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Le Génie de Naekeal.[Contes et Légendes Sélénites]
Par Ange Majere le 4/3/2002 Ã 22:04:42 (#1064430)
Il attendait que son public afflue vers la fontaine.
Ce rendez vous était devenus quotidien.
Chacun en ville était au faite que le dénommé Ange Majere sortais de l’ombre
Quand la lune ce faisait blanche et que la nuit revêtait son manteau noire
A la lueur dÂ’une lanterne il venait conter au jeune Enfant de merveilleux contes.
Quand la place fus remplis Ange ouvrit un Livre.
Et il commença son récit.
Bonsoir a vous
Ce soir je vais vous conté l’histoire d’un petit Enfant Nommé Naekeal.
Dans une rue sombre, clairsemée de taches de lumière, un enfant cherchait quelque chose.
- Tu es sûr de l'avoir perdu ici?
lui demanda un aventurier qui passait là .
- Non.
- Alors, pourquoi cherches-tu ici?
- Parce qu'il y a de la lumière.
Et le lendemain, l'enfant était encore là .
- Tu ne l'as toujours pas retrouvé ? Ca ne m'étonne pas si tu ne sais pas où tu l'as perdu, lui dit le passant. Tu n'es pas bien malin.
Mais l'enfant continuait de chercher.
Le 4e jour, il cherchait encore au même endroit.
Le passant repassa le 6e jour. Il vit encore l'enfant en train de chercher.
- Ecoute, lui dit-il, montre-moi où tu as perdu ce que tu cherches. Nous allons y aller ensemble et peut-être qu'à nous deux nous le retrouverons.
- Non !
Et l'enfant rentra chez lui, comme il le faisait à la même heure chaque jour, dans son quartier sombre.
Le 7e jour, il plut. L'enfant ne vint pas. Ni le lendemain qui était encore un jour de ciel bas.
A la fin de l'après-midi du 9e jour, il cherchait de nouveau, cette fois sous un soleil revenu à claire-voie dans la rue. Il allait partir quand un éclat blanc par terre, attira son regard. C'était un petit dé métallique aux faces rayées à demi rongées par la rouille, mais qui brillaient. Un objet sans valeur ni attrait, cependant l'enfant le ramassa comme on prend un trésor. Par quel instinct? Pour quelle raison ?
- Tu as trouvé ce que tu avais perdu? lui demanda le passant qui passait là par hasard.
- Oui, répondit l'enfant sans hésiter.
Et il partit en serrant sa main sur le petit dé.
Dix pas plus loin, il fut obligé d'ouvrir la main sous la poussée du dé qui grossissait. Il le mit alors dans sa poche.
Un peu plus loin encore, le dé craqua la poche tant il avait continué de grossir. L'enfant le porta dans ses deux mains.
Quand le dé fut gros comme une citrouille, l'enfant le posa au sol. Ses vieilles faces se craquelèrent aux endroits des rayures, le dé s'ouvrit. Il en sortit un curieux personnage aux poils d'argent, aux longues oreilles d'or et à deux queues aussi touffues que celle d'un écureuil.
Emerveillé, l'enfant le regardait grandir, grandir jusqu'à ce qu'il devienne aussi grand que lui.
- Bonjour, dit le personnage. Tu m'as appelé, me voici, Minuit-le-Génie. Que dois-je faire pour toi ?
Sur le coup, l'enfant ne put dire un mot. Il regarda Minuit à s'en dévisser les yeux, puis un sourire commença d'illuminer son visage, jusqu'à l'éclat de rire, joyeux, franc.
La seconde d'après il sautait de joie.
Autour de lui, la lune inondait la rue. Alentour, l'ombre avait disparu.
- Je veux que tu retrouves ma mère! dit l'enfant.
- Où est-elle partie?
- Dans un endroit que je ne connais pas. Elle me donnait la main, ici quand un jour d'orage, un éclair blanc est arrivé et l'a emportée dans un grand bruit de tonnerre. Cherche-là Minuit-le-Génie et ramène-la moi!
- Il en sera fait selon ta volonté, mon maître.
L'enfant s'assit sur le trottoir, près du gros dé ouvert et commença d'attendre.
- Aurais-tu trouvé ce que tu cherchais ? demanda le passant.
- Oui.
- Quoi ! Ce vieux tas de ferraille ! Eh bien !Â…
Le lendemain, le passant retrouva l'enfant au même endroit.
- Mais qu'est-ce que tu fais encore là ! Décidément, tout ça n'est pas normal, aussi je vais appeler la Garde pour qu'elle te ramène chez toi où tes parents doivent s'inquiéter.
L'enfant ne répondit pas, mais une heure après, un Garde s'approcha de lui.
- Allons petit, tu ne dois pas rester comme ça. Dis-moi où tu habites pour que je te ramène chez toi.
- Non! s'écria l'enfant. Je dois attendre ici, elle va venir, il m'a promis de la ramener!
- De qui parles-tu?
- J'ai pas le droit de le dire, sinon ça marchera pas, je le sais!
- C'est pas bien malin de raconter des histoires. Tu t'es échappé de chez toi, un point c'est tout. Alors tu vas me suivre sans rouspéter!
Et le Garde amena a la Capitainerie l'enfant qui se débattait.
- Quel est ton nom?
L'enfant gardait la tête baissée.
- Eh bien tu vas attendre ici le temps que nous retrouvions ta famille où que quelqu'un te réclame.
Et ils firent entrer l'enfant dans une petite pièce qu'ils refermèrent à clé.
Quelques instants plus tard, l'enfant n'y était plus ; une vitre de la fenêtre qui donnait sur la rue était cassée.
- Il faut retourner où nous l'avons trouvé, dit l’un des Gardes. Il doit y être encore!
Effectivement il y était, assis près du gros dé toujours vide.
- Cette fois, nous allons t'attacher et tu ne nous échapperas plus! C'est pour ton bien mon garçon, comprends-le.
- Vous n'avez pas le droit, elle va revenir, je le sais, elle va revenir!
- Mais qui donc, Ã la fin?
- Ma mère!
Pour le coup, les deux hommes se regardèrent, étonnés.
- Tu veux dire que tu as perdu ta mère dans la rue?
- Elle va revenir, je dois attendre Minuit ici. C'est lui qui me l'a dit.
- Et qui est Minuit?
- Le Génie qui m'aide.
Les deux Gardes éclatèrent de rire et s'emparèrent de l'enfant par le bras.
- Allez, suis-nous!
- Laissez-moi! Laissez-moi! Au secours Minuit!Â… Minuit!
Tout d'un coup, l'enfant qui se débattait se retrouva par terre. Les Gardes l'avaient lâché sous l'effet d'une surprise intense : près d'eux, un curieux Personnage aux poils d'argent, aux oreilles en or et à la queue double était en train de rapetisser jusqu'à rentrer dans le gros dé aux facettes usées, qui se referma sur lui.
A côté du dé, une femme souriait. Elle était pâle, maigre, mais son sourire était aussi lumineux que la clarté d’une pleine Lune. Elle ouvrit ses bras. L'enfant s'y jeta en hurlant de joie.
- Maman! Je savais que tu n'étais pas morte!
- Remercions tous deux Minuit-le-Génie. Mais surtout merci à toi mon petit Naekeal de n'avoir jamais désespéré et d'avoir compris qu'il faut parfois savoir compter sur tout… même sur ce qui n'a l'air de rien… Sait-on jamais !
Comme a son habitude une fois son récit fini
Sans dire un mot Ange disparaissait.
Mais jamais très loin il écoutait les réactions de ses auditeurs.
Enfant de la Nuit
Gardien des Reves
Par Subtil le 4/3/2002 Ã 22:15:15 (#1064525)
Excellent bonne continuation ca va barder ;)
:lit:
Par Yolinne MIP le 5/3/2002 Ã 0:07:53 (#1064700)
Une dernière pensée pour son ami avant de regagner les Ombres appaisantes.
Par Dodgee MIP le 5/3/2002 Ã 0:12:09 (#1064719)
D'autres conteurs d'autres histoires, qu'il était bon de pouvoir ainsi échanger et apprendre.
Par Ange Majere le 5/3/2002 Ã 20:28:42 (#1068748)
qui semblait encore emerveillé par son récit.
Il avait vu son ami Yolinne parmis la foule,il avait d'ailleur éscissé
un sourire quand leur regard ce croière peu etre l'aura t'elle vu.
Aussi il avait reconnu celui qui se faiait appelé par le nom de Troubadour,il lui faudrait le rencontrer leur chemin était lié.
-Troubadour ton chemin et le mien son semblable
Peu etre un jour nos voies se mèleront dans un grand récit
Par Finulan Elfy le 5/3/2002 Ã 20:35:20 (#1068802)
*se dit qu'il qu'il a eu une bonne idée de passer par ici*:rolleyes:
Par L'Ombre Masquée le 5/3/2002 à 20:58:31 (#1068989)
C'est avec un sourire satisfait,dissimulé derrière un Masque lui donnant l'air imperturbable qu'il disparru en l'espace d'un instant.
Par Dias Tribal le 5/3/2002 Ã 23:18:12 (#1070019)
(je rappel qu il est possible de voir les legendes et contes selenites sur le site des enfants de la nuit:) )
Par Yu-mi Darken le 6/3/2002 Ã 17:09:10 (#1073336)
Par Galius de Vades le 6/3/2002 Ã 19:17:21 (#1074300)
Il s'était placé à son endroit favori, à l'ombre d'un arbre centenaire jouxtant la grande place, un peu à l'écart de la foule pour méditer sur ces paroles.
Dès le dernier mot prononcé par l'orateur, il sentit la hâte de voir venir le jour prochain accompagné d'une nouvelle histoire.
Par Ibuki Tribal le 6/3/2002 Ã 21:32:46 (#1075566)
"Quelle bonne initiative" pensa t-elle.
Ibuki regarda les personnes qui s'étaient rassemblées et qui écoutaient, toujours plus nombreuses, les recits qu'il venait leur narrer.
"Quel dommage que je ne puisse rester... "
Elle jeta un dernier regard, apercevant quelques visages familiers et s'eloigna de la foule.
Par Serenade le 6/3/2002 Ã 22:52:16 (#1076084)
Assise en tailleur au pied du mur gris de la maison la plus proche de la place elle restait impassible, les yeux fermés. Jamais elle ne manquerait ces rendez-vous...
Par Lorana le 7/3/2002 Ã 2:37:47 (#1076599)
Par Conrad McLeod le 7/3/2002 Ã 6:35:41 (#1076801)
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