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Il vaut mieux mourir...
Par Taramir Valdamor le 27/2/2002 à 21:53:00 (#1037134)
Un jeu pour les gouverner tous, un jeu pour les trouver
Un jeu pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
Au pays de Goa où s'étendent les ombres.
Il vaut mieux mourir... que de disparaitre...
Re: Il vaut mieux mourir...
Par baai le 27/2/2002 à 23:25:40 (#1037563)
Provient du message de Taramir Valdamor
Il vaut mieux mourir... que de disparaitre...
Moui, c'est ce que disait un coupeur de têtes dans le temps.
Il a eu droit aux deux. Avec ton goa, que passa ?
Dans le doute et n'étant pas coupeur je préférerais Faulkner : "entre le néant et la souffrance, je prends le néant". Quoi que, très personnellement j'aurais sans doute opté à l'inverse.
whaaah :)
Par Lylas de Arnise le 27/2/2002 à 23:40:50 (#1037628)
Between Greeth and nothing I choose Greeth ...
C pas la situation la plus gaie de la littérature :p Mais ...
Par Capuche le 28/2/2002 à 0:33:50 (#1037812)
whaaaaa :)
Par baai le 28/2/2002 à 0:38:03 (#1037825)
Bon, pour finir sur "les palmiers sauvages" je ne renie pas, même si je vois plus directement derrière sa déclinaison wendersienne, que je ne renie pas non plus... euh comment dire ? Bon, c'est à cause de Taramir, Faulkner est venu tout seul.
Maintenant s'il n'y avait pas eu de point de départ, j'aurais plutôt penché d'autres côtés. De nombreux autres côtés, inutile que je m'y étale. Juste un exemple : le "il faut toujours défendre les forts contre les faibles" nietzchéen (le fort n'étant bien sûr que l'esprit libre opposé à la fourmillière moutonnière et surnuméraire, avec ses armes de conventions).
Juste un exemple : le très bressonien (et pour cause) "les conséquences doivent précéder les causes, jamais l'inverse". Ce qui ne le rend pas moins responsable du "l'extraordinaire n'est que de l'ordinaire dont on s'est approché d'assez prêt".
Moralité du post : être ton pote me fait dire n'importe quoi.
Par baai le 28/2/2002 à 0:40:10 (#1037830)
Par Trautorn le 28/2/2002 à 0:46:02 (#1037837)
Rien à voir je sais mais quand on parle de Nieztche , c'est plus fort que moi, ça me secoue les paluches, ça me gratouille les papattes , ça me chatouille les phalanges surtout quand il s'agit de Baai, bref ça me démange les mimines, et voilà le résultat...
Quant à Capuche, je pense qu'il a raison mais surtout in concreto, et non pas in abstracto... c'est mon point de vue, mon humble de point de vue, comme j'avais coutume d'écrire à une époque faste mais révolue
Par Trautorn le 28/2/2002 à 0:47:42 (#1037841)
Par baai le 28/2/2002 à 1:05:42 (#1037871)
Si tu achoppes sur Nietzsche (est-ce bien ça ?), ce ne pourra être qu'une erreur. Se fonder sur ses re-lecteurs et interprétateurs les plus tambourinant, c'est achopper et c'est être démangé... Je le suis également. Un peu comme se taper un "ancien testament" dans une version de catéchisme : ce sont d'irrépressibles désapprobations et envies de vomir. Alors que relus par Ouaknin, Chouraqui... à l'origine, comme cela devient humaniste ! phénoménologique ! généreux et philosophique ! pataphysique même avec un peu d'imagination.
Pour Nietzsche c'est idem : faisons feu de toute interprétation wagnérienne (pour ne pas dire pire) et relisons les choses simplement, humainement. Au besoin on prendra un passeur Deleuzien. Ensuite fini des doutes (et en somme on fait aussi des gens et des oeuvres ce que l'on ressends). Ce sera là aussi, enfin ! un humanisme sans faille.
Tu dois me croire, mais tu peux vérifier :)
Sinon Trautorn grosse déception en début de semaine. Je vérifie, vois que H. est en Svea East, je me dis zou je vais lui dire bonjour... en cours de cheval je vérifie : hop plus rien, finie la correspondance ! :(
J'aurais peut être dû pigeonner du coup, mais je ne voulais pas pigeonner.
Et maintenant c'est dur-dur, j'ai tant de boulot que je n'y suis plus et slalome de forum en forum
:ange:
Par baai le 28/2/2002 à 1:09:04 (#1037874)
Néanmoins... Lacordère ici apporte à la confusion. Au commencement était le Verbe, d'où l'utilité de s'entendre sur les mots.
Evidemment j'avais précisé, nous n'avons plus qu'à en déduire que le faible de Lacordère = (environ égal, le domaine est un poil différent) le fort de Nietzsche.
Pour finir la plus belle et la plus vialatienne : "L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau."
Oulàh :)
Par Lylas de Arnise le 28/2/2002 à 1:32:56 (#1037924)
Je vous relirai demain matin ... ca ira mieux :p
Ce ki me fait peur, c ke je crois ke meme au matin je capterai rien
:( :( :(
Vé aller redécouvrir les charmes de l'altérité sous ma couette moi , et me livrer a une intense méditation sur les moelleux oreillers Haristocratuspitiques
....
*hop*
:ange: :ange: :ange:
Par Tanael leLoup le 28/2/2002 à 4:43:09 (#1038187)
Rien à voir je sais mais quand on parle de Nieztche , c'est plus fort que moi, ça me secoue les paluches, ça me gratouille les papattes , ça me chatouille les phalanges surtout quand il s'agit de Baai, bref ça me démange les mimines, et voilà le résultat...
hé hé hé
"Tout se qui ne nous tue pas nous rends plus fort ! ":hardos:
c'est ma devise :merci:
Par Dwelfigor le 28/2/2002 à 7:52:51 (#1038305)
J'espere quand meme vous revoir a l'occasion ...
Trautorn je suis soudain troublé qu'un grand homme ai un jour osé apprecier l'oeuvre du plus taré (pour pas dire facho) de tout les pseudo philosophes.
Je suis aussi Grand que dieu et Dieu est aussi petit que moi ... c'est bien la seul chose d'a peu pret potable qu'il ait ecrit ... a condition de pas le prendre au premier degré ... et encore ...Tout se qui ne nous tue pas nous rends plus fort
Hmmmmm tu veux etre plus fort ? vas y ! frottes ... sinon t'as peu de chances d'etre plus fort a l'avenir ...
Par Eender le 28/2/2002 à 7:58:19 (#1038315)
Pi d'abord eingg ? Moi en fait je chie plus sur GOA, j'ai des action FT d'abord !!!
Gnagnagna :doute: !!!
*signé un minuscule actionnaire anonyme (MAA) qui veut gagner des sous*
Par Lylas de Arnise le 28/2/2002 à 9:12:06 (#1038424)
de Baai : Moralité du post : être ton pote me fait dire n'importe quoi.
Rholàlà faut pas te mettre dans des états pareil didon ... Bon Bon Bon je retire Baii t plus mon pote comme ca tu seras plus mieux guéri ...
Car comme disait Nicholas Stavroguine, le Possédé de Dostoïevski ... Tout homme est digne d'un parpluie ...
Vi je sors :(
Par Taramir Valdamor le 28/2/2002 à 9:43:14 (#1038495)
Pour parler dun autre sujet tout autant passionnant
Un jour une fille ma dit :
La simplicité féminine nest pas accessible à la complexité masculine
Javoue que ca ma fait réfléchir
évidemment jaurai pu lui dire que le contraire me semblait vrai également, mais je pensais plutôt lui répondre
heureusement !
Par Darwil Valdamor le 28/2/2002 à 10:05:04 (#1038540)
bon... il est trop tôt pour ce genre de lecter... Annibal au moins..
Sur ce... bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus Trautorn chéri
tu deviens quoi ? vilain va :p ne pas donner de nouvelle !!! tsssssss
A part ça... il n'est pire folie que la folie elle-même, je dirais et donc...
Bisouuuuuuuuuuuuuuus powa... hein ? non je suis pas folle et de toutes façons, c'est pas contagieux :ange:
Bisous mon époux chéri, na !!
Par Lilith_666 le 28/2/2002 à 11:42:02 (#1038824)
Je ne suis pas certaine que ta réponse, Taramir, soit très flateuse pour la gente féminine.
D'un autre côté elle me semblais bien simpliste, cette jeune fille, pour avoir une vision aussi manichéenne.
Par baai le 28/2/2002 à 12:44:39 (#1039042)
La simplicité n'est pas le simplisme. Il faut dans une première phase avoir beaucoup complexifié pour parvenir à la dimension du simple.
C'est pour l'homme dis donc Taramir qu'elle n'est pas flatteuse ta fille ! :doute:
(par contre c'est tjs dommage de sacrifier une pensée vrai sur je ne sais quel autel (le marie-pas-clairisme ? :D ), et d'ainsi mal relire Taramir qui a été plutôt clair : qu'est-ce qui n'est pas accessible à quoi ou à qui ? qu'est-ce que la phrase présente comme but à atteindre ? et sans ironie ? Voilà, à partir de là il n'y a plus qu'à faire un minimum confiance à l'auteur du truc)
Par penneflamme le 28/2/2002 à 13:02:09 (#1039100)
Par Trautorn le 28/2/2002 à 13:49:41 (#1039302)
Dwelfigor je crois que tu t'es fourvoyé sur mon post, j'ai du mal avec Nietzsche :) Et si tu avais des doutes, ils auraient du disparaître avec la réponse de Baai que je félicite pour son excellente déduction sur le fort et le faible ;) Tout ça pour dire que la seule volonté ne suffit pas. Que tu vois en Nietzsche une exhaltation de la force consciente de l'être humain plus qu'une différenciation fondée sur les degrés de volonté dont nous sommes capables ne me surprend pas , venant de toi Baai ;)
Certes j'ai encore beaucoup à lire et à apprendre de Nietzche , et la réponse de Dwelfigor me conforte là dessus : in medio est virtus, ne partons pas dans une extrême intolérance contre des absolutistes au risque de tomber dans les mêmes travers que ceux que nous fustigerions.
Nietzsche n'a pas tout faux (là preuve je le paraphrase parfois :p) , il n'est pas non plus ce Satan qu'il est de bon ton de le qualifier , comme il est de bon ton de louer cette célébration partisane de l'emprise de l'homme sur lui même. Partisane parce qu'il fait abstraction de l'environnement et de sa force déterminante et c'est là que je pointe du doigt l'encens qui le couvre. Le pouvoir ne vient pas du vouloir, mais du savoir . Sans savoir ,nous nous condammnons à un abrutissement sysipho-camusien , de panem et de circenses que nous distribuent nos maîtres (*) bienveillants ,et où seule l'acceptation de notre aliénation constituerait une issue à ce cercle hanté par le vice de l'absurde. Conclusion, il faut relativiser tant dans la louange que dans la critique.
Relativiser, graal synthétique de la réthorique Hegelienne (*), relativiser encore quand une femme s'adressant à un homme, lui parle de simplicité féminine et de complexité masculine. Car l'homme lui répondant , lui retournerait sans doute que la complexité est chez la femme, et la simplicité en l'homme : ce qui se comprend bien s'énonce clairement non? (Comme quoi il arrive parfois d'être prophète en son pays, du moment qu'on prêche pour sa paroisse) Et Baai l'a très bien dit : simplicité n'est pas simplisme, mais en l'espèce il s'agirait plutôt selon moi de clareté, d'une limpidité aqualithique de ce que nous comprenons et maîtrisons par opposition à la complexité de ce qui nous échappe , et nous intrigue.
Il fallait toute la verve féministe de Lilith, pour défoncer , le poing rageur et vengeur, ce pont levis déjà abaissé ;) (bise Lilith :p ;) ) Comme le disait un grand esprit de notre temps : "Les féministes aiment la difficulté,c'est là toute la beauté de leur combat, elles rajoutent aux femmes des embûches à celles que distillent les hommes sur leur chemin."
...
:rolleyes:
:ange:
Par Lilith_666 le 28/2/2002 à 14:45:13 (#1039501)
Mais puisque nous sommes dans les citations : "Plus les femmes ont été asservies par les lois, plus leur empire a été dangereux. " Condorcet
Sommes-nous plus dangereuses aujourd'hui, que nous avons acquis une certaine égalité juridique, qu'il y a 50 ans?
Par Murmure le 28/2/2002 à 15:49:44 (#1039727)
VAISSELLE ET VITE !!!!!!!!!!!!!!!
:ange:
Par Lilith_666 le 28/2/2002 à 16:54:44 (#1039966)
Par Murmure le 28/2/2002 à 16:57:22 (#1039980)
libre à toi, comme tu pourras tout nettoyer en meme temps, parfait :p
Allez hop hop au taf !
Par Lilith_666 le 28/2/2002 à 17:02:18 (#1040001)
Meilleur moyen pour ne pas avoir de vaisselle à faire :D
Par Menforu le 28/2/2002 à 17:11:45 (#1040044)
:enerve: :enerve:
C'est pas fini de mettre le boxon et de laisser de la vaisselle cassée et sale de surcroit ?????
:hardos: :hardos:
Par Murmure le 28/2/2002 à 17:30:14 (#1040150)
C'est pô moi c est elle !!!!!!!!!!
:sanglote:
Par Lilith_666 le 28/2/2002 à 17:33:02 (#1040159)
*continue à envoyer la vaisselle sale à tout va* :ange:
Par baai le 28/2/2002 à 18:05:15 (#1040345)
Provient du message de Trautorn
Que tu vois en Nietzsche une exhaltation de la force consciente de l'être humain plus qu'une différenciation fondée sur les degrés de volonté dont nous sommes capables ne me surprend pas , venant de toi Baai ;)
Certes j'ai encore beaucoup à lire et à apprendre de Nietzche , et la réponse de Dwelfigor me conforte là dessus : in medio est virtus, ne partons pas dans une extrême intolérance contre des absolutistes au risque de tomber dans les mêmes travers que ceux que nous fustigerions.
Nietzsche n'a pas tout faux (là preuve je le paraphrase parfois :p) , il n'est pas non plus ce Satan qu'il est de bon ton de le qualifier , comme il est de bon ton de louer cette célébration partisane de l'emprise de l'homme sur lui même. Partisane parce qu'il fait abstraction de l'environnement et de sa force déterminante et c'est là que je pointe du doigt l'encens qui le couvre. Le pouvoir ne vient pas du vouloir, mais du savoir . Sans savoir ,nous nous condammnons à un abrutissement sysipho-camusien , de panem et de circenses que nous distribuent nos maîtres (*) bienveillants ,et où seule l'acceptation de notre aliénation constituerait une issue à ce cercle hanté par le vice de l'absurde. Conclusion, il faut relativiser tant dans la louange que dans la critique.
:ange:
Pour ton premier paragraphe cité ici, je ne suis pas certain de voir où tu veux en venir. Partisan du meilleur plutôt que du pire (comprenons : de la présomption d'innocence), j'y verrai ce que je préfère y voir, donc le meilleur :D Et venant de toi ce sera un risque minime, ôté la possibilité de ne pas définir les mots pareillement. Donc à propos de ces mots ... Oui, j'ai gardé de l'adolescence une tendresse naïve pour Deleuze... ce pourquoi ne mot de "force" me plaît bien plus que celui de "pouvoir" (compétition, domination), mais bien moins que celui de "puissance" = la puissance somnolente est bien celle du surhumain, mais le surhumain n'est jamais ce qu'en font les majorités. Ce n'est pas un homme reniant l'homme et se plaçant au-dessus (problème faustien, délire icarien), c'est au contraire un homme vraiment humain, ouvert, habité dans une coexizstence indiscernable autant d'un lui-autre que de lui-même.
Et ça tombe bien que tu convoques Hegel... Car Hegel comme Kierkekaard comme... Nietzsche n'ont jamais travaillé que le même message, au moyen de concepts différents. Le surhumain est une ouverture à la dimension du Nouveau (l'aleph), et l'expression d'une liberté.
Quant à la dialectique hégelienne du maître et de l'esclave ("le Procès" revu par Welles est admirable pour cela), elle dit la même chose, mais dans une phase un poil en avant : comment se libérer des enfermements ? ... Nietzsche lui prend les choses déjà après ça, visant un homme pleinement libéré.
Plutôt que d'étaler, je conseillerais la bonne lecture de "Nietzsche" par Deleuze (puf, collec philo). Ca peut paraître ardu, mais en lisant avec... simplicité !! :D ça vient tout seul.
Ensuite que Nietsche te paraisse ne pas vivre suffisamment en tenant compte de son envirronnement, je dis non. Justement, il en fut trop touché. Il fut un Innocent au moins égale à Mouchette.
Quant à la volonté, peut-être n'est-elle pas tout mais je ne veux pas la minorer. Comment l'homme hégélien se libère-t-il ? Et l'homme de kierkekaard, son "Es must sein".
Et nous ? La volonté est majeure parce que pour exister... ex-ister (se tenir à l'avant de soi), il faut projeter son soi-autre vers la Nouveauté.
Sortir du monde comme d'un enfermement (oui, un annagramme du démon), cela se résoud par la volonté... combiné sinon au savoir du moins à la recherche : cf la découverte d'Archimède.
Le "je est un autre" rimbaldien n'a guère d'originalité, c'est un devoir dont il faut chacun s'imposer.
Par Galogan An Qir le 28/2/2002 à 19:49:04 (#1041054)
:eek:
*se demande à quoi ils se doppent*
par exemple (non dirigé, c'est juste un extrait facilement accessible puisqu'au début de la page quand j'appuie sur "répondre")
Sans savoir ,nous nous condammnons à un abrutissement sysipho-camusien , de panem et de circenses que nous distribuent nos maîtres (*) bienveillants ,et où seule l'acceptation de notre aliénation constituerait une issue à ce cercle hanté par le vice de l'absurde
bon j'ai compris la fin plus ou moins, faut accepter ce qu'on nous impose sinon en se rebellant on entraîne une imposition plus forte qui entraîne une rébellion plus forte et patatra cercle vicieux (notez qu'il a dit "cercle hanté par le vice de l'absurde" et que moi je ferme la porte : il est pas hanté, il l'est... vicieux ! ouais moi me faut des trucs simples :D)
mais alors Sysipho-camusien
hmmm je suppose qu'il y a Sysiphe dedans, c'était pas une nana super sexy qui se jouait des hommes ? Bah, je confonds peut-être, moi je lisais Stephen King sur le temps qu'ils analysaient les philosophes, j'ai du retard :p
(edit : lol non apparemment c'était un mec roi de Corinthe... bon faut que j'arrête de voir des nanas super sexy partout moi ; allez hop je me désabonne de femmesaffriolantes.com et je lis Camus... *réfléchit*... euh non, j'ai mieux ! Me mêle plus de ces conservations et je retourne mater femmesaffriolantes.com)
camusien : bon je connais Albert Camus mais c'est tout... donc là ça ne m'éclaire pas.
Mais alors là ! Cruchot ! Panem et circenses ... le blackout total... vois même pas ce que c'est, jamais entendu :)
Enfin bon, je trouve juste qu'ils sont aussi graves que moi mais dans un autre domaine.
:D
-----------
Edit 2 : ah Sysiphe, je vois qui c'est : c'est l'autre qui poussait son rocher et chaque fois qu'il arrivait au sommet , bam voilà que le rocher redescendait la pente et l'autre tapé retournait pousser son rocher. Ouééééé j'ai vu ça dans Ulysse 31, qu'est-ce qu'il m'avait ennuyé cet épisode, il m'énervait l'autre à ne pas arriver à passer le sommet... en plus... je voyais même pas ce que ça lui aurait apporté de passer le sommet, qu'est-ce qu'il en avait à faire de ce rocher ??? Me disait qu'il allait y avoir un truc super magique qui arriverait une fois qu'il passait le sommet mais Ulysse est pas resté assez longtemps pour le voir passer le sommet... m'énervait aussi lui à pas être allé aider l'autre pour qu'on voie ce que ça faisait de passer le sommet :D
Par Trautorn le 28/2/2002 à 21:19:16 (#1041620)
Provient du message de baai
Pour ton premier paragraphe cité ici, je ne suis pas certain de voir où tu veux en venir.
Quant à la dialectique hégelienne du maître et de l'esclave ("le Procès" revu par Welles est admirable pour cela), elle dit la même chose, mais dans une phase un poil en avant : comment se libérer des enfermements ? ... Nietzsche lui prend les choses déjà après ça, visant un homme pleinement libéré.
Simple , il s'agit seulement de deux interprétations de Nieztche, l'une proclamant la force de conscience, l'autre établissant une discrimination des hommes fondée sur l'intensité de volonté dont ils sont capables de faire preuve et qui a dérivé par la suite sur des doctrines de sinistre mémoire.
Je n'ai pas lu Deleuze mais je conçois parfaitement ta distinction entre force et pouvoir (que j'anticipai d'ailleurs , encore une fois relativisons) et cela me confirme dans l'interprétation que je faisais de ton propos qui , sans doute le plus séduisant et peut être le plus pertinent sur Nieztsche. Encore une fois, il faut que je refasse connaissance avec Nieztsche. Mais parler de force plutôt que de pouvoir me plaît.A creuser donc...
Et si j'oppose Nietzsche aux tenants de la sémantique comme Watlawick,entre autres ("La réalité de la réalité" et "Faites vous même votre malheur") , c'est parce que ces derniers ont pleinement saisi la force déterminante de l'environnement...
Provient du message de baai
Quant à la dialectique hégelienne du maître et de l'esclave ("le Procès" revu par Welles est admirable pour cela), elle dit la même chose, mais dans une phase un poil en avant : comment se libérer des enfermements ? ... Nietzsche lui prend les choses déjà après ça, visant un homme pleinement libéré.
L'homme à chaque instant fait des choix,or ces choix, au sens d'opération intellectuelle ,sont libres ,appréciés intrinsèquement. Mais on ne saurait déduire de cette liberté ,à cet instant précis ( à l'heure du choix chacun est libre, souvenez vous ;) ), une maitrise générale de l'homme sur lui même. C'est faire abstraction d'une hiérarchie de valeurs sociales dictée par des données psycho-sociologiques (l'environnement : éducation , milieu social, etc etc... ) qui pèse sur le processus décisionnel et qui oriente notre sens du bien comme notre sens du mal.
Car chacune de nos décisions se situe sur cet axe manichéen, quand bien même chacun dirige cet axe de manière différente , comprendre chacun voit le Bien à un endroit précis, convergence de valeurs qui priment sur d'autres valeurs. Tout humain agit selon sa conception du Bien même si ce bien peut recouvrir des infinités de réalités différentes, par exemple pour l'un , le Bien sera son bien personnel, et pour l'autre le Bien sera le bien d'autrui ,les deux agissant vers leur propre Bien, pour caricaturer. Et cette simple hiérarchie des termes de l'alternative résulte de facteurs qui échappent à la volonté de l'homme...
Du moins elle échappent à l'homme qui n'a pas de prise sur ces paramètres, tant qu'il n'a pas connaissance d'une part de cette hiérarchie des valeurs sociales, et d'autre part des sources de cette hiérarchie.
Donc pour agir consciemment, et donc librement (ce lien entre conscience et liberté montre que Nietzsche détient aussi sa part de vérité), il faut Savoir ce qui régit nos choix. La connaissance précède la conscience, source de notre liberté. Pour appréhender et ensuite maitriser l'environnement, il d'abord en prendre connaissance. Ici se situe la conscience mère de liberté.
Dans la dialectique hegelienne, c'est cette même prise de conscience (acception qui ici recouvre toute sa force) qui permet à l'esclave d'avancer vers son maître. Il y a deux mille ans les romains jugulèrent cette prise de conscience collective,symbolisée à l'époque par l'avènement du christianisme , en octroyant au peuple du pain et des jeux (panem et circenses). Ce paillatif malgré son succès qui perdure aujourd'hui encore (regardez l'espoir suscité par la française des jeux ou qui veut gagner des millions, regardez qu'il y a 100 ans une mère désargentée qui volait pour nourrir ses enfants se voyait reconnaître l'état de nécessité, et qu'aujourd'hui sous prétexte qu'il existe les restaurants du coeur le même comportement dans les mêmes circonstances se verra puni (bien que récemment cette jurisprudence connaisse une légère inflexion... à suivre)) n' a pas su contenir l'affranchissement du peuple réduisant ainsi l'écart entre l'esclave et son maître, esclave qui une fois "sachant" s'est affranchi à la force de sa seule volonté il faut bien le reconnaître.
Cet épisode qui se répète tout au long de l'histoire nous montre que la réduction de la subordination entre l'esclave et son maître donne un sens à l'existence de l'homme, sens que Camus, frappé par l'absurde n'a pas vu, vacuité significative que le mythe de Sysiphe illustre à merveille, Sysiphe dont la conscience se limitait à la peine imposée à lui par les dieux. C'est cet encadrement de l'esprit qui tarit définitivement la source de la liberté.
Pour conclure , et parce qu'il ne faut jamais cesser de relativiser , je pense que la sémantique et Nietzsche détiennent chacun une part de leur liberté et que tout ceci ne réflète que ma réflexion, mon avis mon humble avis, et que comme tout un chacun je suis susceptible de me tromper.
Par Fleur Wild-Ilsn le 28/2/2002 à 21:49:57 (#1041842)
ben vi, désolée :confus: même avec la meilleure volontée du monde, j arrive pas à comprendre...
bisous quand même
*repart un peu dépitée*
Mé heuh !!!
Par Lylas de Arnise le 1/3/2002 à 2:02:25 (#1042575)
de Taramir :
La simplicité féminine nest pas accessible à la complexité masculine
Meuh didon !!! Les hommes c tres simple !!!
*s'agite, index doctoral en l'air*
Faacile !!! Par exemple ici , sur ce Post ousk'on est ... Vous croyez ke ça parle de sujets élevés ???
Que ça Prose Nietschéen ??? Que ça pense Bergsonnien ??? Que nenni mes amis que Nenni !!!
Vous etes actuellement témoins de la parade nuptiale du Noble Goldmoonien Hééé vi ... Tous ces Quant-à-la-dialectique-hégelienne-du-maître-et-de-l'esclave-("le Procès" revu par Welles est admirable pour cela),-elle-dit-la-même-chose-,-mais-dans-une phase-un-poil-en-avant-:-comment-se-libérer-des-enfermements-?-...-Nietzsche-lui-prend-les-choses-déjà-après-ça-,-visant-un-homme-pleinement-libéré. c'est des mots? des pensées? des idées ??? Que Nenni !!!
de la Parade mes amis de la Parade !!!!
Et pour quoi me direz vous? pour qui devrais-je dire??? Hééé vi ...
Tout ça pask g négligément làché par inadvertance la nouvelle du possible retour de la Vieille Baronne décatie ... Pervertie??? Onanie? arf non :p Défraichie :)
ahlàlà ces Impurs ... c intenable quand en plus ca a le sang Bleu ... Tssss
*retourne sous ses haristocratuspitiques édredons*
Par Lilith_666 le 1/3/2002 à 14:06:41 (#1044105)
J'ai bien une réponse face à tout ça mais ça va me prendre trois heures et il y en a qui travillent. Si si si je vous promets.
Quant au mythe de Sisyphe ... arf non il faut que j'arrête ... aaaaaaaaaaarg
Par Dwelfigor le 1/3/2002 à 15:21:17 (#1044376)
Vanitas Vanitatum Est ... comme disais l'autre !
Mais croire que les hommes sont simple est la premiere erreur et vanité des femmes !
.... enfin moi j'dis ça ... c'est maniere de causer ... vu que je suis deja marrié ... a ma robe d'archimage ....
Par Popop le 1/3/2002 à 23:37:00 (#1047167)
ouais!
on va manger d'la sorciere au p'tit dej!
:D :bouffon: :ange: :rasta:
Re: Mé heuh !!!
Par baai le 2/3/2002 à 19:44:35 (#1050882)
Provient du message de Lylas de Arnise
de la Parade mes amis de la Parade !!!!
Et pour quoi me direz vous? pour qui devrais-je dire??? Hééé vi ...
Tout ça pask g négligément làché par inadvertance la nouvelle du possible retour de la Vieille Baronne décatie ... Pervertie??? Onanie? arf non :p Défraichie :)
ahlàlà ces Impurs ... c intenable quand en plus ca a le sang Bleu ... Tssss
Oui bon... je n'ajouterai sur ceci qu'une chose, et ne divergerai que d'un mot :
"Baronne si mon visage,
a quelques traits
un peu vieux...
Souvenez-vous quà mon âge,
vous ne vaudrez guère mieux.
(...)
Le temps aux plus belles choses
se plaît à faire un affront
et saura fâner vos roses
comme il a ridé mon front."
Et pour mon poto Traut :
Nous ne sommes pas en désaccord. Néanmoins tu ne peux faire reproche à N; ou autres de dédaigner un contexte environnemental. Le lieu d'où il parle est celui d'une philosophie platonicienne (une mère qui ne serait que mère, sans être femme.)
On peut donc modérer, enrichir... faire venir cette notion d ' "habitus" même, qui a une part active dans l'acte de choisir, mais pas reprocher :D
Mais le choix dans ses rapports à la liberté est une chose bien perverse. Il ne m'est que de songer à "la légende du grand inquisiteur" de Dostoïevski (in Karamazov) pour m'en faire enrager !
Et la dernière nuance, cette fois sur la connaissance : là aussi s'entendre sur le mot. Un peintre célèbre disait "connaissance, co-naissance".
Le premier est babélien, sysyphien (je sais comme tu aimes ça :) )... il est aussi précisément Nietzchéen-dans-une-mauvaise-lecture = l'homme qui par la connaissance (scientifique notamment, se rêve égal à dieux. Et plus dure sera la chute pour Icare ! Mais je pense davantage au malheureux homme volant d "Andréi Roublev" de Tarkovski.
A l'inverse co-naître ce sera naître à deux (re-naître oui, puisqu'il s'agit tjs de l'Evangile de la Seconde Naissance, avec Nicodème, etc.), léviter ... faire l'amour :D
"Le vent souffle où il veut", et l'esprit est libre comme le vent, mieux : il est le vent.
Par Trautorn le 2/3/2002 à 19:53:51 (#1050968)
T'as mon mail et les mp ;)
Par Taramir Valdamor le 3/3/2002 à 23:12:35 (#1058942)
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