement la vie. Il tombe sur le coté, épuisé
Tant physiquement que psychiquement. Lenfant est sauvé, cest une fille, ce jour
Il décide de lappeler Aclys.
Lapprentissage,
Le brouillard à nouveau, puis des images confuses et rapides de 14 années passées
A apprendre la haine, la peur, la rage, la défiance. 14 année sous le joug dun homme
Qui pour cette enfant avait autant damour véritable que didées malsaines.
Défilent devant mes yeux nombres de coups, de colères subies, consolée par Annias sa compagne.
Les retrouvailles,
Encore se brouillard, je me retrouve au pont, celui de lîle de lasile que jaffectionne tant.
Cette fois un homme est présent avec ma mère. Minas, cest lui qui me découvrit après toutes
Ces années de recherche désespérées. Une douleur, un déchirement immense qui me brise le
Cur entre la joie de retrouver mes vrais parents, et le fait de quitter Erek et Annias.
Tout saccélère,
Je suis dans les grottes de Jarko, il vient me rejoindre, je le vois rencontrer la fillette
Que je suis, autant aimante encore quapeurée. Les larmes coulent de mes yeux rougis
Au moment où je le vois violer la fillette alors impuissante.
Puis les images accélèrent encore, Reine Sorcière qui vole mon âme, Kalimshar
Qui profite de la confiance de cette fillette pour la violer à son tour.
Valys qui quitte son mari et sa fille pour vivre avec Cythraul.
Zhyn, Velvet, Alphée,
.
Tout défile à une vitesse faramineuse, la tête me tourne. Je ne distingue même plus
Les images qui défilent devant moi, trop rapidement. Le noir, je tombe inanimée.
(a suivre
.)
Maintenant je sais
Par Aclys Du Val le 7/3/2002 à 13:56:29 (#1078038)
Réveil,
Jouvre les yeux, un peu endolorie par ma chute, une vive douleur me fait savoir
Que j ai du heurter le sol durement. Mais je savait que la suite serait ma vraie douleur.
Je me relève donc, toujours engoncée dans ce brouillard opaque mais étrangement
Pas du tout suffoquant. Comme si il netait quune toile légère servant à regarder
Les images de ma vie. Je me tient là, debout, attendant un peut angoissée la suite des
Evennements.
Le face à face,
Comme je my attendait elle apparue enfin devant moi, le voile se lève doucement
Me laissant le temps de la découvrir au fur et à mesure. Elle est un peu plus petite
Que moi, plus mince aussi, laccouchement peut être. Je commence à la détailler
De haut en bas. Ses cheveux tout dabord sont longs et rouges comme le sang,
Son visage est mince, presque trop, ses yeux sont dun gris profond, un regard qui semble voir
Au travers de lâme. Un détail minterpelle, elle a les mêmes oreilles pointues que Shizen.
Celles des demons bien sur, pas celles des esprits, mais qu'importe.
Ce détail me donne presque envie de sourire. Le corps est mince lui aussi mais irradie une
Force peu commune en rapport à la frêle constitution de lêtre. Elle porte de simples vêtements
De toile déchirés, élimés par le temps. Et elle reste là, aussi figée que moi, son regard si profond
Semblant sonder les tréfonds de mon âme. Le face à face ne dura sans doute quun instant mais jeu
Limpression dune éternité. Elle me tendit alors une main, frêle, et quelle ne fut pas ma surprise,
Un petit tatouage de Dragon sur la paume de la main semble vouloir mordre quiconque
s'en approcherait. Celui de mon epaule , le meme, troublant.
Premier contact,
Je ne saurait dire pourquoi mais depuis mon réveil, toutes peurs, toutes craintes avaient disparues.
Je me sentait sereine, presque rassurée de voir cet être paisible et calme qui me faisait face.
Apres que je lui ai pris la main, sans craintes aucunes à ma grande surprise
Sa bouche souvre enfin,
Bonjour Aclys, me reconnaît tu ?
Je restait sans voix, je savait pourtant la réponse mais
, ladmettre
..
Je lui fit alors juste un signe de tête affirmatif pour répondre à la question.
Tu dois le dire ! ! prononcer les mots ! !
Le ton est devenu plus ferme, et je sent le regard devenir plus pressant et pesant sur moi.
Dans un effort comme jamais je nen ai produit avant je me force a balbutier le mot
Dune voix timide et presque inaudible.
Moi
Dit le fort et sans retenue, accepte les choses qui le doivent ! !
Cette fois le ton est carrément autoritaire, presque menaçant. Je me reprend alors et en réponse à son ton
Pressant je répond dune voix ferme et parfaitement distinct.
MOI ! ! !
Il ne suffit que dun éclair, le temps dun éclair et elle avait disparue. Je restait là, immobile, étonnée.
Les retrouvailles,
Un petit bruit dans mon dos, je me retourne et constate que Shizen est là. Comme il est beau en esprits
De la nature, jamais je naurait cru le préférer autrement que dans sa condition dhomme.
Je me dirige vers lui un sourire Bea sur les lèvres, lui me regarde aussi, mais pas comme avant
Je ne comprenait pas le pourquoi de ce regard étrange, souriant mais étrange, alors que japprochait
De lui, je vit mon reflet dans leau juste derrière lui. La stupeur se lit dans mes yeux, pas de frayeur,
Juste de la stupeur, jetait devenue elle, elle, celle la même qui me faisait face il y à quelques instants
A peine. Instinctivement je touchait se visage, se corps qui etait miens désormais.
Verdict,
Je me sens bien, presque comme si je navait jamais été réellement dans ma peau à part aujourdhui.
Je me sent soulagé de savoir enfin ce que je suis vraiment. Un peu démone, un peu esprits de la nature,
Un peu sang et un peu eau, un peu feux et un peu air. Au fond je navait peur que de moi même.
Je regarde mon amour de mes yeux gris, et je ne peut résister au plaisir desquisser un sourire,
Lui qui ma entraîné ici, lui qui sait son âme depuis longtemps, lui même refuse encore de croire
Ce que je vois clairement maintenant. Son âme ne peut mentir à mon regard, et je sais, ho oui je sais
Pourquoi sa vue ma tellement éblouie se jour là. Pourquoi mon cur cest mis à battre sans explications
Devant se gamin de 10 ans. La question reste, aime til ce quil voit là, devant lui.
Apres cette épreuve je sais, je sais quil maime toujours, je sais quil a toujours lut en moi,
Mais comme le disait cette Aclys la première fois que je lai vue
.
Les mots doivent êtres dis.
Je le fixe toujours, il sait que jattend sa réponse, sa réaction
Par Misha du Val le 7/3/2002 à 13:59:20 (#1078052)
Par Shizen DuVal le 7/3/2002 à 15:31:14 (#1078479)
Je nai pas cessé de fixer mon aimée et elle me fixe en retour. Ses yeux gris me rappellent les nuages
et je sens en moi lenvie de souffler et de les disperser, voir toutes les merveilles quils protègent. Mais mes yeux nont-il pas léclat du soleil? Peut-être un rayon pourra t-il traverser ces nuages..? Et son allure, svelte, gracieuse et ses cheveux si contrastant
provocante. Oh oui, je laime. Plus que jamais. Un voile sest levé de nos consciences entremêlées, de nos âmes soudées. Elle est belle
Nos regards, accrochés lun dans lautre, je nai pas remarqué que je me trouvais agenouillé près delle dans le sable. Elle est bien éveillée cette fois, assise au centre du cercle de symboles qui sestompent doucement. Mais nos yeux ne veulent pas se laisser ne serait-ce quun instant pour voir où nous sommes; peu importe. Je vois encore, superposée à ma vision, cette image delle que jai vu au fond de son âme même si celle qui se tient devant moi ressemble en tous points à une simple femme humaine
à par un léger détail
Levant ma main pour caresser sa joue, japerçois sur celle-ci un léger traçage de symboles et darabesques dun vert profond. Aclys porte le même à sa main droite
rien de mieux pour remplacer deux bagues de mariage depuis longtemps perdues aux mains agiles de voleurs. Je la sens frissonner sous la caresse de mes doigts sur sa joue
et cette image qui ne veut pas me quitter, femme à la chevelure de feu, aux courbes sensuelles
Elle connaît que trop bien mes désirs et comment maîtriser ce feu qui enflamme cur et esprit. Un simple baiser langoureux de mon aimée et la journée passa
passion et volupté
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